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cinéma - Page 239

  • "L'étrange histoire de Benjamin Button" de David Fincher

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    L’existence de Benjamin Button (Brad Pitt) débute à la Nouvelle Orléans à l’âge auquel elle s’achève pour certains : à 80 ans. Il nait avec le corps d’un vieillard rabougri et il rajeunit progressivement sans que rien ne puisse arrêter l’impitoyable course du temps. Sa mère meurt en lui donnant la vie. Son père (Jason Flemyng), effrayé par cet être étrange, le dépose sur les marches d’une maison de retraite (ce n’est évidemment pas anodin) où il sera recueilli par la charmante Queenie (Taraji P.Henson), il grandira au contact des autres pensionnaires.

     

     Son histoire est lue dans une chambre d’hôpital par une fille (Julia Ormond) à sa mère Daisy (Cate Blanchett), une vieille dame à l’agonie qui possède le journal intime de Benjamin. Cette vieille dame est la femme dont Benjamin est tombé amoureux dès qu’il l’a vue, alors qu’elle n’était qu’une petite fille, la petite fille d’une des pensionnaires de la maison de retraite.

     

    Tandis qu’à l’extérieur de l’hôpital l’ouragan Katrina gronde, la lecture déroule le cours de cette étrange vie à rebours, de 1918 à nos jours…

     

    Adaptée d’une nouvelle de Scott Fitzgerald écrite en 1922, « L’étrange histoire de Benjamin Button »  (elle-même inspirée d’une pensée de Mark Twain : «  La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans ») est avant tout une idée prodigieuse, une métaphore magistrale sur la course-évidemment perdue d'avance- contre le temps, contre la mort, une brillante allégorie sur l’effroyable écoulement de temps. En cela, la très alléchante bande-annonce est à la fois fidèle et trompeuse. Fidèle en ce qu’elle reflète le sujet du film. Trompeuse en ce qu’elle n’en reflète que partiellement l’atmosphère, violemment mélancolique.

     

    Plus que quiconque, Benjamin se sait condamné par l’inéluctable compte à rebours mais aussi condamné à profiter intensément de chaque instant. Son existence est jalonnée de rencontres insolites, touchantes, marquantes (parmi lesquelles celle avec le troublant personnage  incarné par la talentueuse Tilda Swinton) inéluctablement tragiques car prisonnières de l’emprise du temps.

     

    Le film aurait pu être outrancièrement mélodramatique mais l’écueil est brillamment évité : toutes les morts surviennent hors-champ. Benjamin grandit et rajeunit pourtant entouré par la mort comme si un autre cyclone balayait son entourage. David Fincher n’a pas réalisé de ces films caricaturalement hollywoodiens qui usent et abusent du gros plan suréclairé et de la musique à outrance.  Le film est essentiellement en clair-obscur, la musique, judicieuse, d’Alexandre Desplat souligne sans surligner et laisse le plus souvent place au tic-tac récurrent, obsédant, omniprésent, terrifiant de l’horloge, symbole de ce temps que rien ne peut arrêter, même une horloge qui fonctionne à rebours, métaphore qui résonne d’autant plus dans une industrie hollywoodienne où rien ne semble arrêter la course effrénée et souvent ridicule au jeunisme.

     

    Malgré son sujet qui relève du conte (finalement plus philosophique que fantastique) costumes, décors, époques savamment reconstituées, tout concourt au réalisme (option finalement aussi courageuse que judicieuse), de même que les réactions ou plutôt la relative absence de réactions à la particularité de Benjamin contre laquelle personne, pas même lui-même, ne cherche à lutter. En cela, c’est un hymne à la différence, de surcroît parce que Queenie qui l’adopte, est une jeune femme noire qui adopte donc un enfant blanc né dans des circonstances très étranges, à une époque où le racisme régnait.

     

    « L’étrange histoire de Benjamin Button » est aussi et avant tout une magnifique histoire d’amour entre Benjamin et Daisy, une histoire qui défie les apparences, la raison, le temps et même la mort. L’histoire de deux destins qui se croisent, que les fils, tortueux, impitoyables et sublimes, du destin finissent toujours pas réunir, malgré le fracas du temps, de leurs temps, s’écoulant irrémédiablement dans deux directions opposées.

     

    C’est encore une formidable prouesse technique (qui a nécessité 150 millions de dollars et 150 jours de tournage) qui l’est d’autant plus qu’elle n’est jamais là pour épater mais pour servir admirablement l’histoire. Ainsi, il fut un temps question de Robert Redford pour incarner Benjamin Button vieux. C’est finalement Brad Pitt qui interprète Benjamin Button tout au long de sa vie. L’impact dramatique et visuel à le voir ainsi rajeunir sublimement jusqu’à incarner la jeunesse dans toute sa ténébreuse splendeur, puis dramatiquement à redevenir un enfant ayant tout oublié, n’en est que plus fort. Sa nomination aux Oscars en tant que meilleur acteur est amplement méritée (le film est nommé 13 fois) et doit davantage à sa performance d’acteur qu’au maquillage, prouvant après « Babel » et « L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford » (cliquez sur le lien ci-contre pour voir ma vidéo de la conférence de presse au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007 ainsi que la présentation du film) la très vaste palette de son jeu mais aussi l’intelligence de ses choix d’acteur. Face à lui Cate Blanchett incarne parfaitement cette femme finalement presque plus irréelle que lui, qui irradie, danse avec la vie, la dévore et la savoure.

     

    Certes, le film comporte quelques longueurs (L’épisode de la guerre était-il vraiment nécessaire ?) sans pour autant être jamais ennuyeux, tout concourant à servir son thème principal et à rappeler le temps qui s’écoule tragiquement. Le temps de la séance (2H44) épouse ainsi judicieusement le thème du film incitant à ne pas vouloir aller à tout prix contre le temps et à apprendre à l’apprivoiser, à laisser le temps au temps, profiter de chaque rencontre et chaque instant sans pour autant vouloir tout obtenir, réussir, immédiatement.

     

     Ce film est comme ces personnes (et comme son personnage principal) qui ne vous sont pas immédiatement sympathiques parce qu’elles ne cherchent pas à plaire à tout prix et par tous les moyens mais qui, quand vous les découvrez, progressivement et vraiment, vous procurent  une impression, émotion même, qui n’en sont que plus profondes et intenses. Le charme est alors plus durable que celui, volatile, d’une beauté éphémère et incandescente.

     

    « L’étrange histoire de Benjamin Button », malgré la singularité de son protagoniste, est un film à portée universelle sur la perte d’être chers,  la cruelle et inexorable fuite du temps, l’amour inconditionnel et intemporel.

     

     Au-delà de sa mélancolie, c’est aussi un magnifique hymne à la vie, dont chaque plan (une danse dans la nuit, un lever de soleil, une bouchée ou une gorgée dont ils se délectent…) chaque réplique incitent à « savourer » chaque instant, à croire en l’avenir, malgré tout, parce qu’ « on ne peut jamais savoir ce que l’avenir nous réserve ».

     

    Ce n’est peut-être pas le chef d’œuvre auquel je m’attendais, mais à l’image de l’existence il n’a peut-être que plus de mérite et ne  recèle que plus de beauté à sortir des sentiers battus et à charmer plus insidieusement, en cela c’est un beau et grand film qui porte et/ou hante bien après l’ouragan. Un film mélancolique , et  donc, malgré tout sombre, tendre aussi, un hymne à la vie dont on ne ressort en tout cas pas indemne tant il bouscule en soi (en moi en tout cas) tout ce qui constitue l’essence même de l’existence, de son sens et de son temps, inéluctablement destructeur et fatal.

     

     

    Sandra.M

  • Palmarès du Mobile Film Festival 2009

    Avant-hier soir a eu lieu la cérémonie de clôture de la 4ème édition du Mobile Film Festival. La soirée s’est déroulée devant plus de 400 spectateurs au cinéma l’Arlequin.
     
    Le jury, présidé par Claude Lelouch  a délivré son palmarès, 8 films on été récompensés (j'en ai séléctionné 3 que vous pouvez visionner ci-dessous, vous pouvez voir les autres sur le site officiel du festival) :
     
    - Prix Spécial du Jury :
    « Menace II Mobile » de Soun Dembele
     
    - Prix du Film le plus esthétique :
    « Bois d’amour » de David Taylor


     
    - Prix de la meilleure utilisation technique du mobile :
    « Element » de Ugo Vital Durand
     
    - Prix du meilleur acteur
    « Repetes et … Repetes… » de et joué par Michael Siar :
     
    - Prix de la meilleure actrice :
    « Reflets » d’Anthony Faye
    Actrice : Lisa Terrio


     
    - Prix du meilleur plan séquence :
    « Faire le mur » de Baptiste Kasprowiecz
     
    - Prix du meilleur scénario :
    « Le Dernier jour d’école » d’Aurélien Nevers
     
    - Prix du meilleur film mobile :
    « Mon quart d’heure » de Yohann Delozier


     
     
    Le public a également participé depuis le 8 janvier dernier, il a voté et décerné le prix du public à :
     
    « Blitz Krieg » de Morgan

  • "In the mood for cinema" au Festival de Cannes 2009

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    Voilà, ça y est: mon accréditation pour le 62ème Festival de Cannes vient de m'être confirmée.

    Je serai donc au Festival de Cannes, cette année encore et cela pour la 9ème année consécutive, après avoir "attrapé le virus" de la Croisette lors de ma participation au prix de la jeunesse  du Festival de Cannes 2001 ( un concours que je vous recommande d'ailleurs de tenter, si vous êtes cinéphiles... et jeunes, pour connaître toutes les modalités du concours, cliquez ici). Ce prix de la jeunesse est, je crois, une expérience collective cinématographique et humaine inoubliable pour tous ceux qui l'ont vécu. M'en restent aujourd'hui de belles amitiés, de magnifiques souvenirs et un goût prononcé pour ce festival, ce qui était d'ailleurs le cas avant d'y mettre les pieds mais ce qui n'a fait que s'aggraver par la suite malgré tous les travers, excentricités, absurdités, aberrations de ce festival dont je vous parlerai un autre jour, mais c'est avant tout la plus grande et la plus belle fenêtre ouverte sur le cinéma et sur les cinémas du monde entier, sans oublier évidemment le Marché du film. De tout cela aussi, de ma vision de ce festival, je vous reparlerai ultérieurement même si je vous en ai déjà longuement parlé ici, ou encore là.

    Chaque année je termine le Festival pleine de bonnes (ou mauvaises?) résolutions: non, non, je n'y retournerai pas l'année prochaine. Et chaque année lorsque le mois de février se profile je ne peux m'empêcher d'effectuer (non, vraiment, c'est irrépressible)  toutes les démarches pour être accréditée. C'est incurable, je le crains bien.

    J'y serai donc doublement cette année, d'abord en tant qu'invitée de L'Oréal pour avoir remporté le concours de blogs qu'ils ont organisé l'an passé en partenariat avec le Festival 

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    ...mais aussi accréditée en tant que jeune scénariste et  "blogueuse". Vous pourrez donc, comme les années passées retrouver mon compte rendu quotidien en direct de la Croisette sur "In the mood for Cannes" avec des critiques de films en compétition et hors compétition mais aussi des critiques des films des sections parallèles, des vidéos, des "récits d'ambiance" et de soirées..., et de nombreuses informations concernant le festival, dès à présent, même si, pour l'heure, nous savons seulement que le 62ème Festival de Cannes aura lieu du 13 au 24 Mai 2009 et que son jury sera présidé par Isabelle Huppert. Vous y retrouverez également l'intégralité de la programmation mise à jour au fur et à mesure de son annonce.

    J'en profite pour conseiller à tous ceux qui voudraient être accrédités en 2009 d'effectuer leurs démarches dès à présent, chaque secteur d'activité détenant un quota d'accréditations qui diminue au fil du temps et certaines accréditations nécessitant par ailleurs de réunir un nombre conséquent de documents justificatifs. Oui, être accrédité à Cannes peut être plus compliqué que de devenir agent secret! (Renseignements ici).

    Pour tous ceux qui assisteront à ce Festival de Cannes 2009, je vous propose de vous inscrire ( en cliquant ici pour y accéder)  sur le groupe Facebook que j'ai créé associé à mon blog "In the mood for Cannes" sur lequel nous pourrons également échanger toutes nos informations et tous nos bons  plans concernant ce Festival qui peut parfois ressembler à un parcours du combattant pour les novices...ou même pour les autres.  Si vous avez des informations ou des bons plans ou des questions, vous pouvez aussi en faire part dans les commentaires de cette note.

    Prochainement de nouvelles informations concernant ce 62ème Festival de Cannes  seront publiées sur "In the mood for Cannes" mais aussi sur "In the mood for cinema"... Allez, plus que 3 petits mois avant de plonger "in the mood for Cannes"!

    Sandra.M

  • Exclusif: la cérémonie de remise des prix Jacques Prévert 2009

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    Cet après-midi, au restaurant du Casino de Paris "Le Perroquet" avait lieu la 3ème édition de remise des Prix Jacques Prévert du scénario 2009, en présence du jury et des scénaristes nommés. Ce prix est chaque année remis le 4 février, date anniversaire de la naissance de Jacques Prévert.

    C'est en tant que membre de l'association de scénaristes "Séquences 7" que j'étais invitée. Une petite vingtaine de personnes étaient présentes. Cette année les films parmi lesquels le jury devait voter étaient séléctionnés par les membres de l'UGS mais aussi de Séquences 7. (Pour ceux, réalisateurs et/ou scénaristes que cette association intéresse, vous pourrez trouver toutes les informations concernant les modalités pour adhérer, ici).

    Le prix Jacques Prévert  est donc le premier prix du scénario décerné par les scénaristes afin de distinguer le travail spécifique des auteurs et afin qu'il soit mieux connu et reconnu et afin de distinguer ses qualités de celles de la mise en scène avec lesquelles il est parfois confondu.

    Les lauréats 2007 étaient Christopher Turpin, pour Jean-Philippe, prix du scénario original, et Jean-François Halin, pour OSS 117, le Caire nid d’espions, prix de la meilleure adaptation. Les lauréats 2008 étaient Julie Delpy pour 2 days in Paris, dans la catégorie meilleur scénario original et Ronald Harwood pour Le Scaphandre et le papillon de Julian Schnabel d’après l’oeuvre de Jean-Dominique Bauby, dans la catégorie meilleure adaptation littéraire. En 2007, le jury était présidé par Vincent Pérez et en 2008 par Danièle Thompson.

    Le jury 2009 était présidé par Tonie Marshall et composé de Gilles Adrien, Santiago Amigorena, Olivier Dague, Jean-François Goyet, Bernard Jeanjean, Gladys Marciano, Emmanuelle Sardou, Florence Vignon.

    Le prix Jacques Prévert catégorie "Meilleur scénario original" a été attribué à "Louise Michel" écrit et réalisé par Benoît Delépine et Gustave Kervern.

    Le prix Jacques Prévert catégorie "Meilleure adaptation" a été attribué à "Un coeur simple" écrit ét réalisé par Marion Laine d'après l'oeuvre de Gustave Flaubert.

    N'ayant vu aucun de ces deux films, je ne porterai aucun jugement sur ces prix. Vous pouvez retrouver les critiques d' "Il y a longtemps que je t'aime", du "Premier jour du reste de ta vie", de "Deux jours à tuer", d' "Entre les murs" et de "Mesrine" sur ce blog.

    Laissons le mot de la fin à un des intervenants: "quand on voit que les César nomment "Bienvenue chez les ch'tis" comme meilleur scénario, il y a largement la place pour ce genre de prix comme le prix Jacques Prévert". Ce n'est pas moi qui dirai le contraire...

    FILMS NOMMES:

    CATÉGORIE “MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL”

    « Il y a longtemps que je t’aime » écrit et réalisé par Philippe Claudel.
     « Julia » écrit par Erick Zonca et Aude Py, réalisé par Erick Zonca.
     « Le premier jour du reste de ta vie » écrit et réalisé par Rémi Besançon.
     « Louise Michel » écrit et réalisé par Benoît Delépine et Gustave Kervern.
     « Séraphine » écrit par Marc Abdelnour et Martin Provost, réalisé par Martin Provost.


    CATÉGORIE “MEILLEURE ADAPTATION”


     « Deux jours à tuer » écrit par Eric Assous et Jean Becker d’après l’œuvre de François d’Epenoux, réalisé par Jean Becker.
     « Entre les murs » écrit par Laurent Cantet, François Bégaudeau et Robin Campillo d’après l’œuvre de François Bégaudeau, réalisé par François Bégaudeau.
     « La belle personne » écrit par Gilles Taurand et Christophe Honoré d’après l’œuvre de Mme de la Fayette, réalisé par Christophe Honoré.
     « Mesrine : L’ennemi public N°1 et Linstinct de Mort » écrit par Abdel Raouf Dafri et Jean-François Richet d’après l’œuvre de Jacques Mesrine, réalisé par Jean-François Richet.
     « Un cœur simple » écrit et réalisé par Marion Laine d’après l’œuvre de Gustave Flaubert.

    La remise des prix en photos et vidéos, ci-dessous:

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  • Le classement wikio cinéma de février 2009 en avant-première!

    En avant-première, ci-dessous le classement wikio cinéma pour ce mois de février (qui sera publié demain sur le site wikio) sachant que ce classement ne prend pas en compte la qualité rédactionnelle (c'est pourquoi certains blogs de grande qualité cités dans ma note ici n'y figurent pas, j'ajouterai à ma liste précitée le blog  "Bj  and Mat Cinéshow" qui figure d'ailleurs dans ce classement wikio de février) mais le nombre de liens pointant vers un blog (même si évidemment le second élément peut être la conséquence du premier), la fréquence de publication et reflète donc bien souvent  un grand nombre de lecteurs. 

     Je suis donc ravie de constater que non seulement "In the mood for cinema" mais aussi mon blog plus ponctuel consacré au Festival de Cannes (lauréat du concours de blogs du Festival de Cannes 2008) "In the mood for Cannes" y figurent, tout simplement parce que cela reflète l'accroissement flagrant du nombre de lecteurs ces deux derniers mois et ma volonté de publier plus fréquemment mais aussi d'agrémenter mes articles de vidéos et photographies sans que pour cela la qualité des critiques et des articles en pâtisse mais afin que ces éléments les illustrent au contraire.

     J'ai également décidé, tout en écrivant toujours autant de critiques, de publier sur mes blogs un maximum d'informations concernant les festivals de cinéma puisque c'était là après tout l'origine de ces  blogs: partager mes expériences insolites, passionnantes, instructives, singulières dans les festivals de cinéma que je parcours depuis 16 ans déjà (Oui, j'ai commencé mes pérégrinations festivalières très très tôt:-)) . Je crois donc bien connaître ce domaine et suis ravie de vous faire partager les informations dont je dispose, à tel point que j'aimerais même créer un festival de cinéma (si vous voulez soutenir l'initiative, inscrivez-vous sur le groupe Facebook "Pour la création d'un festival de cinéma à Laval" ici). Puisque de Facebook il est question, vous trouverez également tous les groupes associés à mes blogs dans la colonne de droite, ci-contre, ainsi que le lien vers la Fan page de mes 3 blogs et leur application Networkedblogs. (sur lesquels vous pouvez vous inscrire pour être régulièrement informés de l'actualité du blog, ainsi qu'à la newsletter, en haut, à gauche, du blog).

     Je vous annonce aussi que le rythme va s'intensifier puisque "In the mood for cinema" est invité à de nombreux évènements et de nombreuses avant-premières ces mois à venir, des évènements que j'aurai le plaisir de vous faire partager sur mes différents blogs: comme d'habitude les festivals de Cannes et Deauville bien évidemment mais aussi de nombreuses nouveautés.

     Je vous annonce aussi prochainement de nouveau des places à gagner pour des films ou manifestations cinématographiques, mais aussi de nombreuses rubriques inédites sur le blog, souhaitant continuer à le faire évoluer et à le rendre plus attractif, à en accroître la singularité, sans pour autant évoquer des sujets qui ne m'intéresseraient pas ou qui seraient juste "vendeurs" ou créateurs de buzz. Les mots d'ordre de ce blog restent la passion, le plaisir et la liberté.

    Mon plus grand plaisir reste néanmoins d'écrire des critiques et de vous faire part de mes coups de coeur cinématographiques ou de vous raconter mes pérégrinations festivalières et ainsi de m'adonner à mon activité favorite: jongler avec les mots pour vous faire partager ma passion et vous plonger et immerger littéralement "in the mood for cinema".

    Merci, vraiment, de votre fidélité à ce blog (qui existe depuis novembre 2004) et bienvenue aux lecteurs, nombreux, qui l'ont découvert ces deux derniers mois.

    Et pour ceux qui ne le sauraient pas encore, en plus de ces deux blogs, je précise que j'en possède un troisième intitulé "In the mood for Deauville" consacré aux Festivals du cinéma Américain et Asiatique de Deauville.

    Pour en savoir plus sur mon parcours, cliquez ici.

    Surtout continuer à plonger "in the mood for cinema", comme moi: inconditionnellement et déraisonnablement!

    Cinématographiquement vôtre.

    Sandra.M

    LE CLASSEMENT WIKIO CINEMA DU MOIS DE FEVRIER 2009 

    1 Lyricis Web Info
    2 Buzzmygeek
    3 FilmGeek
    4 Cinefeed
    5 Le journal cinéma du Dr Orlof
    6 CinéBlogywood
    7 Into the screen
    8 365 jours ouvrables
    9 Inisfree
    10 IN THE MOOD FOR CINEMA
    11 Le blog de Dasola
    12 In the mood for Cannes
    13 Nightswimming
    14 Cinematique
    15 Dooliblog
    16 In Bed With Kinoo
    17 Wildgrounds
    18 Bj & Mat Cineshow
    19 Through my eyes
    20 Sur la route du cinema

    Classement par Wikio.
    Lien permanent Imprimer Catégories : EDITORIAUX Pin it! 11 commentaires
  • Le palmarès des Globes de Cristal 2009 et l'étonnant retour d'Isabelle Adjani

    globes.jpgLes mois de janvier et février sont ceux des prix et diverses récompenses avec bientôt les cérémonies du prix Jacques Prévert, des Etoiles d'Or, des Jeunes Talents auxquelles "In the mood for cinema" sera présent.

    En attendant, aujourd'hui, je vous livre le palmarès des Globes de Cristal 2009 avec en bonus, en bas de cet article, la vidéo de la très rare Isabelle Adjani (pour le moins surprenante) recevant la pépite de cristal attribuée à "La journée de la jupe" de Jean-Paul Lillenfeld.

     Les Globes de Cristal  sont les prix de la presse française pour les arts et la culture. Les votants sont les journalistes des rubriques culturelles. Un jury d'une vingtaine de journalistes, présidé par une personnalité de la presse, établit une liste de 5 pressentis dans 12 catégories. Compte tenu du nombre de votants, et surtout de leur disparité géographique, cette manifestation donnera une palette artistique et culturelle nationale. Le président du jury était cette année Jacques Attali.

    Jacques ATTALI, Président du jury a remis un Globe d’honneur à Roberto ALLAGNA et à Dominique MEYER Directeur du théâtre des Champs-Élysées et directeur désigné de l’opéra de Vienne.

    CINEMA

    Meilleur film

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    « Mesrine, l’instinct de mort » de Jean-François Richet

    Meilleure Actrice

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    Sylvie TESTUD (pour « Sagan » de Diane Kurys)

    Meilleur Acteur

    Vincent CASSEL (pour« Mesrine, l’instinct de mort » de Jean-François

    Richet)

    Mention spéciale du jury à Guillaume Depardieu

    MEILLEURE PIECE DE THEATRE

    « La vie devant soi » de Romain Gary mise en scène de Didier Long

    (Théâtre de l’oeuvre)

    ONE MAN SHOW

    « Valérie LEMERCIER au Palace ! »

    COMEDIE MUSICALE

    « Le soldat Rose » de Louis Chedid et Pierre-Dominique Burgaud, mise en scène de Corinne et Gilles Bénizio (au Palais des Congrès)

    OPERA OU DANSE

    « Blanche Neige » d’Angelin Preljocaj (Théâtre Nationale de Chaillot)

    LITTERATURE (Roman- essai)

    « Où on va papa ? » de Jean-Louis Fournier (Editions Stock)

    MEILLEURE BANDE DESSINEE

    « Une vie de chat » de Philippe Geluck (Editions Casterman)

    MUSIQUE

    Meilleure interprète féminine

    Anaïs

    Meilleur interprète masculin

    Julien Doré

    TELEFILMS OU SERIES TELEVISEES

    « Sagan » de Diane Kurys (France 2)

    DOCUMENTAIRES DE TELEVISION

    9/3 mémoire d’un territoire de Yamina BENGUIGUI (Canal Plus)

    EXPOSITIONS

    Picasso et les Maîtres (Grand Palais)

    DESIGN-ARCHITECTURE

    Andrée PUTMAN

    CREATEUR DE MODE

    Isabel MARANT

    Pépite de Cristal à « La journée de la jupe » de Jean Paul Lillenfeld

    Site internet des Etoiles d'or

    Isabelle Adjani recevant la Pépite de cristal pour "La journée de la jupe" de Jean-Paul Lillenfeld:

  • Rappel, à ne pas manquer mercredi: "Puisque nous sommes nés" de Jean-Pierre Duret et Andrea Santana

    puisque nous sommes nés 2.jpgJe vous rappelle que "Puisque nous sommes nés" de Jean-Pierre Duret et Andrea Santana dont je vous parlais en avant-première il y a quelques semaines sort après-demain en salles. Je vous le recommande!

    Cliquez ici pour accéder à ma critique de "Puisque nous sommes nés" de Jean-Pierre Duret et Andrea Santana (Vous pourrez également visionner la bande-annonce)