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Festival - Page 54

  • 8ème Forum International Cinéma et Littérature de Monaco: de nouveaux invités

    Monaco.jpgDe nouveaux invités sont annoncés au Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2009 (dont je vous rappelle que vous pourrez le suivre en direct sur "In the mood for cinema"):

    DANIEL AUTEUIL pour "JE L'AIMAIS” de Zabou Breitman (toute l’équipe sera présente pour l'avant-première du film) ,
    TOMER SISLEY pour l'adaptation de LARGO WINCH,
    JEAN-FRANCOIS RICHET (réalisateur) et ABDEL RAOUF DAFRI (scénariste) pour MESRINE   

    JEANNE MOREAU recevra  des mains du Prince Souverain Albert II un Trophée d'Honneur lors de la soirée de remise des Prix le samedi 21 mars.

    Des personnalités du monde du cinéma, de la littérature, de la télévision, de la BD participeront aux nombreux rendez-vous organisés avec le public. Sont ainsi toujours annoncés  :
    LAURA MORANTE, AMOS GITAI, JOSÉE DAYAN, ELSA ZYLBERSTEIN, ANNY DUPEREY, PHILIPPE BESSON, PHILIPPE DRUILLET...


    Précèdents articles concernant le Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2009:

    Une invitation aussi réjouissante qu'inattendue au 9ème Forum Cinéma et Littérature de Monaco

    Forum International Cinéma et Littérature de Monaco (complément de programmation)

    Forum International Cinéma et littérature (résumé du programme)

    Le programme détaillé du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2009

    Lien permanent Imprimer Catégories : FORUM INTERNATIONAL CINEMA ET LITTERATURE -MONAC0 Pin it! 0 commentaire
  • La compétition officielle du Festival du Film Asiatique de Deauville 2009

    Cliquez ici pour lire mon premier bilan de la compétition officielle du Festival du Film Asiatique de Deauville 2009

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  • L'ouverture du 11ème Festival du Film Asiatique de Deauville

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  • Le 11ème Festival du Film Asiatique de Deauville en direct

    deauvilleasia2.jpgCe soir, au CID de Deauville, à 20H, aura lieu la cérémonie d'ouverture du 11ème Festival du Film Asiatique dont vous pourrez lire le récit en direct sur mon autre blog "In the mood for Deauville" sur lequel vous pourrez également trouver l'intégralité du programme, ainsi que toutes les informations pratiques pour venir et assister au festival.

    Je vous rappelle que ce Festival se déroule du 11 au 15 mars, qu'il présente de nombreux films en avant-première, et deux compétitions et donc deux jurys. Le premier (jury longs métrages, 11 films en compétition) est présidé par Eric-Emmanuel Schmitt et composé de Véronique Cayla, Bruno Dumont, Vincent Elbaz, Marie Gillain, Didier Long, Ludivine Sagnier. Le second (jury Action Asia, 5 films en compétition) est présidé par Xavier Gens et composé de: Astrid Berges-Frisbey, Fred Cavayé, Anaïs Demoustier, Adrien Jolivet, Marie-Amélie Seigner.

    Le pays à l'honneur cette année sera la Corée.

    Après avoir rendu hommage à Amitabh Bachchan (en 2003), Takashi Miike (en 2005), Park Chanwook (en 2007), ou encore Jiang Wen et Im Kwon-taek (en 2008), le Festival du Film Asiatique de Deauville rendra hommage, pour cette 11e édition, au réalisateur et scénariste sud-coréen, LEE Chang-dong (avec projection unique de "Secret sunshine" -prix d'interprétation féminine, Festival de Cannes.-)

    Depuis quelques années, le Festival a décidé de porter son regard sur le travail de cinéastes émergents. Après le réalisateur, scénariste et comédien hong-kongais Fruit Chan (en 2005), le réalisateur japonais Ryuichi Hiroki (en 2006), et le cinéaste malais James Lee (en 2007), le Festival s’attardera cette année sur le travail du réalisateur sud-coréen LEE Yoon-ki.

    Vous pourrez également assister aux films du panorama parmi lesquels l'Oscar du meilleur film étranger 2009 "Departures" de  Yojiro Takita ou encore "24 city" de Jia Zhang Ke.

    Le film d'ouverture sera cette année "Firaaq" de Nandita Das. Le film de clôture sera "All about women" de Tsui Hark (Hong Kong). Cérémonie de clôture, dimanche à 19H.

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    Ci-dessus, "Firaaq" de Nandita Das (Inde)- Film d'ouverture
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  • La grille de programmation du Festival du film Asiatique de Deauville 2009

    Vous pouvez accéder, en avant-première, à la grille de programmation du Festival du Film Asiatique de Deauville 2009 en cliquant sur le lien ci-dessous, un Festival dont je vous rappelle que vous pourrez le suivre en direct sur "In the mood for cinema" et "In the mood for Deauville".

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    GRILLE DE PROGRAMMATION DU FESTIVAL DU FILM ASIATIQUE DE DEAUVILLE 2009

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  • "Millenium" ou "Anges et démons" en ouverture du Festival de Cannes 2009?

    Le thriller "Millenium "réalisé par Niels Arden Oplev , adaptation très attendue au cinéma du premier volet de la trilogie littéraire, véritable best seller de Stieg Larsson , pourrait ouvrir le prochain Festival de Cannes (le film sort ainsi en salles le 13 Mai prochain, jour d'ouverture du Festival).

    millenium.jpg

    Le film aurait ainsi été choisi au détriment d' "Anges et Démons" de Ron Howard , qui adapte quant à lui le livre éponyme de Dan Brown  qui sort également en salles le 13 Mai prochain.

    angeset.jpg

    A suivre sur "In the mood for cinema" et "In the mood for Cannes" puisque je serai en direct de Cannes pour vous faire vivre le festival du 13 au 24 mai.

    LE TEASER DE "MILLENIUM":

    BANDE-ANNONCE D'"ANGES ET DEMONS":

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  • Discours de Gilles Jacob lors de la remise de la palme d'honneur à Clint Eastwood

    Pour patienter, en attendant ma critique de "Gran Torino" (très très bientôt ), le dernier film de et avec Clint Eastwood que je n'ai pas encore eu le temps de voir, voici le discours de Gilles Jacob en l'honneur de Clint Eastwood lors de la remise d'une palme  d'honneur à ce dernier, le 25 février 2009.

    Pour moi, en tout cas, son meilleur film, son chef d'oeuvre incontesté est pour le moment celui-là.

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    Photo ci-dessus prise par "In the mood for cinema" lors de l'hommage à Manuel de Oliveira, Festival de Cannes 2008

    DISCOURS DE GILLES JACOB LORS DE LA REMISE DE LA PALME D'HONNEUR A CLINT EASTWOOD, CE 25 FEVRIER 2009

    "Mon cher Clint, laissez-moi commencer par une petite devinette. Quelle est à votre avis la plus grande frustration qu’un président de festival puisse éprouver ? Vous ne voyez pas ? C’est pourtant bien simple : il n’a jamais son mot à dire lorsqu’arrive le moment crucial du festival, je veux parler bien sûr de l’attribution des prix. C’est la raison de notre réunion d’aujourd’hui, entre vieux amis. Ne le prenez pas mal : je suis né 15 jours après vous !
    Mais j’en viens au fait. Nous avons décidé de nous accorder, à titre exceptionnel, un privilège qui d’ordinaire nous échappe, à Thierry comme à moi. Il y a bien eu un précédent, la Palme des Palmes décernée à Bergman : aujourd’hui, c’est vous que nous souhaitons honorer, au nom du Festival de Cannes.
    En cela, le Festival ne commet pas un acte révolutionnaire mais accompagne plutôt, par ce geste hautement symbolique, la faveur que le public et la critique internationale unanime vous ont déjà accordée d’enthousiasme. D’ailleurs, il serait impossible de désigner l’une plutôt que l’autre de vos œuvres comme digne de la récompense suprême. Comment choisir entre BIRD, MYSTIC RIVER, MILLION DOLLAR BABY, votre diptyque japonais, ou encore GRAN TORINO, acclamé aujourd’hui comme le film « où Clint Eastwood rassemble toute sa pensée sur son cinéma, sa carrière et son pays ».
    C’est donc le bon moment pour dédier la Palme à Clint Eastwood, auteur de tous ces chefs d’œuvre. Et tant pis pour votre modestie légendaire… J’ai parlé de votre immense talent. Il faut savoir qu’il y a deux Clint Eastwood, tous deux se confondant sous les traits de l’American lonesome hero qui fait tant battre les cœurs de notre Vieux monde. Il y a celui, fameux pour son charisme, son caractère et sa faculté de défourailler son 38 Magnum plus vite que la foudre, je veux parler de l’Inspecteur Harry et autres caractères très populaires, que vous assassinez une bonne fois pour toutes dans GRAN TORINO. Ils vous ont pourtant permis de conquérir votre indépendance et une certaine renommée. Et ils ont permis à l’autre Clint, plus confidentiel celui-là, en tout cas à ses débuts, de réaliser des films personnels, qui ont surpris ceux qui ne vous connaissaient pas par leur charme, leur originalité, leur petite musique de nuit, mon cher Mozart – eh oui, il n’y a pas que le jazz dans la vie - et leur lyrisme bien tempéré. Dans ces deux courants de votre travail, la Brute et le Troublant, chacun ici reconnaîtra sans peine le main stream américain et l’European touch. Je vous laisse deviner lequel des deux je préfère. Mais le réconfortant de la chose est que le public s’est peu à peu intéressé, autant sinon plus, à vos films « about people » qu’à vos films d’action. Car, tel est l’art de votre mise en scène, vous filmez les scènes de tendresse comme des thrillers, et les thrillers comme…des thrillers ! L’itinéraire de MILLION DOLLAR BABY pour lequel j’ai le plus d’affection est à cet égard très convainquant : qui eut dit que ce film nocturne, d’une tristesse infinie, toucherait à ce point le cœur de tous les publics et deviendrait de la sorte un classique ?
    De même pour vos autres chefs d’œuvre. Comme pour les grands metteurs en scène de tous les pays, Bresson, Ford, Ozu, Satyajit Ray, Rossellini, vous avez très vite compris que la simplicité, la caméra à hauteur d’homme, l’exacte durée d’un plan, la nature de l’objectif, la coupe au montage, la situation des plages musicales, étaient affaire de choix. Dans chaque domaine, il n’y en a qu’un seul – et pas un autre. C’est ainsi qu’on s’installe tout doucement dans l’Histoire du cinéma.
    Il peut se faire enfin qu’on soit un grand artiste, mais un égoïste forcené. Ca arrive ! Ce n’est pas votre cas. Quand Pierre Rissient, votre « porte-drapeau » depuis la nuit des temps, s’est retrouvé hospitalisé, atteint d’un mal inconnu au Cedar Sinaï Hospital, il s’est réveillé, vaguement conscient, et en ouvrant les yeux, Clint Eastwood était à son chevet. Depuis combien de temps, on ne sait pas, mais vous aviez tout arrangé pour les soins, pour l’intendance, pour tout, et cet étranger s’est miraculeusement retrouvé nimbé d’une aura de popularité de nature à impressionner l’infirmière la plus rébarbative. Pourquoi j’ai cité en passant cette anecdote inconnue ? C’est que ces qualités humaines, si rares de nos jours, ne sont pas pour rien dans l’honneur que nous vous faisons aujourd’hui. Faisant mentir Scott Fitzgerald que vous citez en exergue de BIRD : « Il n’y a pas de deuxième chance pour un héros américain », je vais maintenant, mon cher Clint, vous remettre la Palme d’or en témoignage de notre admiration et d’une longue connivence d’un quart de siècle. "