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IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) - Page 30

  • Analyse- "La Grand illusion" de Jean Renoir, le 23 janvier, à l'UGC La Défense

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    "La Grande illusion", chef d'oeuvre de 1937 de Jean Renoir, notamment avec les inimitables Jean Gabin et Pierre Fresnay sera projeté lors d'une séance exceptionnelle, le mercredi 23 janvier, à 20h à l'UGC Ciné Cité La Défense, une séance présentée par Jean-Pierre Lavoignat. Le film sera également diffusé les vendredi 25 et mardi 29 janvier.

    En 1958, un classement établi à Bruxelles par un jury international réunissant plus d’une centaine de critiques plaçait La grande illusion parmi les 12 meilleurs films du monde. Prix spécial du jury international de Venise en 1938, il fut reconnu meilleur film étranger à Hollywood la même année, d’une part parce qu’il constituait un hymne à l’égalité et à la fraternité à portée universelle mais aussi grâce à sa richesse idéologique.
     
    J'en profite pour vous recommander l'excellent film sur "Renoir" réalisé par Gilles Bourdos.
     
    Un hymne à l’égalité et à la fraternité
     
    L’intrigue de ce film dont Roosevelt disait que « tous les démocrates du monde doivent le voir », laisse déjà entrevoir l’importance qu’il pouvait avoir pour lesdits démocrates. En 1916, sur le front allemand, deux officiers français, le capitaine d’état-major de Boïeldieu (Pierre Fresnay), et le lieutenant d’aviation Maréchal (Jean Gabin), se retrouvent prisonniers dans un oflag. Ils ont pour compagnon de captivité : un instituteur (Jean Dasté), un acteur (Carette) et un juif Rosenthal (Dalio). Les différences de classe sont oubliées et la vie s’organise de manière plus agréable, grâce à la tolérance des geôliers. Tous ne rêvent pourtant que de liberté. Rosenthal et les deux officiers sont transférés dans une forteresse, commandée par Rauffenstein, un aristocrate de vieille souche. Ce dernier traite avec un égard particulier son homologue français, tout en faisant régner une stricte discipline.
     
    Après les Bas-Fonds, Renoir renoue avec un sujet personnel. La trame lui en a été en effet inspireé par le général Pinsart qu’il avait connu en 1916 alors que le futur réalisateur servait dans l’escadrille C64. Pour ce film sur la guerre, il réunit des acteurs aussi prestigieux que Jean Gabin, Pierre Fresnay, Marcel Dalio, et Erich Von Stroheim et des interprètes à l’image de leurs personnages : radicalement différents de par leurs nationalités comme de par leurs personnalités mais unis par un projet commun.
     
     Le premier plan est celui d’un disque qui tourne et de Gabin qui chante Frou-Frou, puis ensuite ce sont des Allemands qui écoutent une valse de Strauss qui remplace le chant français. Si les deux univers sans d’abord confrontés et mis en parallèle ils ne cesseront ensuite de se croiser. Ici l’uniforme unit des hommes de toutes origines sociales mais il semble néanmoins que cette origine sociale et la complicité qu’elle crée dépasse les frontières et même celles de l’ennemi, il semble seulement car c’est finalement le patriotisme qui triomphera même si « le film montrait que la véritable réalité de l’Histoire ne résidait pas dans les conflits entre nations mais dans la lutte des classes ».
     
    Ainsi, les deux officiers Rauffenstein et de Boïeldieu ont des connaissances communes : un cousin de ce dernier attaché militaire à Berlin et « Fifi de chez Maxim’s ». Les liens apparaissent donc plus proches entre deux officiers ennemis issus de l’aristocratie qu’entre les soldats d’une même armée. Le film dépasse le simple récit de prisonniers préparant une évasion pour montrer qu’au-delà des frontières, la fraternité entre les hommes ne relève pas d’une quelconque utopie, que les idées du Front Populaire n’étaient pas si illusoires. « Les frontières sont une invention des hommes, la nature s’en fout » dit l’un des personnages.
     
     La Grande Illusion frappe en effet par l’attention accordée aux individus et cela, quelle que soit leur nationalité. En plus, chacun témoigne d’un profond respect pour l’ennemi, les Allemands sont gentiment moqués, ils ne sont jamais considérés comme tortionnaires. Les officiers de carrière allemands et français font assaut de courtoisie, d’amitié et d’estime réciproques. Quant aux simples soldats, ils entretiennent les meilleures relations amicales avec leurs geôliers. « J’avais le désir, dit Renoir, de montrer que même en temps de guerre, des combattants peuvent rester des hommes. » Le patriotisme reprend néanmoins le dessus quand les soldats Français et leurs alliés britanniques chantent la Marseillaise au milieu de pièce de théâtre quand Maréchal vient annoncer la libération de Douaumont. Le décalage entre le lieu et la solennité du chant renforce le sentiment de patriotisme de la scène.
     
     Les différents personnages cherchent à exprimer leur croyance profonde dans l’égalité et la fraternité, par-delà les clivages sociaux et les luttes fratricides et à montrer que « même en temps de guerre les combattants peuvent rester des hommes ». Pour certains cette fraternité préfigurait celle de la résistance. Les frontières semblent être alors une abstraction absurde.
     
     Si La grande illusion est un véritable plaidoyer pour la paix et pour la fraternité triomphant des classes et du nationalisme, le titre suggère pourtant que ces espoirs ne sont qu’illusoires et la gaieté qui émane parfois du film devient alors une dérision mélancolique.
     
    Richesse et ambivalence idéologique
    Si Roosevelt déclara : « Tous les démocrates du monde devraient voir ce film », en revanche Goebbels le désigna comme « l’ennemi cinématographique numéro un » et l’Italie de Mussolini le fit interdire. En France, il figura parmi les meilleurs recettes de 1937, la population souhaitant peut-être plus que jamais croire que la guerre était une grande illusion à l’image de Renoir qui expliquait ainsi le titre de son film : « La grande illusion est un titre qui m’a beaucoup charmé. Il n’a trouvé sa signification qu’après. D’ailleurs on ne voit le sens d’un film qu lorsqu’il est tourné. Mais il me semblait qu’il représentait bien que la guerre est une grande illusion. Ce film était pacifiste avant de démarrer. »
     
     L’ambivalence provient d’abord du titre qui donnera lieu à trois interprétations différentes. La première interprétation est nationale, Renoir se montrerait patriote. La seconde lecture serait pacifiste : les prisonniers sont correctement traités, les geôliers se montrent sensibles, les gardes-frontières ne tirent pas sur les deux évadés qui viennent de passer en Suisse et dans ce contexte un Français et une Allemande peuvent s’aimer. Enfin la dernière approche est idéologique car certes tous les personnages sont sympathiques et valorisés mais la lutte des classes n’en est pas démentie pour autant. Boeldieu est plus proche de Rauffenstein que de l’ouvrier Maréchal ou du banquier Rosenthal. Celui-ci va pourtant au Fouquet’s ou chez Maxim’s, mais il reste du monde des affaires, étranger à l’aristocratie. La guerre peut rapprocher des individus que tout séparait mais provisoirement. Ainsi Maréchal fait remarquer à De Boïeldieu : « Mais enfin vous ne pouvez rien faire comme tout le monde. 18 mois qu’on est ensemble et on s dit encore vous», ce à quoi ce dernier répond qu’il vouvoie sa femme et sa mère.
     
     La richesse idéologique du film tient dans son ambiguïté et pas seulement celle de son titre qui peut donc autant évoquer l’illusion de la paix et l’illusion de la guerre, une vision radicalement pessimiste ou plus optimiste. Ni la gauche, ni la droite ne sauraient le revendiquer, comme elles ont tenté de le faire. Le film fut applaudi de l’Humanité à l’Action Française et il fut accepté à gauche et à droite comme un chef d’œuvre, par le public et par la critique. La presse de gauche salua La grande illusion comme « une œuvre pacifiste qui militait en faveur du rapprochement entre les peuples » . Le film montrait alors que la véritable réalité de l’Histoire ne résidait pas dans les conflits entre nations mais dans la lutte des classes et que par conséquent la guerre n’avait pas de raison d’être. La grande illusion est alors celle selon laquelle la fraternité des combats signifierait la fin des antagonismes sociaux. « En somme chacun mourrait de sa maladie de classe si nous n’avions pas la guerre pour réconcilier tous les microbes. » A défaut d’antagonisme l’uniforme ne parvient pas à annihiler toute différence. Ainsi pour Maréchal :« Boeldieu … je l’aime bien, mais c’est pas la même éducation…y a un mur entre nous. » ou encore « décidément les gants, le tabac tout nous sépare. ». Pour Jeanson : « La dernière guerre n’est pas la dernière en date(…)Les personnages de Renoir, eux ,vivent, en pleine grande illusion. Et puis Renoir montre autre chose, il nous montre que la lutte des classes ne meurt pas à la guerre et que l’union sacrée est un abus de confiance ».
     
     Renoir en se souvenant de son passé d’ancien combattant a avant tout voulu nourrir l’œuvre de son pacifisme. Pour lui les « français de ce film sont de bons français et les Allemands de bons allemands. Il n’a pas été possible de prendre parti pour aucun de mes personnages. » Le film n’est d’ailleurs pas manichéen comme son sujet et l’ambiance qui régnait alors auraient pu l’y inviter à l’image de l’opposition qui divisait alors la France et l’Allemagne. A l’aube de la seconde guerre mondiale cette œuvre idéaliste est apparue comme une mise en garde. On retrouve dans son film toute l’ambivalence de la période de l’entre deux guerres. L’habileté du réalisateur est d’avoir confié les rôles principaux aux acteurs emblématiques du moment particulièrement bien définis et dirigés, de la raideur de Rauffenstein accentuée par sa minerve au bon sens de Maréchal qui correspond au français moyen d’alors : bourru au cœur d’or et au patriotisme indéfectible. Rosenthal témoigne quant à lui de l’assimilation réussie de la communauté juive au sein de la société française, au moment même où le Reich nazi professe l’antisémitisme. Boeïldieu symbolise une aristocratie en déliquescence, qui ne peut pas se reconnaître dans un monde où l’honneur semble tombé en désuétude. « Tout se démocratise » déplore-t-il ainsi. Et c’est cette amertume d’une aristocratie moribonde qui semble lier d’amitié les deux officiers, une amitié que De Boeïldieu explique ainsi : « Parce-que vous vous appelez Boeïldieu, officier de carrière dans l’armée française et parce-que je m’appelle Rauffenstein, officier de carrière dans l’armée allemande. »
     
     A la veille du second conflit mondial on peut aussi y déceler un certain antisémitisme et certains lieux communs : Rauuffenstein évoquant ainsi « La parole d’honneur d’un Rosenthal et celle d’un maréchal », ce à quoi Boïeldieu rétorque : « elle vaut la nôtre. » ou encore Maréchal disant, sur le ton de la colère certes : « d’abord j’ai jamais pu blairer les juifs. », une phrase qui prend une étrange résonance à cette période. Il le saluera ensuite d’un « au revoir, sale juif. » Les critiques de la Libération ont été choqués craignant de déceler un certain antisémitisme. « Nous ne devons pas juger ces personnages avec l’esprit de 1937 » écrivit Jeanson après la première. « Il serait encore faux de les juger avec celui de 1946, malgré le traumatisme des années de guerre et d’occupation nazie. » Rosenthal est par avance le frère ou le double du La Chesnaye de La règle du jeu. Rosenthal est ici un riche et complexe fils de banquier juif : « Né à Vienne , capitale de l’Autriche, d’une mère danoise et d’un père polonais, naturalisé français. » Ainsi comme l’a démontré François Garçon « l’esprit de Pétain-antisémitisme, anglophobie, racisme etc- se trouve dans le cinéma d’avant-guerre », citant ainsi La grande illusion. Rauffenstein estime encore que ce sont de « jolis cadeaux de la révolution Française ».
     
    Renoir se garde de ces leçons de morale. A la veille du second conflit mondial en laissant entendre que la guerre de 1914-1918 pourrait être la dernière Renoir adresse un message d’espoir et de fraternité qui fut donc très diversement accueilli et qui pourrait se résumer dans cette phrase de Rosenthal : « Les frontières ça se voit, c’est une invention des hommes, la nature s’en fout ». La guerre se rapproche pourtant inéluctablement et Renoir semble y faire implicitement référence par les paroles de Maréchal : « C’est pas la musique, c’est pas les instruments, c’est le bruit des pas, »des pas qui sont aux portes des frontières… Enfin la richesse n’est pas seulement idéologique, Renoir y faisant une nouvelle fois preuve de virtuosité dans sa réalisation mais aussi dans ses références, Dalio faisant penser à Chaplin comme dans la scène finale où sa démarche imite celle de Charlot.
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  • Annonce des nominations aux César 2013 en direct le 25 janvier 2013

    cinéma, César

    Vendredi 25 janvier prochain, à partir de 9H30, seront annoncées les nominations aux César 2013, au Fouquet's en direct duquel je serai et d'où je vous ferai donc un live tweet de ces nominations à suivre sur @moodforcinema  (http://twitter.com/moodforcinema ).

    Vous pourrez ensuite retrouver les nominations complètes et commentées sur ce blog et sur mon blog http://inthemoodforfilmfestivals.com .

     En attendant, retrouvez, ici, mon compte-rendu et le palmarès des Lumières qui préfigurent souvent celui des César.

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  • Palmarès complet des prix Lumières 2013

     

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    Comme chaque année, j'assistais ce soir aux prix Lumières. Ces récompenses, l'équivalent français des Golden Globe Awards, sont décernées par la presse étrangère en poste à Paris. Désolée pour ceux qui ont voulu suivre la cérémonie en direct sur mon compte twitter, je ne captais malheureusement pas de l'intérieur de la salle. De retour d'un Paris étrangement silencieux et enneigé, voici quelques mots, photos et vidéos sur la cérémonie qui, je l'espère, vous permettront de la découvrir comme si vous l'aviez suivie en direct.

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    Cette année, la cérémonie avait lieu à la Gaîté Lyrique alors qu'elle se déroulait à la Mairie de Paris ces dernières années. C'est toujours Estelle Martin, comme chaque année,  qui présentait talentueusement la cérémonie, visiblement aussi sympathique qu'à l'aise dans l'exercice .  C'est l'exubérante Victoria Abril qui a présidé la cérémonie, en présence également de l'inoubliable Angelica du "Guépard" de Visconti, Claudia Cardinale, radieuse, se dissimulant souvent derrière ses mains comme une enfant intimidée.

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     Les remettants et lauréats nous ont épargnés les remarques plus ou moins explicites sur les débats qui agitent actuellement le cinéma français même si l'adjoint à la culture de la Mairie de Paris n'a pu s'empêcher d'évoquer ces "quelques de nos acteurs qui s'expatrient également, pas toujours pour des bonnes raisons" (je vous ai déjà dit ce que j'en pensais, ici). La Ministre de la francophonie, habituée de la cérémonie avant d'être ministre, la réalisatrice Yamina Benguigui, au détour d'une phrase a confessé que le cinéma lui manquait.

     

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    Pour la première fois, cette année, l'Académie des Lumières a organisé ses "Rencontres Francophones". La Tunisie a ainsi été le premier pays invité, avec des projections de films et une master class animée par le réalisateur tunisien, Férid Boughedir qui a fait un formidable discours sur scène. Une mise en lumière d'autant plus marquante que, il y a 2 ans, c'est en pleine cérémonie des Lumières que nous apprenions la chute de Ben Ali et j'en garde  le souvenir d'une émotion vivace, celle d'un moment historique qui avait rythmé la cérémonie et que chacun suivait sur les réseaux sociaux (avec plus d'attention que la cérémonie en question, il faut l'avouer).

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    Les films de Jacques Audiard et Noémie Lvovsky, « De rouille et d’os » et « Camille redouble" dominaient les nominations de ces 18èmes Prix Lumières avec 5 nominations chacun. Le premier a reçu le prix du meilleur réalisateur et celui du meilleur scénario (coécrit avec Thomas Bidegain, scénariste remarquable habitué des prix). Les scénarii d' "Une bouteille à la mer" et "Les Adieux à la reine" étaient néanmoins cette fois pour moi plus ciselés et l'auraient peut-être davantage mérité.

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    Je me réjouissais que des films comme « Louise Wimmer » (prix Louis Delluc du premier film 2012), « Une bouteille à la mer » (notamment pour son magnifique scénario et ses remarquables comédiens) et « Comme des frères« (pour Pierre Niney, déjà prénommé aux César comme meilleur espoir, parmi les trois nommés au prix Patrick Dewaere 2013 et remarquable aussi au théâtre dans « Un chapeau de paille d’Italie » ) parmi mes coups de coeur de cette année et parfois n’ayant pas eu le succès mérité, se retrouvent ainsi nommés. Je m'interroge quand je vois qu'aucun de ces films n'a été primé avec la désagréable impression que les médias (français comme étrangers) lorsqu'ils attribuent des prix manquent quelque peu de curiosité. Combien de journalistes ont vu ces films, en particulier "Louise Wimmer" et "Une bouteille à la mer"? C'était néanmoins déjà une belle victoire pour Cyril Mennegun que d'être nommé comme meilleur rélisateur  face à Jacques Audiard, Leos Carax,  Michael Haneke et Noemie Lvovsky.

    C'est le film "Amour" de Michael Haneke qui récolte le plus de récompenses: meilleur film, meilleur acteur pour Jean-Louis Trintignant et meilleure actrice pour Emmanuelle Riva. A l'image des Golden Globes qui, souvent préfigurent les Oscars, les prix Lumières préfigurent souvent les César. Un indicateur quant au palmarès 2013? Déjà, il nous faudra connaître les nominations en direct de l'annonce desquelles je serai le 25 janvier prochain.

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    Malgré quelques sympathiques couacs (Patrick Braoudé qui donne le nom du lauréat avant que les nommés soient cités, un remettant qui demande quel prix il va remettre...et une célèbre actrice croisée dans La Gaîté lyrique, égarée et au bord de la crise de nerfs), la cérémonie était plutôt rythmée...et un prix de l'actrice qui fait preuve de plus d'auto-dérision et de la meilleure "remettante" aurait dû être attribué à Mathilda May, irrésistible, celui du lauréat le plus efficace à Thomas Bidegain,  celui du plus enthousiaste à Philippe Rouyer pour son hommage à Claudia Cardinale. Ces quelques extraits des films dans lesquels l'actrice a joués projetés pendant la cérémonie m'ont donné des frissons et rappelé pourquoi et à quel point j'aimais le cinéma, passionnément.

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    Retrouvez ci-dessous, mes critiques des films nommés en cliquant sur leurs titres et, plus bas, la liste complète des nominations avec, soulignés, les films primés:

    « Dans la maison » de François Ozon

    « Comme des frères » de Hugo Gélin

    « Amour » de Michael Haneke

    « De rouille et d’os » de Jacques Audiard

    « Louise Wimmer » de Cyril Mennegun

    « A perdre la raison » de Joachim Lafosse

    « Une bouteille à la mer » de Thierry Binisti

    « Les Adieux à la Reine » de Benoit Jacquot

    Les gagnants seront récompensés le 18 janvier prochain lors d’une cérémonie organisée à la Gaîté lyrique de Paris.

    PALMARES COMPLET  (les films soulignés sont les lauréats):

    Meilleur film

    « Les Adieux à la reine » de Benoît Jacquot

    "Amour » de Michael Haneke

    »Camille redouble » de Noémie Lvovsky

    « Holy Motors » de Leos Carax

    « De rouille et d’os »de Jacques Audiard

    Meilleur réalisateur

    Jacques Audiard pour "De rouille et d’os »

    Leos Carax pour « Holy Motors »

    Michael Haneke pour xAmour »

    Noemie Lvovsky pour « Camille redouble »

    Cyril Mennegun pour »Louise Wimmer »

    Meilleur scénario

    Jacques Audiard, Thomas Bidegain pour "De rouille et d’os »

    Leos Carax pour »Holy Motors »

    Benoit Jacquot, Gilles Taurand pour "Les Adieux à la reine »

    Noemie Lvovsky, Maud Ameline, Pierre-Olivier Mattei, Florence Seyvos pour »Camille redouble »

    Valerie Zenatti, Thierry Binisti pour "Une bouteille à la mer »

    Meilleure actrice

    Marion Cotillard, « De rouille et d’os »

    Catherine Frot, « Les Saveurs du palais »

    Noemie Lvovsky, » Camille redouble »

    Corinne Masiero, »Louise Wimmer »

    Emmanuelle Riva, « Amour »

    Meilleur acteur

    Guillaume Canet, « Une vie meilleure »

    Denis Lavant, « Holy Motors »

    Jeremie Renier, « Cloclo »

    Mathias Schoenaerts, « De rouille et d’os »

    Jean Louis Trintignant, « Amour »

    Révélation féminine

    Agathe Bonitzer, « Une bouteille à la mer »

    Judith Chemla, Julia Faure, India Hair, « Camille redouble »

    Izia Higelin, « Mauvaise fille »

    Sofiia Manousha, « Le Noir (te) vous va si bien

    » Soko, « Augustine »

    Révélation masculine

    Clement Metayer, « Après mai »

    Stéphane Soo Mongo, « Rengaine »

    Pierre Niney, « Comme des frères »

    Mahmoud Shalaby, « Une bouteille à la mer »

    Ernst Umhauer, « Dans la maison »

    Meilleur film francophone

    « A perdre la raison », Joachim Lafosse

    « L’Enfant d’en haut », Ursula Meier

    « Laurence Anyways », Xavier Dolan

    »La Pirogue », Moussa Touré

    »Monsieur Lazhar », Philippe Falardeau

    Pour en savoir plus : http://www.academielumieres.com

    Prix spécial du jury

    Noemie Lvovsky pour « Camille redouble »

  • Le palmarès des 18èmes prix Lumières 2013 en direct ce soir

     

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    Comme chaque année, j'aurai le plaisir d'assister ce soir aux prix Lumières dont vous pourrez retrouver ici le compte-rendu et le palmarès après la cérémonie et que j'essaierai de vous commenter en direct sur twitter (@moodforcinema et @moodforfilmfest ). Ces récompenses, l'équivalent français des Golden Globe Awards, sont décernées par la presse étrangère en poste à Paris.

    Cette année, la cérémonie aura lieu à la Gaîté Lyrique alors qu'elle se déroulait à la Mairie de Paris ces dernières années. C'est Victoria Abril qui présidera la cérémonie, en présence également de Claudia Cardinale.

    Pour la première fois, cette année, l'Académie des Lumières organisera ses "Rencontres Francophones". La Tunisie sera le premier pays invité, avec des projections de films et une master class animée par le réalisateur tunisien, Férid Boughedir.

    Ce sont les films de Jacques Audiard et Noémie Lvovsky, « De rouille et d’os » et « Camille redouble », qui dominent les nominations de ces 18èmes Prix Lumières avec 5 nominations chacun.

    Je me réjouis que des films comme « Louise Wimmer » (prix Louis Delluc du premier film 2012), « Une bouteille à la mer » (notamment pour son magnifique scénario et ses remarquables comédiens) et « Comme des frères« (pour Pierre Niney, déjà prénommé aux César comme meilleur espoir, parmi les trois nommés au prix Patrick Dewaere 2013 et remarquable aussi au théâtre dans « Un chapeau de paille d’Italie » ) parmi mes coups de coeur de cette année et parfois n’ayant pas eu le succès mérité, se retrouvent ainsi nommés et je leur souhaite, grâce à cela, une deuxième carrière, en espérant que cela préfigurera également des nominations pour les César.

    Retrouvez ci-dessous, mes critiques des films nommés en cliquant sur leurs titres et, plus bas, la liste complète des nominations:

    « Dans la maison » de François Ozon

    « Comme des frères » de Hugo Gélin

    « Amour » de Michael Haneke

    « De rouille et d’os » de Jacques Audiard

    « Louise Wimmer » de Cyril Mennegun

    « A perdre la raison » de Joachim Lafosse

    « Une bouteille à la mer » de Thierry Binisti

    « Les Adieux à la Reine » de Benoit Jacquot

    Les gagnants seront récompensés le 18 janvier prochain lors d’une cérémonie organisée à la Gaîté lyrique de Paris.

    Liste des nominations des 18èmes Prix Lumières

    Meilleur film

    « Les Adieux à la reine » de Benoît Jacquot

    »Amour » de Michael Haneke

    »Camille redouble » de Noémie Lvovsky

    « Holy Motors » de Leos Carax

    « De rouille et d’os »de Jacques Audiard

    Meilleur réalisateur

    Jacques Audiard pour »De rouille et d’os »

    Leos Carax pour « Holy Motors »

    Michael Haneke pour »Amour »

    Noemie Lvovskypour « Camille redouble »

    Cyril Mennegun pour »Louise Wimmer »

    Meilleur scénario

    Jacques Audiard, Thomas Bidegain pour »De rouille et d’os »

    Leos Carax pour »Holy Motors »

    Benoit Jacquot, Gilles Taurand pour »Les Adieux à la reine »

    Noemie Lvovsky, Maud Ameline, Pierre-Olivier Mattei, Florence Seyvos pour »Camille redouble »

    Valerie Zenatti, Thierry Binisti pour »Une bouteille à la mer »

    Meilleure actrice

    Marion Cotillard, « De rouille et d’os »

    Catherine Frot, « Les Saveurs du palais »

    Noemie Lvovsky, » Camille redouble »

    Corinne Masiero, »Louise Wimmer »

    Emmanuelle Riva, « Amour »

    Meilleur acteur

    Guillaume Canet, « Une vie meilleure »

    Denis Lavant, « Holy Motors »

    Jeremie Renier, « Cloclo »

    Mathias Schoenaerts, « De rouille et d’os »

    Jean Louis Trintignant, « Amour »

    Révélation féminine

    Agathe Bonitzer, « Une bouteille à la mer »

    Judith Chemla, Julia Faure, India Hair, « Camille redouble »

    Izia Higelin, « Mauvaise fille »

    Sofiia Manousha, « Le Noir (te) vous va si bien

    » Soko, « Augustine »

    Révélation masculine

    Clement Metayer, « Après mai »

    Stéphane Soo Mongo, « Rengaine »

    Pierre Niney, « Comme des frères »

    Mahmoud Shalaby, « Une bouteille à la mer »

    Ernst Umhauer, « Dans la maison »

    Meilleur film francophone

    « A perdre la raison », Joachim Lafosse

    « L’Enfant d’en haut », Ursula Meier

    « Laurence Anyways », Xavier Dolan

    »La Pirogue », Moussa Touré

    »Monsieur Lazhar », Philippe Falardeau

    Pour en savoir plus : http://www.academielumieres.com

    Cliquez ici pour retrouver mon compte-rendu de la cérémonie 2012 des prix Lumières.

  • Programme du Festival International du Premier Film d'Annonay 2013

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    Je vous parle chaque année de ce formidable festival dirigé par le très cinéphile et enthousiaste Gaël Labanti, un festival dont j'ai eu le grand plaisir de faire partie du jury en 2007 (sur concours qui existe d'ailleurs toujours et qui permet à des cinéphiles d'intégrer son jury qui présente la particularité de n'être composé que de cinéphiles choisis par ce biais à l'exception du président du jury, le plus souvent un cinéaste).

    Ce festival qui aura lieu cette année du 1er au 11 février 2013 met en avant les premiers films et propose une programmation particulièrement diversifiée, a fortiori cette année qui marque les 30 ans du festival à l'occasion desquels une programmation spécifique sera proposée avec de nombreux grands films que je vous recommande.

    Le festival propose également le livre des 30 ans à cette occasion. Vous pourrez y voir l'incroyable générique de grands cinéastes et comédiens venus à Annonay.

    C'est Bernard JeanJean qui présidera le jury cette année et la comédienne Audrey Bastien (que vous avez pu notamment voir dans le magnifique "J'aime regarder les filles" de Frédéric Louf) qui présidera le jury lycéen.

    Je vous recommande notamment "A perdre la raison" de Joachim Lafosse, "J'enrage de son absence" de Sandrine Bonnaire, "Les Bêtes du sud sauvage" de Benh Zeitlin, "Au-delà des collines" de Cristian Mungiu, 4 films sublimes (parmi d'autres) qui faisaient partie de mon top de l'année 2012 et projetés au festival et dont vous pouvez retrouver mes critiques en cliquant sur leurs titres.

    -Comme chaque année, le festival propose une sélection de films en compétition

    Parmi les 275 longs métrages reçus cette année, le Comité de sélection a décidé de retenir les huit films suivants pour sa section compétitive de la 30ème édition :

    ELECTRICK CHILDREN (Rebecca Thomas / États-Unis)
    HELL (Tim Fehlbaum / Suisse)
    LA JUBILADA (Jairo Boisier / Chili)
    LE MUR INVISIBLE (Julian Roman Pölsler / Allemagne)
    MY BROTHER THE DEVIL (Sally El Hosaini / Royaume Uni)
    OFF WHITE LIES (Maya Kenig / Israël)
    PERIFERIC (Bogdan George Apetri / Roumanie)
    TEDDY BEAR (Mads Matthiesen / Danemark)

    1ers films hors compétition:

    • Alyah
    • Augustine
    • Broken
    • Dead Man Talking
    • Des Morceaux de Moi
    • Gimme the Loot
    • Hors les Murs
    • J’Enrage de son Absence
    • La Vierge, les Coptes et Moi
    • Le Sommeil d’Or
    • Les Bêtes du Sud Sauvage
    • Les Saphirs
    • Mobile Home
    • Ombline

    30 ans de découvertes

    • À Perdre La Raison
    • À Propos d’Elly
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    -Site officiel du festival: http://www.annonaypremierfilm.org/

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    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 1 commentaire
  • Palmarès complet des Golden Globes 2013 : "Argo" et "Les Misérables" en tête

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    La presse étrangère à Hollywood a rendu son verdict cette nuit. Aucune récompense pour « De rouille et d’os » et « Intouchables ». « Amour » obtient le Golden Globe du meilleur film étranger. Le très surestimé « Argo » obtient celui du meilleur réalisateur et du meilleur film dramatique, de même que me semble surestimé le prix d’interprétation pour Jessica Chastain pour "Zero dark Thirty" dont vous pourrez retrouver ma critique dans la journée. Daniel Day-Lewis magistral dans « Lincoln » reçoit un prix d’interprétation mérité de même que Hugh Jackman et Anne Hathaway pour « Les Misérables », également récompensé du Golden Globe de la meilleure comédie/comédie musicale. Le scénario de « Django unchained » et son interprète Christoph Waltz sont également récompensés et le méritaient amplement. Je vous laisse découvrir le reste du aplmarès ci-dessous. Un palmarès équilibré qui reflète la qualité et la diversité de cette année pour le cinéma américain avec en tête quatre films différents: "Django unchained", "Argo", "Lincoln" et "Les Misérables". "L'Odyssée de Pi" est récompensé pour sa bande originale et "Skyfall" pour la chanson d'Adele. Et le prix de l'émotion revient indéniablement à Jodie Foster (cf vidéo ci-dessous).

    Cinéma

     

    Meilleur Film dramatique : "Argo" de Ben Affleck
    Meilleure comédie / Comédie musicale : "Les Misérables" de Tom Hooper
    Meilleur film en langue étrangère : "Amour" de Michael Haneke
    Meilleur réalisateur : Ben Affleck pour "Argo"
    Meilleur acteur dans un drame : Daniel Day-Lewis pour "Lincoln"
    Meilleur acteur dans une comédie ou comédie musicale : Hugh Jackman pour "Les Misérables"
    Meilleure actrice dans un drame : Jessica Chastain pour "Zero Dark Thirty"
    Meilleure actrice dans une comédie / comédie musicale : Jennifer Lawrence pour "Happiness Therapy"
    Meilleur scénario : Quentin Tarantino pour "Django Unchained"
    Meilleur actrice dans un second rôle : Anne Hathaway pour "Les Misérables"
    Meilleur acteur dans un second rôle : Christoph Waltz pour "Django Unchained"
    Meilleur film d'animation : "Rebelle" de Mark Andrews et Brenda Chapman
    Meilleure bande originale de film : Mychael Danna pour L'Odyssée de Pi
    Meilleure chanson : "Skyfall" d'Adele pour Skyfall

     

    Prix Cecil B.DeMille : Jodie Foster

    Télévision


    Meilleure série comique ou musicale : "Girls"
    Meilleure série dramatique : "Homeland"
    Meilleur acteur dans une série dramatique : Damian Lewis, "Homeland"
    Meilleure actrice dans une série dramatique : Claire Danes, Homeland
    Meilleur acteur dans une série comique ou musicale : Don Cheadle, House of Lies
    Meilleure actrice dans une série comique ou musicale : Lena Dunham, Girls
    Meilleur acteur dans un second rôle dans une série, téléfilm ou mini-série dramatique : Ed Harris, Game Change
    Meilleure actrice dans un second rôle : Maggie Smith, Downton Abbey
    Meilleur téléfilm ou mini-série : Game Change
    Meilleure actrice dans un téléfilm ou une mini-série : Julianne Moore, Game Change
    Meilleur acteur dans un téléfilm ou une miniserie : Kevin Costner, Hatfields and McCoys

  • Le palmarès des Golden Globes 2013 en direct sur mycineplus.fr

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    La cérémonie des Golden Globes 2013 aura lieu dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 janvier.  Pour la première fois, vous pourrez suivre cet événement à partir de 0h55 (tapis-rouge et cérémonie), en clair et en exclusivité web pour la France sur le site suivant : http://www.mycineplus.fr/ .Pierre Zéni et Ramzi Malouki entourés de chroniqueurs et de professionnels du cinéma commenteront les grands moments de ce rendez-vous incontournable du cinéma, antichambre des Oscars. En attendant, retrouvez les nominations complètes ci-dessous et mes critiques des films nommés.

    C’est Steven Spielberg qui figure en tête des nominations pour « Lincoln ».  A noter : la nomination de Marion Cotillard pour « De rouille et d’os » dans la catégorie « meilleure actrice dramatique ». Deux films français sont nommés dans la catégorie meilleur film en langue étrangère : « Intouchables » et « De rouille et d’os » : ma préférence va (très) largement vers le film de Jacques Audiard. Ils se retrouveront notamment face à la palme d’or du Festival de Cannes 2012, « Amour » de Michael Haneke, mais aussi face au très beau premier film danois « Royal affair »

    Retrouvez mes critiques de films nommés suivant en cliquant sur leurs titres :

    "Lincoln"

    « Argo »

    « L’Odyssée de Pi »

    « Amour »

    « De rouille et d’os »

    « Royal affair »

    « Skyfall »

    Meilleur film (Drame)

    Argo

    Django Unchained

    L’Odyssée de Pi

    Lincoln

    Zero Dark Thirty

    Meilleur film ( Comédie musicale)

    Indian Palace

    Les Misérables

    Moonrise Kingdom

    Des saumons dans le désert

    Happiness Therapy

    Meilleur réalisateur

    Ben Affleck, Argo

    Kathryn Bigelow, Zero Dark Thirty

    Ang Lee, L’Odyssée de Pi

    Steven Spielberg, Lincoln

    Quentin Tarantino, Django Unchained

    Meilleur acteur dramatique

    Daniel Day-Lewis, Lincoln

    Richard Gere, Arbitrage

    John Hawkes, The Sessions

    Joaquin Phoenix, The Master

    Denzel Washington, Flight

    Meilleure actrice dramatique

    Jessica Chastain, Zero Dark Thirty

    Marion Cotillard, De rouille et d’os

    Helen Mirren, Hitchcock

    Naomi Watts, The Impossible

    Rachel Weisz, The Deep Blue Sea

    Meilleure actrice dans une comédie musicale

    Emily Blunt, Des saumons dans le désert

    Judi Dench, Indian Palace

    Jennifer Lawrence, Happiness Therapy

    Maggie Smith, Quartet

    Meryl Streep, Tous les espoirs sont permis

    Meilleur acteur dans une comédie musicale

    Jack Black, Bernie

    Bradley Cooper, Happiness Therapy

    Hugh Jackman, Les Misérables

    Ewan McGregor, Des saumons dans le désert

    Bill Murray, Week-end royal

    Meilleur acteur dans un second rôle

    Alan Arkin, Argo

    Leonardo DiCaprio, Django Unchained

    Philip Seymour Hoffman, The Master

    Tommy Lee Jones, Lincoln

    Christoph Waltz, Django Unchained

    Meilleur actrice dans un second rôle

    Amy Adams, The Master

    Sally Field, Lincoln

    Anne Hathaway, Les Misérables

    Helen Hunt, The Sessions

    Nicole Kidman, Paperboy

    Meilleur film en langue étrangère

    Intouchables

    Amour

    De rouille et d’os

    Royal Affair

    Kon-Tiki

    Meilleur film d’animation

    Rebelle

    Frankenweenie

    Hôtel Transylvanie

    Les Cinq Legendes

    Les Mondes de Ralph

    Meilleur scénario

    Zero Dark Thirty

    Lincoln

    Happiness Therapy

    Django Unchained

    Argo

    Meilleure musique originale

    L’Odyssée de Pi

    Argo

    Anna Karénine

    Cloud Atlas

    Lincoln

    Meilleure chanson

    For You (pour Act of Valor)

    Not Running Anymore (pour Stand up Guys)

    Safe and Sound (pour Hunger Games)

    Skyfall (pour Skyfall)

    Suddenly (pour Les Misérables)