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Par Sandra Mézière. Le 7ème art raconté avec passion depuis 2003. 4000 articles. Festivals de cinéma en direct : Deauville, La Baule, Cannes, Dinard...Critiques de films : avant-premières, à l'affiche, classiques. Actualité de romancière. Podcast.
En attendant de nouvelles actualités du Festival de Cannes 2019 en direct duquel vous pourrez me retrouver dès le 16 Mai (et au sujet duquel vous pouvez retrouver tous mes articles sur Inthemoodforcinema.com et Inthemoodforcannes.com et notamment l'article sur la conférence de presse d'annonce de sélection officielle) ce post pour vous dire que le 21 Mai à 13h vous pourrez acheter en ligne votre pass pour le Dinard Film Festival 2019.
Si vous ne connaissez pas ce Festival, retrouvez mes nombreux articles en direct depuis ma participation à son jury en 1999 sur Inthemoodforcinema.com.Retrouvez-le aussi dans une des nouvelles de mon recueil "Les illusions parallèles" (Éditions du 38).
La CINE CARTE, vous donne accès à toute la programmation, dans la limite des places disponibles. Un package comprenant l’affiche du Festival, le catalogue et la grille des programmes vous est offert avec votre Ciné Carte.
Deux tarifs sont disponibles :
- Un tarif à 70 euros (pour les détenteurs de la carte ENORA, réservée aux habitants de Dinard, en cours de validité). - Un tarif à 85 euros.
Comment l’obtenir?
Le festival offre deux possibilités d’obtenir le précieux sésame : 1. VENTE EN LIGNE le 21 mai 2019 à 13h 2. VENTE SUR PLACE au bureau du Festival (28 boulevard Féart, Villa BARA - en face de la Mairie) le 5 juin 2019 à 9h00
La Ciné Carte est nominative (avec photo d’identité), non cessible et non remboursable. La CINE CARTE, vous donne accès à toute la programmation, dans la limite des places disponibles. Un package comprenant l’affiche du Festival, le catalogue et la grille des programmes vous est offert avec votre Ciné Carte.
Je suis vraiment ravie de pouvoir vous proposer ce concours pour un séjour de rêve dans un hôtel splendide pour lequel je vous ai récemment fait part de mon enthousiasme, un hôtel situé en Bretagne (ce qui est aussi un atout indéniable, non ?) : le Novotel Thalassa Dinard. Je profite du Festival du Film Britannique de Dinard qui aura lieu cette semaine et en direct duquel je serai pour lancer ce concours dans cet établissement d’exception, véritable oasis de bien-être et de sérénité.
Je remercie le Novotel Thalassa Dinard pour ce beau partenariat qui permettra à l’un d’entre vous de remporter un séjour pour deux d’une valeur de 466€ par personne (soit 932 euros) pour une chambre côté jardin, pour deux nuits en chambre et petits déjeuners avec, en plus, 3 soins par personne et par jour (Escale Océane). Bref, le séjour idéal pour vous ressourcer et profiter des bienfaits de la mer et de la Bretagne !
Avant de vous poser quelques questions qui vous permettront peut-être de remporter ce séjour dans un lieu idyllique (retrouvez le concours en bas de cet article), je publie à nouveau ci-dessous l’article sur mon séjour qui vous donnera une idée des multiples atouts de cet établissement, l’adresse idéale pour découvrir Dinard et Saint-Malo sur lesquels, depuis l’hôtel, vous aurez une vue à couper le souffle.
Dinard. Prononcez le nom de cette sublime ville bretonne et s’enclenche pour moi la valse des souvenirs sur la Côte d’Emeraude, la si bien nommée. Souvenirs d’enfance. Mais aussi souvenirs du Festival du Film Britannique où je retourne régulièrement depuis ma participation à son jury en 1999 (retrouvez ici le texte que j’avais écrit dans le livre anniversaire du festival Flashback). Une nouvelle de mon recueil de 16 nouvelles sur les festivals de cinéma Les illusions parallèles (Editions du 38) se déroule même dans le cadre de ce festival et j’avais eu le plaisir de le dédicacer en 2016 dans le très belle librairie Nouvelles impressions de Dinard. Retrouvez aussi mes nombreux articles sur le Festival du Film Britannique sur mon blog cinéma Inthemoodforcinema.com. Vous l’aurez compris : en bref, j’aime Dinard !
Ci-dessus, en dédicace à la librairie Nouvelles impressions de Dinard.
A l’invitation du Novotel Thalassa de Dinard, j’ai eu le plaisir de (re)découvrir cet établissement où j’étais allée à ses débuts et qui, depuis et a fortiori ces derniers temps, a su si bien évoluer et se transformer. L’hôtel se situe ainsi entre le Mont St Michel et le Cap Fréhel aux portes de St Malo et du golf de St-Briac. Un emplacement idyllique pour les amoureux de la région et pour ceux qui souhaiteraient avoir un chaleureux port d’attache afin de la découvrir.
Dès l’accueil, vous saisit une impression de bien-être et de sérénité, rares, qui ne se démentira pas de tout le séjour. Devant l’hôtel se situe une belle fontaine qui déjà vous invite à la détente. Dès que vous franchissez l’entrée du parking (gratuit), la végétation luxuriante vous enveloppe et vous embarque. L’accueil à la réception est particulièrement affable et souriant. Une belle exposition dans le hall agrémente joliment les lieux. Dès le hall, l’espace, l’ouverture sur la mer avec les grandes baies vitrées, les ascenseurs habillés de trompe-l’œil évoquant la côte d’Emeraude, invitent à la détente et à l’évasion.
Flashback. 1999. Un concours dans un journal local (il fallait écrire une lettre sur sa passion pour le cinéma britannique) me conduisait à être membre du jury du Festival du Film Britannique de Dinard pour sa mémorable 10ème édition dont le jury était alors présidé par l'incroyable et formidable Jane Birkin. A l'époque, j'étais estomaquée par Following, le premier film d'un jeune cinéaste, un certain Christopher Nolan, qui avait obtenu le Hitchcock d'argent. (Ne le répétez pas, j'avais fortement argumenté, en vain, pour qu'il obtienne le Hitchcock d'or).
Alors étudiante en droit, impressionnée et fébrile, je participais pour la deuxième fois à un jury de festival de cinéma (la première fois avait eu lieu l'année d'avant au feu Festival du Film de Paris dans le jury jeunes, cette année-là le festival était présidé par un certain Sean Penn). J'assistais déjà au Festival du Cinéma Américain de Deauville depuis 4 ans. Et la passion des festivals de cinéma s'était déjà fortement immiscée dans mon âme de jeune cinéphile. Depuis, il y a eu tant et tant de festivals, d'illusions, parfois perdues, de bonheurs et de drames, et surtout de moments indélébiles grâce au cinéma, passion salutaire et insubmersible. Depuis, je suis maintes et maintes fois retournée au Festival du Film Britannique. Depuis, j'ai eu le bonheur de réaliser mon rêve d'enfance de devenir romancière et que soit ainsi publié mon recueil de 16 nouvelles sur le cinéma Les illusions parallèles(Editions du 38) que j'avais eu le plaisir de dédicacer il y a deux ans, pendant le festival, dans la belle librairie Nouvelles impressions de Thierry de La Fournière (cofondateur du festival), un recueil qui comprend même une nouvelle qui se déroule dans le cadre du festival.
Depuis, rien n'a changé ou presque. L'affiche du festival, à l'image de sa programmation, est toujours joyeusement décalée et "so british" même si la compétition est aussi avant tout une fenêtre ouverte sur la Grande-Bretagne d'aujourd'hui. Hussam Hindi dirige et présente toujours le festival et les séances avec une passion communicative. La côte d'Emeraude, battue par les vagues et par le vent qui lui procurent cette allure si majestueuse, nous éblouit toujours de ses reflets sublimes et lunatiques. Les demeures classées, imperturbables et condescendantes, dominent toujours la ville, splendides et inquiétantes, paraissant avoir été inventées par un Hitchcock plus inventif et facétieux que jamais, Hitchcock dont l'ombre plane, tendrement menaçante, sur Dinard.
Depuis, certes, le Festival du Film Britannique est devenu British Film Festival.
C'est avec plaisir que je retrouverai à nouveau ce festival demain et que je vous ferai vivre mes pérégrinations festivalières et cinématographiques au jour le jour.
En attendant :
- vous pouvez retrouver le compte rendu de chacune des dernières éditions auxquelles j'ai assisté, en voici quelques-uns parmi de nombreux autres :
Au programme cette année, un jury de longs métrages présidé par Monica Bellucci et composé de Emmanuelle Bercot, Alex Lutz, Kate Dickie, Thierry Lacaze, Sabrina Ouazani, Rupert Grint, Ian Hart. Comme chaque année, le festival propose aussi une compétition de courts-métrages dont le jury sera présidé par Barnaby Southcombe accompagné de Cédric Delelee, Louise Grinberg, Karim Leklou.
Chaque année, "des figures, qui sont l’essence même du cinéma britannique, sont mises en avant". Pour cette 29ème édition, le Dinard Film Festival met l’acteur Ian Hart à l’honneur. Cette année, le festival rendra ainsi hommage à Ian Hart.
L'invité d'honneur sera l'inénarrable et talentueux producteur Dominique Besnehard.
Au programme, comme toujours, la compétition de longs-métrages qui promet de belles découvertes cinématographiques :
Funny Cow de Adrian Shergold
1’42 »‘ Avec Maxine Peake, Paddy Considine, Stephen Graham …
Funny cow est humoriste. Puisant dans son passé difficile pour écrire ses spectacles, elle utilise les scènes des clubs ouvriers du nord de l’Angleterre comme tremplin vers la gloire.
The Happy Prince de Rupert Everett
1’45 »‘ Avec Rupert Everett, Colin Morgan, Edwin Thomas, Colin Firth, Emily Watson, Béatrice Dalle …
À la fin du XIXe siècle, le dandy Oscar Wilde, intelligent, plein d’humour et scandaleux brille au sein de la société londonienne. Son homosexualité est toutefois trop affichée pour son époque et il est envoyé en prison. Ruiné et malade lorsqu’il en sort, il part s’exiler à Paris. Après avoir tenté tant bien que mal de se réconcilier avec sa femme, il reprend sa désastreuse relation avec le jeune Lord Douglas. Tout ce qui lui reste ce sont ses histoires, dont il se sert pour conquérir l’affection de deux garçons des rues. Soutenu par ses fidèles amis qui essaient de le protéger contre ses propres excès, il conservera son charme et son humour jusqu’à la fin : « Soit c’est le papier peint qui disparaît, soit c’est moi… »
Winterlong, de David Jackson
1’30 » Avec Francis Magee, Harper Jackson, Carole Weyers, Doon Mackichan ..
Quand son ex vient déposer Julien, son fils adolescent, devant la porte de sa caravane, Francis, un braconnier solitaire (mais charmant), doit changer son mode de vie, prendre de nouvelles responsabilités et s’ouvrir au monde extérieur. Alors qu’une relation commence à naître entre le père et le fils, un incident attire sur eux l’attention de la police…
Jellyfish, de James Gardner
1’57 » Avec Liv Hill, Sinead Matthews, Cyril Nri …
La vie n’est pas facile tous les jours pour Sarah Taylor – en plus de s’occuper de ses petits frère et sœur et de leur mère dépressive, elle se fait chahuter à l’école et exploiter par son patron. Quand un professeur de théâtre lui permet de canaliser ses frustrations et son énergie dans un spectacle comique, Sarah se découvre un talent caché.
Old Boys, de Toby MacDonald
1’36 » Avec Alex Lawther, Pauline Etienne, Jonah Hauer-King, Denis Menochet..
Amberson, un élève brillant mais maladroit aide son camarade Winchester – beau mais pas très futé – à séduire la fougueuse Agnès, la fille de leur professeur de français.
Pin Cushion, de Deborah Haywood
1’29 » Avec Lily Newmark, Joanna Scanlan …
Mère et fille, Lyn et Iona emménagent dans une nouvelle ville. Déterminée à s’intégrer, Iona devient amie avec Keely, Stacey et Chelsea. Lyn, qui était jusqu’alors la « meilleure amie » de sa fille, se sent délaissée. Chacune de leur côté, elles s’inventent un monde fait de fantasmes et de mensonges.
Comme toujours également au programme de prestigieuses avant-premières.
Outfall, de Suzi Ewing
Avec
Avec Kelly Reilly, Luke Evans…
Après une méticuleuse préparation, Lewis enlève Cathy en pleine rue et l’enferme dans une pièce insonorisée. Sa motivation ? Que Cathy confesse un sombre secret… Mais Cathy n’a aucune intention de se laisser intimider et d’abandonner aussi facilement. Elle va se révéler être une adversaire redoutable pour Lewis.
Le Rat Scélérat, de Jeroen Jaspaert
42’47 »‘
Avec Rob Brydon, Frances de la Tour, Tom Hollander
Séance Jeune Public
Prenez garde au Rat scélérat, le bandit le plus gourmand des alentours! Sur sa fidèle monture, il vole tout ce qui se mange même si ce n’est pas à son goût jusqu’au jour où il croise plus rusé que lui…
Un conte de cape et d’épée, de bandit et de biscuits… par le réalisateur de « Monsieur Bout-de-Bois » et les producteurs de « Un conte peut en cacher un autre ».
The Bookshop, de Isabel Coixet
1’59 »
Avec Emily Mortimer, Bill Nighy, Patricia Clarkson …
En 1959 à Hardborough une bourgade du nord de l’Angleterre, Florence Green, décide de racheter The Old House, une bâtisse désaffectée pour y ouvrir sa librairie. Lorsque la libraire se met à vendre le sulfureux roman de Nabokov, Lolita, la communauté sort soudain de sa torpeur et manifeste une férocité insoupçonnée.
Breathe, de Andy Serkis
1’57 »
Avec Andrew Garfield, Claire Foy …
L’histoire vraie de Robin Cavendish, un homme brillant et aventureux dont la vie prend une tournure tragique lorsqu’il se retrouve paralysé par la polio.
The Bromley Boys, by Steve Kelly
1’46 »
With Brenock O’Connor, Martine McCutcheon, Alan Davies, Jamie Foreman, Adam Deacon …
In 1969, with England preparing for the defence of their World Cup crown and George Best delighting crowds with his virtuoso skills at Old Trafford, 15-year-old David Roberts fell in love…head over heels in love… with his local non-league club Bromley FC.
Crooked House, de Giles Paquet-Brenner
1’55 »
Avec Max Irons, Stefanie Martini, Glenn Close, Gillian Anderson, Terence Stamp …
Dans l’histoire la plus sombre d’Agatha Christie, le détective privé Charles Hayward enquête sur un crime sordide perpétré dans une maison où chaque invité est suspect, y compris Sophia, sa cliente et ancienne flamme.
Dead in a Week (Or Your Money Back), de Tom Edmunds
1’30 »
Avec Aenurin Barnard, Tom Wilkinson, Freya Mavor …
Après plusieurs tentatives de suicide, le jeune William engage Leslie, un tueur à gages en fin de carrière pour qu’il fasse un boulot propre et net. Mais alors que le contrat est signé et que sa mort est garantie dans la semaine, il découvre finalement une raison de vivre.
The Drummer and The Keeper, de N. Kelly
1’34 »
Avec Dermott Murphy, Jacob McCarthy …
Gabriel, batteur d’un groupe de rock tout juste diagnostiqué bipolaire, est contraint de se canaliser lorsque sa psy lui demande d’intégrer une équipe de foot « thérapeutique ». Violemment bousculé par Christopher, le gardien de but autiste Asperger, le jeune homme riposte. Il est menacé d’expulsion et d’internement à moins de parvenir à se lier amitié avec Christopher.
Eaten By Lions, de Jason Wingard
1’35 »
Avec Antonio Aakeel, Jack Carroll …
Omar et Pete sont demi-frères. Quand leurs parents se font dévorer par des lions, les deux frères se lancent à la recherche du vrai père de Omar. Leur quête les mènera… à Blackpool.
The Forgiven, de Roland Joffé
1’59 »
Avec Forest Whitaker, Eric Bana …
Afrique du Sud, 1995. L’archevêque Desmond Tutu se retrouve YYYYYY moralement et intellectuellement XXXXXX par Piet Blomfield, un meurtrier incarcéré à vie pour les crimes atroces qu’il a commis. Tutu décide de se battre pour éviter que son pays ne se déchire, tout veillant à rester fidèle tant à lui -même qu’aux valeurs qu’il représente.
Irene’s Ghost, de Iain Cunningham
1’19 »
La mère de Iain, Irene, décède alors qu’il n’a que trois ans. Personne ne sait ce qui s’est passé, seulement qu’il y a eu des complications après sa naissance. Son père n’en a jamais parlé et s’est très vite remarié après le drame. La maman d’Iain a pourtant toujours existé dans son imagination enfantine, sous la forme d’une graine de chardon ou de l’image de la lune. Lorsqu’Iain devient parent à son tour, il décide de briser le silence et prend contact avec les amis d’Irene afin de reconstruire l’image d’une vie perdue.
Journeyman, de Paddy Considine
1’32 »
Avec Paddy Considine, Jodie Whittaker, Paul Popplewell, Tony Pitts …
Après avoir défendu, avec difficulté, son titre de champion de monde de boxe dans la catégorie des poids moyens, Matty Burton s’effondre. S’annonce alors le combat plus difficile de sa carrière pour retrouver la parole, la mémoire et la mobilité. Sa récompense : sauver sa relation avec sa femme Emma et leur petite Mia.
Men Of Honor , de Saul Dibb
1’47 »
Avec Sam Clafflin, Asa Butterfield, Toby Jones, Toby Sturridge, Stephen Graham, Paul Bettany …
Mars 1918. La compagnie C arrive à son tour sur les premières lignes des tranchées du nord de la France sous la conduite du capitaine Stanhope déjà fatigué de la guerre. Une offensive allemande est imminente, et les officiers tentent de se distraire comme ils peuvent. Stanhope, quant à lui, boit pour oublier sa peur, incapable de faire face à l’inévitable assaut à venir. Un jeune officier, Raleigh, vient d’arriver, fraîchement sorti de l’entraînement et conduit par l’excitation de sa première mobilisation – notamment parce qu’il servira sous les ordres de Stanhope, son ancien professeur et l’objet de l’affection de la sœur. Mais chaque homme est piégé, les jours passent, la tension monte et l’attaque se rapproche…
Lucid, de Adam Morse
1’24 »
Avec Laurie Calvert, Sophie Kennedy Clark, Billy Zane, Sadie Frost …
Zel, un jeune homme solitaire, est à la fois attiré et terrifié par l’idée d’une relation intime. Elliot, son voisin excentrique, le surprend en train d’observer la belle Jasmine et lui propose son aide pour la séduire. Zel se laisse emporter par le désir et découvre comment la pratique du rêve lucide peut l’aider dans l’art de la séduction. Mais parviendra- t-il à séduire Jasmine dans le monde réel ?
Nothing Like a Dame, de Roger Mitchell
1’24 »
Avec Dames Judi Dench, Maggie Smith, Joan Plowright and Eileen Atkins …
(DOCUMENTARY)
Au centre des changements sociaux et culturels britanniques des années 1950 évoluait un groupe de jeunes acteurs et actrices, dont Eileen Atkins, Judi Dench, Joan Plowright, et Maggie Smith. Toutes ont reçues le titre de Dame en reconnaissance de leurs contributions phénoménales au monde du théâtre et du cinéma.
Nothing Like A Dame vous invite a passer un moment avec ces actrices de légende alors qu’elles reviennent sur leurs expériences au théâtre, à la télévision et au cinéma à l’époque où elles étaient des étoiles montantes.
Obey, de Jamie Jones
1’36 »
Avec Marcus Rutherford, Sophie Kennedy Clark …
À 19 ans, Leon a déjà connu de nombreuses familles d’accueil. Enfin majeur, il se rend compte que ses rêves s’éloignent et commence à se rebeller contre l’injustice de sa condition. Quand il rencontre, dans un squat voisin, une jeune beauté blonde nommée Twiggy, quelque chose change en lui.
Le festival propose également une série de master classes et de rencontres parmi lesquelles une rencontre intitulée Où sont les femmes?, une table ronde modérée par Sarah Dessaint responsable du service culturel de l’université Rennes 2, diplômée en juillet 2018 en Etudes sur le genre dans cette même faculté et auteure d’une étude sur la place des femmes dans la programmation du Dinard Film Festival comme reflet du sexisme du cinéma britannique et international.
Vous pourrez également découvrir 9 courts-métrages sur le Brexit, des courts-métrages qui donnent la parole à des personnalités du théâtre actuel, ils forment une cartographie de cette nation divisée.
Enfin, les amateurs, comme moi d'Agatha Christie devraient être ravis avec "le Retour D’Agatha" et notamment la rencontre après la projection d’un des films d’Agatha Christie: Crooked House/La maison biscornue (2018), de Gilles Paquet-Brenner. Une des projections de Crooked House sera suivie d’une rencontre avec un spécialiste
Pour en savoir plus sur le festival et pour découvrir la programmation complète :le site officiel du festival. Suivez également le festival sur ses réseaux sociaux.
Découvrez enfin la magnifique bande-annonce du festival, véritable court-métrage réalisé par Paul Marques Duarte.
Après la belle édition 2016 du Festival du Film Britannique de Dinard (dont vous pouvez retrouver mon compte rendu, ici), l'édition 2017 (qui aura lieu du 27 septembre au 1er octobre) s'annonce plutôt bien puisque l'éminent rôle de président(e) du jury de cette 28ème édition sera dévolu à l'actrice, scénariste et cinéaste Nicole Garcia, l'occasion pour moi de vous parler à nouveau de mon coup de cœur cinématographique pour "Mal de pierres" dont vous pouvez retrouver ma critique ci-dessous.
Nicole Garcia était à nouveau en compétition au Festival de Cannes en 2016 en tant que réalisatrice (elle a également souvent gravi les marches comme comédienne). Après avoir ainsi été en lice pour « L’Adversaire » en 2002 et pour « Selon Charlie » en 2005, elle l'était cette fois avec un film dans lequel Marion Cotillard tient le rôle principal, elle-même pour la cinquième année consécutive en compétition à Cannes. L’une et l’autre sont reparties sans prix de la Croisette même si ce beau film enfiévré d’absolu l’aurait mérité. « Mal de Pierres » est une adaptation du roman éponyme de l’Italienne Milena Agus publié en 2006 chez Liana Lévi. Retour sur un de mes coups de cœur du Festival de Cannes 2016…
Marion Cotillard incarne Gabrielle, une jeune femme qui a grandi dans la petite bourgeoisie agricole de Provence. Elle ne rêve que de passion. Elle livre son fol amour à un instituteur qui la rejette. On la croit folle, son appétit de vie et d’amour dérange, a fortiori à une époque où l’on destine d’abord les femmes au mariage. « Elle est dans ses nuages » dit ainsi d’elle sa mère. Ses parents la donnent à José parce qu’il semble à sa mère qu’il est « quelqu’un de solide » bien qu’il ne « possède rien », un homme que Gabrielle n’aime pas, qu’elle ne connaît pas, un ouvrier saisonnier espagnol chargé de faire d’elle « une femme respectable ». Ils vont vivre au bord de mer… Presque de force, sur les conseils d’un médecin, son mari la conduit en cure thermale à la montagne pour soigner ses calculs rénaux, son mal de pierres qui l’empêche d’avoir des enfants qu’elle ne veut d’ailleurs pas, contrairement à lui. D’abord désespérée dans ce sinistre environnement, elle reprend goût à la vie en rencontrant un lieutenant blessé lors de la guerre d’Indochine, André Sauvage (Louis Garrel). Cette fois, quoiqu’il advienne, Gabrielle ne renoncera pas à son rêve d’amour fou…
Dès le début émane de ce film une sensualité brute. La nature toute entière semble brûler de cette incandescence qui saisit et aliène Gabrielle : le vent qui s’engouffre dans ses cheveux, les champs de lavande éblouissants de couleurs, le bruit des grillons, l’eau qui caresse le bas de son corps dénudé, les violons et l’accordéon qui accompagnent les danseurs virevoltants de vie sous un soleil éclatant. La caméra de Nicole Garcia caresse les corps et la nature, terriblement vivants, exhale leur beauté brute, et annonce que le volcan va bientôt entrer en éruption.
Je suis étonnée que ce film n’ait pas eu plus d’échos lors de sa présentation à Cannes. Marion Cotillard incarne la passion aveugle et la fièvre de l’absolu qui ne sont pas sans rappeler celles d’Adèle H, mais aussi l’animalité et la fragilité, la brutalité et la poésie, la sensualité et une obstination presque enfantine. Elle est tout cela à la fois, plus encore, et ses grands yeux bleus âpres et lumineux nous hypnotisent et conduisent à notre tour dans sa folie créatrice et passionnée. Gabrielle incarne une métaphore du cinéma, ce cinéma qui « substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs ». Pour Gabrielle, l’amour est d’ailleurs un art, un rêve qui se construit. Ce monde c’est André Sauvage (le bien nommé), l’incarnation pour Gabrielle du rêve, du désir, de l’ailleurs, de l’évasion. Elle ne voit plus, derrière sa beauté ténébreuse, son teint blafard, ses gestes douloureux, la mort en masque sur son visage, ses sourires harassés de souffrance. Elle ne voit qu’un mystère dans lequel elle projette ses fantasmes d’un amour fou et partagé. « Elle a parfaitement saisi la dimension à la fois animale et possédée de Gabrielle, de sa folie créatrice » a ainsi déclaré Nicole Garcia lors de la conférence de presse cannoise. « Je n’ai pas pensé à filmer les décors. Ce personnage est la géographie. Je suis toujours attirée par ce que je n’ai pas exploré » a-t-elle également ajouté.
Face à Gabrielle, les personnages masculins n’en sont pas moins bouleversants. Le mari incarné par Alex Brendemühl représente aussi une forme d’amour fou, au-delà du désamour, de l’indifférence, un homme, lui aussi, comme André Sauvage, blessé par la guerre, lui aussi secret et qui, finalement, porte en lui tout ce que Gabrielle recherche, mais qu’elle n’a pas décidé de rêver… « Ce personnage de femme m’a beaucoup touchée. Une ardeur farouche très sauvage et aussi une sorte de mystique de l’amour, une quête d’absolu qui m’a enchantée. J’aime beaucoup les hommes du film, je les trouve courageux et pudiques» a ainsi déclaré Marion Cotillard (qui, comme toujours, a d'ailleurs admirablement parlé de son personnage, prenant le temps de trouver les mots justes et précis) lors de la conférence de presse cannoise du film (ma photo ci-dessus). Alex Brendemühl dans le rôle du mari et Brigitte Roüan (la mère mal aimante de Gabrielle) sont aussi parfaits dans des rôles tout en retenue.
Au scénario, on retrouve le scénariste notamment de Claude Sautet, Jacques Fieschi, qui collabore pour la huitième fois avec Nicole Garcia et dont on reconnaît aussi l’écriture ciselée et l’habileté à déshabiller les âmes et à éclairer leurs tourments, et la construction scénaristique parfaite qui sait faire aller crescendo l’émotion sans non plus jamais la forcer. La réalisatrice et son coscénariste ont ainsi accompli un remarquable travail d’adaptation, notamment en plantant l’histoire dans la France des années 50 heurtée par les désirs comme elle préférait ignorer les stigmates laissées par les guerres. Au fond, ce sont trois personnages blessés, trois fauves fascinants et égarés.
Une nouvelle fois, Nicole Garcia se penche sur les méandres de la mémoire et la complexité de l’identité comme dans le sublime « Un balcon sur la mer ». Nicole Garcia est une des rares à savoir raconter des « histoires simples » qui révèlent subtilement la complexité des « choses de la vie ».
Rarement un film aura aussi bien saisi la force créatrice et ardente des sentiments, les affres de l’illusion amoureuse et de la quête d’absolu. Un film qui sublime les pouvoirs magiques et terribles de l’imaginaire qui portent et dévorent, comme un hommage au cinéma. Un grand film romantique et romanesque comme il y en a désormais si peu. Dans ce rôle incandescent, Marion Cotillard, une fois de plus, est époustouflante, et la caméra délicate et sensuelle de Nicole Garcia a su mieux que nulle autre transcender la beauté âpre de cette femme libre qu’elle incarne, intensément et follement vibrante de vie.
La Barcarolle de juin de Tchaïkovsky et ce plan à la John Ford qui, de la grange où se cache Gabrielle, dans l’ombre, ouvre sur l’horizon, la lumière, l’imaginaire, parmi tant d’autres images, nous accompagnent bien longtemps après le film. Un plan qui ouvre sur un horizon d’espoirs à l’image de ces derniers mots où la pierre, alors, ne symbolise plus un mal mais un avenir rayonnant, accompagné d’ un regard qui, enfin, se pose et se porte au bon endroit. Un très grand film d’amour(s). A voir absolument.
Cela aurait pu être une scène d'un film de Claude Sautet. Ces films que j'aime tant. Qui nous font aimer la vie. Qui nous rappellent qu'il suffit parfois d'un moment, d'un regard, d'une rencontre, ou de la pluie battante, à la fois effrayante et rassurante, de l'autre côté de la vitre, pour nous donner le sentiment, à l'abri du fracas, que tout soudainement est plus mélodieux, vibrant, vivant, intense. Intérieur soir. Dehors, la pluie donc. Ce n'était pas dans un café comme dans les films de Sautet mais dans une librairie et la pluie était bel et bien là pour exacerber la force de l'instant, pour souligner l'amitié indéfectible de "Vincent, François, Paul et les autres", pour donner plus de sel aux "choses de la vie". Cette librairie, c'est celle que je préfère. La Librairie du Cinéma du Panthéon, juste au-dessus du cinéma éponyme et du discret, voire secret, Salon de thé décoré par Catherine Deneuve, entre la Sorbonne et le Panthéon.
Le rendez-vous était donné à partir de 17H. 17H10, une seule personne. La crainte irrationnelle que ce soit la seule... Et puis, par je ne sais quel tour de magie, en une fraction de seconde, une joyeuse cacophonie. De belles rencontres. Des retrouvailles réjouissantes. D'amicales surprises. Des lecteurs ayant même déjà lu les livres venus me rencontrer. De passionnants échanges. Et beaucoup d'émotions. La crainte de faire attendre (certains se sont beaucoup amusés de me voir constamment m'excuser). Le plaisir de voir des amis et/ou lecteurs se rencontrer, sympathiser, échanger mais aussi de les voir découvrir avec bonheur cette magnifique librairie. Et pour moi le sentiment d'avoir vécu une soirée hors du temps à ne pas le voir défiler jusqu'à ce que le libraire éteigne les lumières car l'heure de fin initialement prévue était largement dépassée...
Merci à tous ceux, nombreux, qui ont bravé les éléments pour venir (et la présence de chacun m'a profondément touchée), à ceux qui n'ont pu venir tout en me laissant un sympathique message, et au libraire pour son accueil enthousiaste et particulièrement chaleureux mais aussi pour la belle mise en avant des livres dans la librairie. Mon roman "L'amor dans l'âme" est en rupture de stock à la Librairie du Cinéma du Panthéon mais peut bien sûr toujours y être commandé (et sera bientôt à nouveau disponible dans les rayons). Quant au recueil "Les illusions parallèles", il en reste encore quelques exemplaires.
Ci-dessus quelques clichés de la soirée. Pour ceux avec les invités, rendez-vous sur mon compte Facebook privé et personnel.
2016 a été une année particulièrement riche pour moi, grâce à la concrétisation d'un rêve, devenir un auteur publié (et l'aventure ne fait que commencer, et quelle aventure !), mais aussi les habituels festivals de cinéma, six cette année, et autant de belles rencontres dont 2016 ne fut pas avare. Sans doute en 2017 me consacrerai-je davantage à d'autres projets (mais jamais loin du cinéma) mais je ne sais pas encore si je pourrai résister aux invitations aux habituels rendez-vous festivaliers. A suivre...
En attendant, retrouvez le compte rendu de chacun de ces festivals ( et des César) en cliquant sur leurs affiches.