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CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE(2004 à 2007) - Page 9

  • "Quand la mer monte": film/coup de coeur du mois

    medium_18393686.jpg

    Dans un one woman show ,« Sale Affaire », pour lequel elle est en tournée dans le Nord de la France, Irène (Yolande Moreau) campe un personnage qui parle d’amour et a priori ne l’inspire pas vraiment mais bientôt spectacle et réalité vont s’entremêler...Ainsi, entre deux villes elle rencontre Dries, un porteur de géant…
    Il est des films comme cela, rares il est vrai, au milieu desquels surgit la magie sans qu’on s’y attende, ou justement parce-qu’on ne s’y attendait pas, parce-qu’ils tordent judicieusement le cou aux clichés. Qui vous charment insidieusement. Puis vous bouleversent même. Nos yeux pétillent comme ceux des personnages. Des larmes de joie ou de tristesse. De mélancolie peut-être. Qu’importe, d’émotion en tout cas. Ce film vous submerge comme un coup de foudre. On aime ce film comme les deux protagonistes tombent amoureux. Avec évidence. Personnages lunaires, légers, libres, vivants, vrais, fantaisistes (Kusturica serait-il passé par là ?) et surtout brillamment interprétés. Quand la mer monte, cela pourrait être le premier vers d’un poème … d’ailleurs, c’est beau comme un poème désenchanté, comme une histoire d’amour intensément éphémère et éternelle, comme un paradoxe, comme un air de Traviata qui empreint de mélancolie les paysages âpres du Nord, comme le tableau impressionniste auquel il ressemble parfois. Oui, beau tout simplement. On en ressort nostalgique mais léger ...

    Pour les retardataires, « Quand la mer monte » est encore projeté au Cinéma Saint-André des Arts et au MK2 Beaubourg notamment.

    Sandra.M

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  • Le coup de cœur du mois : « Locataires » ludique et mélancolique errance de Kim Ki Duk.

    medium_18413160.jpgN’ayant pas eu le temps de voir ce film au festival du film asiatique de Deauville, ma curiosité était d’ores et déjà suscitée par le nom du prolifique et éclectique Kim Ki Duk gardant encore un souvenir émerveillé de sa symphonie picturale : « printemps, été, automne, hiver et printemps ». J’étais aussi intriguée par le silence évocateur de ceux qui avaient eu la chance de le voir.

    Résumer ce film ne ferait qu’en dénaturer immodestement l’originalité tout comme donner la parole à ses personnages aurait amoindri l’intensité et la beauté de leur relation. Alors en vous transmettant quelques bribes d’éléments j’espère vous donner envie de courir dans les salles obscures et d’accompagner ces Locataires dans leur errance langoureuse et mélancolique. Kim Ki Duk invente en effet un univers (à moins que ce ne soit les personnages qui l’inventent, une réalisation parfaitement maîtrisée entretenant délibérément l’ambiguïté) où les paroles sont superflues, inutiles, vaines puisque les deux personnages principaux n’échangent pas un mot. Ils n’ont d’ailleurs pas besoin de dire pour exprimer, pour ressentir l’étrange et immédiate harmonie qui les unit, un peu comme la musique transcrivait les sentiments dans le sublime « In the mood for love » de Wong Kar Waï sans nécessiter le moindre dialogue. La parole n’est ici que source de maux et d’hypocrisie. Le décor (réel protagoniste du récit ?) agit comme un symbole (espaces vides symbolisant la solitude des personnages mais aussi symbole de l’image que souhaitent donner d’eux-mêmes les propriétaires) mais aussi une cristallisation puis une réminiscence de l’histoire d’amour, comme un lien entre ces deux âmes solitaires et blessées. Lien intense et (car) indicible. L’humour, comme la violence d’ailleurs, est judicieusement distillé et apporte un aspect ludique, voire fantaisiste. Kim Ki Duk n’oublie pas non plus d’égratigner la société coréenne : corruption de la police etc.
    Cette balade poétique et surréaliste nous emmène et nous déconcerte. La frontière entre rêve et réalité (y) est parfois si étanche…alors si vous ne craignez pas de la franchir laissez-vous dériver en suivant ces Locataires et leur réjouissante et onirique errance. « Locataires » est de ces films dont vous sortez le cœur léger, ignorant la pluie et la foule, encore délicieusement endoloris, encore dans le monde dans lequel ils vous aura transportés et dont seul un silence évocateur, oui effectivement, pourra approcher l’intensité comme unique réponse aux interrogations des non initiés dont, je l’espère, vous ne ferez bientôt plus partie !
    Ce film a reçu le Lion d’Argent, prix de la mise en scène Venise 2004.
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  • « Sans elle », premier long-métrage très prometteur réalisé par Anna de Palma. Sortie : le 11 Mai 2005.

    Johnny Vieira (Aurélien Wiik) a 20 ans et ne peut vivre sans sa jumelle Fanfan (Bérénice Béjo) avec laquelle il entretient une relation fusionnelle qui oppresse cette dernière. Tandis que Johnny rentre en France, Fanfan choisit de rester au Portugal, pays d’origine de leurs parents, où ils étaient venus en vacances. Entre un père qui prépare sa retraite portugaise, une mère qui refuse de quitter la France, et sa sœur dont il vit la séparation comme une trahison, Johnny est écartelé et désespéré. Sa passion pour la musique et son désespoir le rapprochent de Léonard (Jocelyn Quivrin), meneur d’un groupuscule fasciste, avec qui sa sœur a eu une aventure…

    Anna de Palma signe ici un premier long-métrage dont chaque plan nous fait ressentir la douleur de la séparation éprouvée par le personnage principal : dans ses dérives, ses colères, sa violence, ses illusions. L’absente est présente dans chacun de ses actes dont la violence crie son désarroi. La réalisatrice nous dresse avec minutie le portrait de cet anti-héros en perte de repères et en parallèle, le reflet plus ou moins implicite dans un miroir brisé : le portrait de sa jumelle et de leur histoire fusionnelle. La gémellité et la séparation de ces deux entités indissociables est métaphorique de leurs vies dichotomiques : entre France et Portugal, entre deux pays donc, entre deux cultures, entre deux parents qui se séparent, entre deux identités encore. La dangereuse dérive fasciste du protagoniste annihile la tentation de l’héroïser et exacerbe le côté sombre, renforçant ainsi son ambiguïté, avec une volonté affichée de la réalisatrice d’éviter tout manichéisme. Le visage encore singulièrement enfantin de Johnny , le jeu nuancé d’Aurélien Wiik contribuent également largement à cette ambivalence. Un film intense qui aurait peut-être mérité un dénouement moins didactique qui était de toute façon induit par le récit qui le rendait (ou du moins qui en rendait l’excès) inéluctable… Un film néanmoins salutairement amoral à l’image de la passion qu’il retranscrit, un film courageux, sensible, au montage intelligemment allégorique… et très prometteur à l’image de ses jeunes interprètes qui, comme la réalisatrice, amorcent certainement une longue et brillante carrière. Gageons-le et souhaitons leur….

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  • "De battre mon coeur s'est arrêté" de Jacques Audiard

    medium_18409617.jpgDans ce remake du film américain « Mélodie pour un tueur », le protagoniste Tom interprété par Romain Duris (sur)vit de transactions immobilières frauduleuses suivant consciencieusement l’exemple paternel incarné par Niels Arestrup. Puis, un jour les hasards et coïncidences de l’existence le mettent sur la route d’un impresario de musique classique lui proposant une audition. Il se met alors à rêver de devenir concertiste à l’image de sa mère décédée … Le film alterne alors entre les moments de grâce induits par sa passion pour la musique pendant lesquels son cœur semble battre la chamade et ceux vulgaires de cet univers frauduleux, univers dissonant de violence et de mesquineries. Le fossé se creuse de plus en plus entre ces deux univers si contradictoires. Tom semble alors écartelé entre ces deux univers, ses deux identités, oppressé par cette violence qui le rattrape inéluctablement mais aussi exalté par cette passion qui le (ré)anime. Le mode filmique : plans séquences caméra à l’épaule et plans serrés font battre nos cœurs au plus près de celui des personnages et contribuent à un rythme soutenu et à l’implication constante du spectateur. La caméra scrute les visages de sorte qu’aucun battement de cœur ne nous échappe. Romain Duris, très loin d’Arsène Lupin, est ici magistral face à un Niels Arestrup toujours aussi impressionnant. Comme dans « Sur mes lèvres » (que je vous recommande si vous ne l’avez pas encore vu) les émotions proviennent des silences et se situent essentiellement dans le non dit et l’indicible. Peut-être peut-on regretter que les rôles secondaires et notamment les rôles féminins soient trop en filigrane et elliptiques mais cela renforce encore cette impression de vibrer à l’unisson de son personnage principal. Film brillamment orchestré et intense sur l’amour filial, sur les méandres du destin, hymne à la musique: pour le cinéma de Jacques Audiard de battre mon cœur est très loin de s’arrêter...

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  • Mar adentro -Alejandro Amenabar

    Le sujet âpre du film (l’enthanasie) pourrait en rebuter certains …mais probablement manqueraient-ils alors un film d’une richesse incontestable. C’est en effet l’histoire vraie de Ramon qui, tétraplégique et donc prisonnier de son corps suite à un « accident », 28 ans plus tôt, désire s’en libérer et réclame le droit à mourir dans la dignité.

    Dès les premiers plans nous nous immisçons dans les rêves d’évasion, de « mar adentro » de Ramon…et d’emblée l’émotion et le souffle épique de la réalisation sont palpables…et ne cesseront de l’être jusqu’à la dernière seconde du film nous emmenant dans ce combat, ce voyage vers la mort par le truchement d’un vibrant hommage à l’existence.
    En effet, si le dessein du protagoniste est la mort, rarement un film nous aura pourtant parlé aussi bien de la vie, de l’amour aussi et surtout, l’amour entier et inconditionnel qui accepte mais n’exige et n’attend pas…et si le film est bouleversant ce n’est pas là où forcément on pourrait s’y attendre dans l’évocation d’un tel sujet. Ni voyeur, ni larmoyant, ni non plus démagogique, Mar adentro avant d’être un plaidoyer pour l’euthanasie et le droit àmedium_18403632.jpg mourir dans la dignité est un plaidoyer pour la vie, ces rencontres imprévus qui font le sel de l’existence, sa grisante liberté qui contribue à en faire un droit et non un devoir. Peut-être est-ce d’ailleurs l’ambiguïté du film ? C’est un hymne vibrant à la liberté, à la dignité, à la vie qui nous amènerait presque à nous interroger sur les raisons du combat de Ramon.

    Emprisonné dans son corps, Javier Bardem transmet dans son regard si expressif des émotions d’une force inouïe et aussi différentes que le désir, le désarroi, l’ironie, la mélancolie…Son regard, fenêtre ouverte sur ses émotions nous ferait presque oublier son enfermement. La caméra, souvent subjective,(voire constamment car si nous ne voyons pas tout au long du film le monde à travers son regard, le réalisateur recourant régulièrement au contre-champ, nous avons néanmoins la sensation d’appréhender le monde comme lui tant la réalisation et le scénario épousent son combat) nous fait entrer dans son intériorité et nous permet de l’accompagner dans ses évasions oniriques qui mettent en exergue la violence de ce corps inerte, qui condamne son esprit à vivre et vagabonder malgré tout.

    Malgré un sujet grave, Amenabar a réussi à réaliser un film empreint de lyrisme et de poésie grâce à une réalisation et une interprétation sobres et inspirées. C’est enfin une courageuse réflexion sur la mort mais c’est aussi un de ces films qui vous donne envie de profiter de chaque seconde et de humer l’air si fugace du bonheur, de profiter du privilège si fragile de notre liberté. Un film rare qui jamais ne tombe dans la sensiblerie mais nous touche constamment avec une justesse implacable et saisissante. Là où un film caricaturalement américain aurait insisté le cinéaste espagnol élude et use avec intelligence et subtilité de l’implicite, du hors champ, nous prouvant encore une fois que le cinéma n’a pas besoin de montrer avec ostentation pour démontrer.
    Un Oscar du meilleur film étranger amplement mérité.

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  • « Le promeneur du champ de Mars » de Robert Guédiguian

    medium_18401605.jpg« Le promeneur du champ de Mars », c’est l’histoire d’un homme qui chemine vers la mort…oui mais voilà pas n’importe quel homme. Cet homme, c’est François Mitterrand, figure emblématique de la vie politique française du vingtième siècle, président de la République française pendant 14 ans, et qui, gravement malade défie le temps et la maladie pour terminer son deuxième mandat. Cela change tout. Cela ne change rien. Cela change tout pour les responsabilités qui incombent à sa charge, même aux portes de la mort. Cela ne change rien parce-que la mort n’en est pas moins inéluctable. Davantage qu’un film sur le pouvoir, c’est donc de ce chemin là qu’il est avant tout question, un chemin parsemé de doutes, de désillusions et surtout de zones d’ombre. Le jeune journaliste qui accompagne cette ultime promenade cherche en effet à lever le voile obscur qui recouvre le rôle de Mitterrand sous l’Occupation, son engagement tardif dans la Résistance et son embarrassante amitié avec Bousquet. Fasciné par son sujet (à l’image du réalisateur ?) la question restera en suspens…malgré ses tentatives velléitaires de questionnement sur ces problèmes.
    Il nous dresse le portrait d’un homme qui fait le bilan de sa vie politique, qui a appris les compromis, ironise non sans un certain cynisme sur le devenir de la gauche et sur les utopies politiques désenchantées, le hiatus entre la « réalité rêvée » et la « réalité réelle ».
    Michel Bouquet est impressionnant de vérité. Il ne singe pas mais incarne Mitterrand de manière saisissante et de temps à autre sa silhouette provoque une troublante confusion entre l’acteur et son modèle. Son regard juge, jauge, désarçonne, pétille, fusille, désarme comme le faisait celui de l’ancien président. Face à lui Jalil Lespert ne démérite pas dans le rôle du journaliste idéaliste intrigué, fasciné, parfois désemparé. Asservi aussi ? Peut-être peut-on y voir une amorce de critique en filigrane : son comportement monarchiste, exclusif, intransigeant. La critique, certes bien timide, s‘arrête là. Pour le reste le film pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses mais parfois les questions sont plus significatives que les réponses. A vous de juger si tel est le cas en l’espèce. Cela ne fait pas pour autant de ce film un portrait complaisant comme cela lui a été souvent reproché. Il l’aurait été s’il s’était agi de faire un bilan de sa carrière mais il ne s’agit nullement de cela ou alors de manière anecdotique. C’est aussi la leçon de vie d’un homme qui assène ses vérités sur l’amour, la mort, l’Histoire, la littérature, une littérature omniprésente tout au long du film, entre Verlaine, Fournier, Cohen et les autres. Ce promeneur là se distingue des autres peut-être davantage encore parce-qu’il est à la dernière étape de sa vie que par les fonctions qu’il va ou vient de quitter (à la fin du film puisque celui-ci retrace ses derniers mois de mandat et ses derniers mois de vie avec pour fil conducteur ses conversations avec le journaliste- double de Benamou.)
    Les dialogues sont percutants et incisifs, les silences sont éloquents d’ambivalence et crédibilisent davantage encore le personnage parfois arrogant et même cassant. Les répliques cinglantes et caustiques sont criantes de véracité, témoignages de son cynisme, de son machiavélisme, pour ses détracteurs, de son intelligence pour ses admirateurs. D’ailleurs il est fort probable que ceux qui l’aimaient continueront à l’aimer et que ceux qui le détestaient continueront à le détester. En effet, Guédigian n’est pas tombé dans l’écueil du voyeurisme et bien que se revendiquant homme de gauche il n’est pas non plus tombé dans celui de l’apologie. Tout juste nous le montre-t-il parfois affaibli, nous laissant entrevoir derrière le masque l’homme qui se meurt et homme parce-qu’il se meurt.
    Aux couleurs chaudes et méditerranéennes caractéristiques de ses précédents films Guédiguian a préféré recourir à des teintes grisonnantes à l’image de la couleur qui selon Mitterrand définit le mieux la France. A la grandiloquence qui caractérise souvent les films politiques ou historiques Guédiguian a préféré un récit nuancé et sobre. Cela pourrait être ennuyeux, c’est captivant comme un film à suspense qui présente pourtant le postulat contraire à celui du film à suspense puisque nous en connaissons forcément d’emblée le dénouement.

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  • « Mon ange » de Serge Frydman ou une quête envoûtante du(de) paradis.

    Il existe des lieux, des personnes, des musiques, des peintures qui vous envoûtent et vous transportent dans leurs univers sans que vous sachiez réellement pourquoi, et sans qu'il importe réellement de savoir. Un envoûtement délicieusement indicible que suscitent certains films, aussi. « Mon ange » est de ceux là. Cette fois je ne résumerai pas l’intrigue car comme une musique envoûtante, peu importe que l’on ait entendu (vu) le début ou que l’on en connaisse le sens réel. Vous êtes insidieusement transportés dans un univers poétique, presque onirique et vous vous laissez bercer par son rythme fascinant sans voir les secondes s’écouler. Pour son premier film en tant que réalisateur Serge Frydman (scénariste notamment du sublime « La fille sur le pont » de Leconte) fait également preuve d’une indéniable inventivité visuelle, un esthétisme auquel n’est pas non plus étranger Vilko Filac(notamment chef opérateur des « Enfants du siècle » etc). Quelques plans nous font songer aux "ailes du désir" de Wim Wenders, écho visuel au titre du film. L’ensorcellement résulte enfin de la bande originale de Tom Waits et Elvis Presley, et de ce duo d’acteurs (Vanessa Paradis et le jeune Vincent Rottiers qui apporte à son personnage une touchante fragilité déterminée) judicieusement choisi qui nous emporte avec lui dans ce road movie sensuel etmedium_18399347.jpg envoûtant et qui nous transporte longtemps encore après le générique de fin.

    A noter : le site officiel du film www.monange.fr« Mon ange » est coproduit par Claudie Ossard (et Martin Karmitz)
    A voir absolument: « La fille sur le pont » de Patrice Leconte.

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