Compte-rendu et palmarès du 17ème Festival du Film Britannique de Dinard
Le Festival du Film Britannique de Dinard, dix-septième du nom, s’est achevé il y a presque deux semaines et je n’avais pas encore eu le temps d’écrire ce compte-rendu. Parce que la réalité, parfois, dépasse la fiction. Parce que la vie, parfois, se confond, étrangement, avec le cinéma. Ce résumé sera donc plus concis que d’habitude, suivant le fil, peut-être vague, peut-être même infidèle, de mes souvenirs, deux semaines après. Restent néanmoins les émotions fortes. Des impressions tenaces. Le souvenir de quatre journées cinématographiquement intenses et passionnantes sur la Côté d’Emeraude. Un festival toujours exemplaire pour sa convivialité et l’enthousiasme de son équipe organisatrice. C’est donc toujours un plaisir de se retrouver dans ce festival dont j’avais fait partie du jury, il y a sept ans déjà, dont je devais faire partie du jury à nouveau (voir mes deux précédentes notes) et dont j’ai néanmoins profité de la riche programmation avec non moins de plaisir.
Après la traditionnelle présentation du président du jury (François Berléand) puis de la présidente du Festival 2007 (Marianne Denicourt) puis de la Présidente du Festival (Sylvie Mallet)-eh oui, ce festival dure quatre jours et ne compte pas moins de trois présidents !-, après une présentation du jury par son président, François Berléand donc, un peu embrouillé (Charles Dance devenant Richard…) mais non moins enthousiaste, elle aussi, après que Leslie Phillips et Brian Cox à qui le festival rendait hommage aient enchanté l’assistance avec leur bonne humeur contagieuse et leurs facéties, c’est royalement que s’est ouvert cette 17ème édition du Festival avec le film évènement du dernier festival de Venise (récompensé du prix d’interprétation féminine, la Coupe Volpi pour Helen Mirren qui interprète le rôle d’Elisabeth II et du prix du meilleur scénario, l’Osella, pour le scénario de Peter Morgan ) : The Queen de Stephen Frears. Oubliés les sifflets (d’ailleurs injustifiés, en tout cas excessifs) de l’an passé (voir le compte-rendu du Festival 2005, ici) : place à la bonne humeur !
Dans The Queen, Stephan Frears nous dresse le portrait d’Elisabeth II alors que l’image du pouvoir monarchique est ébranlé, après le séisme médiatique et émotionnel (surtout irrationnel) provoqué par la mort de Diana, le 31 août 1997. Tony Blair qui vient d’être élu perçoit la vague d’émotion et de chagrin qui submerge le pays tandis que la Reine, enferrée dans ses traditions et son orgueil reste à Balmoral, sa résidence d’été, silencieuse, distante, indifférente, refusant obstinément de mettre le drapeau en berne pour celle qui « n’appartient plus à la famille royale ». Aveugle, aveuglée par sa fierté. Tony Blair va œuvrer pour la rapprocher de ses sujets éplorés et plongés dans l’incompréhension face à son attitude aussi imperturbable que les gardes de Buckingham Palace. Helen Mirren interprète brillamment la reine avec un mélange de froideur, de dignité, de sarcasmes jubilatoires pour le spectateur. Mais c’est aussi le portrait d’une femme qu’a voulu dresser Stephen Frears, une femme qui certes est reine d’Angleterre, une femme enfermée dans son royal rôle pleurant à la mort d’un cerf, symbole d’une liberté qu’elle ne semble plus avoir, et qui reste de marbre à la mort de cette belle-fille qu’elle n’a semble-t-il jamais aimée. Le principal intérêt réside dans la drôlerie du contraste entre le quotidien de Tony Blair au 10 Downing street et celui de la reine à Balmoral, entre l’assurance de la reine et la maladresse de son premier ministre, contraste et drôlerie atteignant leurs paroxysmes lors de leurs épiques conversations téléphoniques. Leurs existences sont constamment mises en parallèle. L’un et l’autre regardent les informations à la télévision, informations par lesquelles ils apprennent l’accroissement irraisonné de l’émoi populaire provoqué par la mort de Diana. La famille royale va à la chasse. Tony Blair mange ses plateaux repas. Et le prince Phillip résume la situation : « Même morte, Diana nous aura emmerdés ». Stephen Frears a eu l’intelligence de ne pas tomber dans la caricature et le rapport de force va s’inverser. Malgré les railleries de sa femme Cherie, Tony Blair éprouve une admiration presque filiale pour cette reine fière et imperturbable. Elisabeth II va prendre conscience de sa maladresse, elle va revenir à Londres pour parler aux britanniques, le plus maladroit des deux n’étant finalement pas celui qu’on croyait. Le montage mêle astucieusement une dizaine de minutes d’images d’archives et images de fiction crédibilisant cette histoire dont nous n’avons finalement pas envie de savoir si elle est conforme à la réalité mais que nous suivons du début à la fin avec beaucoup d’intérêt tant les personnages en sont vraisemblables et d’une humaine ambivalence. Un film que la caricature, l’excès auraient desservi mais que sa mesure rend d’autant plus caustique qu’elle est plausible notamment grâce à un scénario ciselé et grâce au judicieux choix de ses deux interprètes principaux. Peut-être pouvons-nous juste regretter que Stephen Frears ait été trop révérencieux envers la monarchie, la reine, sarcastique mais humaine, ressortant finalement grandie de ce portrait.
Si Dinard présentait cette année quinze films en avant-première, l’autre grand intérêt du festival, comme chaque année, fut sa compétition de six longs métrages, une compétition qui plaçait l’adolescence au centre de ses histoires, une adolescence douloureuse avec d’abord Almost adult de Yousaf Ali Khan, un film bancal, titubant comme ses héroïnes qui viennent de fuir l’Afrique pour la Grande-Bretagne, égarées dans ce monde cruel semé d’obstacles. Un film chaotique donc mais rempli de bonnes intentions.
Le deuxième film sur l’adolescence était Kidulthood (écrit et filmé par des adolescents !), second long métrage de Menhaj Huda qui montre la culture de la rue dans un quartier ouest de Londres et qui met en scène des adolescents de quinze ans, qui n’ont déjà plus d’espoir, des enfants avec les désespérances d’adultes, le tout sur fond de musique hip-hop. Le jour où l’une d’entre eux, Katie, se suicide, ces adolescents se retrouvent face à leurs responsabilités et leur culpabilité. Les uns vont la fuir, les autres l’affronter mais tous vont être désorientés, un peu plus encore. Là encore un film sombre, ancré dans le présent, un présent sans espoir. Un film d’une maturité étonnante au regard de la jeunesse de ses auteurs qui méritaient amplement le prix du meilleur scénario.
Mon coup de cœur de cette compétition qui a d’ailleurs obtenu le prix du public n’était pas réellement non plus un film lumineux ne serait-ce que par son sujet : celui de Pierrepoint d'Adrian Shergold, une histoire vraie, celle d’un livreur d’épicerie, mari aimant et fidèle, qui mène en secret la vie de bourreau. Sa réputation dans son métier lui vaut d’être choisi pour exécuter les criminels les plus sombrement célèbres de Grande-Bretagne, ainsi que les criminels de guerre nazis condamnés au procès de Nuremberg. La couverture médiatique de tous ces évènements le rend alors tristement célèbre. Là, nous voilà plongés en pleine noirceur humaine, dans une atmosphère grisâtre dans laquelle déambule Timothy Spall qui prouve une nouvelle fois son immense talent déjà éclatant dans All or nothing de Mike Leigh, Mike Leigh d’ailleurs le mentor du réalisateur Adrian Shergold , dont on retrouve ici le réalisme sombre. Timothy Spall interprète avec beaucoup de retenue, de justesse, cet homme effroyablement fascinant qui a pratiqué plus de 500 « assassinats »légaux avant de réaliser, enfin, qu’il ne s’agissait pas de « justice » mais de « vengeance ». Un film qui vous glace le sang, qui est aussi, surtout, un formidable et singulier plaidoyer contre la peine de mort. Adrian Shergold n’a certes pas choisi la facilité. Plutôt que de réaliser un film larmoyant sur les injustices de la peine de mort, il nous montre les pendaisons des auteurs de ce qui est évidemment un des actes les plus abjectes de l’Histoire de l’humanité : celle des criminels nazis. Même là, l’horreur de la peine de mort nous apparaît en pleine face. Filmés comme un ballet chorégraphié, ces assassinats sont assimilés à une danse, bien macabre, à un rituel que Pierrepoint accomplit machinalement, consciencieusement. Dérangeant. En revenant de Nuremberg, Pierrepoint est applaudi comme un héros. Lui, un héros, cet homme qui prépare chaque mise à mort avec minutie, cherchant à battre le record, celui de l’exécution la plus rapide. Lui, un héros, cet homme qui chante dans les bars et qui semble apprécié de tous. La barbarie peut parfois prendre le visage de l’héroïsme. Des actes antidémocratiques peuvent parfois endosser le masque de la démocratie. La femme de Pierrepoint refuse de savoir « pourvu qu’on n’en parle pas », tout en réprimant Pierrepoint lorsqu’il n’a pas été suffisamment payé pour une exécution. Elle symbolise le cynisme d’une société qui refuse de s’offusquer tant qu’elle ne voit pas, ou qui refuse de voir ce qu’elle sait pourtant, pourvu que cela lui rapporte. De l’argent. Une fausse bonne conscience. Peu importe. Mais que cela lui rapporte. Il faudra plus de 500 exécutions pour que Pierrepoint réalise son erreur, son horreur. « Ce sont des êtres humains qui vont mourir, peu importe ce qu’ils ont fait » dit-il, se persuadant que si c’est lui qui les pend, ils souffriront moins que si un autre prend sa place... Pour conserver son sentiment d’humanité, il se cache derrière la légalité de ses actes. Jusqu’à ce qu’il doive pendre un ami…De ce film sobre et sombre qui frôle parfois l’abstraction, dont l’obscure photographie le fait ressembler à un tableau de Goya, vous ne pourrez ressortir ni indemne ni indifférent à cet acte barbare qu’une démocratie aujourd’hui encore utilise comme arme de justice, vengeance. Une plongée dans les tréfonds obscurs de l’âme humaine et dans les gouffres inavouables d’une certaine démocratie. Un film brillant et nécessaire magistralement porté par son acteur principal. Après une Vérité qui dérange puis Indigènes, plus que jamais le cinéma se préoccupe des faits de société et est déterminé à faire avancer l’Histoire… Rappelons simplement qu’aujourd’hui encore soixante-dix-huit pays conservent dans leur droit pénal la peine de mort dont au moins quatre démocraties qui ont exécuté 65 personnes en 2004 : Taiwan (3), le Japon (2), l'Inde (1) et les États-Unis (59).
La seule lueur d’espoir de cette compétition est venue de Small Engine Repair de Niall Heery dans lequel Doug rêve d’être chanteur de country. Il mène une vie de loser dans une petite ville où personne ne prend sa voix et son talent de musicien au sérieux. Sa femme l’a quitté et seul son meilleur ami croit en lui. Il reste pourtant à Doug une dernière chance d’y arriver… D’une facture certes classique ce film a un charme, à l’image de la musique country, d’une mélancolie désuète et envoûtante. Doug est un personnage qui « se sent bien et mal » et qui « a envie de s’envoler ».Les personnages sont tous attachants, et portent tous en eux un rêve brisé pour finalement se reconstruire, s’envoler… et nous avec eux, nous donnant des ailes et l’envie d’accomplir nos rêves. C’est ça aussi, encore, le cinéma.
Enfin, Cashback de Sean Ellis aurait pu être un film intéressant. Des acteurs photogéniques. Un sujet original, celui d’un personnage qui arrête le temps pour capturer la fugacité de la beauté. Et malheureusement un film racoleur dont le cheminement semble n’être qu’un prétexte à son dénouement cinégénique sous la neige.
Le vrai, franc, salutaire éclat de rire de ce festival est provenu de Désaccord parfait, le troisième long métrage d’Antoine de Caunes présenté en avant-première, un film très différent des deux autres du réalisateur et avec lequel il présente néanmoins le point commun de mettre particulièrement en valeur ses acteurs. Louis Ruinard, (Jean Rochefort) est un cinéaste français venu tourner son 34ème film en Angleterre, accompagné de son fidèle impresario interprété, comme toujours brillamment, par Isabelle Nanty . Charlotte Rampling est Alice d’Abanville, une ancienne actrice aujourd’hui mariée à un Lord Anglais et se consacrant uniquement au théâtre. Trente ans auparavant Alice et Louis formaient un couple magnifique jusqu’à ce qu’Alice disparaisse de la vie de Louis, sans explication. Alice doit remettre un prix à Louis, lors de la cérémonie des Batar, l’équivalent de nos César et cette remise de prix, avec l’ironie vengeresse d’Alice devient "Règlement de compte à OK Corral"… Après cette compétition certes de bon niveau mais plutôt sombre, les spectateurs n’ont pas boudé leur plaisir devant cette comédie sentimentale déjantée, aux dialogues -parfois- incisifs (Ah, la scène du dîner !), entre ironie française et causticité anglaise, le choc des deux étant explosif, comédie dans laquelle ses deux acteurs principaux semblent tellement s’amuser, (Charlotte Rampling exemplaire dans ce contre-emploi et Jean Rochefort plus fantasque que jamais) que cet amusement en est devenu communicatif. Si le scénario est assez irrégulier et léger, le rythme des dialogues et l’entrain des interprètes nous le font bien vite oublier. Cette comédie sentimentale présente l’originalité d’avoir pour interprètes principaux deux acteurs très talentueux mais qui ne sont néanmoins plus des jeunes premiers et qui se moquent d’eux-mêmes avec une jubilation évidente. En filigrane, une réflexion sur le temps qui passe. L’amour n’a pas d’âge : Louis et Alice en sont l’illustration magnifique. Un concentré d’humour et d’optimisme à consommer sans modération. Certainement, ce film aurait mérité le Hitchcock d’or des applaudissements de ce festival…et Antoine de Caunes celui du réalisateur le plus satisfait, remontant sur scène , pour accueillir les applaudissements du public et y appelant une Charlotte Rampling beaucoup plus réservée que son personnage! Dommage que Jean Rochefort, grippé, n’ait finalement pas pu venir et assister à ce chaleureux accueil des festivaliers.
Enfin…non, pardon pour cette omission : le vrai, franc éclat de rire a résulté de la réplique d’une spectatrice involontairement comique dans une file d’attente, laquelle spectatrice racontait, non sans fierté, comment elle avait demandé un autographe à un autre festival à un « acteur » qu’elle ne connaissait pas, et après que ce dernier ait signé « Jean-François Copé » elle racontait s’être étonnée de ne pas connaître cet « acteur » qu’elle jugeait « charmant ». Et qui a dit que les politiques n’étaient pas de bons acteurs ? Et qui a dit que les Français ne s’intéressaient pas à la politique ? Et qui dit que je ne devrais pas écouter dans les files d’attente ?
Dinard ce sont aussi des hommages, des courts métrages et notamment Vagabond shoes de Jackie Oudney, qui a reçu le prix Kodak du meilleur court métrage : un vagabond qui, la veille de Noël, découvre un costume tout neuf, oublié par un cadre pressé dont il va se servir pour entrer dans une soirée huppée. Il va passer de l’ombre à la lumière mais dans un monde où l’habit doit obligatoirement faire le moine ses rêves s’envolent bien vite et vont faire place à sa dure réalité.
Dinard ce sont aussi des avant-premières un peu différentes avec notamment le deuxième épisode de la première saga de l’hiver 2007 de France 2 inspiré du roman d’Agatha Christie Le Noël d’Hercule Poirot, dont la programmation à Dinard a avant tout été choisie car ce téléfilm a été tourné en Bretagne. Le téléfilm s’intitule Petits meurtres en famille . L'action de Petits meurtres en famille se déroule en 1939, à la veille de la déclaration de la seconde guerre mondiale : à l'occasion de son 70ème anniversaire, Simon Le Tescou (Robert Hossein) a réuni sa famille. Mais le soir même, il est sauvagement assassiné dans sa chambre. L'inspecteur Larosière (Antoine Duléry), assisté d'Emile Lampion (Marius Colucci), son fidèle second, découvre vite que les placards de cette famille sont remplis de cadavres... Outre Robert Hossein et Antoine Duléry, le casting de cette saga se compose également d'Elsa Zylberstein, Bruno Todeschini, Gregori Derangère. L’extrait de cette saga projeté à Dinard laisse entrevoir ce qu’il sera : à l’image d’un livre d’Agatha Christie, le spectateur est impatient de connaître la suite. Un téléfilm ludique, avec une distribution réussie et attrayante, sans oublier des dialogues plutôt bien écrits. Ce téléfilm apparemment plutôt efficace est aussi à l’image de ce que sont désormais un nombre croissant de téléfilms projetés sur le service public dont les scénarii sont de plus en plus travaillés.
Dinard, cette année, c’était donc un festival ancré dans la réalité sociale, le sombre portrait d’une société qui se décompose, se cherche une lueur d’espoir, une société que son présent tourmenté préoccupe et dont, plus que jamais, le cinéma veut se faire le porte-parole, et pourquoi pas l’acteur, comme il vient de l’être pour la revalorisation des pensions des tirailleurs grâce à Indigènes.
Dinard, cette année, ce furent aussi les grandes marées, impressionnantes, sa mer étincelante et déchaînée, sublimement fascinante et terrifiante, son ambiance hitchcockienne, son charme obscur, presque inquiétant, l’impression d’être ailleurs, si loin, si proche, à la porte de rêves démesurés auxquels désormais le cinéma oublie un peu trop souvent de nous faire croire …
Le palmarès de la 17ème édition fut suivi de la projection de Red road d'Andrea Arnold(voir ma critique du film dans mon compte-rendu du Festival de Cannes 2006).
La remise de prix, véritable "désaccord parfait", semblait inspirée par Louis Ruinard, le fantasque personnage du film d'Antoine de Caunes, entre un président du jury qui se plaignait de la sonnerie d’un portable avant de réaliser qu’il s’agissait du sien et les lapsus de son passionné directeur artistique. So british … Le festival s’est clos comme il avait commencé. Dans la bonne humeur. A l’année prochaine… si tout va bien !
PALMARES
Le Trophée Hitchcock d’Or : le Grand Prix est attribué par le Jury à London to Brighton de Paul Andrew WilliamsLe Trophée Hitchcock Kodak Limited récompensant le Meilleur Directeur de la Photo, a été attribué à : Pierrepoint de Adrian Shergold
Le Trophée Grand Marnier Lapostolle pour le Prix du Meilleur Scénario, a été attribué à Kidulthood» de Menhaj Huda
Le Prix Première du Public, décerné par les spectateurs, a été attribué à Pierrepoint de Adrian Shergold
Le Prix Coup de Cœur, décerné par l’association la Règle du Jeu a été attribué à Red Road de Andrea Arnold
Le Prix Entente Cordiale du British Council a été attribué au court-métrage Treinta Anos de Nicolas Lasnibat
La 18ème édition du Festival du Film Britannique de Dinard aura lieu du 4 au 7 octobre 2007. En attendant, vous pourrez bien entendu retrouver d’autres festivals sur « Mon Festival du Cinéma » !