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Par Sandra Mézière. Le 7ème art raconté avec passion depuis 2003. 4000 articles. Festivals de cinéma en direct : Deauville, La Baule, Cannes, Dinard...Critiques de films : avant-premières, à l'affiche, classiques. Actualité de romancière. Podcast.
Avant de revenir à l'actualité cinématographique ( très chargée!) et avant un nouveau concours dans un hôtel 5 étoiles d'exception au Pays Basque (et mon article sur celui-ci), je vous propose aujourd'hui de remporter un séjour pour deux dans un splendide hôtel 5 étoiles en Bretagne dans un cadre idyllique, à Perros-Guirec. Vous pourrez aussi profiter du spa Nuxe de l'établissement. Pour en savoir plus sur ce lieu de rêve, et en attendant que je le teste à mon tour, découvrez le concours sur mon site Inthemoodforhotelsdeluxe.com ou cliquez ici pour accéder directement au concours. Et pour vous donner des envies d'ailleurs, quelques photos de l'établissement ci-dessous.
Je vous rappelle d'abord que vous pouvez aussi toujours gagner un séjour au splendide hôtel Agapa de Perros-Guirec, ici. Pour remporter un moment de rêve à l'hôtel Loreamar de Saint-Jean-de-Luz dont vous trouverez quelques photos ci-dessous, allez directement sur mon site http://inthemoodforhotelsdeluxe.com ou cliquez ici pour accéder directement au concours. Dans cet article, vous trouverez aussi mon avis sur l'hôtel Loreamar de Saint-Jean-de-Luz suite à mon séjour luzien pour le Festival International du Film où j'ai eu le plaisir de dédicacer mes livres.
Pour ce qui fut mon 10ème périple en Grèce,Athènes a été comme toujours, une étape incontournable, d’autant plus avec l’inauguration récente (en juin dernier) du nouveau musée de l’Acropole que j’étais impatiente de découvrir et donc de vous faire découvrir. L’Acropole qui défie le temps et surplombe fièrement la capitale hellénique me fascine toujours autant et me procure toujours cette même émotion indescriptible, voire irrationnelle, à l’image de la Grèce d’ailleurs que j’ai largement parcouru des îles au continent et dont je connais les merveilleux et incomparables atouts sans pour autant en ignorer les problèmes, notamment politiques et écologiques (ainsi à Athènes les détritus et les chiens errants mystérieusement disparus en 2004 pour les Jeux Olympiques ont refait leur apparition deux ans après).
Vous parler de ce pays envoûtant (mais aussi de sa musique, sa population, évidemment de son Histoire, de tant de souvenirs parfois improbables et de tant de choses encore) pour lequel j’éprouve une passion inconditionnelle nécessiterait un blog entier, en attendant, j’ai donc décidé de créer une nouvelle rubrique intitulée « in the mood for Greece » et de vous parler aujourd’hui de l’étape athénienne de ce périple de trois semaines, mais rassurez-vous, ce blog restera essentiellement cinématographique et dès demain vous retrouverez de nombreuses informations cinématographiques quotidiennes, notamment concernantle 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauvilleet le20ème Festival du Film Britannique de Dinardauxquels Inthemoodforcinema.com sera présent et au sujet desquels j’ai pas mal de choses à vous annoncer.
Fastueusement inaugurée le 20 juin dernier, notamment par le Président grec Carolos Papoulias et par le Chef du Gouvernement Costas Caramanlis, le musée de l’Acropole était un projet magistral évoqué par les Grecs depuis plusieurs décennies, un projet indispensable pour mettre en valeur et préserver de nombreux vestiges inestimables.
Cette construction a inévitablement suscité quelques polémiques notamment parce qu’une partie du quartier néo-classique dans lequel elle se trouve a été rasée (des maisons somptueuses) mais aussi en raison de son caractère ultramoderne en totale contradiction avec le quartier de la Plaka qui l’abrite et avec l’époque des œuvres qu’elle est censée préserver. Une autre polémique liée au cinéaste Costa-Gavras a également récemment éclaté, celui-ci ayant été victime de censure, les responsables du musée ayant décidé de retirer une scène de douze secondes réalisée par le cinéaste dans une animation de treize minutes montée par le musée, à la suite de plaintes de "certaines personnes ennuyées par la scène". La scène incriminée montre ainsi des premiers chrétiens en robe de bure montant sur des échelles sur le Parthénon pour détruire des métopes et arracher des statues. "Il s'agit d'une censure inacceptable" a commenté Costa-Gavras, dénonçant ainsi le rôle de la toute-puissante église orthodoxe de Grèce.
C’est dès 1976 que la construction du musée de l’Acropole a été décidée. Ce sont les architectes franco-suisse Bernard Tschumi et grec Michael Photiadis qui ont été chargés de celle-ci.
Le musée offre une vue panoramique sur le Parthénon et regroupe plus de 350 vestiges. Sa superficie est de 15000 m2. Il s’étend sur 3 étages. Son budget a atteint 130 millions d’euros.
Son but est d’exposer des vestiges jusqu’alors présentés dans des réserves et dans l’ancien musée. Vous y trouverez essentiellement des monuments et des objets provenant des fouilles de l’Acropole.
- La proximité de l’Acropole (à 300 mètres) que les grandes baies vitrées du musée permettent d’admirer en même temps que les vestiges qui en proviennent
-Les espaces verts qui entourent le musée
-Les impressionnantes ruines antiques présentes sur le site intégrées au musée grâce à la forme du musée sur pilotis
-Le passionnant troisième étage entièrement réservé au Parthénon, frises et frontons visibles comme ils étaient à l’origine
-Les Caryatides (au premier étage) dont la beauté est saisissante (qui auraient peut-être néanmoins pu encore davantage être mises en valeur.) Celles que vous voyez sur l’Acropole sont des copies, les vraies sont celles exposées au musée.
-Le prix : 1 euro jusqu’à décembre 2009 et 5 euros à partir de 2010.
-L’organisation : une seule entrée, peu de monde le jour où j’ai visité le musée et une attente anormalement longue
-La structure ultramoderne sans âme dans une ville qui en a pourtant tellement
-Les couleurs des murs qui ne mettent pas les vestiges en valeur
-Le manque de pédagogie et d’explication pour les néophytes qui risquent de trouver ce musée ennuyeux (pas de casque, pas de guide ou de document à l’entrée) et donc des explications (d’ailleurs trop courtes) uniquement en Grec et en Anglais à proximité des vestiges exposés. Pour qui moi suis passionnée par la mythologie et l’Histoire grecques, cette visite s’est néanmoins avérée passionnante, mais si vous prévoyez une visite, mieux vaut vous documenter au préalable sur l’Histoire grecque. Cette critique est néanmoins à nuancer puisque j'ai visité le musée un mois après son inauguration, peut- être ces installations sont-elles prévues pour une date ultérieure...
-Toutes les parties des frises et frontons du Parthénon qui se trouvent dans d’autres musées ont été reconstituées, le résultat est assez artificiel alors que les parties réelles subsistantes exposées seules auraient suffi à nous émouvoir. Cette reconstitution a néanmoins un but précis puisque la majorité de ces vestiges manquants se trouvent au British Museum de Londres et que la Grèce cherche à les récupérer depuis presque 30 ans. Cette salle a donc aussi pour objectif de faire prendre conscience au visiteur du problème de la dispersion et se veut « un appel pour le retour des marbres du Parthénon ».
Heures et jours d'ouverture du musée: du mardi au dimanche, de 8H à 20H (dernières admissions à 19H30), fermé le lundi/ Tickets à 1 euro jusqu'à fin 2009, à 5 euros à partir de janvier 2010. Vous pouvez acheter vos tickets via le site internet du musée: http://www.theacropolismuseum.gr/default.php?pname=Timetables&la=2
Ci-dessus: l'entrée du nouveau musée de l'Acropole
A Athènes, ne manquez pas non plus, en plus de l’Acropole et de son musée : le mont Lycabette (pour la vue panoramique sur la ville), le temple de Zeus, le quartier typique de la Plaka en contrebas de l’Acropole, le quartier chic de Kolonaki, le Parlement place Syntagma, la place Omonia, l’Agora et son musée, le théâtre de Dionysos, le Stade Panathénaïque, l'Odéon d'Hérode Atticus, le musée d’art cycladique... et de déambuler au hasard pour vous laisser surprendre par la beauté de la ville. Pour les moins courageux, ou les plus fatigués, un petit train part de la place Syntagma et vous fera faire le tour des principaux monuments.
Athènes est une ville relativement peu étendue, tout peut donc se faire aisément à pied, sinon n’hésitez pas à prendre le tram ou le métro (une véritable curiosité puisque vous pouvez y voir des vestiges, notamment à Acropolis station), le bus, le trolley ou le taxi (peu cher à Athènes).
Si vous en avez la possibilité évitez le mois d’août (où il peut facilement faire 40°c comme ce mois-ci et où la pollution peut être assez dérangeante). Si vous voulez être tranquilles, arrivez un dimanche, tout est fermé et déserté par les Athéniens souvent partis dans les îles.
Adresses recommandées pour un séjour d’exception à Athènes et dans sa région :
Pour visiter Athènes et le nouveau musée de l’Acropole, et y résider dans des conditions exceptionnelles, je vous recommande quelques adresses (j’ai choisi des adresses luxueuses mais sachez que si vous choisissez des adresses plus modestes ou des pensions, l’accueil en Grèce est toujours, sauf exceptions, extrêmement chaleureux) :
- Hôtel King George Palace : à mon avis le meilleur hôtel d’Athènes, idéalement situé sur la place Syntagma, face au Parlement, en plein centre d’Athènes mais aussi non loin de la Plaka, pour sa décoration royale sans être ostentatoire ou kitsch, pour sa vue impressionnante sur l’Acropole, pour son spa, pour son restaurant étoilé situé sur le toit et donc avec vue sur l’Acropole (où vous pouvez également prendre le petit déjeuner), pour son service irréprochable. Le King George est situé juste à côte de l’hôtel Grande-Bretagne que je vous recommande également. Ces deux hôtels sont membres des Leading hotels of the world.
- L’hôtel Electra Palace, pour son emplacement (dans la Plaka, le quartier typique d’Athènes) qui possède également un restaurant et une piscine sur le toit avec vue imprenable sur l’Acropole
- L’hôtel Divani Palace Acropolis : le plus proche du musée et de l’Acropole, un très bel hôtel entièrement rénové avec vue sur l’Acropole
- L’hôtel St George Lycabette (un peu plus ancien mais aussi, comme le King George et le Grande-Bretagne, une institution athénienne), seul palace situé sur la colline qui lui a donné son nom, et qui surplombe donc toute la capitale, situé dans le quartier chic de Kolonaki. Réputé comme possédant le restaurant avec « la plus belle vue d’Europe », la vue est en effet à couper le souffle : vous découvrez non seulement toute la ville (Acropole, stade Olympique, …) mais aussi la mer Egée, le port du Pirée et le Golfe Saronique. La plupart des chambres ont également une vue exceptionnelle.
Vues depuis l'hôtel Saint George Lycabette de Kolonaki jusqu'au Pirée
Vous pouvez également visiter Athènes en séjournant à l’extérieur de la capitale, notamment à l’Astir Palace (hôtel Westin et hôtel Arion, préférez le second, plus intime et qui vous permettra de bénéficier des installations du premier), situé à Vouliagmeni (à 20 kilomètres d’Athènes) où les Athéniens privilégiés et les célébrités grecques viennent souvent boire un verre le soir pour la vue imprenable sur le Golfe Saronique (l’hôtel bénéficie d’un bus vous emmenant à Athènes)
Le Golfe Saronique depuis l'Astir Palace à Vouliagmeni
ou, plus loin, au Grecotel Cap Sounion (néanmoins beaucoup plus loin de la capitale et trop loin pour y passer la journée mais avec une vue imprenable sur le cap Sounion, son temple de Poséidon et son mémorable coucher de soleil, vous pouvez également vous rendre au cap Sounion en bus depuis Athènes). Entre les deux (et si vous avez gagné au loto), se trouve également l’hôtel Lagonissi situé dans le village du même nom.
Pour le shopping, rendez-vous dans le quartier chic de Kolonaki, (vous pouvez faire une pause dans un des beaux cafés de la rue Milioni) ou rue Ermou, qui jouxte la place Syntagma ou rue Penipistimiou pour le grand magasin Attica, ou bien à Glyfada (accessible par le tram), ville située dans la banlieue d’Athènes en bord de mer (juste avant Vouliagmeni). Et pour des souvenirs plus typiques rendez-vous à Plaka. Attention aux horaires d’ouverture (à l’exception de la Plaka où tout est ouvert souvent jusqu’à minuit, dans les boutiques traditionnelles, certains jours les magasins ferment à 16H30).
La rue Pandrossou, pour les boutiques de souvenirs, dans le quartier de Plaka
Si vous résidez à Athènes, vous pouvez également profiter des plages situées à proximité de la capitale, je vous recommande l’Astir Beach, à Vouliagmeni, extrêmement bien équipée et dotée d’un drapeau bleu mais privée et donc payante (15 euros la journée).
Pour ceux qui comme moi préfèrent la voie maritime à la voie aérienne, sachez que vous pouvez vous rendre en Grèce depuis l’Italie ( depuis Venise -deux nuits en mer-, depuis Ancône -22 heures de traversée-, ou depuis Bari -la traversée la plus courte mais plus au Sud de l’Italie-) par les compagnies Anek Lines (bateaux plus anciens), Minoan Lines ou Super Fast Ferries (les derniers étant les plus récents et les mieux organisés). Attention cependant : les ferries ne pouvant évidemment pas traverser l’étroit canal de Corinthe, ils vous laisseront à Igoumenitsa ou à Patras (plus proche d’Athènes), il vous faudra alors prévoir un moyen de transport pour vous rendre à Athènes, à 220 kilomètres de là.
D’Athènes, vous pouvez facilement vous rendre dans les îles dans la journée, depuis le port du Pirée et notamment dans les Cyclades, mais aussi, si vous disposez de davantage de temps en Crète, à Rhodes etc. A mon avis, c’est là, dans les îles, davantage que sur le continent que se ressent la réelle, inimitable et ensorcelante atmosphère grecque que ce soit à Corfou (accessible en bateau directement depuis Venise), Rhodes, Santorin, Kos, Hydra, Paros, et tant d’autres ( la Grèce compte des centaines d’îles et je n’en ai visité qu’une dizaine) toutes ces îles étant différentes mais pareillement fascinantes. Si, là aussi, vous cherchez des adresses d’exception, je vous recommande sans réserves la chaîne Grecotel également présente sur le continent (notamment au Cap Sounion ou dans le Péloponnèse ou à Athènes -King George Palace-) .
Pour les Parisiens nostalgiques de la Grèce :
-Pour ceux qui, comme moi, seraient nostalgiques de la Grèce, je vous recommande les cours de Grec gratuits (jusqu’à cette année, une petite participation sera vraisemblablement demandée cette année, information à confirmer) de l’Ambassade de Grèce à Paris (inscriptions en septembre, début des cours en septembre). Renseignements sur : http://www.amb-grece.fr/
-Pour les nostalgiques de la cuisine grecque et du baklava, je vous recommande le meilleur restaurant grec de Paris, Evi Evane ( 10 rue Guisarde, Paris 6ème) où la charmante Maria vous accueillera avec l’inimitable enthousiasme hellénique.
-Pour de plus amples renseignements, vous pouvez aussi vous rendre à l'office du tourisme grec à Paris, 3 avenue de l'opéra, Paris 1er (ils ne sont pas avares de documentation donc n'hésitez pas...).
Tous les hôtels cités possèdent leurs sites internet ainsi que les compagnies maritimes citées.
Si vous aussi avez de bonnes adresses à communiquer, n'hésitez pas à me les envoyer par email à inthemoodforcinema@gmail.com ou à les ajouter dans les commentaires.
Désormais, après le musée Picasso à Barcelone en Avril dernier et le musée de l’Acropole ce mois-ci, inthemoodforcinema vous proposera régulièrement des pérégrinations culturelles à l’étranger et évidemment d’autres articles liés à la Grèce ( et notamment à la musique qui méritera un article entier).
Le cinéma... même à Athènes: cinéma en plein air dans le quartier de Kolonaki
Quand vous lirez cette note, je serai déjà loin mais rassurez-vous vous pourrez retrouver l’actualité cinématographique quotidienne, sur Inthemoodforcinema.com et sur Inthemoodfordeauville.com, le 10 août avec, dès mon retour en France, de nombreuses nouveautés et le programme détaillé et commenté du 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville que vous pourrez suivre en direct sur ces deux blogs, du 4 au 13 septembre 2009.
J’emporte de nombreux romans dans mes bagages (dont certains ont fait l’objet de récentes adaptations cinématographiques, je vous en parlerai donc au retour) mais aussi des envies d’écrire et d’insouciance, des projets utopiques, des tas de souvenirs hétéroclites et insaisissables d’une année riche d’imprévus exaltants, de rencontres palpitantes et enrichissantes, de mystères et de visages insondables et déroutants, d’instants diaboliquement ou majestueusement cinématographiques.
Outre mes articles concernant le 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, dès mon retour vous pourrez lire de nouvelles critiques littéraires des premiers romans que j’aurai reçus en tant que membre du jury du Prix des Lectrices de Elle 2010 mais aussi des nouvelles promises à l’image de celle-ci, et (peut-être) quelques articles concernant ces vingt-cinq jours exaltants qui m’attendent si je me décide à lever le voile mystérieux dont j’aime entourer cette précieuse évasion. D’ailleurs comme de nombreux voyages s’annoncent prochainement, je pense aussi y laisser une plus large place sur inthemoodforcinema.com.
Comme je ne pouvais pas vous laisser sans quelques conseils cinématographiques voici, ci-dessous, quelques films en DVD et à l’affiche dont vous pourrez lire mes critiques en cliquant sur les titres des films concernés :
ou encore, pour les plus jeunes, « L’âge de glace 3, le temps des dinosaures » (qui bat actuellement des records d’entrées, ayant ainsi effectué le meilleur démarrage Paris/périphérique de tous les temps avec 180008 entrées) et « Là-haut » (sortie en salles : le 29 juillet).