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festival - Page 35

  • Marco Bellocchio donnera la "Leçon de cinéma" du Festival de Cannes 2010

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    Après les frères Dardenne l'an passé ou encore Quentin Tarantino il y a deux ans, c'est cette année le cinéaste italien Marco Bellocchio, oublié du palmarès avec "Vincere" en compétition l'an passé, qui donnera la leçon de cinéma du Festival de Cannes 2010. Un rendez-vous toujours passionnant auquel je vous conseille vivement d'assister (tous les badges y sont admis).

    Le parcours de Marco Bellocchio au Festival de Cannes:

    Films présentés à Cannes

    • 2009 - VINCERE - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 2006 - IL REGISTA DI MATRIMONI (LE METTEUR EN SCÈNE DE MARIAGES) - Un Certain Regard , Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 2002 - "L'ORA DI RELIGIONE" (IL SORRISO DI MIA MADRE) ("L'ORA DI RELIGIONE" (LE SOURIRE DE MA MERE)) - En Compétition Scénario & Dialogues, Réalisation
    • 1999 - LA BALIA (LA NOURRICE) - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 1997 - IL PRINCIPE DI HOMBURG DI HEINRICH VON KLEIST (LE PRINCE DE HOMBOURG DE HEINRICH VON KLEIST) - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 1994 - IL SOGNO DELLA FARFALLA (REVE DE PAPILLON) - Un Certain Regard Scénario & Dialogues, Réalisation
    • 1986 - DIAVOLO IN CORPO (DIABLE AU CORPS) - Section parallèle Réalisation
    • 1984 - ENRICO IV (HENRI IV, LE ROI FOU)- En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 1980 - SALTO NEL VUOTO (LE SAUT DANS LE VIDE) - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 1977 - IL GABBIANO (LA MOUETTE) - Hors Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues

    Membre du Jury

    • 2007 - Sélection officielle - Membre

    Filmographie de Marco Bellocchio

    1962 : Ginepro fatto uomo

    1965 : La colpa e la pena

    1965 : Les Poings dans les poches (Pugni in tasca)

    1967 : La Chine est proche (La Cina è vicina)

    1969 : Évangile 70 (Amore e rabbia)

    1972 : Au nom du père (Nel nome del padre)

    1972 : Viol en première page (Sbatti il mostro in prima pagina)

    1975 : Fous à délier (Matti da slegare)

    1976 : La Marche triomphale (Marcia trionfale)

    1980 : Vacanze in Val Trebbia

    1980 : Le Saut dans le vide (Salto nel vuoto)

    1982 : Les Yeux, la bouche (Gli occhi, la bocca)

    1984 : Henri IV, le roi fou (Enrico IV)

    1986 : Le Diable au corps (Il diavolo in corpo)

    1988 : La Sorcière (La visione del sabba)

     1991 : Autour du désir (La condanna)

    1994 : Rêve de papillon (Il sogno della farfalla)

    1995 : Sogni infranti

    1997 : Elena

    1997 : Le Prince de Hombourg de Heinrich Von Kleist (Il principe di Homburg)

    1998 : La religione della storia

    1999 : La Nourrice (La balia)

    2000 : L'affresco

    2001 : Un altro mondo è possibile

    2002 : Le Sourire de ma mère (L'Ora di religione - Il sorriso di mia madre)

    2003 : Buongiorno, Notte

    2006 : Le Metteur en scène de mariages (Il regista di matrimoni)

    2006 : Sorelle

    2008 : Vincere (sélection officielle du Festival de Cannes 2009)

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  • "Le Guépard" de Luchino Visconti dans la sélection Cannes Classics 2010: critique

    Je vous parlais avant-hier du programme de Cannes Classics 2010 (ici) , le chef d'oeuvre de Luchino Visconti, "Le Guépard" et accessoirement un de mes films favoris, y figure. Je vous engage évidemment à (re)voir ce classique. Je vous en propose ma critique ci-dessous:

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    En 1860, en Sicile, tandis que Garibaldi et ses chemises rouges débarquent pour renverser la monarchie des Bourbons de Naples et l’ancien régime, le prince Don Fabrizio Salina (Burt Lancaster) ainsi que sa famille et son confesseur le Père Pirrone (Romolo Valli), quitte ses domaines pour son palais urbain de Donnafigata, tandis que son neveu Tancrède rejoint les troupes de Garibaldi. Tancrède s’éprend d’Angelica, (Claudia Cardinale), la fille du riche maire libéral  de Donnafugata : Don Calogero. Le Prince Salina s’arrange pour qu’ils puissent se marier. Après l’annexion de la Sicile au royaume d’Italie, Tancrède qui s’était engagé aux côtés des Garibaldiens les abandonne pour rejoindre l’armée régulière…

    Les premiers plans nous montrent une allée qui mène à une demeure, belle et triste à la fois. Les allées du pouvoir. Un pouvoir beau et triste, lui aussi. Triste car sur le déclin, celui de l’aristocratie que symbolise le Prince Salina. Beau car fascinant comme l’est le prince Salina et l’aristocratie digne qu’il représente. Ce plan fait écho à celui de la fin : le prince Salina avance seul, de dos, dans des ruelles sombres et menaçantes puis il s’y engouffre comme s’il entrait dans son propre tombeau. Ces deux plans pourraient résumer l’histoire, l’Histoire, celles d’un monde qui se meurt. Les plans suivants nous emmènent à l’intérieur du domaine, nous offrant une vision spectrale et non moins sublime de cette famille. Seuls des rideaux blancs dans lesquels le vent s’engouffre apportent une respiration, une clarté dans cet univers somptueusement sombre. Ce vent de nouveauté annonce l’arrivée de Tancrède, Tancrède qui apparaît dans le miroir dans lequel Salina se mire.  Son nouveau visage. Le nouveau visage du pouvoir. Le film est à peine commencé et déjà son image est vouée à disparaître. Déjà la fin est annoncée. Le renouveau aussi.

    Fidèle adaptation d’un roman écrit en 1957 par Tomasi di Lampedusa, Le Guépard témoigne d’une époque représentée par cette famille aristocrate pendant le Risorgimento, « Résurrection » qui désigne le mouvement nationaliste idéologique et politique qui aboutit à la formation de l’unité nationale entre 1859 et 1870. Le Guépard est avant tout l’histoire du déclin de l’aristocratie et de l’avènement de la bourgeoisie, sous le regard et la présence félins, impétueux, dominateurs du Guépard, le prince Salina. Face à lui, Tancrède est un être audacieux, vorace, cynique, l’image de cette nouvelle ère qui s’annonce.

    medium_guepard4.JPGLa scène du fastueux bal qui occupe un tiers du film est aussi la plus célèbre, la plus significative, la plus fascinante. Elle marque d'abord par sa magnificence et sa somptuosité :  somptuosité des décors, soin du détail du Maestro Visconti qui tourna cette scène en huit nuits parmi 300 figurants. Magnificence du couple formé par Tancrède et Angelica, impériale et rayonnante dans sa robe blanche. Rayonnement du couple qu’elle forme en dansant avec Salina, aussi.  La fin du monde de Salina est proche mais le temps de cette valse, dans ce décor somptueux, le temps se fige. Ils nous font penser à cette réplique de Salina à propos de la Sicile : "cette ombre venait de cette lumière". Tancrède regarde avec admiration, jalousie presque, ce couple qui représente pourtant la déchéance de l’aristocratie et l’avènement de la bourgeoisie. Un suicide de l'aristocratie même puisque c’est Salina qui scelle l’union de Tancrède et Angelica, la fille du maire libéral, un mariage d’amour mais aussi et avant tout de raison entre deux univers, entre l'aristocratie et la bourgeoisie. Ces deux mondes se rencontrent et s’épousent donc aussi le temps de la valse d’Angelica et Salina. Là, dans le tumulte des passions, un monde disparaît et un autre naît. Ce bal est donc aussi remarquable par ce qu’il symbolise : Tancrède, autrefois révolutionnaire, se rallie à la prudence des nouveaux bourgeois tandis que Salina, est dans une pièce à côté, face à sa solitude, songeur,  devant un tableau de Greuze, la Mort du juste, faisant « la cour à la mort » comme lui dira ensuite magnifiquement Tancrède.

    Angelica, Tancrède et Salina se retrouvent ensuite dans cette même pièce face à ce tableau morbide alors qu’à côté se fait entendre la musique joyeuse et presque insultante du bal. L’aristocratie vit ses derniers feux mais déjà la fête bat son plein. Devant les regards attristés et admiratifs de Tancrède et Angelica, Salina s’interroge sur sa propre mort. Cette scène est pour moi une des plus intenses de ce film qui en comptent pourtant tant qui pourraient rivaliser avec elle. Les regards lourds de signification qui s’échangent entre eux trois, la sueur qui perle sur les trois visages, ce mouchoir qu’ils s’échangent pour s’éponger en font une scène d’une profonde cruauté et sensualité où entre deux regards et deux silences, devant ce tableau terriblement prémonitoire de la mort d’un monde et d’un homme, illuminé par deux bougies que Salina a lui-même allumées comme s’il admirait, appelait, attendait sa propre mort, devant ces deux êtres resplendissants de jeunesse, de gaieté, de vigueur, devant Salina las mais toujours aussi majestueux, plus que jamais peut-être, rien n’est dit et tout est compris.

    medium_guepard3.JPG Les décors minutieusement reconstitués d’ une beauté visuelle sidérante, la sublime photo de Giuseppe Rotunno, font de ce Guépard une véritable fresque tragique, une composition sur la décomposition d’un monde, dont chaque plan se regarde comme un tableau, un film mythique à la réputation duquel ses voluptueux plans séquences (notamment la scène du dîner pendant laquelle résonne le rire interminable et strident d’Angelica comme une insulte à l’aristocratie décadente, au cour duquel se superposent des propos, parfois à peine audibles, faussement anodins, d’autres vulgaires, une scène autour de laquelle la caméra virevolte avec virtuosité, qui, comme celle du bal, symbolise la fin d’une époque), son admirable travail sur le son donc, son travail sur les couleurs (la séquence dans l’Eglise où les personnages sont auréolés d’une significative lumière grise et poussiéreuse ) ses personnages stendhaliens, ses seconds rôles judicieusement choisis (notamment Serge Reggiani en chasseur et organiste), le charisme de ses trois interprètes principaux, la noblesse féline de Burt Lancaster, la majesté du couple Delon-Cardinale, la volubilité, la gaieté et le cynisme de Tancrède formidablement interprété par Alain Delon, la grâce de Claudia Cardinale, la musique lyrique, mélancolique et ensorcelante de Nino Rota ont également contribué à faire de cette fresque romantique, engagée, moderne, un chef d’œuvre du septième Art. Le Guépard a ainsi obtenu la Palme d’or 1963… à l’unanimité.

     La lenteur envoûtante dont est empreinte le film métaphorise la déliquescence du monde qu’il dépeint. Certains assimileront à de l’ennui ce qui est au contraire une magistrale immersion  dont on peinera ensuite à émerger hypnotisés par l’âpreté lumineuse de la campagne sicilienne, par l’écho du pesant silence, par la beauté et la splendeur stupéfiantes de chaque plan. Par cette symphonie visuelle cruelle, nostalgique et sensuelle l’admirateur de Proust qu’était Visconti nous invite à l’introspection et à la recherche du temps perdu.

    La personnalité du Prince Salina devait beaucoup à celle de Visconti, lui aussi aristocrate, qui songea même à l’interpréter lui-même, lui que cette aristocratie révulsait et fascinait à la fois et qui, comme Salina, aurait pu dire : « Nous étions les Guépards, les lions, ceux qui les remplaceront seront les chacals, les hyènes, et tous, tant que nous sommes, guépards, lions, chacals ou brebis, nous continuerons à nous prendre pour le sel de la terre ».

    Que vous fassiez partie des guépards, lion, chacals ou brebis, ce film est un éblouissement inégalé par lequel je vous engage vivement à vous laisser hypnotiser...

    A lire également, dans le cadre du cycle Alain Delon sur inthemoodforcinema.com, mes critiques de :  La Piscine », « Borsalino », « Le Guépard », « Monsieur Klein »,  « Le Cercle rouge », "Le Professeur", "Plein soleil"

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  • "Pieds nus sur les limaces" avec Ludivine Sagnier et Diane Krüger en clôture de la Quinzaine des Réalisateurs 2010

    pieds.jpgC'est le nouveau film de Fabienne Berthaud, "Peids nus sur les limaces" avec Diane Krüger et Ludivine Sagnier qui fera la clôture de la Quinzaine des Réalisateurs 2010.

    Il sera présenté vendredi 21 mai à 19H30 au Théâtre Croisette (Palais Stéphanie) pour la clôture de la 42ème Quinzaine des Réalisateurs.

    Synopsis: Clara est mariée à Pierre, jeune avocat plein d'avenir. Elle vit et travaille avec lui à Paris. C'est un couple normal et sans problème. A la mort brutale de sa mère, Clara se retrouve responsable de sa soeur cadette, Lily.
    Car Lily n'est pas comme les autres.
    Sa trop grande sensibilité la rend vulnérable vis-à-vis du monde extérieur et l'empêche d'être autonome. Elle a besoin de protection. Elle s'est construit un univers bien à elle, dans lequel elle a trouvé un " certain " équilibre dont il lui est difficile de sortir. Elle vit à la campagne, dans la maison de famille, en Province.
    Clara, dont la vie s'est organisée loin de sa soeur, va devoir faire des choix.
    Et apprendre que la normalité est une idée très subjective.

    4 ans après Frankie, Fabienne Berthaud retrouve Diane Krüger  pour l'adaptation de son propre roman paru en 2004. Elle en signe l'adaptation avec Pascal Arnold.

    Bonus: Critique de "Frankie" de Fabienne Berthaud

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  • Les trailers de "Socialisme" de Jean-Luc Godard (sélection Un Certain Regard - Festival de Cannes 2010)

    En attendant de vous parler demain en détails de "Socialisme" de Jean-Luc Godard, sur In the mood for Cannes, comme je le fais chaque jour avec un film différent de la sélection officielle, je vous laisse découvrir les 6 trailers aussi originaux que le cinéaste. Un des films que j'attends le plus de ce Festival 2010 et dont je ne manquerai évidemment pas de vous parler en direct de Cannes.

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  • Programme de Cannes Classics 2010

    La programmation de Cannes classics est toujours un régal pour les cinéphiles, cette année ne déroge pas à la règle. Je vous laisse la découvrir ci-dessous (source: communiqué de presse du Festival de Cannes):

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    Boudu sauvé des eaux 

    Boudu sauvé des eaux de Jean Renoir dans une version restaurée doté d'une séquence inédite. René Clément, Luchino Visconti, Hector Babenco, Volker Schöndorff, Mrinal Sen, et Luis Buñuel à nouveau en sélection officielle. Une rareté de Marcel Lherbier. Une restauration de Psycho d'Alfred Hitchcock dont le travail sur le son donne le film à entendre d'une façon nouvelle. Jack Cardiff, Ingmar Bergman et le « surf au cinéma ».

    Cannes Classics, créé en 2004, accompagne les œuvres contemporaines de la Sélection officielle par un programme de films restaurés, de films retrouvés, dans le cadre de leur ressortie en salle ou en DVD. Les projections ont lieu dans le Palais des Festival et les rediffusions à La Licorne.



    PROGRAMME

     - LA BATAILLE DU RAIL (France, 1946, 82') de René Clément, Prix du Jury en 1946, restaurée par l'INA et Full Images, sera projetée en présence de Mme. Johanna Clément.

    - BOUDU SAUVE DES EAUX de Jean Renoir (France, 85', 1932), une restauration présentée par Pathé dans une version inédite qui réintègre une scène coupée à l'époque. Copie restaurée par la Cinémathèque de Bologne.

    -TRISTANA (Espagne/France/Italie, 99' 1970) de Luis Buñuel, sélectionné à Cannes en 1970, sera projeté dans le cadre d'une célébration du cinéma espagnol, à l'initiative du Ministre de la Culture Frédéric Mitterrand qui invite son homologue espagnol et de nombreux artistes espagnols d'aujourd'hui. Copie préservée par la Filmoteca Espagnole. Le film sera présenté par Pedro Almodovar.

    - IL GATTOPARDO (Le Guépard) (Italie, 185', 1963) de Luchino Visconti, Palme d'Or en 1963. Restauré en association avec la Cinémathèque de Bologne, L'Immagine Ritrovata, le Film Foundation, Pathé, Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, Twentieth Century Fox et le Centro Sperimentale di Cinematografia-Cineteca Nazionale. Avec le soutien de Gucci et le Film Foundation. Restauration numérique par Colorworks ; restauration son, L'Immagine Ritrovata. Merci en particulier à Martin Scorsese, Titanus et Giuseppe Rotunno.

    - DIE BLECHTROMEL (Le Tambour) (Allemagne, 140') de Volker Schlöndorff, Palme d'Or en 1979, restaurée et remonté par Kinowelt dans une « director's cut » présentée par l'auteur.

    - KHANDAHAR (Les Ruines) (Inde, 102') réalisé en 1983 par Mrinal Sen, doyen du cinéma indien qui sera présent à la projection. Restauration par Reliance MediaWorks avec le soutien de l'Etat indien et les Archives nationale du film de l'Inde.

    - LA CAMPAGNE DE CICERON (France, 111', 1989) de Jacques Davila, décédé en 1991 en présence de l'équipe du film, reconstituée pour l'occasion. Restauration présentée par la Cinémathèque de Toulouse avec le soutien de la Fondation Groupama Gan pour le cinéma. Le film ressort en DVD chez Carlotta.

    - LA 317e SECTION (France, 94'), Prix du Scénario en 1965, copie restauré par la Cinémathèque française et StudioCanal avec le soutien du Fonds Culturel franco-américain, en présence de son réalisateur Pierre Schoendoerffer et du Président de la Cinémathèque Costa-Gavras.

    - LE GRAND AMOUR (France, 87'), en compétition à Cannes en 1969, réalisé et présenté par Pierre Etaix. Copie restaurée par Studio 37, la Fondation Technicolor pour le Patrimoine du Cinéma, La Fondation Groupama Gan pour le cinéma.

    - AFRICAN QUEEN (Etats-Unis / Royaume-Uni, 105', 1951) de John Huston. Copie restaurée par Paramount Pictures et ITV, et parrainée par Angelica Huston.

    - AU PETIT BONHEUR de Marcel L'Herbier (France, 102', 1946). Copie restaurée par les Archives Française du film (CNC) et StudioCanal.

    - PSYCHO (Psychose) (Etats-Unis, 109', 1960) d'Alfred Hitchcock. Copie restaurée par Universal Pictures et Audionamix. A noter que le film fait l'objet d'une restauration/reconstruction de la bande-son.

    - KISS OF THE SPIDERWOMAN (Le Baiser de la femme-araignée)  (Etats-Unis / Brésil, 120') d'Hector Babenco, (Prix d'interprétation masculine - Cannes - 1985). Copie restaurée par Ascent Media et Prime Focus, en présence de l'équipe du film à l'occasion de son 25e anniversaire. Le film prochainement ressort en France (Carlotta Films).
    Enfin, la World Cinema Foundation, fondée à Cannes par Martin Scorsese en 2007, présente : MEST (La Flute de roseau) d'Ermek Shinarbaev, (Kazakhstan, 96', 1989), KÉT LÁNY AZ UTCÁN (Deux filles dans la rue) d'André de Toth (Hongrie, 85', 1939,) et TITASH EKTI NADIR NAAM (Une rivière nommé Titash) de Ritwik Ghatak (Inde, 158', 1973,). Les copies proviennent des archives cinématographiques nationales du Kazakhztan, de la Hongrie et de l'Inde. Elles ont été restaurées par la Cinémathèque de Bologne / l'Immagine Ritrovata.

    La Cinémathèque de Bologne présentera aussi deux courts métrages : IL RUSCELLO DI RIPASOTTILE (Itlaie, 1941, 6') de Roberto Rossellini, et THE ELOQUENT PEASANT de Chadi Abdel Salam (Egyptien, 1970, 8').


    Documentaires

    -HOLLYWOOD DON'T SURF (Etats-Unis, 2010, 85') de Greg MacGillivray, explore le thème du surf dans les films américains avec des témoignages, entre autres, de John Milius et de Steven Spielberg.

    -CAMERAMAN: THE LIFE AND WORK OF JACK CARDIFF (Royaume-Uni, 2010, 90') de Craig McCall, documentaire sur la vie et le travail d'un des plus grands chef-opérateur britannique qui travailla pour Michael Powell et Emeric Pressburger, Alfred Hitchcock, Richard Fleischer, John Huston.

    -MEN FILMEN ÄR MIN ÄLSKARINNA (... Mais le cinéma reste ma maîtresse) (Suède, 2010, 66') de Stig Bjorkman, est le deuxième volet d'images inédites de - et par - Bergman, document produit par l'Ingmar Bergman Foundation.

    -TOSCAN d'Isabelle Partiot-Pieri (France, 2010, 90') est une sorte d'« autoportrait posthume » de Daniel Toscan du Plantier, producteur français, disparu en 2003.

    Les derniers articles à ne pas manquer sur In the mood for Cannes:

    "Another year" de Mike Leigh: compétition officielle du Festival de Cannes 2010

    "Biutiful" d'Alejandro Gonzales Inarritu - compétition officielle du Festival de Cannes 2010

    Talents Cannes Adami 2010

    Le Majestic Barrière accueille la soirée d'ouverture du 63ème Festival de Cannes pour son inauguration

    Assister à l'émission Le Grand Journal de Canal plus en direct de Cannes

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  • L'actualité des 4 blogs "in the mood"

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    Un petit récapitulatif de l'actualité sur les différents blogs in the mood puisque pas mal de changements ont été effectués ces dernières semaines et le seront encore prochainement avec, notamment, la création d'un 4ème  blog il y a quelques semaines.  Même si écrire simultanément sur ces 4 blogs est parfois compliqué, tant que l'enthousiasme et la passion seront au rendez-vous (et c'est plus que jamais le cas), je continuerai...

    Inthemoodforluxe.com

    Ce nouveau blog c'est "In the mood for luxe " que vous pouvez également suivre sur sa page Facebook ou encore sur son compte twitter. Sur ce blog dont la devise est "quand l'exception devient la règle", vous trouverez d'ores et déjà de nombreux articles sur des destinations de rêve (Monaco, Tunisie, Grèce... mais aussi en France) avec pour principe de ne parler que de lieux que je connais. Vous y trouverez également un article sur le Grand Véfour que j'ai eu la chance de tester en présence de son célèbre chef Guy Martin et prochainement sur d'autres adresses parisiennes. Plus épisodiquement je parlerai aussi de mode (comme hier avec le cocktail d'ouverture de la boutique Ralph Lauren Boulevard Saint-Germain), d'objets ou de décoration. Prochainement d'autres articles sur Monaco mais aussi sur La Baule, Cannes, les restaurants parisiens et bien d'autres destinations. Vous y trouverez aussi désormais de nombreux liens sur le tourisme de luxe et vous pourrez y réserver directement vos voyages aux meilleurs prix. Même s'il ne m'est temporellement pas possible d'écrire autant sur ce blog que sur inthemoodforcinema, vous y trouverez  régulièrement de nouveaux articles avec, au minimum, un article par semaine. Le design sera prochainement modifié.

    Inthemoodforcannes.com

    Depuis quelques semaines, In the mood for Cannes, le blog consacré au Festival de Cannes est redevenu quotidien. Vous pouvez également le suivre sur son compte twitter et sur sa page Facebook. Chaque jour, jusqu'au festival, vous y trouverez un film de la compétition officielle détaillé et y figurent déjà tout le programme de cette édition 2010 (toutes sections confondues) et des sélections parallèles ainsi que de nombreux liens et informations pratiques. Prochainement vous y trouverez également des articles pour suivre le Festival au mieux dans les différents médias, et toutes les informations concernant le festival (programme, soirées etc) y seront mises à jour quotidiennement. Grâce à mon accréditation presse mais aussi à plusieurs partenariats (je vous en parlerai prochainement plus précisément), cette année je vous promets des récits plus que jamais "in the mood for Cannes" des films en compétition au Grand Théâtre Lumière aux sélections parallèles, en passant par les soirées du festival. Vous pourrez donc me suivre en direct de Cannes du 12 au 24 mai. Ces articles seront aussi repris sur inthemoodforcinema.com qui se mettra à l'heure cannoise pendant ces 12 jours.

    Inthemoodforcinema.com 

    In the mood for cinema reste le premier blog créé (il y a bientôt 7 ans) et le blog principal et quotidien avec les avant-premières, les films à l'affiche, les classiques du cinéma, les conférences de presse, des concours mais aussi de nombreuses autres chroniques ( notamment musicales comme récemment avec le concert privé de Mika ou littéraires suite à ma participation au jury des lectrices de Elle 2010) mais aussi des événements comme les César 2010 où inthemoodforcinema était le seul blog accrédité ou prochainement le Festival Paris Cinéma dont je ferai partie du jury blogueurs .

    Vous pouvez toujours suivre ce blog sur son compte twitter et sur sa page Facebook.

    Inthemoodfordeauville.com

    Jusqu'à présent ce blog In the mood for Deauville n'était enrichi qu'en périodes de Festivals du cinéma américain et du film asiatique de Deauville, et bien entendu dès que les informations sur le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010 seront annoncées elles seront publiées sur le blog. Par ailleurs, à partir de cette semaine, en raison d'un partenariat avec la ville de Deauville, vous serez régulièrement informés des événements deauvillais à l'occasion du 150ème anniversaire du "21ème arrondissement". Et bien évidemment, comme chaque année, vous me retrouverez en septembre en direct du Festival du Cinéma Américain... Ce blog aura aussi prochainement sa page Facebook et son compte twitter.

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  • Compléments de sélection du Festival de Cannes 2010

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    En complément des films annoncés lors de la conférence de presse du 15 avril dernier, le Festival de Cannes annonce la sélection de :
     

    COMPETITION OFFICIELLE:

    - RIZHAO CHONGQING, du chinois Wang Xiaoshuaï

    TENDER SON - THE FRANKENSTEIN PROJECT de Kornél Mondruczó  (Hongrie) qui viennent finaliser la Compétition, ce qui porte à dix-huit le nombre de films concourant pour la Palme d'Or (retrouvez les autres films en compétition, ici).

    UN CERTAIN REGARD:

    - CARANCHO, de l'argentin Pablo Trapero, et I WISH I KNEW de Jia Zhang Ke (Chine) au Certain Regard.

    HORS COMPETITION:

    - AUTOBIOGRAPHIE DE NICOLAE CEAUSESCU, du roumain Andrei Ujică, hors compétition.

    - CARLOS, du cinéaste français Olivier ASSAYAS, qui sera présenté lors d'une séance spéciale, hors compétition.

    SEANCE SPECIALE:

    - COUNTDOWN TO ZERO de Lucy Walker (Etats-Unis), en séance spéciale.

    - 5XFAVELA, dirigé par Carlos Diegues et composé de cinq courts métrages des réalisateurs brésiliens Manaira CARNEIRO, Wagner NOVAIS, Rodrigo FELHA, Cacau AMARAL, Luciano VIDIGAL, Cadu BARCELOS, Luciana BEZERRA sera présenté en Séance Spéciale.

    JURY:

    C'est le compositeur français Alexandre Desplat (qui a d'ailleurs très souvent composé des musiques de films présentés à Cannes lors d'éditions passées) qui vient compléter le jury du 63ème Festival de Cannes déjà composé de:

    Tim BURTON, Président
    Kate BECKINSALE ‐ Actrice / Grande‐Bretagne

    Giovanna MEZZOGIORNO ‐ Actrice / Italie

     Alberto BARBERA ‐ Directeur du Musée National du Cinéma / Italie

     Emmanuel CARRERE ‐ Ecrivain ‐ Scénariste ‐ Réalisateur / France

     Benicio DEL TORO ‐ Acteur / Porto Rico

    Victor ERICE ‐ Réalisateur / Espagne

    Shekhar KAPUR ‐ Réalisateur ‐ Acteur ‐ Producteur / Inde

     Plus de détails sur ces différents films, bientôt sur In the mood for Cannes.

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