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cinéma - Page 160

  • Critique - « Les Ensorcelés » (1953) de Vincente Minelli avec Kirk Douglas, Lana Turner… : actuellement sur CinéCinéma Classic

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    A quelques jours du Festival de Cannes, quoi de mieux qu'un film sur le cinéma pour l'article du jour dans la rubrique « Gros plan sur des classiques du 7ème art » ?  Ces films se sont ainsi multipliés dans le cinéma américain des années 1950, avec d'ailleurs également une commune structure en flash back comme dans les deux chefs d'œuvre de Mankiewicz (« Eve » et « La Comtesse aux pieds nus ») qui, avec « Les Ensorcelés » de Minelli, sont les films sur ce thème que je préfère.

    Synopsis : Le producteur Harry Pebel (Walter Pidgeon)  convoque dans son bureau Georgia Lorrison (Lana Turner), une grande actrice, Fred Amiel (Barry Sullivan), un jeune réalisateur, et James Lee Bartlow (Dick Powell), un écrivain. Pebel attend un coup de téléphone du producteur Jonathan Shields (Kirk Douglas) qui a permis à ces trois personnes d'accéder au rang de star mais s'est parfois mal comporté avec elles. Aujourd'hui en difficulté, il leur demande de l'aider. Avant d'accepter ou refuser, chacun d'eux raconte comment il les a rencontrés et comment il les a déçus, voire blessés...

    « The Bad and The Beautiful ». Tel est le titre original en vo des "Ensorcelés" et qui résume parfaitement la sublime et subtile dualité du personnage de Jonathan et du film tout entier. Dualité entre son altruisme apparent et son ambition tueuse et ravageuse dont il est le masque. Lorsque le masque tombe, Minelli a à chaque fois la judicieuse idée de le filmer en gros plan frontalement, le réduisant alors à son égoïsme, alors que le reste du temps il est souvent filmé en plan plus large et rarement de face.

     Dualité aussi des sentiments du spectateur face à ce personnage complexe, digne successeur d'un père diabolique à la personnalité pour son fils aussi fascinante qu'écrasante dont il suivra finalement le modèle et face à ce personnage qui, au nom de la gloire et l'ambition, sacrifiera ceux qu'il aime ou qu'il est incapaboe d'aimer ... même si finalement ils y gagneront tous aussi la gloire.

    La gloire ce pourrait aussi d'ailleurs être elle « The bad and the beautiful ». Etincelante en surface, au regard des autres mais qui a nécessité combien de « bad » compromis et de trahisons inavouables ?

     Dualité aussi entre la sincère Georgia (the beautiful)  et le manipulateur Jonathan (the bad).

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     Dualité entre la forme et le fond. Le fond qui critique le monde du cinéma : son hypocrisie, l'arrivisme, la superficialité, la déchéance, le commerce qu'il est souvent, les trahisons, les manipulations. La forme qui est un des plus beaux hommages qu'on puisse lui rendre avec des plans d'une virtuosité admirable (Ah, cette scène où Georgia, époustouflante et lumineuse Lana Turner ici terrifiante tant elle semble réellement terrifiée, fuit en voiture et où le spectateur a la sensation de ressentir sa suffocation cauchemardesque), un scénario d'une construction astucieuse, une photographie envoûtante et somptueuse, et des acteurs au sommet de leur art et leur beauté. Dualité entre le rêve que représente le monde du cinéma et la réalité que dépeint Minelli.

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    « Les Ensorcelés » est à la fois une magnifique déclaration d'amour au cinéma et un regard lucide sur ses travers s'inspirant de la réalité, notamment de David O.Selznick (le producteur et créateur d' « Autant en emporte le vent ») ou encore de « La Féline » de Jacques Tourneur pour le script du « Crépuscule des hommes chats » que Jonathan produit.

    Les Ensorcelés : ce sont Georgia, Fred et James, ensorcelés et aveuglés par Jonathan. C'est Jonathan, ensorcelé par le cinéma, prêt à tout au nom de celui-ci. Et c'est surtout le spectateur, ensorcelé par la magie du cinéma, de ce cinéma que Minelli magnifie tout en le montrant dans toute son ambiguïté, d'une cruelle beauté. De ce cinéma qui finalement sort vainqueur. Malgré tout. Plus important que tout.

    « Les Ensorcelés » (1952) remporta 6 Oscars : celui de la meilleure interprétation pour Kirk Douglas, du meilleur second rôle féminin pour Gloria Grahame,  de la meilleure photographie,  de la meilleure direction artistique, des meilleurs costumes et du meilleur scénario.

    A la différence près que le rôle du producteur n'est aujourd'hui plus le même que celui du producteur du cinéma d'Hollywood des années 30, 40, 50 « Les Ensorcelés » est un film intemporel qui pourrait presque être tourné aujourd'hui. L'ambitieux Jonathan pourrait être le même aujourd'hui. Il se pourrait même que vous croisiez quelques Jonathan Shields, et surtout bien pire, à Cannes ou ailleurs. Alors si vous voulez découvrir Hollywood, ton univers impitoyable, voir un film ensorcelant et éblouissant,  un personnage aussi manipulateur qu'amoureux du cinéma bien fait, et fascinant, et surtout si vous aimez le cinéma et forcément les films sur le cinéma, alors laissez-vous immédiatement ensorceler !

    CinéCinéma Classic Mercredi 12 mai 2010 à 13 h 30

    CinéCinéma Classic Samedi 15 mai 2010 à 11 h 25

    CinéCinéma Classic Dimanche 16 mai 2010 à 16 h 40

    CinéCinéma Classic Mardi 18 mai 2010 à 15 h 10

    CinéCinéma Classic Mercredi 19 mai 2010 à 02 h 00

     

    Quelques films américains des années 50 se déroulant dans l'univers du cinéma :

    Eve (Mankiewicz, 1950)

    Show people (King Vidor, 1928)

     What price Hollywood ? (George Cukor, 1932)

     Une étoile est née (William Wellman, 1937) o

     Sunset boulevard (Billy Wilder, 1950)

     Le Cameraman (Buster Keaton, 1928

     Chantons sous la pluie (Stanley Donen, 1952)

    Une étoile est née (George Cukor, 1954)

     Le grand couteau (Robert Aldrich, 1955)

     La comtesse aux pieds nus (Joseph Mankiewicz, 1954).

     

     

  • Ce soir, à 20H35, sur France 2, ne manquez pas "Babel" d'Alejandro Gonzales Inarritu : critique du film

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    Ce soir, à 20H35, sur France 2, ne manquez surtout pas "Babel", le chef d'oeuvre d'Inarritu!

    A l'occasion de la sélection en compétition du 63ème Festival de Cannes de "Biutiful" d'Alejandro Gonzales Inarritu (un film auquel je consacre également un article sur In the mood for Cannes), je vous proposais récemment un petit flash back sur le film de ce dernier qui avait reçu le prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2006: "Babel", un de mes plus grands chocs cinématographiques cannois et, pour moi, un chef d'oeuvre. Voici la critique que j'avais  publiée suite à sa projection cannoise, en 2006:

    En plein désert marocain, des enfants jouent avec un fusil que leur père vient d’acheter. Un coup de feu retentit et blesse une touriste américaine dans un bus qui passait sur la route, en contrebas. Les destins de cette femme (Cate Blanchett) et de son mari (Brad Pitt) dont le couple battait de l’aile, les destins des deux enfants responsables du coup de feu, le destin de la nourrice mexicaine des enfants du couple d’Américains, le destin d’une jeune Japonaise, en l’occurrence la fille de l’homme qui a donné le fusil à un Marocain qui l’a revendu au père des deux enfants : ces destins vont tous avoir une influence les uns sur les autres, des destins socialement et géographiquement si éloignés, mais si proches dans l’isolement et dans la douleur.

    Rares sont les films que je retourne voir, mais pour Babel vu au Festival de Cannes 2006 où il a obtenu le prix de la mise en scène et celui du jury œcuménique, c’était une vraie nécessité parce que Babel c’est plus qu’un film : une expérience.  Ce film choral qui clôt le triptyque du cinéaste après Amours chiennes et 21 grammes fait partie de ces films après lesquels toute parole devient inutile et impossible, de ces films qui expriment tant dans un silence, dans un geste, qu’aucune parole ne pourrait mieux les résumer. De ces films qui vous hypnotisent et vous réveillent. De ces films qui vous aveuglent et vous éclairent. Donc le même choc, la même claque, le même bouleversement, quelques mois après, l’effervescence, la déraison et les excès cannois en moins. Malgré cela.

    Si la construction n’avait été qu’un vain exercice de style, qu’un prétexte à une démonstration stylistique ostentatoire, l’exercice  aurait été alors particulièrement agaçant mais son intérêt provient justement du fait que cette construction ciselée illustre le propos du cinéaste, qu’elle traduit les vies fragmentées, l’incommunicabilité universelle.

    Le montage ne cherche pas à surprendre mais à appuyer le propos, à refléter un monde chaotique, brusque et impatient, des vies désorientées, des destins morcelés. En résulte un film riche, puissant où le spectateur est tenu en haleine du début à la fin, retenant son souffle, un souffle coupé par le basculement probable, soudain, du sublime dans la violence. Du sublime d’une danse à la violence d’un coup de feu. Du sublime d’une main sur une autre, de la blancheur d’un visage à la violence d’une balle perdue et d’une blessure rouge sang. Du sublime  du silence et du calme à la violence du basculement dans le bruit, dans la fureur, dans la déraison.

    medium_P80601087315038.jpgUn film qui nous emmène sur trois continents sans jamais que notre attention ne soit relâchée, qui nous confronte à l’égoïsme, à notre égoïsme, qui nous jette notre aveuglement et notre surdité en pleine figure, ces figures et ces visages qu’il scrute et sublime d’ailleurs, qui nous jette notre indolence en pleine figure, aussi. Un instantané troublant et désorientant de notre époque troublée et désorientée.  La scène de la discothèque est ainsi une des plus significatives, qui participe de cette expérience. La jeune Japonaise sourde et muette est aveuglée. Elle noie son désarroi dans ces lumières scintillantes, fascinantes et angoissantes.  Des lumières aveuglantes: le paradoxe du monde, encore. Lumières qui nous englobent. Soudain aveuglés et sourds au monde qui nous entoure nous aussi.

    Le point de départ du film est donc le retentissement d'un coup de feu au Maroc, coup de feu déclenchant une série d'évènements qui ont des conséquences désastreuses ou salvatrices, selon les protagonistes impliqués. Peu à peu le puzzle se reconstitue brillamment, certaines vies se reconstruisent, d’autres sont détruites à jamais.

    Jamais il n’a été aussi matériellement facile de communiquer. Jamais la communication n’a été aussi compliquée, Jamais nous n’avons reçu autant d’informations et avons si mal su les décrypter. Jamais un film ne l’a aussi bien traduit. Chaque minute du film illustre cette incompréhension, parfois par un simple arrière plan, par une simple image qui se glisse dans une autre, par un regard qui répond à un autre, par une danse qui en rappelle une autre, du Japon au Mexique, l’une éloignant et l’autre rapprochant.

    Virtuosité des raccords aussi : un silence de la Japonaise muette qui répond à un cri de douleur de l’américaine, un ballon de volley qui rappelle une balle de fusil. Un monde qui se fait écho, qui crie, qui vocifère sa peur et sa violence et sa fébrilité, qui appelle à l’aide et qui ne s’entend pas comme la Japonaise n’entend plus, comme nous n’entendons plus à force que notre écoute soit tellement sollicitée, comme nous ne voyons plus à force que tant d’images nous soit transmises, sur un mode analogue, alors qu’elles sont si différentes. Des douleurs, des sons, des solitudes qui se font écho, d’un continent à l’autre, d’une vie à l’autre. Et les cordes de cette guitare qui résonnent comme un cri de douleur et de solitude. 

     Véritable film gigogne, Babel nous montre un monde paranoïaque,  paradoxalement plus ouvert sur l’extérieur fictivement si accessible et finalement plus égocentrique que jamais,  monde paradoxalement mondialisé et individualiste. Le montage traduit magistralement cette angoisse, ces tremblements convulsifs d’un monde qui étouffe et balbutie, qui n’a jamais eu autant de moyens de s’exprimer et pour qui les mots deviennent vains. D’ailleurs chaque histoire s’achève par des gestes, des corps enlacés, touchés, touchés enfin. Touchés comme nous le sommes. Les mots n’ont plus aucun sens, les mots de ces langues différentes. Selon la Bible, Babel fut  ainsi une célèbre tour construite par une humanité unie pour atteindre le paradis. Cette entreprise provoqua la colère de Dieu, qui pour les séparer, fit parler à chacun des hommes impliqués une langue différente, mettant ainsi fin au projet et répandant sur la Terre un peuple désorienté et incapable de communiquer.

    medium_P80601161052655.jpgC’est aussi un film de contrastes. Contrastes entre douleur et grâce, ou plutôt la grâce puis si subitement la douleur, puis la grâce à nouveau, parfois. Un coup de feu retentit et tout bascule. Le coup de feu du début ou celui en pleine liesse du mariage.  Grâce si éphémère, si fragile, comme celle de l’innocence de ces enfants qu’ils soient japonais, américains, marocains, ou mexicains. Contrastes entre le rouge des vêtements de la femme mexicaine et les couleurs ocres du désert. Contrastes entres les lignes verticales de Tokyo et l’horizontalité du désert. Contrastes entre un jeu d’enfants et ses conséquences dramatiques. Contraste entre le corps dénudé et la ville habillée de lumière. Contraste entre le désert et la ville.   Contrastes de la solitude dans le désert et de la foule de Tokyo. Contrastes de la foule et de la solitude dans la foule. Contrastes entre « toutes les télévisions [qui] en parlent » et ces cris qui s’évanouissent dans le désert.  Contrastes d’un côté et de l’autre de la frontière.  Contrastes d’un monde qui s’ouvre à la communication et se ferme à l’autre. Contrastes d’un monde surinformé mais incompréhensible, contrastes d’un monde qui voit sans regarder, qui interprète sans savoir ou comment, par le prisme du regard d’un monde apeuré, un jeu d’enfants devient l’acte terroriste de fondamentalistes ou comment ils estiment savoir de là-bas ce qu’ils ne comprennent pas ici.

    medium_P80601693016905.jpgMais toutes ces  dissociations et ces contrastes ne sont finalement là que pour mieux rapprocher.   Contrastes de ces hommes qui parlent des langues différentes mais se comprennent d’un geste, d’une photo échangée (même si un billet méprisant, méprisable les séparera, à nouveau). Contrastes de ces êtres soudainement plongés dans la solitude qui leur permet finalement de se retrouver. Mais surtout, surtout, malgré les langues : la même violence, la même solitude, la même incommunicabilité, la même fébrilité, le même rouge et la même blancheur, la même magnificence et menace de la nuit au-dessus des villes, la même innocence meurtrie, le même sentiment d’oppression dans la foule et dans le désert. 

     Loin d’être une démonstration stylistique, malgré sa virtuosité scénaristique et de mise en scène Babel est donc un édifice magistral tout entier au service d’un propos qui parvient à nous transmettre l’émotion que ses personnages réapprennent.  Notons que malgré la pluralité de lieux, de langues, d'acteurs (professionnels mais souvent aussi non professionnels), par le talent de son metteur en scène, Babel ne perd jamais sa cohérence qui surgit, flagrante, bouleversante, évidente, au dénouement.

    La mise en scène est volontairement déstructurée pour refléter ce monde qu'il met en scène, un monde qui s'égare, medium_P80601398560603.jpget qui, au moindre geste , à la moindre seconde, au moindre soupçon, peut basculer dans la violence irraisonnée, un monde qui n'a jamais communiqué aussi vite et mal, un monde que l'on prend en pleine face, fascinés et horrifiés à la fois, un monde brillamment ausculté, décrit,  par des cris et des silences aussi ; un monde qui nous aveugle, nous assourdit, un monde de différences si semblables, un monde d’après 11 septembre. 

     Babel est un film douloureux et clairvoyant, intense, empreint de la fébrilité du monde qu’il parcourt et dépeint de sa lumière blafarde puis rougeoyante puis nocturne. Un film magnifique et éprouvant dont la mise en scène vertigineuse nous emporte dans sa frénésie d’images, de sons, de violences, de jugements hâtifs, et nous laisse avec ses silences, dans le silence d’un monde si bruyant. Le silence après le bruit, malgré le bruit, le silence de l’harmonie retrouvée, l’harmonie éphémère car il suffirait qu’un coup de feu retentisse pour que tout bascule, à nouveau. La beauté et la douleur pareillement indicibles. Babel, tour de beauté et de douleur. Le silence avant les applaudissements, retentissants, mérités. Si le propre de l’Art c’est de refléter son époque et de l’éclairer, aussi sombre soit-elle, alors Babel est un chef d’œuvre. Une expérience dont on ne peut ressortir indemne ! Mais silencieux, forcément.

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  • Exclusif: la bande annonce de "L'Autre monde" de Gilles Marchand

    autre4.jpgJe vous parlais avant-hier de "L'Autre monde" de Gilles Marchand coproduit par touscoprod et sélectionné pour le 63ème Festival de Cannes (cliquez ici pour lire mon article consacré à "L'Autre monde" de Gilles Marchand). Je vous propose aujourd'hui de regarder la bande annonce, en exclusivité!

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  • "César et Rosalie" de Claude Sautet: dimanche soir au ciné club du restaurant Les Cinoches

    cesar.jpgMa programmation se poursuit au ciné club du restaurant "Les Cinoches" avec, dimanche prochain, à 21h, "César et Rosalie" de Claude Sautet.

    A cette occasion j'ai consacré un dossier à Claude Sautet incluant évidemment la critique de "César et Rosalie", ici.

    Et cliquez là pour en savoir plus sur "Les Cinoches".

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  • TousàCannes et Touscoprod à Cannes

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    Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de touscoprod, une société innovante qui permet à des internautes de devenir coproducteurs de films figurant sur leur site. Libre à chacun d'investir dans un film de genre, une comédie etc ou même depuis peu dans un court-métrage et de s'adonner aux plaisir de la production sans en subir les inconvénients! J'ai moi-même "investi" dans un court-métrage.

    Preuve du flair de l'équipe de touscoprod: cette année plusieurs films touscoprod figurent en sélection cannoise:

    -"L'autre monde" de Gilles Marchand (Hors compétition - Séance de minuit) dont je vous ai parlé, ici.

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    -"Sound of noise" d'Ola Simonsson et Johannes Stjärne Nilsson (Semaine de la Critique) (dont vous avez pu voir le premier extrait en exclusivité mondiale sur inthemoodforcannes.com , ici)

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    -"Robert Mitchum est mort" de Olivier Babinet et FRed Kihn (solution de l'ACID) dont vous trouverez un extrait ci-dessous:

    Alors si l'aventure vous tente rendez-vous sur touscoprod et coproduisez un film en lice pour les récompenses cannoises.

    -Par ailleurs, tous coprod ne se contente pas de coproduire, ce sera ainsi aussi la première chaîne web participative qui couvrira l’actualité du festival sous un angle communautaire!

    Ces émissions seront articulées par thématiques : actualité de la journée (animée par des blogueurs), interviews, reportage, marché du film vu par les producteurs et distributeurs, micro trottoir du public ayant assisté aux projections, coulisses du festival, soirées très privées...
    L'occasion pour tous de suivre l'actualité du Festival et pour ceux qui seront sur place de rejoindre l'aventure !

    Une initiative aussi originale qu'intéressante et ludique à laquelle pourrait bien participer In the mood for Cannes! Je vous en dis bientôt plus...

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  • Lumière 2010: 2ème Grand Lyon Film Festival

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    J'ai beaucoup entendu parler du Festival Lumière 2009 notamment grâce à une eastwoodienne invétérée (Clint Eastwood, premier lauréat du prix Lumière était ainsi l'invité d'honneur l'an passé, pour la première édition du festival) que je retrouverai d'ailleurs prochainement avec plaisir dans le prochain jury de blogueurs du Festival Paris Cinéma 2010, des échos qui n'ont fait que renforcer mon envie de découvrir ce nouveau festival dont le directeur n'est autre que le dynamique et passionné Thierry Frémaux!
    Pour l'instant, nous savons seulement que l'édition 2010 aura lieu du 4 au 10 octobre. Les soirées de présentation de la programmation du festival Lumière 2010, auront lieu le  Jeudi 1er juillet à 21h et le  Jeudi 8 juillet à 19h  et les présentations destinées aux abonnés de l’Institut Lumière auront lieu le  Jeudi 1er juillet à 19h et le Jeudi 8 juillet à 21h. Ces présentations sont destinées à tous. Pour plus d'informations, rendez-vous ici.
     Je vous tiendrai bien entendu informés de cette programmation 2010. En attendant, je vous propose ci-dessous mes critiques de deux  excellents films tournés en partie à Lyon:

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  • Programme du cinéma de la plage du Festival de Cannes 2010

    cannes4.jpgC'est un peu la triste ironie du sort de recevoir l'annonce du programme du cinéma de la plage le soir où la côte a été dévastée par les intempéries. Espérons donc que tout sera revenu dans l'ordre dans une semaine, sachant que le classement en catastrophe naturelle a été demandé par les autorités locales... Voici donc le programme. Je ne saurais trop vous recommander "Women are heroes" dont j'avais eu la chance de rencontrer la passionnante productrice l'an passé. (Cliquez ici pour lire mon article au sujet de "Women are heroes")

    Depuis plusieurs années, le Festival de Cannes propose, dans le cadre de la Sélection officielle, un programme de cinéma en plein air, Le Cinéma de la plage. Tous les soirs à 21h30 sur la plage Macé, pendant la durée du Festival, une projection est offerte aux Festivaliers et aux cannois souhaitant voir des films sous les étoiles. Innovation cette année, plusieurs films inédits en salle seront projetés en avant-première mondiale dans le cadre de ces projections, gratuites et ouvertes à tous.


    PROGRAMME

    Jeudi 13 mai à 21h30

    FROM HERE TO ETERNITY (Tant qu'il y aura des hommes)
    Un film de Fred Zinnemann (1953, USA, 119'). Restauration numérique produite par Grover Crisp, Sony Pictures Fim Preservation
    Passion et violence au sein d'un groupe de soldats à Pearl Harbor juste avant la 2nde Guerre Mondiale. D'après une nouvelle de James Jones et interprété par Monty Clift, Burt Lancaster et Frank Sinatra.


    Vendredi 14 mai à 21h30

    THE 2 ESCOBARS
    Documentaire Jeff Zimbalist et Michael Zimbalist (2010, USA, 90'). Version inédite en avant-première mondiale. En présence des deux réalisateurs.
    Au début des années 90, deux hommes furent les vedettes du succès du foot-ball colombien : Andrés Escobar, capitaine et icône de l'équipe, et Pablo Escobar, baron de la drogue et inventeur du « narco-football ». The 2 Escobars, enquête courageuse au cœur des noces secrètes du crime et du sport, raconte leur histoire et révèle les rapports surprenants entre les meurtres d'Andrés et de Pablo.


    Samedi 15 mai à 21h30

    LA NUIT DE VARENNES
    Un film d'Ettore Scola (1982, France / Italie, 150'). Avant-première mondiale de la restauration numérique produite par Gaumont.
    Une nuit de juin 1791, l'écrivain libertin, Restif de la Bretonne, décide de suivre un carrosse mystérieux quittant discrètement le Palais Royal. Au fil des relais de poste, les passagers de la diligence ont le temps de faire connaissance et d'échanger leur point de vue sur la vie, l'amour, la politique, la révolution... Bientôt ils apprennent que la famille royale a fui Paris...
    La Révolution française vue par l'Italien Ettore Scola, avec Andrea Ferreol, Jean Louis Barrault, Marcello Mastroianni, Hanna Schygulla, Harvey Keitel.


    Dimanche 16 mai à 21h30

    HOLLYWOOD DON'T SURF
    Un documentaire de Greg MacGillivray et Sam George (2010, 81'). Avant-première mondiale, en présence des réalisateurs.
    Hollywood Don't Surf étudie les tentatives d'adaptation du surf au grand écran durant les 50 dernières années, soulignant la saga épique produite par Warner Bros en 1978 « Big Wednesday ». A noter les apparitions de John Milius et Steven Spielberg.


    Lundi 17 mai à 21h30

    LA MEUTE
    Un film de Franck Richard (2010, Belgique-France, 85') avec Emilie Dequenne, Yolande Moreau, Benjamin Biolay, Philippe Nahon. Avant-première mondiale. Présentation en présence de l'équipe du film.
    Sur une route déserte, une jeune femme prend en stop Max qui disparaît dans les toilettes d'un relais routier quelques kilomètres plus loin. Intriguée, elle revient sur les lieux la nuit suivante et se fait surprendre par la Spack, une femme singulière en charge d'une drôle de meute...


    Mardi 18 mai à 21h30


    Séance annoncée ultérieurement


    Mercredi 19 mai à 21h30

    WOMEN ARE HEROES

    Un documentaire de JR (2010, 80', France). Projection en collaboration avec la Semaine de la Critique.
    Pour son premier film, le photographe JR explore des vies de femmes exceptionnelles auxquelles il rend un hommage saisissant, des favelas de Rio aux bidonvilles kenyans, en passant par les rues d'Inde et du Cambodge. Affichant leurs portraits via d'immenses collages sur les murs de leurs quartiers et de leurs villes, il sublime ces destins hors-normes et met en avant des personnalités fortes et émouvantes.


    Jeudi 20 mai à 21h30

    THE GIRL HUNTERS (Solo pour une blonde)
    Un film de Roy Rowland (1963, 98'). Copie neuve en avant-première mondiale.
    Une aventure de Mike Hammer, détective privé, qui ne se remet pas de la disparition de sa secrétaire, et accessoirement maîtresse, Velda. Avec Mickey Spillane, Shirley Eaton, Scott Peters, Guy Kingsley Poynter, James Dyrenforth.


    Vendredi 21 mai à 21h30

    ROCK 'N ROLL... OF CORSE !
    Un documentaire de Lionel Guedj et Stéphane Bébert (2010, France, 90') - Avant-première mondiale en présence des réalisateurs et d'Henry Padovani. La projection sera précédée d'un concert sur la scène du Cinéma de la plage.
    Le destin d'Henry Padovani, un jeune corse de 24 ans débarqué à Londres en décembre 1976, acteur et témoin d'une période où naissait un nouveau courant alternatif et révolutionnaire, le mouvement Punk. Musicien et guitariste, il a traversé les années 80 comme une météorite tombée de nulle part, du groupe "The Police" qu'il fonde avec Stewart Copeland en janvier 77 jusqu'à leurs retrouvailles sur scène 30 ans plus tard devant 80 000 personnes au Stade de France, des Clash aux Sex Pistols, des Who aux Pretenders, de REM qu'il signe à Zucchero qu'il manage. Avec tous, Henry a partagé un peu de leur musique et beaucoup de leur vie.


    Samedi 22 mai à 21h30

    LE MONDE DU SILENCE (The Silent World)
    Un film de Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle (1956, 86'). Une restauration numérique produite par TF1 Video, Europe Images International. En présence de Mme. Cousteau.
    Exploration d'épaves, jardins de coraux, bancs de cachalots et de dauphins, baignades au milieu des requins, les plongeurs de la Calypso de Jean-Yves Cousteau entraînent le spectateur dans un univers surprenant où la flore arborescente ne fleurit jamais mais où la faune revêt les plus éclatantes couleurs de nos fleurs terrestres.
    Palme d'or au Festival de Cannes en 1956 et Oscar du meilleur long-métrage documentaire en 1957, "Le Monde du Silence", fruit d'une collaboration avec Louis Malle, a marqué à jamais le monde du documentaire avec des images sous-marines exceptionnelles.

     

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