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Par Sandra Mézière. Le 7ème art raconté avec passion depuis 2003. 4000 articles. Festivals de cinéma en direct : Deauville, La Baule, Cannes, Dinard...Critiques de films : avant-premières, à l'affiche, classiques. Actualité de romancière. Podcast.
Jean Van Hamme en est cette année le Président d'honneur. Le public pourra le rencontrer lors d’une Master Class vendredi 12 mars à 16h30, suivie d’une séance de dédicaces. Le Forum Cinéma & Littérature lui rendra hommage en lui remettant un Prix pour l’ensemble de sa carrière lors de la Cérémonie de Clôture le samedi 13 mars.
8 prix seront attribués lors de la Cérémonie de Clôture le samedi 13 mars au Grimaldi Forum: prix du meilleur roman adaptable, prix de la meilleure adaptation littéraire de télévision... C'est Olivier Marchall qui présidera le jury du meilleur roman adaptable. Jean-Christophe Grangé sera le parrain du concours de pitchs.
Comme l'an passé seront également organisées des tables rondes et des rencontres: atelier adaptation littéraire par Jean-Christophe Grangé, une table ronde sur le thème du polar "Gang des Lyonnais, Mesrine: quand la fiction dépasse la réalité"...
-Jean-Christophe Grangé sera le parrain du 4ème concours de pitchs
-Olivier Marchal sera le président du jury du meilleur roman adaptable
-Kathy Bates succèdera à Laura Morante au poste de présidente d'honneur. Le Festival lui rendra par ailleurs hommage et cette dernière recevra un prix pour l'ensemble de sa carrière lors de la cérémonie de clôture.
Le choix sera cette année cornélien puisque le Festival du Film Asiatique de Deauville 2010 (auquel j'assiste depuis de nombreuses années et dont j'ai notamment fait partie du jury de cinéphiles Première en 2005) et le Forum International Cinéma et Littérature de Monaco2010 (que j'ai découvert l'an passé, sélectionnée par l'Agence Rumeur Publique et commeaucinema.com pour être invitée au festival -cliquez ici pour lire le récit de mes mésaventures monégasques-) auront cette année lieu au même moment, le premier se déroulant du 10 au 14 mars 2010 et le second du 12 au 14 mars 2010... à moins que je ne me décide pour une toute autre destination. A suivre en mars...
Voici cette fois mes meilleurs souvenirs, du moins ceux liés au blog et au cinéma relatés sur inthemoodforcinema.com, de cette année 2009. Plus que jamais cinéma et réalité ont été pour moi étrangement et joliment imbriqués. Quoiqu'il en soit les meilleurs souvenirs resteront les très belles rencontres de cette année souvent liées aux évènements cités ci-dessous. Les intéressés se reconnaîtront...
Vous pourrez accéder aux récits de ces différents évènements en cliquant sur leurs intitulés. Toutes les photos ci-dessous sont la propriété d'inthemoodforcinema.com. Pour en voir davantage, vous pouvez consulter l'album photos Flickr d'inthemoodforcinema en cliquant ici.
Mes 10 meilleurs souvenirs bloguesques 2009:
1 .Festival de Cannes 2009. Mon 9ème Festival de Cannes depuis mes premiers pas sur les marches, lors du prix de la jeunesse, en 2001, peut-être pas le meilleur d'un point de vue cinématographique (quoique... « Le ruban blanc », « Inglourious basterds », « Etreintes brisées », « Un Prophète »...) sans nul doute le plus riche de souvenirs inoubliables, de moments inénarrables, d'instants surréalistes, de rencontres et retrouvailles mémorables... Entre mon prix du meilleur blog sur le Festival de Cannes 2008 pour inthemoodforcannes.com qui m'a valu deux jours en compagnie de l'équipe L'Oréal, un séjour au Martinez et une montée des marches avec l'équipe L'Oréal et Eva Longoria et Tony Parker mais aussi un anniversaire particulièrement joyeux dans un cadre royal en compagnie d'un amical duo infernal ; entre une soirée Canal + grandiose sous les étoiles sur la plage du Martinez et la « rencontre » avec Tarantino dans les coulisses vip du Grand journal, entre 3 journées trépidantes avec mes compères -et mère : -)- du club 300 d'Allociné (et nos charmants « GO ») et de grands moments de cinéma comme la projection d' « Inglourious basterds » en présence d'Almodovar, et d'autres instants plus indicibles, étranges, et non moins inoubliables, plus que jamais cette année, mes journées cannoises furent richement remplies et ont aboli la mince frontière entre cinéma et réalité. 10 journées à jamais gravées dans ma mémoire comme une sorte de parenthèse enchanteresse...
Ci-dessus, Quentin Tarantino et Mélanie Laurent
2. Le Forum Cinéma et Littérature de Monaco 2009. Lauréate d'une sélection (organisée conjointement par commeaucinema.com et l'agence Rumeur Publique) dont j'ignorais même l'existence et alors que je rêvais de connaître ce festival (qui concilie mes deux passions : écriture et cinéma), contre toute attente, je me suis retrouvée immergée dans ce festival monégasque pour trois journées totalement invraisemblables, royalement reçue et n'en restant pas moins lucide pour observer ce ballet des vanités aussi truculent que parfois désespérant. Des ors du Louis XV de l'Hôtel de Paris aux couloirs du Fairmont, d'étranges rencontres et le souvenir d'avoir été submergée par l'émotion suite à la projection en avant-première de « Je l'aimais », le très beau film de Zabou Breitman.
3.Festival du Film Britannique de Dinard 2009. Dix ans après ma participation au jury du festival, le festival m'a fait l'honneur de me proposer d'écrire dans son livre « Flashback » en compagnie de prestigieux noms du cinéma français et britannique. Un festival dont je constate qu'il est toujours un incroyable vivier de talents, d'audace et qui reste toujours aussi convivial...
4.Mes interviews d'Alejandro Amenabar et de Bong Joon-Ho. Mes premières interviews « en live » (même si certaines furent auparavant publiées sur ce blog, elles furent réalisées par écrit), les deux dans la même semaine. Expériences passionnantes, enrichissantes, l'occasion de découvrir deux personnalités aussi différentes que leurs deux films néanmoins pareillement réussis : « Mother » et « Agora » qui sortiront en 2010 et que je vous recommande d'ores et déjà ! (Je remercie au passage à nouveau les instigateurs de ces interviews...)
6.La soirée exposition Fellini/ concert de Girbig organisée par le Courrier international au musée du Jeu de Paume. Parce que c'est ce que j'aime par-dessus tout avec ce blog : les alliances improbables et les découvertes, qu'elles soient cinématographiques ou musicales comme ce fut le cas avec ce groupe que je suis désormais attentivement.
9.L'avant-première du film « Le concert » au théâtre du Châtelet pour les notes mélodieuses, tantôt joyeuses et bouleversantes, mélancoliques et exaltantes, romantiques et tourmentées du concert pour violon et orchestre opus 35 de Tchaïkovski de l'orchestre Lamoureux qui a suivi la projection du film (un film sur lequel je suis en revanche beaucoup plus réservée...).
10.Le Festival du Cinéma Américain de Deauville pour l'attachement viscéral qui me lie à ce festival, même si cette édition, certes pour moi très agréable, fut cinématographiquement moins brillante que les précédentes... les présences d'Andy Garcia, Meryl Streep et Harisson Ford l'ont néanmoins fait sortir de sa torpeur.
En 2010, j'espère évidemment vivre au moins autant de moments exaltants et inattendus, de rencontres passionnantes, de douce confusion entre le cinéma et la réalité. En tout cas, j'essaierai de continuer (dans la mesure du possible et je sais d'avance que ce ne sera pas toujours le cas) ce que j'ai commencé en octobre dernier, c'est-à-dire des articles quotidiens, quoiqu'il arrive et où que je sois mais tout en écrivant ce dont j'ai envie et non parce qu'il le faut.
J'en profite d'ailleurs pour remercier ceux qui m'offrent leur collaboration mais je tiens au caractère personnel et par conséquent certes imparfait de ce blog, même si j'essaie de l'améliorer constamment. Je viens ainsi d'investir dans du matériel pour faire des photos de meilleure qualité mais aussi pour réaliser des interviews vidéos, et peut-être des reportages (toutes les suggestions sont les bienvenues).
De nouvelles rubriques viendront aussi certainement encore enrichir le blog comme la rubrique touristique « Lieux in the mood » créée récemment mais aussi de nouveaux festivals, je ne suis d'ailleurs pas certaine de vouloir retourner à Deauville cette année (cette 16ème fois aura donc peut-être été pour moi la dernière, à voir...), je lui préfèrerai peut-être Venise mais en tout cas, Cannes restera le rendez-vous incontournable !
Vous trouverez évidemment encore plus d'évènements cinématographiques (quelques uns se profilent d'ores et déjà à l'horizon...), de critiques de films en avant-première mais aussi de critiques de classiques du septième art. Je continuerai également à vous proposer de nombreux concours au sujet desquels vous pouvez être informés en avant-première en vous abonnant au Twitter de ce blog, en cliquant ici et/ou à la page Facebook du blog en cliquant ici.
Une année qui s'annonce pour moi plus que jamais liée au cinéma et à l'écriture (bloguesque mais surtout scénaristique), je l'espère riche de joyeux inattendus, et d'instants qui ressemblent à du (grand ?) cinéma. Je vous en souhaite tout autant !
En route pour une nouvelle année bloguesque avec plus de liberté (j'y tiens, plus que tout), de projets divers et à profusion (parfois farfelus, j'assume), de nouveautés et d'enthousiasme que jamais !
Rendez-vous donc en 2010 pour une année je l'espère dans tous les sens du terme très « cinématographique », palpitante et riche de belles rencontres et de nouvelles expériences cinématographiques et bloguesques !
Pour complèter l'article précèdent et parce que je veux vraiment vous inciter à aller voir ce film, voici , ci-dessous, l'interview de Daniel Auteuil donné à Allociné à propos de celui-ci.
En 1977, l’interview télévisée de l’ancien président Richard Nixon (Frank Langella), menée par David Frost (Michael Sheen), a battu le record d’audience de toute l’histoire du petit écran américain pour un magazine d’actualités. Plus de 45 millions de personnes ont assisté à un fascinant affrontement verbal au fil de quatre soirées. Un duel entre deux hommes ayant tout à prouver, et dont un seul pouvait sortir vainqueur. Leur affrontement a révolutionné l’art de l’interview-confession, a changé le visage de la politique et a poussé l’ancien Président à faire un aveu qui a stupéfié le monde entier.
Encore un film sur un Président Américain (mais quelque chose me dit que celui actuellement en exercice qui incarne tellement l’American dream devrait battre tous les records). Encore un film sur le Watergate (« Les Hommes du Président » d’Alan J.Pakula, « Nixon » d’Oliver Stone…). Un film de surcroît signé par le réalisateur du « Da Vinci Code ». On pouvait donc craindre le pire. Et pourtant, et pourtant même si nous connaissons l’histoire parfaitement (le scandale du Watergate est une suite d'évènements qui engendre, en 1974, la démission du président des États-Unis Richard Nixon, seul président américain à avoir démissionné. L'affaire commence avec la pose de micros dans les locaux du Parti démocrate dans l'immeuble du Watergate à Washington, en 1972. Les investigations de journalistes et une longue enquête sénatoriale lèvent le voile sur des pratiques illégales à grande échelle au sein de l'administration présidentielle.), Ron Howard par ce thriller politique construit et filmé comme un duel palpitant, loin de l’affligeant « Da Vinci Code », réussit à capter et maintenir notre attention du début à la fin.
Le premier défi était de surprendre avec une histoire que tout le monde connaît. Le second était d’adapter la pièce de théâtre éponyme de Peter Morgan dont le film est tiré, d’éviter le résultat statique et conventionnel, voire convenu, auquel l’exercice pouvait donner lieu. De Peter Morgan, qui a également écrit l’adaptation, aussi scénariste de « The Queen » de Stephen Frears, nous pouvions néanmoins attendre le meilleur…
Alors certes, tout le monde connaît l’histoire et l’Histoire mais le scénariste et le réalisateur ont choisi de s’attarder sur les personnalités de Frost et Nixon au-delà de ce qu’elles peuvent incarner, dans ce qu’elles ont d’universel : la soif et le regret du pouvoir, l’amertume de la solitude, l’orgueil. Il s’agit certes de Frost et Nixon mais aussi de deux hommes qui se battent pour faire surgir et dominer leur vérité, pour utiliser l’autre comme faire-valoir, pour manipuler les médias à leur avantage. A ce petit jeu, périlleux et jubilatoire pour le spectateur, l’ancien président, froid et avisé, semble partir gagnant face à l’animateur de variétés, fantasque et apparemment naïf, qu’était alors Frost.
Nixon est à la fois cynique et finalement touchant, au crépuscule de sa carrière, et les deux hommes dont Ron Howard présente les portraits croisés, aussi différents qu’ils semblent être, sont finalement très semblables dans leur solitude face au combat et dans leur envie d’utiliser la télévision, et ce face-à-face, pour se fabriquer l’image qu’ils aspirent à refléter.
Par ailleurs, le sujet, loin d’être daté ou suranné, pose des questions et reflète une atmosphère finalement très contemporaines : la morosité d’une société en crise, pansant les plaies d’une guerre, la manipulation des médias, leur versatilité aussi. Mais aussi l’influence de ce quatrième pouvoir qui devient parfois le premier quand une personnalité ou une carrière, aussi denses soient-elles, sont réduites à une image, alors réductrice ou dévastatrice !
Quant à la réalisation, elle mêle faux documentaire (qui, à mon avis, est finalement assez artificiel) et relatif académisme qui sert d’ailleurs plus le sujet qu’il ne lui nuit, les joutes verbales, acerbes et passionnantes, étant transcendées par les interprétations irréprochables de Frank Langella (nommé aux Oscars comme meilleur acteur pour ce rôle) et Michael Sheen (déjà extraordinaire et déjà toutes dents en avant dans le rôle de Tony Blair dans "The Queen" Stephen Frears). Frank Langella et Michael Sheen étaient déjà les deux acteurs principaux de la pièce de Peter Morgan, d’où certainement aussi leur maîtrise parfaite de leurs rôles.
Le scénariste a aussi choisi de n’utiliser les personnages secondaires et les vies personnelles des deux protagonistes que comme toile de fond, juste esquissée, éclairant néanmoins leurs personnalités, et de centrer son intérêt sur les débats.
D’autres réalisateurs avaient été pressenti (Martin Scorsese, Mike Nichols, George Clooney, Sam Mendes), Ron Howard habitué des adaptations de faits réels (Apollo 13, Un homme d’exception, De l’ombre à la lumière) s’en est donc finalement plutôt bien sorti en signant un film qui dépasse son sujet pour lui donner une portée à la fois universelle et très contemporaine.
Un film qui ravira autant les amateurs d’Histoire que de westerns, voire de combats de boxe. Et si les armes utilisées par les deux combattants ne sont pas ici des pistolets ou des coups de poings, mais des mots et des idées, elles peuvent anéantir, terrasser ou faire triompher, surtout quand tous les coups sont permis…
Un film recommandé par Inthemoodforcinema.com qui aura dès cette semaine 5 places de cinéma à vous faire gagner (en partenariat avec Studio Canal).