Inauguration du 2ème Salon du cinéma (17/01/2008)
Impressionnante démonstration d'un cheval en feu par le grand Mario Luraschi (ci-dessous)
Inauguration du Salon du Cinéma 2008 par son parrain, Jean-Jacques Annaud
Mario Luraschi
Ce soir a eu lieu l'inauguration du 2ème salon du cinéma et son ouverture aux professionnels avant l'ouverture au public, demain. Alors ce salon du cinéma? Après avoir assisté cet après-midi à un atelier passionnant sur les aides à l'écriture (nous n'étions que 10, pourquoi donc faut-il s'inscrire au préalable?), ce soir: des rapaces et des fauves, des vrais, des faux, au sens propre et figuré, des vipères (seulement au figuré, il y en a toujours), des gens aux airs désinvoltes, désabusés, très occupés, souvent faussement ou parfois vraiment préoccupés, qui font du cinéma, leur cinéma, des chanteurs, des enchanteurs, des désenchantés, des acteurs en devenir, des acteurs en redevenir, des visages connus, d'autre en quête de (re)(con)naissance, qui boivent et qui mangent allègrement comme dans un multiplexe géant au mépris du cinéma, l'autre, l'art, Télérama et un marchand de glace, juxtapositions insolites, étrangement mercantiles, du bruit, beaucoup, pas toujours pour rien, des films, oui au fait quand même, des démonstrations de maquillage, de bagarres, et mes déambulations amusées à observer dans des travées bientôt presque vides-plus pour longtemps-...Espérons que tout cela ne ressemblera pas demain à une cacophonie insensée, à une consommation d'images frénétique où on ingurgite plus qu'on ne déguste, du cinéma, parce qu'on l'aurait presque oublié au milieu de cette faune inénarrable: c'est le salon du CINEMA ...c'est à craindre et à suivre. Et puis un groupe de musique qui interprète des bo de road-movies (quelqu'un pourrait-il me donner le nom de ce groupe que je n'ai pas entendu...?). Une voix envoûtante, une musique entraînante qui vous prennent à la gorge, la démonstration impressionnante de Mario Luraschi d'un cheval en feu: la magie qui surgit au milieu du bruit et de la frénésie, ostensible et invisible. La magie du cinéma peut-être. Ou de la réalité.
Pour en savoir plus sur le programme du salon, voir mon article ci-dessous ou voir le site officiel du Salon du Cinéma 2008.
Sandra.M
23:25 Écrit par Sandra Mézière | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, salon du cinéma 2008, jean-jacques annaud, mario luraschi | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer |
Commentaires
J'y vais vendredi-samedi-dimanche, y a peut-être moyen de s'y croiser non ? :)
Écrit par : FlorianL | 18/01/2008
Franchement mettre le feu au cul d'un cheval... je trouve ça très limite, et d'ailleurs je ne trouve même pas mes mots pour dire à quel point je trouve ça... ouais, tu vois, ça vient pas !
Sinon, ben comme l'année dernière, je ne pourrai pas y être vu que c'est le week end. Tant pis, je regrette. J'espère que tu seras moins déçue.
J'adore la sobriété de l'affiche !
Écrit par : Pascale | 18/01/2008
@ Florian L: Peut-être...:-) J'ai répondu sur Facebook.
@ Pascale: C'est "Into the wild" qui t'a traumatisée? Je comprends. Que les (vrais:-)) défenseurs de la cause animale se rassurent, c'est fait dans le plus grand respect des animaux.
J'ai obtenu plein d'infos grâce à ce salon et son espace ciné-connexion pour les jeunes auteurs. Pour le reste...récit demain! L'affiche n'est pas à l'image du salon.
Écrit par : Sandra.M | 20/01/2008