"Elle s'appelle Sabine" de Sandrine Bonnaire, ce soir sur France 3 (14/09/2007)
Paris vibre et vocifère en bleu blanc rouge. J’ai encore la tête délicieusement endolorie, encore dans les étoiles blanches de la bannière étoilée, bleue, blanc, rouge, elle aussi, un autre. Dans le train qui me ramène vers Paris, des Anglo-saxons bruyants aux rires gras et satisfaits, visiblement en route pour la coupe du monde, agacent les passagers. Pas moi. Je me laisse bercer par leur accent chantant qui me donne l’illusion d’être encore à Deauville, de n’avoir pas encore tout à fait retrouvé la réalité et recouvré le sens des réalités. Matt Damon et son regard vengeur me toise et George Clooney me demande "What else" sur tous les murs de Paris, en sortant de chez moi je me retrouve nez-à-nez avec la présentatrice d’une nouvelle émission de cinéma -la précédente était peut-être meilleure non-(?) sans ce montage pseudo auteuriste qui brouille un peu la perception ? Mais au moins une émission de cinéma qui parle de cinéma (excusez moi du pléonasme qui n'en est d'ailleurs pas forcément un...) avec néanmoins pas mal d(im)pertinence -encore à Deauville il y a quelques jours… Les temporalités, et la fiction et la réalité se confondent douloureuseme- et ironiquement dans mon esprit. Peut-être la machine à remonter le temps que je réclame avec une rage naïve depuis lundi dernier et depuis la clôture du 33ème Festival du Cinéma Américain de Deauville m’a-t-elle été livrée et branchée à mon insu… Elle me fait même remonter un peu plus loin dans le temps que je ne l’aurais souhaité, un peu avant l’ouverture du Festival de Deauville et même au Festival de Cabourg puisque les images de « Je m’appelle Sabine », le poignant et efficace documentaire de Sandrine Bonnaire défilent de nouveau sous mes yeux. Je vous invite à le regarder ce soir à sur France 3 à 20H55. Si vous voulez lire ma critique publiée lors des Journées romantiques de Cabourg où ce cri du cœur et de colère de Sandrine Bonnaire a été présenté en avant-première après sa sélection cannoise à la "Quinzaine des Réalisateurs", et où il a ému le public et parfois changé son regard, cliquez ici. Si j’arrive à régler ma machine à remonter le temps, à partir d’aujourd’hui « In the mood for cinema » se mettra aux couleurs de la capitale ... en attendant le Festival du Film Britannique de Dinard début octobre.
A bientôt sur In the mood for cinema... in Paris.
Sandra.M
21:05 Écrit par Sandra Mézière | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : cinéma, télévision, sandrine bonnaire, elle s'appelle sabine | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer |
Commentaires
bonsoir,j aimerai savoir si il existe une adresse email pour ecrire a sandrine bonnaire par rapport au film de sabine merci
Écrit par : de jesus de almeida | 17/09/2007
Je vous conseille de lui écrire par le biais de son agent (je pense qu'elle est chez Artmedia: à vérifier).
Écrit par : Sandra.M | 18/09/2007
j'aimerai savoir si Sandrine Bonnaire a lu le courrier que je lui ai transmis dans la semaine du 15.09 au sujet de sa soeur.
En effet, mon courrier avait pour but de lui faire savoir que nous avions dans notre famille de 10 ENFANTS le même souci hélas ! et j'aurais bien aimé qu'elle me réponde. Merci.
Une admiratrice du film "SABINE"
Écrit par : blanc | 20/09/2007
Euh...je pourrais difficilement savoir.
Écrit par : Sandra.M | 20/09/2007
bonjour , je connais un ado diagnostiqué "autiste"( ? ).Le film de Sandrine Bonnaire rappalle que l amour est le moteur de la vie. J ai beaucoup aimé ce film car malgré le quotidien parfois dur que vivent les autistes , Sandrine Bonnaire ne montre jamais de tristesse dans ce film: que de l AMOUR très pur et très beau
merci pour tous ceux qui recevront une belle bouffée d amour grace à ce film
N A
Écrit par : Avisse | 29/01/2008
j etais maman d un petit garçon prenomme clement l amour de ma vie il etait autiste il est parti avec les anges au mois de mars l annee derniere et je peux vous assurer que ça nous a anneanties il prenait tellement de place dans notre vie que nous sommes totalement perdus sans lui il n avait que 12 ans Nous nous sommes toujours poses la question de savoir ce qu il serait devenu sans nous mais jamais se que nous deviendrions sans lui . le docummentaire de sandrinne nous a ramenes a ce que nous vivions avec lui avec les joies et les peines.je l en remercie de tout coeur .
Écrit par : chantal mayet | 29/01/2008
5 années plus tard: que devient Sabine ? son état de santé, son comportement, ses crises....
merci pour votre réponse.
Écrit par : spill | 19/07/2012