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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 347

  • Palmarès commenté des César 2011 et compte rendu détaillé de ma soirée en direct du théâtre du Châtelet : les César comme si vous y étiez (aussi)…

    césart.jpgComme je vous l’annonçais depuis quelques jours, c’est donc en direct du Théâtre du Châtelet que j’ai vécu cette cérémonie des César, pour la troisième fois mais dans des conditions différentes des deux premières. La première fois, c’était en 2006,  déjà dans la salle. L’an passé c’était dans l’atmosphère confinée de la salle presse (expérience néanmoins instructive, aux premières loges comme vous le verrez sur ces vidéos). Après la cérémonie des Lumières relatée également en direct ici, retour sur la cérémonie emblématique de la diversité du cinéma français.ces3.jpg

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     Il faut dire que depuis 2006 les choses ont beaucoup changé. Année mémorable pour les organisateurs puisque la cérémonie avait bien failli ne pas avoir lieu (c’était d’ailleurs ce qu’on nous avait annoncé à plusieurs reprises dans la salle) et avait été très perturbée par les intermittents du spectacle. Depuis, des mesures ont été prises transformant le Châtelet en camp retranché avec un barrage scindant la place éponyme en deux et que vous ne pouvez franchir qu’en montrant  une première fois votre invitation.

     

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    cesar18.jpgL’entrée, dans le théâtre cette fois, se fait officiellement à partir de 18h30 mais déjà bien avant une foule d’invités endimanchés (parfois beaucoup trop ou pas du tout, manière pour certains  de proclamer leur mépris ou leur indifférence vis-à-vis de la cérémonie à laquelle ils sont néanmoins) formant une foule assez bigarrée mais en tout cas unanimement pressée d’entrer. Bien que ce soit à la mode, je n’ai aucune envie de jouer les blasés, je regarde cette cérémonie (et oui,  je sais que les Oscars c’est « mille fois mieux » et que les César c’est « ennuyeux » ou que « ce n’est plus ce que c’était ») depuis toute petite et je trouve plutôt amusant de la vivre de l’intérieur, ce qui n’empêche d’ailleurs pas d’avoir un regard critique. Moi qui croyais être parmi les premiers invités, je constate donc que, dès 18H30, tout le monde se presse pour entrer, même ceux qui semblent y être venus contraints et forcés. La foule est déjà relativement  en nombre aux abords du Châtelet. La météo est clémente et Paris a des airs de Cannes avant l’heure. La soirée s’annonce agréable.

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    Une fois la pièce d’identité dûment montrée et votre invitation échangée contre un ticket avec le numéro de la place, vous pouvez circuler librement dans le théâtre. A gauche de l’entrée,  Laurent Weil réalise ses interviews pour « Le grand journal » passant d’un ancien premier ministre à des acteurs en lice ou d’autres qui ne tournent plus et pour lesquels cette cérémonie est doute l’occasion de rappeler qu’ils existent.

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    P1030539.JPGDirection le deuxième étage où se déroule le cocktail. Cela se transforme rapidement en une sorte de manège cacophonique, tout le monde faisant le tour avec son verre pour observer, tromper son ennui, ou l’afficher ostensiblement (pour ceux qui appartiennent à la catégorie revendicatrice des « contraints et forcés »). Je m’éloigne un peu du buffet pour observer le manège, un autre, en-dessous sur la place du Châtelet que la salle où se déroule le cocktail surplombe. Le futur lauréat du César du meilleur second rôle est là aussi à observer avec son œil malicieux et goguenard ce spectacle tantôt drôle, tantôt pathétique dont il doit connaître tous les rouages et les roueries. Je fais comme tout le monde et me mêle à ce manège digne de celui de Playtime de Tati et croise : une cosmonaute, des sportifs, des politiques, des journalistes,  des chroniqueurs mondains (plus mondains que chroniqueurs), d'anciens lauréats qui nous rappellent ce que nous aurions presque oublié, que nous sommes là pour une remise de prix de cinéma qui semble d’ailleurs ne jamais devoir commencer. D’un point de vue vestimentaire, l’assemblée est finalement  un peu terne. Heureusement  les actrices de « Tournée » ne passent pas inaperçues et apportent un peu de fantaisie et de couleurs.

    Les 1300 invités passent d’un étage à l’autre, dans un brouhaha innommable et de plus en plus joyeux, coupes à la main, ce qui explique aussi le galimatias,  l’œil pétillant ou vitreux de  certains lauréats ou remettants (deux heures trente de cocktail précèdent la cérémonie…) qu’il sera toujours possible de mettre sur le compte de l’émotion. Par Julie Gayet, nous apprenons qu’un autre cocktail se déroule sur le toit du Châtelet. De là je découvre une vue splendide et un peu plus calme où je retrouve les mêmes.  Dehors la foule crie et acclame les nommés qui commencent à arriver (à part ceux précités là depuis un moment) et dont les invités peuvent observer l’arrivée depuis le hall.

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    ces35.jpgPuis, enfin, alors que tout le monde est déjà un peu grisé par l’alcool et/ou la fierté, sans doute bien fallacieuse, d’être là, malgré tout, et que les festivités, les vraies, ne sont censées  commencer qu’à 21h, la sonnerie retentit. Fin de la récréation. Il est l’heure de regagner sa place. Le prompteur (que certains liront mieux que d’autres dont on verra justement un peu trop qu’ils liront) se met en marche. Derniers essais de la Louma.  Le brouhaha des couloirs s’est transposée dans la salle du théâtre, les allers et venues sont toujours incessants, malgré le décompte des minutes avant le début de la cérémonie. La salle est fébrile, un peu vorace sans doute aussi.

    J’essaie de twitter mais je constate que cela fonctionne mal et me dis que finalement c’est plutôt une bonne chose (désolée pour tous ceux qui l’ont annoncé), je laisserai à d’autres le soin des commentaires sarcastiques qui se devront de l’être forcément plus que ceux du voisin et préfère profiter de la soirée. J’aurais pu vous commenter en direct la petite ride disgracieuse ou le poids flagrant des ans de tel ou telle ou pire le poids de l’amertume,  mais je n’en dirai donc rien… Place à l’essentiel désormais, place au cinéma…et à cette cérémonie qui indiffère tout le monde mais que quand même tout le monde regarde et à laquelle tout le monde se presse…

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    Le reste, vous l’avez vu devant votre écran si ce n’est : les maquilleurs, coiffeurs s’agitant autour de De Caunes dès que la caméra était braquée ailleurs, les allers et venues (certains n’ont visiblement pas compris qu’il y avait les César après le cocktail), le silence retentissant aux passages de certains et la violence cinglante et sans appel d’un public sévère et /ou lucide (dont Elie Seimoun d’ailleurs peu drôle a fait les frais quand, au contraire, François Damiens a suscité l’hilarité générale, bénéficiant visiblement d’un fort capital sympathie), ou la démarche hasardeuse du (certes) talentueux Xavier Beauvois, vous n’aurez pas non plus vu qu’un Césarisé technique fait la queue au vestiaire comme tout le monde si ce n’est qu’en plus du programme il tient précieusement sa statuette sous le bras et jette des coups d’œil alentours pour s’assurer que vous la remarquez bien (vanité toute ordinaire et compréhensible).

    Ces César ont voulu mettre à l’honneur le cinéma et ses techniciens (excellent montage d’ouverture avec De Caunes dans les principaux films nommés, et sympathique démonstration du tournage d’un western si ce n’est pour l’odeur de brûlé qui a persisté dans la salle). Tout ce qui compte finalement. Quant au reste, les blagues sur Delarue, Lumbroso, Bou(s)quet, mon poussin (Mauboussin) c’est certes drôle mais doit laisser perplexe les spectateurs étrangers (s’il y en a) car très franco-français, voire très télévisuel (comme la présence d’une Miss Météo, une actrice aurait très bien fait l’affaire).

    Mais ce qui, sans doute m’a le plus réjouie de la soirée, vous l’aurez vu vous aussi : ces images projetées sur l’écran qui fait que le cinéma ne cessera de m’éblouir, fasciner, interpeller… : des images « La cérémonie » de Chabrol à travers lesquelles il m’a semblé revoir son œil caustique et tellement acéré,  au lyrisme mélancolique de celles des « Caprices d’un fleuve » de Giraudeau, à celles flamboyantes de Tarantino.  Des images de cinéma qui, sans doute, m’ont procuré les plus belles émotions de la soirée. « Le cinéma est plus harmonieux que la vie », disait Truffaut. Souvent plus fascinant en tout cas. Ce n’est pas Xavier Beauvois qui voulait « faire Truffaut » quand il serait grand qui dira le contraire.

    Le palmarès commenté

    Ci-dessous, le palmarès complet. Un palmarès à l’image de cette année pour le cinéma français : assez mitigée. Ainsi, moi dont la préférence va d’habitude au cinéma français j’avoue que rares ont été les films français à m’enthousiasmer en 2010. Un palmarès dont le caractère équilibré semble néanmoins satisfaire tout le monde même si je regrette l’absence du magnifique « Tournée » de Mathieu Amalric.

     Ce qui était pour moi le meilleur film français de l’année  a néanmoins dominé ce palmarès : « The Ghost writer » de Roman Polanski qui a reçu 4 récompenses. Je trouve d’ailleurs sans fondement la polémique selon laquelle ces prix seraient là pour le réhabiliter, n’étant pas une inconditionnelle du personnage Polanski mais trouvant que c’est un grand cinéaste et que « The Ghost writer » était le meilleur film de cette année qui d’ailleurs est loin de faire un carton plein puisqu’il ne repart « que » avec 4 récompenses.

     Ensuite : trois récompenses pour « des hommes et des dieux », trois pour « Gainsbourg, vie héroïque », deux pour « le nom des gens », et un pour « Carlos », « Le bruit des glaçons », « Tout ce qui brille », « La Princesse de Montpensier », « Les aventures d’Adèle Blanc sec ».

    Sans surprise c’est « Des hommes et des dieux » qui (après avoir, de manière inattendue, dépassé les 3 millions d'entrées) a obtenu le César du meilleur film dont le réalisateur dit n’avoir jamais raté les César et avoir toujours voulu faire partie de cette famille (que, comme d’autres, certains jours, il trouvera sans doute bien ingrate ou amnésique) et qui a tenu à « remercier plus que tout au monde » Lambert Wilson (en effet remarquable dans « Des hommes et des dieux » mais à mon sens encore plus dans « La Princesse de Montpensier » qui s’est vu ravir le César du meilleur acteur pour Eric Elmosnino.

    Je suis par ailleurs ravie des prix reçus par « Gainsbourg vie héroïque », très beau premier film de Joann Sfar, conte à la magie poétique et captivante, dans lequel Eric Elmosnino est une époustouflante découverte qui n’a en effet pas volé son César.

     Concernant la meilleure actrice, la lauréate est sans doute la seule vers laquelle mon choix ne serait pas allé (je lui aurais préféré l’éblouissante Catherine Deneuve, la sensible Isabelle Carré, l’intense Kristin Scott Thomas ou l’émouvante Charlotte Gainsbourg), de même que pour le prix du meilleur scénario attribué au « Nom des gens » qui certes, m’a fait beaucoup rire mais plus comme une suite de sketchs que comme un scénario avec une réelle intrigue et dont le principal défaut est justement pour moi son absence de scénario.

     Sans surprise Michael Lonsdale a obtenu le césar du meilleur second rôle (alors qu’il avait obtenu le prix Lumière du meilleur acteur) et celui du discours le plus réjouissant avec Jean Rochefort qui a fait débuter la cérémonie dans l’ironie enjouée et la bonne humeur dont il est coutumier (si ce n’est une blague sur Kadhafi qui a fait rire jaune et dont il aurait peut-être pu se passer).

     Je n’ai pas vu « Le bruit des glaçons » donc m’abstiendrai de tout jugement sur Anne Alvaro regrettant néanmoins que Valérie Bonneton, désopilante dans le film de Guillaume Canet « Les petits mouchoirs » (un des grands succès de l’année d’ailleurs reparti bredouille) et que Laetitia Casta bluffante en Bardot dans le film de Joann Sfar n’aient rien eu.

    Après son prix cannois Edgard Ramirez a donc été récompensé à nouveau pour « Carlos », cette fois du César du meilleur espoir masculin, dommage pour l’excellent Raphaël Personaz.

    Leïla Bekhti, César du meilleur espoir féminin,  a insufflé l’émotion et la fraîcheur qui faisaient parfois défaut à cette cérémonie et a permis à l’excellente comédie « Tout ce qui brille » de repartir avec un prix, ce qui ne sera malheureusement pas le cas de l’autre excellente comédie de l’année « Les émotifs anonymes » de Jean-Pierre Améris qui n’était d’ailleurs nommé que dans une seule catégorie.

    « La Princesse de Montpensier » de Bertrand Tavernier s’est consolée avec le César du meilleur costume. Dommage pour cet excellent film à mon sens sous-estimé.

     Alexandre Desplats nommé aux Oscars pour « Le Discours d’un roi » a reçu le César de la meilleure musique pour « The Ghost Writer ».

     A mon grand regret c’est « The Social network » qui a remporté le césar du meilleur film étranger (vous saurez ce que j’en pense en lisant mon article " The Social network: Parabole ingénieuse d'une génération frénétique et narcissique") auquel j’avais préféré « Inception » ou surtout le film du petit génie Xavier Dolan « Les amours imaginaires ».

    Je vous laisse découvrir le palmarès en détails en attendant dès ce soir mon article pour tout savoir sur les Oscars 2011. L’autre prochain rendez-vous « in the mood for cinema » c’est bien sûr comme chaque année le Festival du Film Asiatique de Deauville en direct duquel vous pourrez me suivre sur ce blog et sur In the mood for Deauville (ainsi que sur le compte twitter d’Inthemoodfordeauville) et pour lequel je vous rappelle que vous pouvez encore remporter des pass permanents.

    Retrouvez mes pronostics et commentaires sur les nominations de ces César 2011 en cliquant ici et mes critiques des films nommés en bas de cet article.

    Pour les mots de la fin, je paraphraserai Quentin Tarantino hier soir en espérant le dire avec le même enthousiasme communicatif : « Vive le cinema ! »

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    Meilleur film

    Des Hommes et des Dieux, de Xavier Beauvois

      Nommés (autres):

    L'Arnacoeur, de Pascal Chaumeil

    Gainsbourg, vie héroïque, de Joann Sfar

    Mammuth, de Benoît Delépine et Gustave Kervern

    Le nom des gens, de Michel Leclerc

    The Ghost Writer, de Roman Polanski

    Tournée, de Mathieu Amalric

     Meilleur réalisateur

    Roman Polanski, pour The Ghost Writer

     Nommés (autres):

    Mathieu Amalric, pour Tournée

    Olivier Assayas, pour Carlos

    Xavier Beauvois, pour Des Hommes et des Dieux

    Bertrand Blier, pour Le bruit des glaçons

     Meilleur acteur

    Eric Elmosnino, pour Gainsbourg, vie héroïque

    Nommés (autres)

    Gérard Depardieu, pour Mammuth

    Romain Duris, pour L'Arnacoeur

    Jacques Gamblin, pour Le nom des gens

    Lambert Wilson, pour Des Hommes et des Dieux

     Meilleure actrice

    Sara Forestier, pour Le nom des gens

     Nommés (autres):

    Isabelle Carré, pour Les Emotifs Anonymes

    Catherine Deneuve, pour Potiche

    Charlotte Gainsbourg, pour L'arbre

    Kristin Scott Thomas, pour Elle s'appelait Sarah

     Meilleur acteur dans un second rôle

    Michael Lonsdale, pour Des Hommes et des Dieux

     Nommés (autres):

    Niels Arestrup, pour L'homme qui voulait vivre sa vie

    François Damiens, pour L'arnacoeur

    Gilles Lellouche, pour Les Petits Mouchoirs

    Olivier Rabourdin, pour Des Hommes et des Dieux

     Meilleure actrice dans un second rôle

    Anne Alvaro, pour Le bruit des glaçons

    Nommées (autres):

    Valérie Bonneton, pour Les Petits mouchoirs

    Laetitia Casta, pour Gainsbourg, vie héroïque

    Julie Ferrier, dans L'arnacoeur

    Karin Viard, pour Potiche

     Meilleur espoir masculin

    Edgar Ramirez, pour Carlos

     Nommés (autres)

    Arthur Dupont, pour Bus Palladium

    Grégoire Leprince-Ringuet, pour La princesse de Montpensier

    Pio Marmaï, pour D'amour et d'eau fraîche

    Raphaël Personnaz, pour La princesse de Montpensier 

    Meilleur espoir féminin

    Leïla Bekhti, pour Tout ce qui brille

    Nommés (autres)

    Anaïs Demoustier, pour D'amour et d'eau fraîche

    Audrey Lamy, pour Tout ce qui brille

    Léa Seydoux, pour Belle Epine

    Yahima Torrès, pour Venus Noire

     Meilleur premier film

    Gainsbourg, vie héroïque, de Joann Sfar

    Nommés (autres):

     L'arnacoeur, de Pascal Chaumeil

    Simon Werner a disparu, de Fabrice Gobert

    Tête de turc, de Pascal Elbé

    Tout ce qui brille, de Géraldine Nakache et Hervé Mimran

     Meilleur scénario original

    Baya Kasmi et Michel Leclerc, pour Le nom des gens

    Nommés (autres):

    Mathieu Amalric, Philippe Di Folco, Marcelo Novais Teles, Raphaëlle Valbrune, pour Tournée

    Bertrand Blier, pour Le bruit des glaçons

    Etienne Comar et Xavier Beauvois, pour Des Hommes et des Dieux

    Benoît Delépine et Gustave Kervern, pour Mammuth

     Meilleure adaptation

    Roman Polanski et Robert Harris, pour The Ghost Writer

    Nommés (autres):

    Julie Bertuccelli, pour L'Arbre

    Jean Cosmos, François-Olivier Rousseau et Bertrand Tavernier, pour La princesse de Montpensier

    Eric Lartigau et Laurent de Bartillat, pour L'homme qui voulait vivre sa vie

    François Ozon, pour Potiche

     Meilleure musique écrite pour un film

    Alexandre Desplats, pour The Ghost Writer

     Nommés (autres):

    Bruno Coulais, pour Océans

    Grégoire Hetzel, pour L'Arbre

    Delphine Mantoulet et Tony Gatlif, pour Liberté

    Yarol Poupaud, pour Bus Palladium

    Philippe Sarde, pour La princesse de Montpensier

     Meilleurs décors

    Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc Sec

    Nommés (autres):

    Des Hommes et des Dieux

    La Princesse de Montpensier

    The Ghost Writer

    Gainsbourg, vie héroïque

     Meilleurs costumes

    La Princesse de Montpensier

     Nommés (autres)

    Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc Sec

    Potiche

    Tournée

    Des Hommes et des Dieux

     Meilleur montage

    The Ghost Writer

     Nommés (autres):

    Carlos

    Tournée

    Des Hommes et des Dieux

    Gainsbourg, vie héroïque

     Meilleure photo

    Des Hommes et des Dieux

     Nommés (autres):

    Tournée

    The Ghost Writer

    La princesse de Montpensier

    Gainsbourg, vie héroïque 

     Meilleur son

    Gainsbourg, vie héroïque

    Nommés (autres): 

    Océans

    The Ghost Writer

    Des Hommes et des Dieux

    Tournée

     Meilleur film documentaire

    Océans, de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud

    Nommés (autres): 

    Benda Bilili !, de Florent de la Tullaye et Renaud Barret

    Cleveland contre Wall Street, de Jean-Stéphane Bron

    Entre nos mains, de Mariana Otero

    Yves Saint Laurent, Pierre Bergé - L'amour fou, de Pierre Thoretton 

    Meilleur film d'animation

    L'illusionniste, de Sylvain Chomet

    Nommés (autres): 

    Arthur 3, la guerre des deux mondes, de Luc Besson

    L'homme à la Gordini, de Jean-Christophe Lie

    Logorama, de François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain

    Une vie de chat, de Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol

     Meilleur court-métrage

    Logorama, de François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain

    Nommés (autres):

    Monsieur l'abbé, de Blandine Lenoir

    Petit tailleur, de Louis Garrel

    Un transport en commun, de Dyana Gaye

    Une pute et un poussin, de Clément Michel

     Meilleur Film étranger

    The Social Network, de David Fincher

    Nommés (autres): 

    Les amours imaginaires, de Xavier Dolan

    Bright Star, de Jane Campion

    Dans ses yeux, de Juan José Campanella

    Illégal, d'Olivier Masset-Depasse

    Inception, de Christopher Nolan

    Invictus, de Clint Eastwood

     César d'honneur

    Quentin Tarantino, remis par Diane Kruger et Christoph Waltz

     

    Cliquez sur le titre du film qui vous intéresse pour accéder à ma critique.

    « The Ghost writer » de Roman Polanski

    « Gainsbourg vie héroïque » de Joann Sfar

    « Tournée », de Mathieu Amalric

    « Les émotifs anonymes » de Jean-Pierre

    « Les petits mouchoirs  de Guillaume Canet

     "L'arbre" de Julie Bertucelli

    « Elle s’appelait Sarah" de Gilles Paquet-Brenner

    "Potiche" de François Ozon 

    "L'Arnacoeur" de Pascal Chaumeil 

    "L'homme qui voulait vivre sa vie" de Eric Lartigau 

    "L'Illusionniste" de Sylvain Chaumet  

    "The social network" de David Fincher 

    "Bus Palladium" de Christopher Thompson 

    "La Princesse de Montpensier" de Bertrand Tavernier 

    « Tout ce qui brille » de  Géraldine Nakache et Hervé Mimran

    « Des hommes et des dieux » de Xavier Beauvois –

     « Les amours imaginaires » de Xavier Dolan –

    « Inception " de Christopher Nolan-

     

     

    Lien permanent Imprimer Catégories : CESAR 2011 Pin it! 8 commentaires
  • Critique de "Shutter island" de Martin Scorsese avec Leonardo DiCaprio sur Canal plus, à 20H50

    Ce soir, ne manquez pas le meilleur film de l'année 2010: "Shutter island" de Martin Scorsese, à 20H50, sur Canal+.

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    Cela faisait longtemps. Longtemps que j'entendais parler de cette adaptation tant attendue du best seller de 2003 de Dennis Lehane (que je n'ai pas lu et qui est également l'auteur de best-sellers ayant donné lieu à d'excellentes adaptations cinématographiques comme « Mystic river » de Clint Eastwood et, dans une moindre mesure, « Gone baby gone » de Ben Affleck). Longtemps que je n'avais pas ressenti un tel choc cinématographique. Longtemps qu'un film ne m'avait pas autant hantée des heures après l'avoir vu... Un grand film, c'est en effet comme un coup de foudre. Une évidence. Une évidence qui fait que les mots à la fois manquent et se bousculent. Je vais essayer de trouver les plus justes pour vous faire partager mon enthousiasme sans trop en dévoiler.

    Avant toute chose, il faut que je vous présente « Shutter island ». Shutter island est une île au large de Boston sur laquelle se trouve un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. Une île séparée en trois bâtiments : un pour les femmes, un pour les hommes et un pour les criminels les plus dangereux, enfin quatre si on compte son phare qui détient la clef de l'énigme. En 1954, l'une des patientes, Rachel Solando, a mystérieusement disparu... alors que sa cellule était fermée de l'extérieur, laissant pour seul indice une suite de lettres et de chiffres. Le marshal Teddy Daniels (Leonardo DiCaprio) et son coéquipier Chuck  Aule (Mark Ruffalo) sont envoyés sur place pour résoudre cette énigme... Alors qu'une forte tempête s'abat sur l'île isolée, une plongée dans un univers étrange, sombre, angoissant s'annonce alors pour Teddy qui devra aussi affronter ses propres démons.

    Rarement un film aura autant et si subtilement fait se confondre la fond et la forme, le ressenti du personnage principal et celui du spectateur. Dès le premier plan, lorsque Teddy, malade, rencontre son coéquipier sur un ferry brinquebalant et sous un ciel orageux, Scorsese nous embarque dans l'enfermement, la folie, un monde mental qui tangue constamment, flou, brouillé. Tout est déjà contenu dans cette première scène : cette rencontre qui sonne étrangement, le cadre  qui enferme les deux coéquipiers et ne laisse voir personne d'autre sur le ferry, cette cravate dissonante, le mal de mer d'un Teddy crispé, le ciel menaçant, les paroles tournées  vers un douloureux passé.

    Puis, c'est l'arrivée sur l'île et toute la paranoïa que Scorsese suggère en un plan : un visage informe, un regard insistant... En quelques plans subjectifs, Scorsese nous « met » dans la tête de Teddy, nous incite à épouser son point de vue, à ne voir et croire que ce que lui voit et croit. Nous voilà enfermés dans le cerveau de Teddy lui-même enfermé sur « Shutter island ». Avec lui, nous nous enfonçons dans un univers de plus en plus menaçant, sombre, effrayant, déroutant. L'étrangeté des décors gothiques, l'instabilité du climat coïncident avec cette fragilité psychique. Tout devient imprévisible, instable, fugace, incertain.

    Commence alors la quête de vérité pour Teddy alors que surgissent des images du passé : des images de sa femme défunte et des images de l'horreur du camp de concentration de Dachau dont Teddy est un des "libérateurs", images qui se rejoignent et se confondent parfois. L'hôpital, autre univers concentrationnaire  rappelle alors les camps, avec ses êtres moribonds, décharnés, ses barbelés..., d'autant plus qu'il est dirigé par l'Allemand Dr Naehring. La guerre froide pendant laquelle se déroule l'intrigue, période paranoïaque par excellence, renforce de climat de suspicion. L'action est par ailleurs concentrée sur quatre jours, exacerbant encore l'intensité de chaque seconde, le sentiment d'urgence et de menace.

    Chaque seconde, chaque plan font ainsi sens. Aucun qui ne soit superflu. Même ces images des camps dont l'esthétisation à outrance m'a d'abord choquée mais qui en réalité sont le reflet de l'esprit de Teddy qui enjolive l'intolérable réalité. Même (surtout) cette image envoûtante d'une beauté poétique et morbide qui fait pleuvoir les cendres.

    A travers la perception de la réalité par Teddy, c'est la nôtre qui est mise à mal. Les repères entre la réalité et l'illusion sont brouillées.  A l'image de ce que Teddy voit sur Shutter island où la frontière est si floue entre l'une et l'autre, nous interrogeons et mettons sans cesse en doute ce qui nous est donné à voir, partant nous aussi en quête de vérité. Le monde de Teddy et le nôtre se confondent : un monde de cinéma, d'images trompeuses et troublantes qui ne permet pas de dissocier vérité et mensonge, réalité et illusion, un monde de manipulation mentale et visuelle.

    Pour incarner cet homme complexe que le traumatisme de ses blessures cauchemardesques et indélébiles et surtout la culpabilité étouffent, rongent, ravagent, Leonardo DiCaprio, habité par son rôle qui, en un regard, nous plonge dans un abîme où alternent et se mêlent même parfois angoisse, doutes, suspicion, folie, désarroi (interprétation tellement différente de celle des "Noces rebelles" mais tout aussi magistrale qui témoigne de la diversité de son jeu). La subtilité de son jeu  fait qu'on y croit, qu'on le croit ; il est incontestablement pour beaucoup dans cette réussite. De même que les autres rôles, grâce à la duplicité des interprétations (dans les deux sens du terme): Mark Ruffalo, Ben Kingsley, Michelle Williams, Emily Mortimer, Patricia Clarkson, Max von Sydow... 

    Le maître Scorsese n'a pas son pareil pour créer une atmosphère oppressante, claustrophobique, pour déstabiliser les certitudes. Une œuvre pessimiste d'une maîtrise formelle et scénaristique impressionnante, jalonnée de fulgurances poétiques, dont chaque plan, jusqu'au dernier, joue avec sa et notre perception de la réalité. Un thriller psychologique palpitant et vertigineux. Une réflexion malicieuse sur la culpabilité, le traumatisme (au sens éthymologique, vcous comprendrez en voyant le film)  et la perception de la réalité dont le film tout entier témoigne de l'implacable incertitude. Ne cherchez pas la clef. Laissez-vous entraîner. « Shutter island », je vous le garantis, vous emmènera bien plus loin que dans cette enquête policière, bien plus loin que les apparences.

    Un film multiple à l'image des trois films que Scorsese avait demandé à ses acteurs de voir  avant le tournage: « Laura » d'Otto Preminger, « La griffe du passé » de Jacques Tourneur, « Sueurs froides » d'Alfred Hitchcock.  Un film noir. Un film effrayant. Un thriller. En s'inspirant de plusieurs genres, en empruntant à ces différents genres, Martin Scorsese a créé le sien et une nouvelle fois apposé la marque de son style inimitable.

     Un film dont on ressort avec une seule envie : le revoir aussitôt. Un film brillant. Du très grand Scorsese. Du très grand cinéma. A voir et encore plus à revoir.

     

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  • Les César en direct en attendant le palmarès et le compte rendu

    césar.jpgJe vous rappelle que vous pourrez me suivre en direct des César et du théâtre du Châtelet, pour une soirée exceptionnelle, ce soir, sur twitter (http://twitter.com/moodforcinema ) en attendant mon compte rendu et le palmarès détaillé.

    Cliquez ici pour retrouver mon dossier complet spécial César avec : les nominations, mes pronostics et tout ce qu'il faut savoir sur cette 36ème cérémonie des César.

    Exceptionnellement, pas d'actualité depuis 2 jours sur inthemoodforcinema mais je vous promets pas mal d'évènements à venir pour me rattraper et bien sûr de nouvelles critiques de films. Et en attendant, vous pouvez toujours essayer de gagner votre pass permanent pour le Festival du Film Asiatique de Deauville.

  • Avant-première – Critique de « Fighter » de David O.Russell avec Mark Wahlberg, Christian Bale, Amy Adams

     

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    Il est curieux (ou significatif) de constater à quel point les thématiques des films en lice cette année pour les Oscars se ressemblent en ce qu’ils mettent en scène le combat d’un homme (ou d’une femme) face à lui-même ou elle-même ( « 127 heures », « Black swan », « Le discours d’un roi » et « Fighter ») voire pour lui-même (« The social network »). Alors que de nombreux citoyens, dans le monde arabe, se battent aujourd’hui pour la démocratie et la liberté, assisterons-nous à une recrudescence des films politiques après cet afflux de films « égocentrés » ? A suivre…

    Micky Ward  (Mark Wahlberg) est un jeune boxeur dont la carrière stagne et dont le demi-frère, Dicky Elund, (Cristian Bale) est une ancienne gloire du ring avant qu’il ne sombre dans la drogue et ne fasse de la prison. Désormais, il n’est plus que l’ombre de lui-même.  De son côté, Micky rencontre Charlene (Amy Adams), une jeune femme au caractère bien affirmé qui travaille comme barmaid dans le café de la petite ville de Lowell (Massachussetts). Elle va l’aider à relancer sa carrière et à s’émanciper de sa famille envahissante. Mais les chemins de Micky et Dicky semblent inextricablement liés…

    Les films sur la boxe sont tellement nombreux (parmi lesquels de nombreux grands films : « Million dollar baby », « Raging bull », « Rocco et ses frères » -dans une moindre mesure, la boxe n’étant pas le sujet central-, « Girlfight », « The Wrestler »…) que c’est presque un genre à part entière, il est donc périlleux et présomptueux de vouloir apporter sa pierre à l’édifice.

    Le film est quasiment une parabole du projet en lui-même puisque Mark Wahlberg s’est réellement battu (tout de même uniquement au sens figuré) pour qu’il se fasse, à la fois en étant producteur exécutif et en s’entraînant plusieurs années pour incarner Micky Ward.

    Toute l’intelligence du projet réside dans le point de vue et l’angle choisi puisqu’il s’agit d’abord de nous monter la cellule familiale (au propre comme au figuré) et les enjeux pour celle-ci que représente la carrière de Micky. Toute la famille semble être derrière lui et surtout vivre à travers lui qui est, jusqu’à se rencontre avec Charlene, plutôt velléitaire.  Et quelle famille ! Pour le moins truculente, que ce soit la mère incarnée par une Melissa Leo méconnaissable ou les sept sœurs dont il est dommage qu’elles ne soient identifiables que comme une masse indifférenciée, grégaire, hostile, quasiment analphabète. J’aurais ajouté que ce n’était pas « crédible » si je n’avais lu depuis que certaines incarnent leurs propres rôles… La petite ville de Lowell  est par ailleurs un personnage à part entière : ancienne ville industrielle en plein déclin au charme désenchanté où ont par ailleurs réellement vécu Micky et Dicky Ward.

    « Fighter » est en effet inspiré d’une histoire vraie, celle du boxeur Micky Ward qui, après une spectaculaire série de victoires à la fin des années 80, connaît une véritable traversée du désert de trois ans avant de faire un exceptionnel retour en 1994.

    L’homme à terre qui fait face à l’adversité, surmonte les difficultés et trouve la voie de la rédemption ( ce qui est d’ailleurs valable pour les deux frères) : des thèmes évidemment universels que la boxe, d’abord en arrière plan, permet d’illustrer métaphoriquement jusqu’à la scène finale, terriblement efficace, qui fait exploser l’émotion  et la rage contenues pendant tout le film.

    La réalisation du film devait initialement être confiée à Darren Aronofsky qui est finalement resté attaché au projet en tant que producteur exécutif.  Peut-être aurait-il apporté au film ce lyrisme qui lui fait défaut –ce qui pour certains sera d’ailleurs une qualité- témoignant de la sobriété avec laquelle le sujet est traité, et un refus  plutôt judicieux de l’aspect larmoyant dans lequel il aurait été aisé de tomber.

    L’autre bonne idée (avec le point de vue sur le sujet) c’est le choix des acteurs Mark Wahlberg et Christian Bale  (Matt Damon et Brad Pitt ont tous les deux été initialement pressentis pour incarner Dick Ecklund, avant que le rôle ne soit finalement confié à Christian Bale.)  Le premier, velléitaire puis déterminé et combattif, le second méconnaissable, avec son visage émacié, son allure fantomatique, ancienne gloire dont on ne sait s’il doit son titre au talent ou à la chance.

    Malgré quelques baisses de rythme, et un univers, celui de la boxe, maintes fois abordé au cinéma, Daid O.Russell a su en exploiter tout le potentiel cinématographique et spectaculaire et se différencier des précédents films sur le sujet grâce à un angle de vue original et des acteurs habités par leurs personnages. Beaucoup plus que l’histoire vraie à laquelle on tenterait de le réduire : « Fighter » est un film universel sur la combattivité et l’amour fraternel.

      Un film à ne pas manquer et à suivre de près dimanche lors de la cérémonie des Oscars. Fighter a ainsi reçu le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle, et celui de la meilleure actrice dans un second rôle. Il a également obtenu 7 nominations aux Oscars, dont celui du meilleur film et celui du meilleur réalisateur, des Oscars dont je vous reparle d’ailleurs très bientôt.

     Sortie en salles : le 9 mars

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  • Programme des films en compétition pour le 13ème Festival du Film Asiatique de Deauville

     

     

    Je vous rappelle que vous pourrez suivre ce 13ème Festival du Film Asiatique sur ce blog et sur mon blog  entièrement consacré au Festival du Film Asiatique de Deauville et au Festival du Cinéma Américain de Deauville "In the mood for Deauville" et que je vous permets de remporter 10 pass permanents pour le festival.

    Cliquez ici pour retrouver la liste et les synopsis des films en compétition (longs-métrages et Action asia).

     Je vous invite également à suivre le compte twitter d'Inthemoodfordeauville pour suivre le festival en direct. Pour en savoir plus, rendez-vous également sur le site officiel du festival.

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU FILM ASIATIQUE DE DEAUVILLE 2011 Pin it! 0 commentaire
  • En attendant le palmarès complet des César 2011 et mon compte rendu en direct du Châtelet : nominations commentées, pronostics, infos, critiques…pour tout savoir sur cette 36ème cérémonie!

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    Un petit article récapitulatif sur ces César 2011 (36ème cérémonie) avec toutes les nominations, mes pronostics, les critiques des films en compétitions et les divers moyens de suivre la cérémonie. Après avoir assisté à la cérémonie dans la salle du Châtelet, en 2006 (une année bien chaotique comme je vous le racontais, ici), et en salle presse l’an passé, j'assisterai à la cérémonie dans la salle du Châtelet, si possible de vous la commenter en direct sur twitter  (suivez le compte twitter d'inthemoodforcinema en cliquant ici si ce n'est déjà fait) et si cela ne l’est pas, je vous ferai un compte rendu détaillé de cette soirée au retour, avec sans doute moins de vidéos (voire pas du tout) inédites que l’an dernier en salle presse mais une autre approche vraiment « in the mood for cinema ».

    C'est Romy Schneider, la première lauréate du César de la meilleure actrice en 1976 qui figure sur l'affiche de la 36ème cérémonie des César.  La photo est extraite de "L'Enfer" d'Henri-Georges-Clouzot, un sublime film inachevé dont vous pouvez retrouver ma critique ici.

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    La cérémonie aura lieu ce vendredi 25 février, au théâtre du Châtelet et sera retransmise à partir de 21H sur Canal+ (en clair) mais également sur canaplus.fr . La cérémonie sera également retransmise en direct sur la radio RTL. Les invités arrivent à 18H30 (je devrais donc twitter dès cette heure, là encore si j'en ai la possibilité).

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    Vous pourrez bien entendu retrouver ici le palmarès complet et commenté de ces César 2011 dès ce vendredi soir, après la cérémonie.

    Quelques rappels :

    -Un nouveau César, celui du Meilleur film d'animation, s'ajoutera pour la première fois cette année aux traditionnels César.

    -La cérémonie serait présentée par Antoine de Caunes succédant à Valérie Lemercier et Gad Elmaleh.

    -Jodie Foster en serait la présidente, succédant à Marion Cotillard.

    -Un César d’honneur sera remis à Quentin Tarantino. (vraisemblablement par Mélanie Laurent même si le nom de Diane Krüger a également été évoqué)

    -En tête des nominations, sans surprise « Des hommes et des dieux » avec 11 nominations. Viennent ensuite « The Ghost writer » avec 8 nominations puis « Gainsbourg vie héroïque » avec 8 nominations.

    7 nominations pour  « La Princesse de Montpensier »   (un juste retour des choses pour ce film injustement méprisé à Cannes et lors de sa sortie).

    -L’évènement de cette année, c’est aussi le nombre de nominations pour des comédies, genre réputé méprisé par les César cette année à l’honneur. Ainsi dans la catégorie meilleure film on retrouve   « L’arnacoeur » (5 nominations) et « Le nom des gens » (4 nominations mais dans des catégories « principales »). (et alors que « Les petits mouchoirs » de Guillaume Canet, un des gros succès de 2010, ne récoltent que deux nominationbs). Si la première est charmante et la seconde très drôle (mais le scénario totalement abracadabrantesque et à mon sens faussement politiquement incorrect ), difficile de comparer avec un sublime film comme « The Ghost Writer » ou même avec « Tournée », « Des hommes et des dieux », « Gainsbourg, vie héroïque » qui leur sont à mon avis en tous points supérieurs.  « Des hommes et des dieux » vient d’obtenir le prix Lumière du meilleur film. Cela préfigure-t-il les César ou les membres de l’Académie se distingueront-ils ?

    -« Tout ce qui brille » « Les émotifs anonymes » pour moi les deux meilleures comédies de l’année n’obtiennent que deux nominations pour le premier et une pour le second. Etonnante l’absence de Benoît Poelvoorde dans la catégorie meilleur acteur.

    -Catégorie meilleure actrice, incroyable absence de Juliette Binoche (en raison de la nationalité du film?) pourtant à mon avis une des plus belles prestations qu’il m’ait été donné de voir dans ce qui est pour moi un des 10 meilleurs films de l’année : « Copie conforme ». Plus réjouissante en revanche la présence de Charlotte Gainsbourg pour le très beau film "L'arbre". Les nommées jouent dans cinq films très différents qu’il est difficile de comparer : cinq actrices remarquables dans les rôles en question. Un choix sans doute cornélien pour les membres de l’Académie. Kristin Scott Thomas vient d’obtenir le prix Lumière de la meilleure actrice pour « Elle s’appelait Sarah ». Là encore deux comédies ont été sélectionnées (« Potiche » et « Le nom des gens »).

    -Côté scénario, quelle surprise également de trouver  à nouveau « Le nom des gens » dans cette catégorie, une très bonne idée certes mais un scénario assez bancal contrairement à celui de « The Ghost Writer » (nommé comme meilleure adaptation).

    -Catégorie meilleur acteur, on retrouve nouveau Gérard Depardieu (pour la 16ème fois !) et là encore « Le nom des gens » avec Jacques Gamblin. Mon cœur balance entre Eric Emolsino et Lambert Wilson (formidable dans « Des hommes et des dieux » mais également dans « La Princesse de Montpensier » qu’il est dommage de ne pas voir nommé ici pour le même acteur comme ce fut cas pour les Lumières).

    -Alors que la comédie est à l’honneur il est étonnant de constater que « Les petits mouchoirs », plus grand succès populaire de l’année, ne sont nommés que dans des catégories relativement « secondaires » et n’aient que deux nominations en meilleurs seconds rôles : Valérie Bonneton (qui y est en effet extraordinaire et qui devra « affronter » Laetitia Casta, incroyable Brigitte Bardot dans le film d’Eric Emolsino) et Gilles Lellouche.

    Catégorie meilleur second rôle masculin, là encore les César se démarquent puisque Michael Lonsdale qui vient de recevoir le prix Lumière du meilleur acteur est nommé comme meilleur second rôle masculin.

    --Catégorie meilleur film étranger, difficile de comparer entre « Les amours imaginaires » et « Inception », deux films très inventifs à leur manière même si ma préférence va au petit génie Xavier Dolan.

    -...et dernier rappel: les CESAR s'écrivent sans s à la fin...

    Pour en savoir plus: le site de l'Académie des César . Egalement le site de Canal plus spécial César.

    Retrouvez, ci-dessous mes commentaires sur les nominations et :

    Mes pronostics: en vert

    Mon propre vote: en rouge

    La couleur bleue signifie que les deux coïncident.

    Nominations/pronostics/votes:

    Meilleur réalisateur:

    Comme les Lumières préfigurent en général les César (de même que les Golden Globes préfigurent les Oscars), et que ces derniers ont couronné Polanski, je pense que les César voteront aussi pour Polanski, pour moi également le réalisateur français de l'année.


    Matthieu Amalric pour Tournée
    Olivier Assayas pour Carlos
    Xavier Beauvois pour Des Hommes et des Dieux
    Bertrand Blier pour Le Bruit des glaçons
    Roman Polanski pour The Ghost Writer 

     Meilleur film

    Pour moi, le film de l'année, c'est "Tournée" de Mathieu Amalric, même si je redoute que les César ne choisissent l'outsider "Le nom des gens" qui a bénéficié d'un vrai bouche à oreille favorable, mais, là encore comme les Lumières préfigurent les César et que le film de Xavier Beauvois a été couronné du Lumière du meilleur film, je pronostique "Des hommes et des dieux".

     L'arnacoeur

    Le nom de gens

    The Ghost Writer

    Tournée

    Des hommes et des dieux

    Gainsbourg (vie héroïque)

    Mammuth

    Meilleure actrice

    Choix cornélien pour moi car j'avoue que j'ai trouvé ces actrices toutes aussi excellentes les unes que les autres, sans exception. Mon coeur balance entre Isabelle Carré et Catherine Deneuve mais comme j'ai beaucoup aimé le film de Jean-Pierre Améris malheureusement nommé uniquement dans cette catégorie, je vote pour Isabelle Carré tout en pronostiquant que les César voteront pour Catherine Deneuve (même si les Lumières ont choisi Kristin Scott Thomas et même si Sara Forestier pourrait là aussi créer la surprise).

     Isabelle Carré dans Les émotifs anonymes

    Catherine Deneuve dans Potiche

    Sara Forestier dans Le nom des gens

    Charlotte Gainsbourg dans L'arbre

    Kristin Scott Thomas dans Elle s'appelait Sarah

    Meilleur acteur

    Mon coeur balance entre Eric Elmosnino et Lambert Wilson mais j'ai trouvé Lambert Wilson exceptionnel dans "des Hommes et des dieux" et surtout "La Princesse de Montpensier" (même s'il n'est nommé que pour le premier). Je pressens que Jacques Gamblin pourrait créer la surprise... même si je ne comprends pas sa nomination dans cette catégorie pour ce fim-ci...

    Gérard Depardieu dans Mammuth

    Romain Duris dans L'Arnacoeur

    Jacques Gamblin dans Le nom des gens

    Eric Elmosnino dans Gainsbourg (vie héroïque)

    Lambert Wilson dans Des hommes et des dieux

     Meilleur second rôle féminin

    Là, c'est entre Valérie Bonneton et Laetitia Casta que mon coeur balance, l'une et l'autre exceptionnelles dans leurs rôles respectifs. Ce serait bien que le talent d'actrice de Laetitia Casta soit reconnu donc je vote pour elle tout en pronostiquant que c'est Valérie Bonneton qui sera récompensé (en ayant hésite avec Karin Viard...). 

    Anne Alvaro dans Le bruit des glaçons

    Valérie Bonneton dans Les petits mouchoirs

    Laetitia Casta dans Gainsbourg (vie héroïque)

    Julie Ferrier dans L'arnacoeur

    Karin Viard dans Potiche

     Meilleur second rôle masculin

    Etrangeté des récompenses: Michael Lonsdale est nommé en meilleur second rôle aux César alors qu'il a obtenu le prix Lumière du meilleur acteur. Je pronostique donc qu'il l'obtiendra et je vote pour François Damiens excellent récemment dans "Une pure affaire".

    Niels Arestrup pour L'Homme qui voulait vivre sa vie


    François Damiens pour L'Arnacoeur

    Gilles Lellouche pour Les Petits Mouchoirs


    Michael Lonsdale pour Des Hommes et des Dieux


    Olivier Rabourdin pour Des Hommes et des Dieux

     Meilleur scénario

    Je vote pour "Tournée" même si je redoute que les votants ne choisissent "Le nom des gens", pour moi davantage une suite d'excellents sketchs qu'un vrai scénario.

    Tournée

    Le Bruit des glacons

    Des hommes et des dieux

    Mammuth

    Le Nom des Gens

     Meilleur film d'animation

    N'en ayant vu qu'un (L'Illusionniste), je m'abstiendrai tout en pensant que les votants choisiront "Logorama" eu égard à la (bonne) réputation du film.

     Arthur 3 La guerre des deux mondes

    L'Homme a la Gordini

    L'Illusionniste

    Logorama

    Une vie de chat

    Meilleur film étranger

    Clint Eastwood bénéficie d'un fort capital sympathie, c'est pourquoi je pense qu'il sera choisi (l'argument n'est pas cinématographique mais je doute que les critères de vote le soient toujours) et pour ma part je vote pour "Les Amours imaginaires", un des 3 meilleurs films de 2010. (avec, selon moi, "Shutter island" et "Copie conforme").

    Inception

    The Social Network

    Invictus

    Bright Star

    Les Amours imaginaires

    Dans ses yeux

    Illegal

    Meilleur premier film :

     


    J'ai trouvé le film Sur Gainsbourg remarquable de maîtrise et d'inventivité pour un premier film. J'espère que les votants seront de cet avis...

    L'arnacoeur de Pascal Chaumeil
    Gainsbourg, Vie Héroïque de Joann Sfar
    Simon Werner A Disparu... de Fabrice Gobert
    Tête De Turc de Pascal Elbé
    Tout Ce Qui Brille de Géraldine Nakache et Hervé Mimran 

     Meilleure adaptation :

    J'ai beaucoup aimé le film de Bertrand Tavernier, à mon sens injustement méprisé lors de sa présentation à Cannes puis de sa sortie. J'espère donc qu'il obtiendra ce César même si je pense que les votants choisiront le scénario de Robert Harris et Roman Polanski (par ailleurs également excellent).

    Julie Bertucelli pour l'arbre

    Robert Harris et Roman Polanski pour The Ghost Writer

    Eric Lartigau et Laurent de Bartillat pour L'Homme qui voulait vivre sa vie

    François Ozon pour Potiche

    Bertrand Tavernier, Jean Cosmos et François Olivier Rousseau pour La Princesse de Montpensier

    Meilleur espoir masculin :

    Raphale Personaz est pour moi une des découvertes de cette année, même si Pio Marmaï déjà chouchou des médias pourrait l'emporter mais je pense que les votants choisiront Edgar Ramirez...

     Pio Marmai pour D'amour et d'eau fraiche

    Edgar Ramirez pour Carlos

    Arthur Dupont pour Bus Palladium

    Raphael Personnaz pour La Princesse de Montpensier

    Grégoire Leprince Ringuet pour La Princesse de Montpensier

    Meilleur espoir féminin :

    Yahima Torres l'a déjà emporté aux Lumières. Je n'ai pas vu le film donc m'abstiendrai de tout commentaire et je vote pour Leila Bekhti.

    Audrey Lamy pour Tout ce qui brille

    Leila Bekhti pour Tout ce qui brille

    Yahima Torres pour Vénus Noire

    Anais Desmoustier pour D'Amour et d'eau fraîche

    Léa Seydoux pour Belle Epine

    Meilleur montage :

    Pour moi le montage de tous ces films est une réussite...

     Hervé Deluze pour The Ghost Writer

    Marilyne Monthieux Gainsbourg Vie Héroique

    Annette Dutertre pour Tournée

    Luc Barnier pour Carlos

    Marie-Julie Maille pour Des Hommes et des Dieux

     Meilleure musique

    Bruno Coulais, Alexandre Desplat, Philippe Sarde: des habitués des nominations, mais je vote pour Philippe Sarde là encore pour que la Princesse de Montpensier ait un César supplémentaire mais je pense que c'est Alexandre Desplat qui l'emportera.

    Bruno Coulais pour Océans

    Alexandre Desplat pour The Ghost Writer

    Grégoire Hetzel pour L'Arbre

    Delphine Montoulet et Tony Gatlif pour Liberté

    Yarol Poupaud pour Bus Palladium

    Philippe Sarde pour La Princesse de Montpensier

     Meilleur son :

    Philippe Barbeau Jerome Wiciak, Florence Lavallé pour Océans

    Jean-Marie Bondel Thomas Desjonqueres, Dean Humphreys pour The Ghost Writer

    Jean-Jacques Ferrand, Vincent Guillon et Eric Bonnard pour Des Hommes et des Dieux

    Olivier Meauvezin, Severin Favriau et Stéphane Thiebaut pour Tournée

    Daniel Sobrino, Jean Goudier et Cyril Holtz pour Gainsbourg Vie Héroïque

     Meilleure photo

    La photo de ces 5 films mériterait une récompense...mais celle qui m'a laissée la plus forte empreinte est celle de Guillaume Schiffman donc je vote pour même si je pense que Caroline Champetier l'emportera.

    Christophe Beaucarne pour Tournée

    Caroline Champetier pour Des Hommes et des Dieux

    Pawel Edelman pour The Ghost Writer

    Bruno Keyzer pour La Princesse de Montpensier

    Guillaume Schiffman pour Gainsbourg Vie Héroïque

    Meilleur Costume :

    Là encore, j'aimerais bien une récompense supplémentaire pour "La Princesse de Montpensier" mais je pense que "Potiche" l'emportera à moins que le film de Besson ne sauve l'honneur avec cette récompense.

    Olivier Beriot pour Les Aventures Extraordinaires d'Adele Blanc-sec

    Pascaline Chavanne pour Potiche

    Alicia Crisp-Jones pour Tournée

    Marielle Robaut pour Des hommes et des Dieux

    Caroline de Vivaise pour La Princesse de Montpensier

     Meilleur décor :

    Là aussi choix cornélien...

    Michel Barthélémy pour Des Hommes et des Dieux

    Guy-Claude François pour La Princesse de Montpensier

    Albrecht Konrad pour The Ghost Writer

    Christian Marti pour Gainsbourg Vie Héroïque

    Hugues Tissandier pour Les Aventures Extraordinaires d'Adele Blanc-sec

     Court-métrage :

    Logorama

    Petit Tailleur

    Une pute et un poussin

    Monsieur L'Abbé

    Un transport en commun

     

    Mes critiques des films en lice pour les César 2011:

    Cliquez sur le titre du film qui vous intéresse pour accéder à ma critique.

    « The Ghost writer » de Roman Polanski - 8 nominations- nommé comme : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure adaptation, meilleur montage, meilleure musique, meilleur son, meilleure photo, meilleur décor

    « Gainsbourg vie héroïque » de Joann Sfar - 7 nominations- nommé comme:  meilleur film, meilleur acteur, meilleur second rôle féminin, meilleur premier film, meilleure photo, meilleur montage, meilleur son

    « Tournée », de Mathieu Amalric : 7 nominations- nommé comme:  meilleur réalisateur, meilleur film, meilleur scénario, meilleur montage, meilleur son, meilleure photo, meilleur costume

    « Les émotifs anonymes » de Jean-Pierre Améris -1 nomination- nommé comme: meilleure actrice

    « Les petits mouchoirs  de Guillaume Canet - 2 nominations- nommé comme: meilleur second rôle masculin, meilleure second rôle féminin

     "L'arbre" de Julie Bertucelli - 3 nominations- nommé comme : meilleure actrice, meilleure adaptation, meilleure musique

    « Elle s’appelait Sarah" de Gilles Paquet-Brenner - 1 nomination- nommé comme : meilleure actrice

    "Potiche" de François Ozon : 4 nominations- nommé comme : meilleure actrice, meilleur second rôle féminin, meilleure adaptation, meilleur costume

    "L'Arnacoeur" de Pascal Chaumeil : 5 nominations- nommé comme:  meilleur premier film, meilleur second rôle féminin, meilleur second rôle masculin, meilleur acteur, meilleur film

    "L'homme qui voulait vivre sa vie" de Eric Lartigau : 2 nominations- nommé comme: meilleur second rôle masculin, meilleur adaptation

    "L'Illusionniste" de Sylvain Chaumet  : 1 nomination - nommé comme: meilleur film d'animation

    "The social network" de David Fincher : 1 nomination- nommé comme: meilleur film étranger

    "Bus Palladium" de Christopher Thompson : 2 nominations- nommé comme: meilleur espoir masculin, meilleure musique

    "La Princesse de Montpensier" de Bertrand Tavernier : 7 nominations- nommé comme: meilleur espoir masculin (2), meilleure adaptation, meilleure musique, meilleure photo, meilleur costume, meilleur décor

    « Tout ce qui brille » de  Géraldine Nakache et Hervé Mimran: 3 nominations- nommé comme: meilleur espoir féminin(2), meilleur premier film,

    « Des hommes et des dieux » de Xavier Beauvois -11 nominations- nommé comme: meilleur réalisateur, meilleur film, meilleur acteur, meilleur second rôle masculin (2), meilleur scénario, meilleur montage, meilleur son, meilleure photo, meilleur costume

     « Les amours imaginaires » de Xavier Dolan - 1 nomination:  nommé comme  meilleur film étranger

    « Inception " de Christopher Nolan- 1 nomination: nommé comme meilleur film étranger

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  • Concours : 10 pass permanents pour le Festival du Film Asiatique de Deauville 2011 à gagner !

    deau0.jpgCette année ne déroge pas à la règle puisque je serai de nouveau au Festival du Film Asiatique de Deauville dont j’ai fait partie du jury de cinéphiles en 2005 et auquel j’assiste quasiment depuis l’origine du festival (ce sera cette année la 13ème édition qui aura lieu du 9 au 13 mars 2011). Vous pourrez donc retrouver mon compte rendu ici et sur mon blog qui y est entièrement consacré (ainsi qu’au Festival du Cinéma Américain de Deauville) : In the mood for Deauville. Vous pourrez également me suivre sur le compte twitter dédié : http://twitter.com/moodfdeauville ou sur la page Facebook d'In the mood for Deauville.

    Comme l’an passé, en partenariat avec Orange, j’ai le plaisir de vous faire gagner 10 pass permanents pour le festival (valables à partir du jeudi, jusqu’au dimanche). Afin que les pass soient acheminés à temps au lauréat, vous avez jusqu’au 1er mars pour participer.

    Pour remporter l’un de ces pass, répondez aux 7 questions suivantes. La 7ème question (facultative) est destinée à départager les gagnants dont je ne doute pas qu’ils seront beaucoup plus de 7  si c’est comme les années précédentes donc je vous conseille d’y répondre si vous souhaitez vraiment faire partie des gagnants… d’autant plus que les questions sont plus faciles que d’habitude.

     

     

     

    CONCOURS:

    1.       Quel est le titre du film du réalisateur qui donnera cette année une master class pour lequel ce dernier a remporté un prix au Festival du Film Asiatique de Deauville ?

    2.       De l’affiche de quel (très beau) film est extraite l’image ci-dessous ?

     

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    3.       Qui présidait le jury Action Asia du Festival du Film Asiatique de Deauville 2009 ?

    4.       Qui présidera le jury des longs-métrages de l’édition du Festival du Film Asiatique de Deauville 2011 ?

    5.       De quel film présenté à Deauville est extraite l’image ci-dessous ?

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    6.       De l’affiche de quelle année du Festival du Film Asiatique est extraite l’image ci-dessous ?

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    7.       En une phrase ou en une page, que représente le Festival du Film Asiatique de Deauville pour vous ? Il y a chaque année de très nombreux participants alors si vous êtes passionné(e)  par le Cinéma Asiatique et le Festival de Deauville, c’est le moment de le dire !

     Envoyez vos réponses à inthemoodforcinema@gmail.com avec, pour intitulé de votre email « Concours Festival du Film Asiatique de Deauville » en n’oubliant pas de joindre vos coordonnées postales.

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