César 2014 : palmarès commenté et compte rendu la cérémonie
Alors que déjà l'actualité cinématographique se focalise sur les Oscars qui auront lieu ce soir (et sur lesquels je reviendrai également), j'ai pour ma part encore la tête parmi les étoiles du Théâtre du Châtelet où a lieu chaque année la cérémonie des César.
Mise en abyme: "Ombres parallèles" aux César...
C'est le Président François Cluzet (nommé 10 fois aux César!) qui, comme le veut la tradition, a ouvert les festivités. Donnant peut-être un peu trop l'impression de lire son prompteur, il s'est exprimé avec la franchise, l'humour et l'enthousiasme qui le caractérisent : "Ce métier m'a tout appris. L'amour. La vie. La mort. Les 507 heures.", "Quand j'ai débuté avec Jouvet dans "L'assassin habite au 21" (au passage film sorti en 1942 soit 13 ans avant la naissance de Cluzet). Cette sincérité qui le caractérise, il l'a d'ailleurs évoquée, "sincère, il vaut mieux l'être en permanence".
Est ensuite arrivée la maîtresse de cérémonie: Cécile de France qui succédait ainsi à Antoine de Caunes. La cage aux lions, la fosse aux serpents ou les deux à la fois: voilà à quoi ressemble à peu près le public auquel elle était confrontée ce soir-là, sans aucun doute le plus impitoyable qui soit. Dans son élégante et simple robe blanche, elle ne s'est jamais départie de son second degré et de son sourire et on lui pardonne bien volontiers d'avoir confondu Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos tant elle a su apporter glamour, humour, classe à cette cérémonie. On se serait même un instant cru à Broadway lorsqu'elle a débuté en chantant accompagnée de la pétulante Rossy de Palma. Cette année on ne riait pas des nommés et lauréats mais avec eux.
Cette 39ème édition a donc couronné "Les Garçons et Guillaume, à table! " de et avec Guillaume Gallienne qui a reçu pas moins de 5 César (sur 10 nominations). Voilà qui est mérité pour le film d’ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs (qui le prima d’ailleurs) qui avait tant ému les festivaliers, de même que les festivaliers deauvillais, lors de sa projection au Festival du Cinéma Américain de Deauville suite à l’obtention du prix Michel d’Ornano décerné à son scénario. Si le César du meilleur premier film était mérité, j'avoue que j'aurais préféré que celui du meilleur film revienne au "Passé" d'Asghar Farhadi. Un film qui est néanmoins avant tout une déclaration d’amour fou à la mère de Guillaume Gallienne -qu'il n'a d'ailleurs pas oubliée dans ses remerciements- (quel personnage qu’il interprète d’ailleurs aussi !) et aux femmes dont il aime et scrute jusqu’à la respiration, mais aussi aux mots, avec lesquels il jongle admirablement, et au théâtre, qui libère, et même au cinéma avec les codes duquel il s’amuse ici. Même s’il lorgne parfois du côté d’Almodovar, Woody Allen ou de Wilder (avec une réplique finale comme un écho à son « nobody’s perfect »), ce film peut difficilement être plus personnel tout en étant universel et il faut sans aucun doute une tonne de talent et de sensibilité pour transformer son mal être en film burlesque, en ce rafraichissant plaidoyer pour la différence (qui n’est jamais militant), en film aussi atypique, inclassable que celui qui en est l’auteur et l’acteur. Un grand auteur et un très grand acteur. Et une comédie tendre et caustique qui mérite indéniablement ces nombreuses nominations.
Je regrette donc l'absence au palmarès du "Passé" d'Asghar Farhadi mais aussi de "Elle s'en va" d'Emmanuelle Bercot (que je persiste et signe à qualifier de film de l'année 2013). Le premier, malgré ses 5 nominations, est reparti bredouille. Il aurait (notamment) mérité le César du meilleur scénario (qui a été attribué à Albert Dupontel pour "9 mois ferme") pour son extrême sensibilité et sa précision rare et parce qu’il donne au spectateur un vrai rôle et parce qu’il reflète si bien l’absurdité et la complexité de l’existence. C’est là toute la force du « Passé », d’une justesse fascinante et rare, dont le dernier plan nous laisse astucieusement interrogatifs, et émus, enfin. Bérénice Béjo qui avait reçu le prix d'interprétation à Cannes pour ce film n'aura pas réussi le doublé "Cannes-César", le César de la meilleure actrice était revenue à Sandrine Kiberlain pour "9 mois ferme".
Quant à « Elle s’en va » d’Emmanuelle Bercot, il s'agit d' un magnifique portrait de femme sublimant l’actrice qui l’incarne en la montrant paradoxalement plus naturelle que jamais, sans artifices, énergique et lumineuse, terriblement vivante surtout. C’est aussi une bouffée d’air frais et d’optimisme qui montre que soixante ans ou plus peut être l’âge de tous les possibles, celui d’un nouveau départ. En plus d’être tendre (parfois caustique mais jamais cynique ou cruel grâce à la subtilité de l’écriture d’Emmanuelle Bercot et le jeu nuancé de Catherine Deneuve), drôle et émouvant, « Elle s’en va » montre que , à tout âge, tout peut se (re)construire, y compris une famille et un nouvel amour. « Elle s’en va » est de ces films dont vous ressortez émus et le sourire aux lèvres avec l’envie d’embrasser la vie . Un bonheur ! Et un bonheur rare.
Rien non plus pour « Grand Central » de Rebecca Zlotowski avec une seule nomination (pour Olivier Gourmet comme meilleur second rôle), un film qui, à la fois nous emporte par la beauté de ses personnages, leur rudesse tendre, la radieuse force des sentiments (amitié, amour) qui les unit … et qui nous glace d’effroi en nous montrant les conditions de travail de ceux qui risquent chaque jour leur vie dans l’une des 19 centrales nucléaires françaises.
C'est à Niels Arestrup qu'a été attribué le César du meilleur second rôle masculin, un troisième César pour cet acteur qui dévore l'écran, une nouvelle fois magistral dans le désopilant (et clairvoyant) film de Bertrand Tavernier dont ce fut malheureusement cette année le seul César.
Je regrette également l'absence au palmarès de Marisa Borini dans le très beau et mésestimé « Un château en Italie » de Valeria Bruni Tedeschi qui est un film riche de son humour noir, de sa fantaisie salutaire qui permet d’affronter cette histoire de deuils ( de l’enfance, du passé, des personnes aimées, de certains rêves et espoirs), comme un exutoire aux nôtres. Un film vibrant, vivant, lucide, cruel, drôle, tendre, plein de charme, parsemé d’instants de grâce. Un film tourbillonnant qui ne rentre pas dans les codes, singulier, qui mêle le burlesque, la tragédie et l’amour de la vie. Un film où l’amour et le rire dansent constamment avec la mort et les larmes. La lucidité et la cruauté finalement comme un masque pudique sur la douleur. Un film plein de vie qui s’achève en mêlant la beauté légère et joyeuse d’un nouvel élan et la cruauté douloureuse et déchirante d’un déracinement. Un film qui fait du bien, et que je vous recommande.
Contre toute attente le César du meilleur réalisateur a été décerné à Roman Polanski pour "La Vénus à la fourrure" qui avait récolté sept nominations. Voilà qui est aussi mérité pour ce film qui n'est certes pas le meilleur Polanski mais un film d’une réjouissante insolence qui est aussi un ping-pong sémantique jubilatoire, et un double-jeu habile, ludique et cruel, qui repose sur la frontière trouble et troublante entre fiction et réalité grâce au talent d’un réalisateur plus manipulateur et donc plus cynique que jamais.
Malgré sa Palme d’or, et sans doute en raison de la polémique sur les conditions de tournage, le film de Kechiche (absent de la cérémonie mais que celle-ci n'a pas épargné avec un petit film mordant ) qui partait favori (de même que ses actrices) déjà lauréat pour « L’Esquive » en 2004 et « La Graine et le Mulet » en 2008, n'est reparti qu'avec un seul César: celui du meilleur espoir féminin pour adèle Exarchopoulos dont je vois mal comment il aurait pu lui échapper. « Amour » d’Haneke l’an passé avait pourtant réussi à obtenir les deux récompenses suprêmes, palme d’or et César. Un film qui n’en reste pas moins singulier, coup de cœur, coup de poing au cœur, un film qui, comme tout grand film, ne peut pas laisser indifférent. Comment, en effet, pourrait-on rester indifférent devant un film qui respire autant le souffle de la vie avec tout ce qu’elle comprend de beauté et cruauté, déchirantes ? Qui pourrait rester indifférent devant un film qui décrit si bien l’embrasement, sublime, d’un amour puis son extinction, terrifiante ?
Le César du meilleur acteur a été attribué à Guillaume Gallienne: LA révélation de cette année 2013. Il interprète ainsi le rôle de sa mère, aimante (trop ou mal peut-être), sachant rester élégante tout en étant vulgaire, masquant sa tendresse derrière un air revêche et des paroles (fra)cassantes, mais parce qu’il joue aussi son propre rôle… à tous les âges ! Avec un talent tel qu’on oublie d’ailleurs rapidement et totalement qu’il n’a pas l’âge du personnage. La magie du cinéma. Et le talent d’un grand acteur, à tel point qu’il en devient follement séduisant malgré son allure parfois improbable. Face à lui se trouvait notamment le partenaire d’Emmanuelle Seigner dans « La Vénus à la fourrure« , Mathieu Amalric qui est ici un double de Polanski (la ressemblance est troublante et évidemment pas innocente) un peu velléitaire, se laissant bientôt dominer, damner, devenant totalement désinhibé, et objet dans les mains de sa créature devenue créateur. Etait également nommé Fabrice Luchini dans « Alceste à bicylette » et Michel Bouquet, épatant Renoir dans le film éponyme qui a déjà obtenu deux fois le César notamment pour sa formidable interprétation de Mitterrand dans « Le Promeneur du champ de Mars ».
Il ne serait pas étonnant que Guillaume Gallienne soit à nouveau nommé en 2015 pour "Yves Saint Laurent". Son partenaire dans « Yves Saint Laurent », Pierre Niney, n’était en revanche pas nommé pour la comédie « 20 ans d’écart », une comédie pleine de clichés (au propre et au figuré, le seul film avec l'acteur que je n'ai pas aimé, mise à part sa remarquable performance) qu’il éclaire néanmoins, une prestation pour laquelle il aurait mérité d’être nommé. Sans nul doute, il sera nommé pour les César 2015 pour « Yves Saint Laurent » de Jalil Lespert dont je prends déjà le pari qu’il l’obtiendra. Sa prestation aux César 2014 a sans aucun doute été la plus réussie et drôle de cette édition. J'avais eu le plaisir de l'interviewer pour "J'aime regarder les filles", ici. Il se murmure même qu'il serait lecteur de ce blog...mais chut...
Le César d'honneur a été attribué à Scarlett Johansson par Quentin Tarantino qui a souligné l'honneur que représentait un César dans le pays de la cinéphilie. A cette occasion, retrouvez 3 critiques de films avec Scarlett Johansson dont le chef d'œuvre "Match point" de Woody Allen, en cliquant ici. Ce César a été beaucoup critiqué en raison de son jeune âge mais l'actrice a débuté très jeune et a quand même quelques chefs d'œuvre à son actif.
Enfin, une pensée pour les disparus de l'année, notamment Patrice Chéreau à qui l'affiche des César 2014 rendait hommage mais aussi Valérie Benguigui que j'avais vue, étincelante, l'an passé, en salle presse.
Et enfin, on termine par quelques photos entre amis avant de partir épiloguer jusqu'au bout de la nuit sur cette belle soirée et le palmarès...
Palmarès Officiel CÉSAR 2014
Meilleure Actrice
Sandrine Kiberlain dans 9 MOIS FERME
Meilleur Acteur
Guillaume Gallienne dans LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE !
Meilleure Actrice dans un Second Rôle
Adèle Haenel dans SUZANNE
Meilleur Acteur dans un Second Rôle
Niels Arestrup dans QUAI D’ORSAY
Meilleur Espoir Féminin
Adèle Exarchopoulos dans LA VIE D’ADÈLE CHAPITRES 1 & 2
Meilleur Espoir Masculin
Pierre Deladonchamps dans L’INCONNU DU LAC
Meilleur Scénario Original
Albert Dupontel pour 9 MOIS FERME
Meilleure Adaptation
Guillaume Gallienne pour LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE !
Meilleure Musique Originale
Martin Wheeler pour MICHAEL KOHLHAAS
Meilleur Son
Jean-Pierre Duret / Jean Mallet / Mélissa Petitjean pour MICHAEL KOHLHAAS
Meilleure Photo
Thomas Hardmeier
pour L’EXTRAVAGANT VOYAGE DU JEUNE ET PRODIGIEUX T.S. SPIVET
Meilleur Montage
Valérie Deseine pour LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE !
Meilleurs Costumes
Pascaline Chavanne pour RENOIR
Meilleurs Décors
Stéphane Rozenbaum pour L’ÉCUME DES JOURS
Meilleur Réalisateur
Roman Polanski pour LA VÉNUS À LA FOURRURE
Meilleur Film de Court Métrage
AVANT QUE DE TOUT PERDRE réalisé par Xavier Legrand
Meilleur Film d’Animation
MADEMOISELLE KIKI ET LES MONTPARNOS (Court Métrage) réalisé par Amélie Harrault
LOULOU L’INCROYABLE SECRET (Long Métrage) réalisé par Eric Omond
Meilleur Film Documentaire
SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE réalisé par Pascal Plisson
Meilleur Premier Film
LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE ! réalisé par Guillaume Gallienne
Meilleur Film Étranger
ALABAMA MONROE réalisé par Félix Van Groeningen
Meilleur Film
LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE ! produit par Edouard Weil / Cyril Colbeau-Justin / Jean-Baptiste Dupont réalisé par Guillaume Gallienne
César d’Honneur
Scarlett Johansson
Critiques des films nommés:
« Les Garçons et Guillaume, à table! » de Guillaume Gallienne
« La Vénus à la fourrure » de Roman Polanski
« Elle s’en va d’Emmanuelle Bercot
« Grand Central » de Rebecca Zlotowski
« Un château en Italie » de Valeria Bruni Tedeschi
« Blue Jasmine » de Woody Allen
« Django unchained » de Quentin Tarantino
Mes articles sur les éditions précédentes :
César 2014: les nominations complètes
Meilleure Actrice
Fanny Ardant
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Les beaux jours | |
Bérénice Bejo
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Le Passé | |
Catherine Deneuve
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Elle s’en va | |
Sara Forestier
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Suzanne | |
Sandrine Kiberlain
|
9 mois ferme | |
Emmanuelle Seigner
|
La Vénus à la fourrure | |
Léa Seydoux
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La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2 |
Meilleur Acteur
Mathieu Amalric
|
La Vénus à la fourrure | |
Michel Bouquet
|
Renoir | |
Albert Dupontel
|
9 mois ferme | |
Grégory Gadebois
|
Mon âme par toi guérie | |
Gallienne Guillaume
|
Les Garçons et Guillaume, à table ! | |
Fabrice Luchini
|
Alceste à bicyclette | |
Mikkelsen Mads
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Michael Kohlhaas |
Meilleure Actrice dans un Second Rôle
Borini Marisa
|
Un Château en Italie | |
Françoise Fabian
|
Les Garçons et Guillaume, à table ! | |
Gayet Julie
|
Quai d’Orsay | |
Adèle Haenel
|
Suzanne | |
Géraldine Pailhas
|
Jeune & Jolie |
Meilleur Acteur dans un Second Rôle
Niels Arestrup
|
Quai d’Orsay | |
Patrick Chesnais
|
Les beaux jours | |
D’Assumçao Patrick
|
L’inconnu du lac | |
François Damiens
|
Suzanne | |
Olivier Gourmet
|
Grand Central |
Meilleur Espoir Féminin
de Laâge Lou
|
Jappeloup | |
Pauline Etienne
|
La Religieuse | |
Exarchopoulos Adèle
|
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2 | |
Farahani Golshifteh
|
Syngué sabour – Pierre de patience | |
Vacth Marine
|
Jeune & Jolie |
Meilleur Espoir Masculin
Bartel Paul
|
Les Petits Princes | |
Deladonchamps Pierre
|
L’inconnu du lac | |
Hamy Paul
|
Suzanne | |
Vincent Macaigne
|
La fille du 14 juillet | |
Schiffman Nemo
|
Elle s’en va |
Meilleur Scénario Original
Albert Dupontel
|
9 mois ferme | |
le Guay Philippe
|
Alceste à bicyclette | |
Alain Guiraudie
|
L’inconnu du lac | |
Asghar Farhadi
|
Le Passé | |
Quillévéré Katell Désert Mariette
|
Suzanne |
Meilleure Adaptation
Gallienne Guillaume
|
Les Garçons et Guillaume, à table ! | |
Arnaud Desplechin Peyr Julie Jones Kent
|
JIMMY P. (Psychothérapie d’un Indien des Plaines) | |
Baudry Antonin Bertrand Tavernier Blain Christophe
|
Quai d’Orsay | |
Roman Polanski Ives David
|
La Vénus à la fourrure | |
Abdellatif Kechiche Ghalya Lacroix
|
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2 |
Meilleure Musique Originale
Arriagada Jorge
|
Alceste à bicyclette | |
Dury Loïk Minck Christophe « Disco »
|
Casse-tête chinois | |
Charry Etienne
|
L’Écume des jours | |
Wheeler Martin
|
Michael Kohlhaas | |
Alexandre Desplat
|
La Vénus à la fourrure |
Meilleur Son
Marc-Antoine Beldent Loïc Prian Olivier Dô Hùu
|
Les Garçons et Guillaume, à table ! | |
Grivel Philippe Vidal Nathalie
|
L’inconnu du lac | |
Jean-Pierre Duret Mallet Jean Petitjean Mélissa
|
Michael Kohlhaas | |
Balibar Lucien Nadine Muse Cyril Holtz
|
La Vénus à la fourrure | |
Chenevoy Jérôme Pochet Fabien Jean-Paul Hurier
|
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2 |
Meilleure Photo
Hardmeier Thomas
|
L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet | |
Mathon Claire
|
L’inconnu du lac | |
Jeanne Lapoirie
|
Michael Kohlhaas | |
Ping Bing Lee Mark
|
Renoir | |
El Fani Sofian
|
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2 |
Meilleur Montage
Pinel Christophe
|
9 mois ferme | |
Deseine Valérie
|
Les Garçons et Guillaume, à table ! | |
Hym Jean-Christophe
|
L’inconnu du lac | |
Juliette Welfling
|
Le Passé | |
Camille Toubkis Lastera Albertine Lengellé Jean-Marie
|
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2 |
Meilleurs Costumes
Fontaine Florence
|
L’Écume des jours | |
Madeline Fontaine
|
L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet | |
Olivier Bériot
|
Les Garçons et Guillaume, à table ! | |
Diener Anina
|
Michael Kohlhaas | |
Pascaline Chavanne
|
Renoir |
Meilleurs Décors
Rozenbaum Stéphane
|
L’Écume des jours | |
Aline Bonetto
|
L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet | |
Sylvie Olivé
|
Les Garçons et Guillaume, à table ! | |
Arlaud Yan
|
Michael Kohlhaas | |
Barouh Benoît
|
Renoir |
Meilleur Réalisateur
Albert Dupontel
|
9 mois ferme | |
Gallienne Guillaume
|
Les Garçons et Guillaume, à table ! | |
Alain Guiraudie
|
L’inconnu du lac | |
Arnaud Desplechin
|
JIMMY P. (Psychothérapie d’un Indien des Plaines) | |
Asghar Farhadi
|
Le Passé | |
Roman Polanski
|
La Vénus à la fourrure | |
Abdellatif Kechiche
|
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2 |
Meilleur Film de Court Métrage
Avant que de tout perdre
|
réalisé par Legrand Xavier produit par Alexandre Gavras | |
Bambi
|
réalisé par Sébastien Lifshitz produit par Mirabello Carole | |
La fugue
|
produit par de Blignières Valentine réalisé par Marlin Jean-Bernard | |
Les Lézards
|
réalisé par Mariette Vincent produit par Ovise Amaury | |
Marseille la nuit
|
réalisé par Monge Marie produit par Haguenauer Sébastien |
Meilleur Film d’Animation
Aya de Yopougon
|
produit par Antoine Delesvaux, Joann Sfar, Oubrerie Clément réalisé par Abouet Marguerite, Oubrerie Clément | |
Lettres de femmes
|
produit par Hus Gilbert, Malka Charles, Camilli Luc, Deluze Dominique réalisé par Zanovello Augusto | |
Loulou l’incroyable secret
|
réalisé par Omond Eric produit par Valérie Schermann, Christophe Jankovic | |
Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill
|
réalisé par Boréal Marc, Chatel Thibaut produit par Galliot Guillaume, Chatel Thibaut | |
Mademoiselle Kiki et les Montparnos
|
réalisé par Harrault Amélie produit par Serge Elissalde, Catherin Olivier |
Meilleur Film Documentaire
Comment j’ai détesté les maths
|
réalisé par Peyon Olivier produit par Petit Laurence, Carole Scotta, Bruno Nahon | |
Le dernier des injustes
|
produit par David Frenkel, Labadie Jean réalisé par Claude Lanzmann | |
Il était une forêt
|
réalisé par Luc Jacquet produit par Darondeau Yves, Lioud Christophe, Priou Emmanuel | |
La maison de la radio
|
réalisé par Nicolas Philibert produit par Serge Lalou | |
Sur le chemin de l’école
|
réalisé par Plisson Pascal produit par Fougea Barthélémy |
Meilleur Premier Film
La Bataille de Solférino
|
produit par Chaumet Emmanuel réalisé par Triet Justine | |
La Cage Dorée
|
réalisé par Alves Ruben produit par Hugo Gélin, Laetitia Galitzine, Danièle Delorme | |
En solitaire
|
produit par Dumas Sidonie, Cottin Jean, Taïeb Laurent réalisé par Christophe Offenstein | |
La fille du 14 juillet
|
réalisé par Peretjatko Antonin produit par Chaumet Emmanuel | |
Les Garçons et Guillaume, à table !
|
produit par Edouard Weil, Colbeau-Justin Cyril, Dupont Jean-Baptiste réalisé par Gallienne Guillaume |
Meilleur Film Étranger
Alabama Monroe
|
distribution France BODEGA FILMS réalisé par Van Groeningen Félix | |
Blancanieves
|
coproduction France NOODLES PRODUCTION (Jérôme Vidal) réalisé par Berger Pablo | |
Blue Jasmine
|
distribution France MARS DISTRIBUTION réalisé par Woody Allen | |
Dead Man Talking
|
réalisé par Ridremont Patrick | |
coproduction France SUPERPROD (Jérémie Fajner, Clément Calvet) | ||
Django Unchained
|
distribution France SONY PICTURES RELEASING FRANCE réalisé par Quentin Tarantino | |
La Grande Bellezza
|
réalisé par Sorrentino Paolo coproduction France BABE FILMS (Fabio Conversi) | |
Gravity
|
distribution France WARNER BROS réalisé par Cuarón Alfonso |
Meilleur Film
9 mois ferme
|
réalisé par Albert Dupontel produit par Bozorgan Catherine | |
Les Garçons et Guillaume, à table !
|
produit par Edouard Weil, Colbeau-Justin Cyril, Dupont Jean-Baptiste réalisé par Gallienne Guillaume | |
L’inconnu du lac
|
réalisé par Alain Guiraudie produit par Pialat Sylvie | |
JIMMY P. (Psychothérapie d’un Indien des Plaines)
|
produit par Pascal Caucheteux, Grégoire Sorlat réalisé par Arnaud Desplechin | |
Le Passé
|
produit par Mallet-Guy Alexandre réalisé par Asghar Farhadi | |
La Vénus à la fourrure
|
réalisé par Roman Polanski produit par Robert Benmussa, Alain Sarde | |
La vie d’Adèle Chapitres 1 & 2
|
produit par Abdellatif Kechiche, Maraval Vincent, Chioua Brahim réalisé par Abdellatif Kechiche |