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  • « Paris » de Cédric Klapisch : fenêtre ouverte sur la vie

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    Moi que Paris fascine, émerveille, éblouit, intrigue toujours autant, ville lumière parfois sombre, inquiétante ou majestueusement mélancolique, dans laquelle je déambule inlassablement rêveusement à imaginer toutes les histoires qu’elle recèle ou que ses habitants véhiculent, moi qui, comme tout Parisien, d’adoption ou non, ai mon Paris idéal, idéalisé probablement aussi, quelque part sur la rive gauche, entre les Bouquinistes des Quais de Seine et la fontaine Médicis du Luxembourg,  j’en attendais évidemment beaucoup de ce pari audacieux : celui d’intituler immodestement un film Paris et de consacrer un film à cette ville mythique. Claude Lelouch avait voulu célébrer les Parisiens dans le film éponyme et c’est aussi aux destins qui tissent leurs toiles dans Paris que s’intéresse Cédric Klapisch dans ce film choral, sublimant et confrontant l’éphémère dans la ville éternelle. Des destins d’abord présentés comme autant de quartiers épars. Des destins vus ou entrevus ou même imaginés peut-être par Pierre (Romain Duris) qui, atteint d’une maladie cardiaque, ne sachant pas s’il va survivre, porte un regard neuf et différent sur Paris et ceux qui s’y croisent, s’y manquent, du haut de son balcon démiurgique qui surplombe la capitale. Chacun devient le héros des histoires qu’il s’invente, sorte de double de Klapisch scénariste car que fait d’autre le scénariste que de faire des gens qu’il croise, connaît ou devine, les héros d’histoires qu’il s’invente ?

    56b44edd7f3bbd91f43fb5d03fad07a7.jpg Dans son Paris à lui se trouvent des personnages dont les définitions ressemblent parfois à des pléonasmes : il y a des maraîchers amoureux (Albert Dupontel, Julie Ferrier, Gilles Lellouche, Zinedine Soualem), une boulangère dont le sourire commercial dissimule à peine ses lieux communs et préjugés (Karin Viard), une assistante sociale en mal d’amour(Juliette Binoche), un architecte « trop normal » (François Cluzet), un SDF malmené, un prof de fac en pleine crise existentielle (Fabrice Luchini) amoureux d’une étudiante (Mélanie Laurent), une mannequin superficielle (Audrey Marnay), un clandestin camerounais qui rêve de l’image d’Epinal de Paris, là-bas, si loin… Rien ne les rassemble a priori si ce n’est cette ville, les ramifications du destin, telles des lignes de métro qui de toute façon finissent en un même point : le cœur. Tous les chemins mènent au cœur de Paris. Le cœur, justement, celui qui menace de lâcher à tout instant, cœur de Pierre. L’éphémère face à l’éternel. L’insignifiant face à l’essentiel. La vie face à la mort. La ville vue par le prisme d’un condamné à mort : une ville dont le cœur bat, insouciante, une ville qui vibre, qui danse, une ville de tous les possibles, une ville et une vie où rien n’empêche personne de « donner une chance au hasard », de faire valser les fils du destin comme il le fait du haut de son balcon.

    Peut-être vous direz-vous qu’il s’agit là d’un énième film choral parisianiste. Et vous auriez tort. Klapisch a un ton et surtout un regard sensibles et particuliers qui font de chaque instant des moments imprévus qui arrêtent le temps, suspendent les battements du cœur pour nous donner envie de saisir l’impalpable magie de l’instant de Paris, dans Paris, de profiter de l’instant, un instant où tout peut basculer : du rire aux larmes, de la vie à la mort, du sentiment d’éternité à celui de l’éphémère. Deux scènes en sont ainsi emblématiques reflétant l’ambivalence humaine que Klapisch, fin observateur, insuffle à ses personnages : une scène où Fabrice Luchini face à son psychanalyste interprété par Mauriche Bénichou passe de la désinvolture aux larmes, une scène où la maraîchère (Julie Ferrier)  passe en une fraction de seconde de la légèreté au malaise…et nous avec eux.

     Paris est aussi la cinquième collaboration de Cédric Klapisch avec Romain Duris (après « Le péril jeune », « Chacun cherche son chat », « L’Auberge espagnole », « Les poupées russes »), lequel Romain Duris incarnait également le personnage principal d’un autre film consacré à Paris « Dans Paris » de Christophe Honoré. Romain Duris nous fait oublier son personnage de Xavier dans "L'Auberge espagnole" et "Les Poupées russes" et il incarne ici avec beaucoup de retenue et de justesse ce danseur condamné à voir et imaginer la vie danser sous ses pieds immobilisés, sous son regard que l’imminence probable de la fin rend si clairvoyant. . C’est en effet aussi un film sur le regard, sur les « choses cachées derrière les choses », derrière le regard pressé et imprécis et catégorique du Parisien, de sa hauteur il voit ce que les autres ne savent plus regarder comme la dérision de l’involontaire cruauté d’assistants sociaux débordés par leur propre détresse qui ne voient plus celle des autres alors que c’est pourtant leur métier, ou l’égarement soudain d’un homme qui ne sait plus voir la détresse de son frère qu’il s’était toujours satisfait d’imaginer si heureux.

    2fa0c954086ed3f8f2bae4d11153ea08.jpg Karin Viard est parfaite dans le rôle de la boulangère en veste pied-de-poule et col roulé, avec ses bijoux et ses réflexions d’un autre âge, Fabrice Luchini aussi en historien amoureux égaré, Julie Ferrier aussi en maraîchère éprise de liberté, en fait il faudrait citer toute la distribution : François Cluzet,  Albert Dupontel, Zinedine Soualem, Mélanie Laurent, Juliette Binoche évidemment. Un casting impeccable, en tout cas une direction d’acteurs irréprochable.

    Des pléonasmes, des clichés sans doute mais pour mieux s’en départir ensuite ou pour apporter une dose de comédie salutaire (par le personnage de Karin Viard par exemple) dans cette histoire qui vous donnera envie de rire, pleurer, qui vous déstabilisera aussi, un melting pot émotionnel à l’image de Paris et de ses habitants.

    Certains ont dit ou diront que c’est là et seulement une image d’Epinal mais Cédric Klapisch, jamais dupe,  s’en moque en passant aux images virtuelles par exemple (et se moque ainsi de l'idée imaginaire, aseptisée de Paris), en faisant de Luchini un historien qui fait visiter la capitale de lieux méconnus en lieux touristiques par excellence, ou encore par le personnage du Camerounais qui balade avec lui cette image d’Epinal de Paris, au sens propre comme au sens figuré. Ou en nous montrant un chauffeur de taxi acariâtre (je vous assure, ce n’est pas qu’un cliché…), symbole d’un parisien mécontent. Certains encore (les mêmes, allez savoir) ont dit que ce film était trop déstructuré, au contraire : tout converge vers le même cœur, vers un même point, celui de Paris, celui de Pierre que sa maladie fait regarder et voir différemment les autres Parisiens dont il envie la possibilité de l’insouciance. Certains ont dit aussi que des personnages étaient « survolés » mais c’est le regard que Pierre porte sur eux : les imaginant plus ou moins bien et nous laissant aussi à nous la liberté d’’imaginer, de survoler leurs destins et Paris avec lui, bloqués dans notre fauteuil comme lui derrière sa fenêtre, prenant au sens propre l’expression « fenêtre ouverte sur le monde », sur la ville, sur la vie. Cette jubilatoire liberté laissée au spectateur  dans un cinéma condamné lui aussi à de plus en plus de conventions, de conformisme,  fait beaucoup de bien, cette responsabilisation et ce respect du spectateur, de son imaginaire aussi.

    Un film qui, par un montage astucieux,  nous parle d’ « histoires simples » et des « choses de la vie », de la vie trop pressée sur laquelle nous n’avons plus le temps de prendre de la hauteur pour en saisir le cœur, le sel de ses rencontres, d’histoires d’amours et de mort, célébrant la ville et la vie qu’elle incarne et contient, un film qui chante et danse la vie, qui  vous fera passer par un arc-en-ciel d’émotions, de lieux emblématiques et qui  vous procurera cette irrépressible envie de « donner une chance au hasard ». Alors n’attendez- plus un battement de cœur, prenez immédiatement un ticket pour Paris !

    Sandra.M

     

  • Bilan du 1er Salon du Cinéma à Paris

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    Alors, ce salon du cinéma ? Paris avait son salon de l’agriculture, du chocolat, du thermalisme, et tant d’autres encore, il lui fallait, semble-t-il son salon du cinéma. Animal étrange, gourmandise délectable, cure de jouvence, après tout n’est-il pas tout cela aussi ? En manque de frénésie festivalière, janvier étant un mois bien frileux en manifestations cinématographiques, je ne pouvais donc pas manquer ce rendez-vous parisien. Arrivée de bonne heure le jour J, comme toute festivalière assidue qui se respecte, je dois attendre (jolies réminiscences de mes pérégrinations festivalières) que les portes s’ouvrent… vingt minutes après l’heure prévue. Des techniciens collent encore les affiches, et notamment celle du salon, je ne m’arrête pas à cette impression première d’amateurisme. Le cinéphile sait que si tout peut se jouer dans les premières minutes, il faut toujours aussi attendre la dernière seconde pour se faire une impression. Une porte qui imite vaguement un décor medium_salon3.JPGmarocain procure à ce salon des allures du parc à la célèbre souris aux grandes oreilles ici en manque de moyens. Avec témérité, je poursuis néanmoins mon chemin, et déambule dans les allées encore presque vides, l’occasion d’observer de près le carrosse du film Marie-Antoinette de Sofia Coppola, vestige esseulé d’une autre et fastueuse époque, si banal de près, et sans grand intérêt si ce n’est peut-être de rendre hommage à la talentueuse réalisatrice qui a magnifié ce décor d’Anne Seibel. Un peu plus loin se trouve le stand du Maroc, puis celui de Bollywood, des aigles au regard menaçant en attente de spectateurs … ou de proies, un stand Virgin, le disproportionné stand de la SNCF, un stand Unifrance, un stand de coussins (si, si) un stand du Forum des Images qui nous apprend que la déjà fameuse bibliothèque n’ouvrira qu’à l’automne, quelques stands d’écoles de cinéma, et partout des stands d’une boisson alcoolisée. Pour un peu, je me serais demandée si je ne m’étais pas trompée de salon et si je ne m’étais pas retrouvée à celui de l’alcool.   Un mélange incohérent dont le cinéma est vaguement le fil directeur. Tout cela ressemble plutôt à une vaste foire, à moins que ce ne soit un hommage conceptuel aux origines du septième art et au spectacle de foire qu’il était alors.

    Ayant fait le tour en quelques minutes (le salon se réduisant à la moitié du hall 6 du parc des expositions), j’en profite pour me rendre au stand de l’UGS et acheter ma gazette adorée, trésor inestimable car difficilement trouvable. Je reste tout de même pour la conférence des scénaristes où il est avant tout question d’audace et de persévérance. D’ailleurs d’audace et de persévérance il sera question à chaque conférence sur les métiers du cinéma. Je ne peux qu’abonder dans leur sens.  Au milieu de ce brouhaha, je perçois néanmoins quelques étincelles passionnées dans les yeux des intervenants. Certains parlent de chance aussi. Je ne crois pas. Ou alors si infime ou alors une chance qui se fabrique. Des étincelles donc. Dans les yeux de Philippe Lioret avant tout. Qui parle de sa passion du scénario. De son admiration pour Claude medium_salon2.JPGSautet. De quelques jours avec moi et du Mauvais fils. De cette influence flagrante dans chacun de ses films. De son bonheur quand une spectatrice lui dit qu’il arrête le temps. Oui, c’est ça « arrêter le temps », une de mes expressions favorites, récurrente sur ce blog. Créer une dimension parallèle, faire oublier, transcender la réalité, aussi. Il parle aussi de cette poignante chanson Lili qui a sublimé ce film. Et puis il parle de persévérance et d’audace lui aussi. Lui succède Isild Le Besco venue parler de Charlie, le film dont elle vient de terminer le montage et dans lequel son frère tient le rôle principal. Le sujet me rappelle le magnifique film d’Emmanuelle Bercot, Clément. La réalisatrice semble avoir influencé son actrice fétiche. Un peu ailleurs, voire totalement absente. Le lendemain ,c’est au tour de Danièle Thompson. De parler. Longtemps et le regard étincelant aussi. De persévérance et,  paraphrasant Suzanne Flon dans Fauteuils d’orchestre, de prise de risques, aussi. Un instant je retrouve cette indécence involontaire des festivals quand un homme, fébrile, et déjà plus si jeune, lui rappelle avec orgueil qu’il a « tourné sous sa direction », je me dis que s’il avait tourné avec elle, elle s’en souviendrait, avouant qu’il était figurant (bah tiens) parlant de lui, de son fils star en devenir car quand même "premier rôle d’une série",  l’oubliant elle, imperturbable d’ailleurs, ne s’arrêtant plus, spécifiant qu’il était l’ami (intime hein)d’un autre figurant, que ledit figurant la remerciait etc. Un scénariste qui aurait voulu illustrer la vanité (dans les deux sens du terme) n’aurait pas mieux fait.  Touchant de pathétisme.  Pendant ce temps Niels Tavernier tourne un court métrage faisant participer le public. Et des bandes annonces passent. Et une autre conférence se déroule à côté.  Et des aigles impatients se font entendre. Ils ne manquent pourtant pas de proies, le salon a même dû momentanément fermer ses portes pour faire face à l’affluence. Et des courts métrages en sélection pour les César. J’en aperçois un : Les Volets. Cruel. Intéressant. Je n’aime pas apercevoir un film. J’aime le savourer. J’aurais plutôt dû venir au salon du chocolat. Et des démonstrations de kung fu et d’effets spéciaux. Et tout cela ne ressemble plus à rien. Si : à ce à quoi on veut assimiler le cinéma : une marchandise comme les autres. On incite à zapper, à passer d’un stand à un autre, d’un film à l’autre, à regarder sans voir, à entendre sans écouter. Plus loin, un scénariste raconte : pour écrire un film par exemple sur un chauffeur de taxi il faut forcément avoir été taxi au moins quelques temps soi-même, assène-t-il fièrement devant un public admiratif et conquis. Et pour écrire un film de truands il faut avoir braquer combien de banques ? Je me dis que, dans ce cas, Schoendoerffer ne doit alors pas être très fréquentable. Je me dis que décidément on entend n’importe quoi. Alors je repars, me souvenant néanmoins de la petite étincelle, faisant écho à la mienne, à ma persévérance, à mon envie insatiable d’écriture et d’arrêter le temps, encore et encore. Je repars laissant un public déchaîné écouter Michaël Youn (mon sens du sacrifice pour vous a ses limites) me promettant de relire sa « filmographie » certaine d’avoir raté un chef d’oeuvre du septième art au regard de sa fierté, je n’ose dire prétention. Bon, si, je le dis.

    L’objectif de ce premier  salon est paraît-il dès l’an prochain (hum)  d’être l’équivalent pour le public du Festival de Cannes pour les professionnels. De Cannes qui rappelons-le a 60 ans cette année. De Cannes qui rappelons-le a quand même célébré et fait émerger parmi les plus grands chefs d’œuvre du septième art. L’équivalent de Cannes donc. Je vous laisse juges.

    L’objectif des 50000 visiteurs a été dépassé. Profusion de bruit et de spectateurs. Faire entrer le public dans les coulisses : génération télé réalité pour qui il faut tout démythifier. En tout cas cela prouve  que la demande du public est là, qu’un festival de cinéma manque à Paris. Je vous renvoie à mon idée, peut-être pas si absurde, de création d’un festival à Paris : ici.

    Je vous rappelle que "In the mood for cinema" participe au concours du Festival de la création sur internet. Si vous aimez ce blog, si vous souhaitez qu'il soit ensuite soumis au vote des professionnels, il vous suffit pour cela de vous rendre sur la page suivante http://www.festivalderomans.com/detail.php?id_part=142&cat_part=7   et de voter en deux secondes et en un clic. Pour l'instant je ne pense pas avoir le nombre suffisant de voix, la vôtre fera peut-être la différence... alors n'hésitez pas à en parler autour de vous, il ne reste plus que 4 jours pour voter!

    Sandra.M

    Lien permanent Imprimer Catégories : EVENEMENTS CINEMATOGRAPHIQUES DIVERS Pin it! 6 commentaires
  • Demain soir : coup d’envoi… du Festival Paris Cinéma 2006 sur le parvis de l’hôtel de ville !

    medium_pariscinerbis.jpgAlors que demain soir s’achèvera la fête du cinéma, une autre fête du cinéma commencera, celle du Festival Paris Cinéma 2006 dont ce sera en effet l’ouverture. Ce festival qui en est cette année à sa 4ème édition est en effet une véritable fête du cinéma de 15 jours qui mêle hommages et rétrospectives, sélection officielle, évènements, ateliers et rendez-vous professionnels et qui aspire surtout à être une grande fête populaire.

    Ce festival se déroule du 27 juin au 11 juillet pour 4€ la séance, à travers 27 lieux à Paris et en banlieue ! Alors que l’ancien festival de Paris a disparu cette année, celui-ci, en 4 ans, est déjà devenu un évènement incontournable de la capitale malheureusement encore méconnu d’un grand nombre de cinéphiles malgré son programme particulièrement diversifié et passionnant. Ainsi, cette année, le festival rendra hommage à Claude Chabrol, Cyd Charisse, Rossy de Palma avec une rétrospective de leurs films présentés par de prestigieux invités par exemple par Stéphane Audran, Jean-Claude Brialy, Claude Chabrol lui-même, Antoine de Caunes, Roger Hanin, Michel Piccoli concernant Claude Chabrol.

    De nombreux évènements auront également lieu en plein air avec notamment Paris CinéRando, des balades commentées et des parcours sonores particulièrement originaux puisqu’ils vous permettront notamment de suivre des parcours scénarisés menés par la voix de Virginie Ledoyen à Saint-Germain-des-Prés par exemple, ou encore dans le cadre de Paris Cinétoile vous pourrez voir des courts métrages muets et sonores accompagnés au piano, le 7 juillet à la butte Montmartre.

    Ce festival prévoit également de nombreux ateliers et rendez-vous professionnels ouverts au public avec des débats notamment sur le costume au cinéma (discussion  avec Elisabeth Tavernier et Miou Miou), sur le métier de scénariste (avec Tonie Marshall, Pascal Bonitzer et de nombreux autres cinéastes) ; une discussion avec Agnès Varda; une table ronde sur le métier d’acteur avec Marilyne Canto, Jérémie Rénier et de nombreux autres intervenants, mais encore des reprises de films anciens en copies neuves présentés par Peter Fonda, Claude Chabrol, Jean-Louis Trintignant (sous réserve concernant ce dernier) ; une reprise des films dans lesquels jouent Marilyne Canto mais aussi de nombreuses avant-premières dont certaines de films déjà évoqués sur ce blog comme 4 :30, Perhaps love (voir mon compte-rendu du Festival du Film Asiatique de Deauville 2006), La Raison du plus faible, La Californie, Les Climats (voir mon compte-rendu du Festival de Cannes 2006).

    Je vous recommande tout particulièrement le site internet officiel du festival, qui permet de retrouver toute la programmation mais aussi de faire son programme personnel.

    Comme l’esprit de ce festival est surtout d’être populaire, l’ouverture aura lieu sur le parvis de l’hôtel de ville à 22H en présence de la Présidente Charlotte Rampling et cette ouverture est surtout gratuite et accessible à tous ! Le film projeté sera Les Triplettes de Belleville de Sylvain Chomet dont vous avez peut-être vu le brillant court métrage avec Yolande Moreau si vous êtes allés voir Paris, je t’aime. Pour l’occasion un écran géant sera disposé devant l’hôtel de ville ainsi que plus de 500 transats même si probablement certains auraient-ils préféré que le match France/Espagne soit diffusé...  Par ailleurs à partir de 21H30 seront diffusés des dizaines d’extraits de films cultes empruntés à l’exposition Paris au cinéma.

    Je vous parlerai également régulièrement de ce festival ces 15 prochains jours puisque je le vivrai de l'intérieur...

    Espérons que Paris Cinéma, festival festif et populaire à la programmation particulièrement riche et hétéroclite ne tardera pas à devenir ce qu’il aspire à être : un évènement incontournable de l’année cinématographique.

     

    Pour tout renseignement :

    Informations Espace Paris Cinéma
    Ouvert tous les jours de 10h à 19h, du 23 juin au 11 juillet 2006
    4, place Saint-Germain-des-Prés, Paris 6e
    tél. : 01 42 84 17 17
    métro : Saint-Germain-des-Prés
    Site web

     

    Sandra.M

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 4 commentaires
  • "Paris, je t'aime", le film de la semaine recommandé par "Mon festival du cinéma".

    medium_paris_je_t_aime_1_bis.jpgParis, je t'aime, film collectif qui sort en salles demain, a été présenté en ouverture d'Un Certain Regard au dernier festival de Cannes. Pour lire mon article, voir  lien ici.

    Et vous, quel court métrage avez-vous préfèré?

    Sandra.M

    Lien permanent Imprimer Catégories : CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE(2004 à 2007) Pin it! 4 commentaires