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deauville - Page 25

  • Plus que 2 h pour remporter un des 8 pass pour le Festival du Film Asiatique de Deauville 2010...

    ...avant la mise en ligne d'un nouveau concours. Ces 8 pass n'ont pas tous été remportés, il est encore temps de tenter votre chance. Retrouvez les modalités du concours ci-dessous.

    8 nouveaux pass en jeu pour le Festival du Film Asiatique !

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    orange2.jpgGrâce à Orange, partenaire officiel du Festival,  qui m'avait déjà permis de vous faire gagner de nombreux pass pour le dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville, j'ai aujourd'hui l'opportunité de vous inviter au Festival du Film Asiatique qui aura lieu du 10 au 14 mars 2010. (En cliquant ici vous trouverez l'intégralité de la programmation d'Orange au Festival du Film Asiatique de Deauville). 

     Ce sera la 12ème édition du festival, et pour moi peut-être la 8ème (même si je n'ai pas encore tranché entre le Forum International Cinéma et Littérature de Monaco et le Festival du Film Asiatique de Deauville qui se déroulent cette année en même temps), 5 ans après avoir fait partie de l'éminent jury de cinéphiles du festival.

    Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce festival, pour vous donner une idée, vous pouvez trouver mes compte rendus des éditions précédentes, ici.

    Vous pouvez d'ores et déjà trouver les premières informations sur cette programmation 2010 sur mon blog "In the mood for Deauville".

    L'un d'entre vous vient de remporter 4 pass soit l'équivalent d'un pass permanent. Comme je vous le disais la dernière fois, je dispose de 40 pass à vous faire gagner. Aujourd'hui, j'en mets 8 supplémentaires en jeu pour 4 gagnants à savoir que deux personnes remporteront deux pass (un pour le jeudi et un pour le vendredi chacun) et deux autres deux pass pour le samedi et le dimanche (un pour le samedi et un pour le dimanche chacun).

    Pour remporter ces pass, il vous suffit de répondre correctement aux questions suivantes et de m'envoyer vos réponses par email à inthemoodforcinema@gmail.com avec comme intitulé "Concours Deauville", avant le 23 février prochain, à minuit. Avant de participer, assurez-vous d'être disponibles aux dates du festival et merci de me préciser si vous préférez le jeudi et vendredi ou le samedi et dimanche. Si vous avez participé au concours précédent, vous pouvez à nouveau participer, à l'exception du lauréat. Bonne chance! Et si vous ne connaissez pas toutes les réponses, tentez quand même votre chance au cas où personne ne les trouverait toutes. D'autres places seront prochainement mises en jeu.

    Pour trouver les réponses rendez-vous sur "In the mood for cinema", "In the mood for Deauville", "Orange", le site officiel du festival.

    1. D'abord une question pour récompenser les fidèles du blog: quel réalisateur asiatique ai-je récemment interviewé?

    2. Quel film a remporté le grand prix l'année où je faisais partie du jury de cinéphiles Première du festival?

    3. L'image ci-dessous a été découpée à partir d'une affiche du Festival Asiatique. De quelle année s'agit-il?

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    4. Qui a créé le Festival du Film Asiatique de Deauville?
    5. En quelle année le Festival a-t-il été repris par le Public Système Cinéma?
    6. A quel cinéaste Orange consacrera-t-il son cycle "Director's cut", cette année?
    7. Qui est-ce? En quelle année vient-il au Festival de Deauville?
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    8. De l'affiche de quel magnifique film  cette image est-elle extraite?
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    9. Qui a présidé le jury du Festival l'année où celui-ci a été repris par le Public Système Cinéma?
    10. Pour départager les gagnants, donnez-moi deux raisons (au moins, plus si vous voulez) pour lesquelles vous souhaitez et/ou rêvez de remporter ces pass et d'assister à ce festival? Montrez-vous enthousiaste...
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  • Concours exceptionnel: gagnez vos pass pour le Festival du Film Asiatique de Deauville grâce à inthemoodforcinema (8 nouveaux pass en jeu)!

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    orange2.jpgGrâce à Orange, partenaire officiel du Festival,  qui m'avait déjà permis de vous faire gagner de nombreux pass pour le dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville, j'ai aujourd'hui l'opportunité de vous inviter au Festival du Film Asiatique qui aura lieu du 10 au 14 mars 2010. (En cliquant ici vous trouverez l'intégralité de la programmation d'Orange au Festival du Film Asiatique de Deauville). 

     Ce sera la 12ème édition du festival, et pour moi peut-être la 8ème (même si je n'ai pas encore tranché entre le Forum International Cinéma et Littérature de Monaco et le Festival du Film Asiatique de Deauville qui se déroulent cette année en même temps), 5 ans après avoir fait partie de l'éminent jury de cinéphiles du festival.

    Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce festival, pour vous donner une idée, vous pouvez trouver mes compte rendus des éditions précédentes, ici.

    Vous pouvez d'ores et déjà trouver les premières informations sur cette programmation 2010 sur mon blog "In the mood for Deauville".

    L'un d'entre vous vient de remporter 4 pass soit l'équivalent d'un pass permanent. Comme je vous le disais la dernière fois, je dispose de 40 pass à vous faire gagner. Aujourd'hui, j'en mets 8 supplémentaires en jeu pour 4 gagnants à savoir que deux personnes remporteront deux pass (un pour le jeudi et un pour le vendredi chacun) et deux autres deux pass pour le samedi et le dimanche (un pour le samedi et un pour le dimanche chacun).

    Pour remporter ces pass, il vous suffit de répondre correctement aux questions suivantes et de m'envoyer vos réponses par email à inthemoodforcinema@gmail.com avec comme intitulé "Concours Deauville", avant le 23 février prochain, à minuit. Avant de participer, assurez-vous d'être disponibles aux dates du festival et merci de me préciser si vous préférez le jeudi et vendredi ou le samedi et dimanche. Si vous avez participé au concours précédent, vous pouvez à nouveau participer, à l'exception du lauréat. Bonne chance! Et si vous ne connaissez pas toutes les réponses, tentez quand même votre chance au cas où personne ne les trouverait toutes. D'autres places seront prochainement mises en jeu.

    Pour trouver les réponses rendez-vous sur "In the mood for cinema", "In the mood for Deauville", "Orange", le site officiel du festival.

    1. D'abord une question pour récompenser les fidèles du blog: quel réalisateur asiatique ai-je récemment interviewé?

    2. Quel film a remporté le grand prix l'année où je faisais partie du jury de cinéphiles Première du festival?

    3. L'image ci-dessous a été découpée à partir d'une affiche du Festival Asiatique. De quelle année s'agit-il?

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    4. Qui a créé le Festival du Film Asiatique de Deauville?
    5. En quelle année le Festival a-t-il été repris par le Public Système Cinéma?
    6. A quel cinéaste Orange consacrera-t-il son cycle "Director's cut", cette année?
    7. Qui est-ce? En quelle année vient-il au Festival de Deauville?
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    8. De l'affiche de quel magnifique film  cette image est-elle extraite?
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    9. Qui a présidé le jury du Festival l'année où celui-ci a été repris par le Public Système Cinéma?
    10. Pour départager les gagnants, donnez-moi deux raisons (au moins, plus si vous voulez) pour lesquelles vous souhaitez et/ou rêvez de remporter ces pass et d'assister à ce festival? Montrez-vous enthousiaste...
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  • Programme du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010: premiers éléments

    Les premières informations concernant le programme du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010 viennent enfin de tomber (voir sous l'affiche). Ces différents éléments de programmation seront prochainement détaillés sur "In the mood for Deauville".

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    Cette 12ème édition du festival se déroulera du 10 au 14 mars prochain avec, cette année, la Chine à l'honneur (la Corée du Sud l'an passé).

     A cette occasion, la filmographie du cinéaste Lou Ye sera mise à l'honneur.

    Le Festival rendra également un hommage (en sa présence) au cinéaste philippin Brillante Mendoza avec la projection de l'intégralité de sa filmographie.

    D'autres informations sur la programmation du 12ème Festival du Film Asiatique de Deauville... bientôt.

    Je vous rappelle par ailleurs qu'Inthemoodforcinema est le seul blog sur lequel vous pouvez gagner des pass pour ce festival. 40 pass en jeu. Les premiers en cliquant ici. 

  • Les films romantiques incontournables

    romantique.jpg

    hp2.jpgPour la première fois, aujourd'hui, j'ai regardé l'émission "Cinémas" sur France 5 (chaque samedi à 17H55 ) animée par Serge Moati. Parmi les sujets du jour: un débat sur la comédie romantique. Un genre malheureusement méprisé, en France en tout cas, et auquel je m'intéresse tout particulièrement actuellement en m'essayant à l'écriture de la comédie romantique, et j'avoue que c'est d'ailleurs particulièrement jubilatoire à faire (j'espère avoir prochainement l'occasion de vous en reparler). J'en regarde donc un grand nombre en ce moment.

    Je suppose que chacun a sa définition du romantisme qui, si l'on en croit le dictionnaire désigne " les tourments du coeur et de l'âme". Il est aussi souvent synonyme de rêve et de mélancolie. Pour ce qui est du cinéma, j'y ajouterai avec au centre une histoire d'amour, parfois contrariée ou passionnée, ou les deux.

     La comédie romantique est, quant à elle, un genre à part du film romantique puisqu'elle a cela de particulier qu'elle se termine toujours bien et que nous le savons dès le départ, après que les protagonistes aient franchi un certain nombre d'obstacles.

     Ci-dessous vous trouverez les films romantiques qui me viennent immédiatemenent à l'esprit mais je suis certaine que dans 5 minutes j'en aurai d'autres à vous soumettre...

    J'ai donc choisi de mêler ces définitions et d'y inclure de véritables chefs d'oeuvre ("Sur la route de Madison", "La Fièvre dans le sang, "Les Lumières de la ville"...) qui sont aussi des films plus dramatiques, à des comédies romantiques pures sans prétention si ce n'est celle de distraire comme "Love actually", elles n'en sont pas moins jubilatoires si on n'en attend pas davantage. Des films que je revois inlassablement avec le même plaisir... (sans ordre particulier)

    Sur la route de Madison de Clint Eastwood

    Un coeur en hiver de Claude Sautet

    Lost in translation de Sofia Coppola

    Casablanca de Michael Curtiz

    La femme d'à côté de François Truffaut

    La fille sur le pont de Patrice Leconte

    Les enfants du paradis de Marcel Carné

    Indochine de Régis Wargnier

    Un homme et une femme de Claude Lelouch

    Le Quai des brumes de Marcel Carné

    Les lumières de la ville de Charles Chaplin

    La fièvre dans le sang d'Elia Kazan

    Les poupées russes de Cédric Klapisch

    In the mood for love de Wong Kar Wai

    Les Enchaînés d'Alfred Hitchcock

    La leçon de piano de Jane Campion

    Elle et lui de Leo Mc Carey

    Gatsby le Magnifique de Jack Clayton

    Out of Africa de Sydney Pollack

    Le Guépard de Luchino Visconti

    Le Patient Anglais d'Antony Minghella

    Autant en emporte le vent de Victor Fleming

    La Rose pourpre du Caire de Woody Allen

    Le Docteur Jivago de David Lean

    Two lovers de James Gray

    Love actually de Richard Curtis

    Pretty woman de Garry Marshall

    Quatre mariages et un enterrement de Mike Newell

    La Strada de Federico Fellini

    Et pour, vous quels sont les films romantiques par excellence?

  • Concours exceptionnel-Inthemoodforcinema vous invite au Festival du Film Asiatique de Deauville 2010: 40 pass à gagner!

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    orange2.jpgGrâce à Orange, partenaire officiel du Festival,  qui m'avait déjà permis de vous faire gagner de nombreux pass pour le dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville, j'ai aujourd'hui l'opportunité de vous inviter au Festival du Film Asiatique qui aura lieu du 10 au 14 mars 2010. (En cliquant ici vous trouverez l'intégralité de la programmation d'Orange au Festival du Film Asiatique de Deauville).

     Ce sera la 12ème édition du festival, et pour moi peut-être la 8ème (même si je n'ai pas encore tranché entre le Forum International Cinéma et Littérature de Monaco et le Festival du Film Asiatique de Deauville qui se déroulent cette année en même temps), 5 ans après avoir fait partie de l'éminent jury de cinéphiles du festival.

    Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce festival, pour vous donner une idée, vous pouvez trouver mes compte rendus des éditions précédentes, ici.

     Je dispose de 40 pass à vous faire gagner.

     Nous n'avons malheureusement pour l'instant encore aucune information sur la programmation du festival. Je publierai bien entendu ici la programmation dès que ce sera le cas.

    Plutôt que de faire gagner tous les pass le même jour, je mettrai donc régulièrement des concours en ligne sachant que je dispose de 10 pass pour le jeudi, 10 pass pour le vendredi, 10 pass pour le samedi, 10 pass pour le dimanche.

    Pour lancer le concours en beauté, aujourd'hui j'ai décidé de faire gagner 4 pass (un par jour de festival donc, ce qui équivaut pour le gagnant à un pass permanent) au même gagnant afin que cette personne puisse profiter pleinement du festival. Pour ceux qui ne gagneront pas, rassurez-vous:  les autres pass seront prochainement mis en jeu.

    Pour remporter ces pass, il vous suffit de répondre correctement aux questions suivantes et de m'envoyer vos réponses par email à inthemoodforcinema@gmail.com avec comme intitulé "Concours Deauville", avant le 16 février prochain, à minuit. Bonne chance!

    Pour trouver les réponses rendez-vous sur "In the mood for cinema", "In the mood for Deauville", "Orange", le site officiel du festival.

    1. D'abord une question pour récompenser les fidèles du blog: quel réalisateur asiatique ai-je récemment interviewé?

    2. Quel film a remporté le Grand Prix Action Asia l'année où je faisais partie du jury de cinéphiles Première du festival?

    3. L'image ci-dessous a été découpée à partir d'une affiche du Festival Asiatique. De quelle année s'agit-il?

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    4. Qui a créé le Festival du Film Asiatique de Deauville?
    5. En quelle année le Festival a-t-il été repris par le Public Système Cinéma?
    6. A quel cinéaste Orange consacrera-t-il son cycle "Director's cut", cette année?
    7. Qui est-ce? En quelle année est-il venu au Festival de Deauville?
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    8. De l'affiche de quel magnifique film  cette image est-elle extraite?
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    9. Qui a présidé le jury du Festival l'année où celui-ci a été repris par le Public Système Cinéma?
    10. Pour départager les gagnants, donnez-moi deux raisons (au moins, plus si vous voulez) pour lesquelles vous souhaitez et/ou rêvez de remporter ces pass et d'assister à ce festival? Montrez-vous enthousiaste...
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  • "Un homme et une femme" de Claude Lelouch

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    deauville2010.jpgJe poursuis ma semaine « Films romantiques » et après le concours vous permettant de gagner deux places pour l'avant-première de « L'Arnacoeur », après la programmation spéciale « L'amour fou » au cinéma Le Grand Action, après ma critique du « Quai des brumes » de Marcel Carné à l'occasion de sa projection au restaurant ciné-club Les Cinoches, je vous parle aujourd'hui du film romantique par excellence « Un homme et une femme » de Claude Lelouch en vous signalant d'abord au passage que le 14 février prochain, à 15h, le film sera exceptionnellement projeté à Deauville, au cinéma du Casino Barrière. La projection est gratuite et à réserver à l'office de tourisme sachant que le nombre de places est limité à 450. Vous pouvez également réserver par internet. Par ailleurs, ce 14 février, Claude Lelouch, en hommage au 150ème anniversaire de la ville de Deauville filmera tous les amoureux qui viendront s'embrasser sur la plage qu'il a rendue célèbre dans le monde entier (à midi, place Claude Lelouch).

    Je ne sais plus très bien si j'ai vu ce film avant d'aller à Deauville, avant que cette ville soit indissociablement liée à tant d'instants de mon existence, ou bien si je l'ai vu après, après que mon premier séjour à Deauville, il y a 17 ans, ait modifié le cours de mon « destin »... Toujours est-il qu'il est impossible désormais de dissocier Deauville du film de Claude Lelouch qui a tant fait pour sa réputation, « Un homme et une femme » ayant créé la légende du réalisateur comme celle de la ville de Deauville, et notamment sa réputation de ville romantique à tel point qu'il y a 4 ans, pendant le Festival du Cinéma Américain 2006, a été inaugurée une place Claude Lelouch, en sa présence et celle d'Anouk Aimée. J'étais présente ce jour-là et l'émotion et la foule étaient au rendez-vous.

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    Alors sans doute faîtes-vous partie de ceux qui adorent ou détestent Claude Lelouch, ses « instants de vérité », ses hasards et coïncidences. Rares sont ceux qu'il indiffère. Placez son nom dans une conversation et vous verrez. Quelle que soit la catégorie à laquelle vous appartenez, peut-être ce film « d'auteur » vous mettra-t-il d'accord...

    Le 13 septembre 1965, Claude Lelouch est désespéré, son dernier film ayant été un échec. Il prend alors sa voiture, roule jusqu'à épuisement en allant vers Deauville où il s'arrête à 2 heures du matin en dormant dans sa voiture. Réveillé le matin par le soleil, il voit une femme depuis sa voiture, étonné de la voir marcher avec un enfant et un chien. Sa « curiosité est alors plus grande que la tristesse ». Il commence à imaginer ce que peut faire cette femme sur cette plage, avec son enfant, à cette heure matinale. Cela donnera « Un homme et une femme ».

    Synopsis : Anne (Anouk Aimée), scripte, inconsolable depuis la mort de son mari cascadeur Pierre (Pierre Barouh), rencontre à Deauville, en allant chercher sa fille à la pension, un coureur automobile, Jean (Jean-Louis Trintignant), dont la femme s'est suicidée par désespoir. Jean raccompagne Anne à Paris. Tous deux sont endeuillés, et tous deux ont un enfant. C'est l'histoire d'un homme et d'une femme qui s'aiment, se repoussent, se retrouvent et s'aiment encore...

     J'ai vu ce film un grand nombre de fois, tout à l'heure encore et comme à chaque fois, avec le même plaisir, la même émotion, le même sentiment de modernité pour un film qui date de 1966, étonnant pour un cinéaste dont beaucoup de critiques raillent aujourd'hui le classicisme. Cette modernité est bien sûr liée à la méthode Claude Lelouch d'ailleurs en partie la conséquence de contraintes techniques et budgétaires. Ainsi, Lelouch n'ayant pas assez d'argent pour tourner en couleurs tournera les extérieurs en couleurs et les intérieurs en noir et blanc. Le montage et les alternances de noir et blanc et de couleurs jouent alors habilement avec les méandres du temps et de la mémoire émotive, entre le présent et le bonheur passé qui ressurgit sans cesse.

    Je ne sais pas si « le cinéma c'est mieux que la vie » mais en tout cas Claude Lelouch fait partie de ceux dont les films et surtout « Un homme et une femme » nous la font aimer.  Rares sont les films qui donnent à ce point la sensation de voir une histoire d'amour naître et vibrer sous nos yeux, d'en ressentir -partager, presque- le moindre battement de cœur ou le moindre frémissement de ses protagonistes, comme si la caméra scrutait les visages et les âmes. Par une main qui frôle une épaule si subtilement filmée. Par le plan d'un regard qui s'évade et s'égare. Par un sourire qui s'esquisse. Par des mots hésitants ou murmurés. Par la musique éternelle de Francis Lai (enregistrée avant le film) qui nous chavire le cœur. Par une photographie aux accents picturaux qui sublime Deauville filmée avec une lumière nimbée de mélancolie, des paysages qui cristallisent les sentiments de Jean-Louis et d'Anne, fragile et paradoxalement impériale, magistralement (dirigée et) interprétée par Anouk Aimée. Rares sont les films qui procurent cette impression de spontanéité, de vérité presque. Les fameux « instants de vérité » de Lelouch.

    Et puis il y a le charme incomparable du couple Anouk Aimée/ Jean-Louis Trintignant, le charme de leurs voix, notamment quand Jean-Louis Trintignant prononce « Montmartre 1540 ». Le charme et la maladresse des premiers instants cruciaux d'une histoire d'amour quand le moindre geste, la moindre parole peuvent tout briser. Et puis ces plans fixes, de Jean-Louis dans sa Ford Mustang (véritable personnage du film), notamment lorsqu'il prépare ce qu'il dira à Anne après qu'il ait reçu son télégramme. Et puis ces plans qui encerclent les visages et en capturent la moindre émotion. Ce plan de cet homme avec son chien qui marche dans la brume et qui  fait penser à Giacometti (pour Jean-Louis). Tant d'autres encore...

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     Avec « Un homme et une femme » Claude Lelouch a signé une histoire intemporelle, universelle avec un ton très personnel et poétique. La plus simple du monde et la plus difficile à raconter. Celle de la rencontre d'un homme et une femme, de la rencontre de deux solitudes blessées. Il prouve que les plus belles histoires sont les plus simples et que la marque du talent est de les rendre singulières et extraordinaires.

    Alors pour reprendre l'interrogation de Jean-Louis dans le film citant Giacometti « Qu'est-ce que vous choisiriez : l'art ou la vie » Lelouch, n'a certainement pas choisi, ayant réussi a insufflé de l'art dans la vie de ses personnages et de la vie dans son art. Voilà c'est de l'art qui transpire la vie.

    Alors que Claude Lelouch a tourné sans avoir de distributeur, sans même savoir si son film sortirait un jour, il obtint la palme d'or à Cannes en 1966, l'oscar du meilleur film étranger et celui du meilleur scénario et 42 récompenses au total et aujourd'hui encore de nombreux touristes viennent à Deauville grâce à « Un homme et une femme », le film, mais aussi sa musique mondialement célèbre. Vingt ans après, Claude Lelouch tourna une suite « Un homme et une femme 20 ans déjà » réunissant à nouveau les deux protagonistes. Je vous en parle très bientôt.

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    photo de Deauville ci-dessus: inthemoodforcinema.com
  • Critique- « Brothers » de Jim Sheridan avec Tobey Maguire, Natalie Portman, Jake Gyllenhaal

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    Sam (Tobey Maguire) et Grace (Natalie Portman) et leurs deux filles, Isabelle et Maggie, forment en apparence une famille américaine heureuse. Sam est envoyé à nouveau en mission en Afghanistan après être allé chercher son frère Tommy (Jake Gyllenhaal) tout juste sorti de prison. Grace n'aime pas vraiment Tommy mais elle le reçoit poliment. Lorsque Sam est porté disparu en Afghanistan et présumé mort, Tommy s'occupe de Grace et de ses filles. Plus le temps passe, plus Tommy et Grace se rapprochent.  Seulement, alors que tout le monde le croyait mort, Sam refait surface et revient de l'enfer...

    Avec un tel synopsis, le pire était à craindre : un énième mélodrame larmoyant et moralisateur sur un triangle amoureux avec pour arrière-plan la guerre en Afghanistan. Jim Sheridan s'en sort pourtant magistralement, toujours sur le fil du rasoir, nous étonnant avec ce qui est prévisible par l'intelligence du scénario, de  la réalisation et de l'interprétation. Plutôt que d'insister sur des scènes attendues comme l'annonce du retour de celui que l'on croyait mort qui aurait pu donner lieu à une série de scènes convenues et de dialogues sirupeux, Jim Sheridan  préfère les jeux de regards, les silences et le hors champ. Ainsi, lorsque Grace ouvre sa porte et découvre deux militaires, sans qu'une parole soit échangée, elle sait qu'ils viennent annoncer  la mort de Sam.

    L'essentiel n'est pas là, ni dans la mort de Sam, ni dans sa réapparition puisque nous le savons d'emblée mais dans l'évolution des personnages et dans la complexité de leurs sentiments. Des rapports entre les deux frères (protecteur/ protégé, responsable/irresponsable) à leur place dans la famille qui vont progressivement s'inverser à ceux entre les deux filles de Sam qui reproduisent le schéma parental.

    Jim Sheridan filme au plus près des visages décuplant ainsi l'intensité provoquée par le jeu à fleur de peau des trois protagonistes. De Tobey Maguire que l'on a l'habitude de voir frêle et lisse et que l'on a d'abord du mal à imaginer en militaire et qui incarne pourtant ce capitaine véritablement habité faisant passer le bleu de son regard de la douceur à la folie et où semblent danser ses fantômes de la guerre, à Jake Gyllenhal qui se responsabilise peu à peu et qui, en un regard qui s'attendrit, se voile, ou se durcit, fait passer  sa transformation ou son sentiment d'injustice ou sa révolte silencieuse, à Natalie Portman de qui émane une douceur vigoureuse.

    On ressent la profonde empathie du réalisateur pour chacun de ses personnages dont aucun n'est délaissé, du père de Sam et Tommy (Sam Shepard) qui exprimait par la violence l'indicible traumatisme de la guerre du Vietnam à une des filles de Sam qui, lors d'une scène magistrale d'une intensité inouïe, tente de faire comprendre son malaise tandis que chacun tente de dissimuler le sien. Cette scène fait écho à une scène du début et montre l'inversion des rapports entre les deux frères (celui qui perd son sang-froid étant celui qui tentait de raisonner l'autre au début) et en miroir les rapports entre les deux filles de Sam. Pas un regard, pas une parole qui ne soient superflus. La partition est celle d'un virtuose de la psychologie humaine qui à nouveau explore les thèmes de la famille et du pardon (les similitudes sont nombreuses notamment avec « In America » qui était moins nuancé et plus larmoyant mais néanmoins également très réussi.)

    Et puis il y a la guerre contre laquelle ce film est un vibrant plaidoyer. A l'image d'un film comme le Grand prix du dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville « The Messenger » d'Oren Moverman (ou encore l'excellent « American son » de Neil Abramson l'année précédente ), en montrant les plaies béantes d'une guerre qu'on essaie de cacher, le traumatisme de ceux qui en reviennent, l'incompréhension ou l'impuissance des familles qui ne peuvent savoir ce qui s'est réellement passé, Jim Sheridan stigmatise les conséquences tragiques d'une guerre qui accompagnent ceux qui l'ont vécue bien après qu'ils en aient quitté le terrain (dès le début Sam dit ainsi se sentir étrangement chez lui lorsqu'il retourne en Afghanistan).

     Jim Sheridan, avec ce remake du film éponyme danois réalisé en 2006 par Susanne Bier, nous livre à la fois un plaidoyer pacifiste tout en retenue et sa vision pudique et sensible, singulière mais universelle de la fratrie et de la complexité des rapports familiaux  dont  chaque regard ou chaque réplique sonnent incroyablement juste.