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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 206

  • Critique de J.EDGAR de Clint Eastwood, ce soir, sur OCS NOVO, à 20H40

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    Clint Eastwood fait partie de ces réalisateurs dont j’essaie de ne manquer aucun film (il faut dire que, depuis 2005, il est particulièrement prolifique), en particulier depuis « Sur la route de Madison »,  sans aucun doute un des plus beaux films d’amour de l’histoire du cinéma (auquel je suis beaucoup plus sensible qu’à « Million dollar baby », trop larmoyant à mon goût). En 2010, avec « Au-delà » il avait déçu beaucoup de spectateurs (une déception que je ne partageais pas) alors que, pourtant,  ce film était aussi, à l’image de « Sur la route de Madison », un hymne à ces instants fugaces et intenses qui modifient le cours du destin, mais aussi le message d’un homme hanté par la mort comme en témoignait aussi déjà « Gran Torino ».

     «Au-delà » n’est certes certainement pas le film trépidant que certains attendaient mais au contraire un film à hauteur d’hommes qui tisse peu à peu sa toile d’émotions en même temps que les destins de ses personnages et qui laisse une trace d’autant plus profonde et aboutit à un final d’autant plus bouleversant que le cheminement pour l’atteindre a été subtil et délicat et que tout le justifiait. Une réflexion sur la mort mais surtout un hymne à la vie (au-delà de la douleur, au-delà de la perte), à l’espoir retrouvé (qui n’est pas dans l’au-delà mais dans le dépassement de son appréhension et donc bel et bien là), à la beauté troublante et surprenante du destin.

    D’une certaine manière, dans « J.Edgar », Clint Eastwood réunit les thématiques des trois films évoqués ci-dessus : Gran Torino (la hantise de la mort et de la trace laissée après celle-ci), «  Sur la route de Madison » (une histoire d’amour condamnée à l’ombre) et « Au-delà » (les rouages du destin).

    « J.Edgar » (Leonardo DiCaprio), c’est Hoover, cet homme complexe qui fut directeur du FBI de 1924 à sa mort, en 1972, soit pendant 48 ans. 48 années pendant lesquelles il a vu se succéder pas moins de 8 présidents. L’action du film débute ainsi dans les années 70. Pour préserver son héritage. Hoover dicte alors ses mémoires et se replonge dans ses souvenirs qui le ramènent en 1919. Il n’avait alors que 20 ans, était déjà ambitieux, orgueilleux et autoritaire et on ne le nommait pas encore J.Edgar.

    Dès les premiers plans, trois éléments qui ne se démentiront pas tout au long du film, sautent aux yeux du spectateur (aux miens, du moins) : la beauté sombre de la photographie de Tom Stern (fidèle chef opérateur de Clint Eastwood), l’art avec lequel Clint Eastwood s’empare du scénario de Dustin Lance Black pour entremêler passer et présent, et pour nous raconter brillamment une histoire et enfin le jeu stupéfiant et remarquable de Leonardo Di Caprio qui, bien au-delà du maquillage, devient Hoover. Au moins trois éléments qui font de ce film un bonheur cinématographique…même s’il n’est pas exempt de défauts comme certaines longueurs ou certaines scènes trop appuyées et mélodramatiques.

    Derrière ce que certains nommeront peut-être classicisme,  Clint Eastwood démontre une nouvelle fois son habileté à tisser la toile du récit pour dresser le portrait complexe d’un homme dont la vie était basée sur le secret (ceux qu’il dissimulait et ceux des autres qu’il utilisait notamment ceux qu’il détenait sur les hommes du pouvoir qu’il manipulait  sans scrupules, ce qui explique ici sa longévité à la tête du FBI) qui aspirait à être dans la lumière mais dont l’existence était une zone d’ombre, deux contrastes que la photographie de Tom Stern reflète magnifiquement. En un plan de Hoover sur son balcon, regardant les cortèges d’investiture de Roosevelt puis de Nixon, à plusieurs années de distance, il  nous montre un homme dans l’ombre qui semble n’aspirer qu’au feu des projecteurs mais qui, aussi, de son piédestal, semble néanmoins être le démiurge de la scène qui se déroule en contrebas. Tout un symbole. Celui de ses contradictions.

    Si les agents du FBI aimaient se présenter comme les « gentils », la personnalité de Hoover était beaucoup plus complexe que l’image qu’il souhaitait donner de l’organisation qu’il dirigeait et de lui-même : avide de notoriété, recherchant l’admiration et l’amour de sa mère, dissimulant son homosexualité, manipulant les politiques. Pour lui « l’information, c’est le pouvoir ».

    Cette personnalité complexe (et ce qui conduisit Hoover à devenir J.Edgar) nous est expliquée à travers ses relations avec trois personnes : sa mère, Annie Hoover ( Judi Dench) qui lui voyait un destin et voulait qu’il compense les échecs de son père et dont il recherchera toujours l’admiration, sa secrétaire Helen Gandy (Naomi Watts) qui lui restera toujours fidèle depuis ses débuts et même après sa mort, et son directeur adjoint Clyde Tolson (Armie Hammer) avec qui il entretint vraisemblablement une liaison.

    Si l’histoire de Hoover nous permet de traverser l’Histoire  des Etats-Unis, la seconde est bien en arrière-plan et c’est bien à la première que s’attache Eastwood, de son rôle dans l’instigation des méthodes modernes d’expertises médico-légales mais aussi à ses tentatives (vaines) pour faire tomber Martin Lurther King, son combat obstiné et même obsessionnel contre le communisme et évidemment la création du FBI et l’enlèvement du fils de Lindbergh, deux évènements qui témoignent de l’ambition de Hoover et de ses méthodes parfois contestables pour la satisfaire.

    Le film de Clint Eastwood épouse finalement les contradictions de son personnage principal, sa complexité, et a l’intelligence de ne pas faire de Hoover un héros, prétexte à un film à la gloire des Etats-Unis mais au contraire un personnage qui en symbolise l’ombre et la lumière et surtout ce désir d’être dans la lumière (manipulation des médias mais aussi propagande avec des albums de bd consacrés au FBI et des vignettes ornant les paquets de corn-flakes) comme le revers de la médaille d’un American dream dont l’image se voudrait lisse et irréprochable.

    La réussite du film doit évidemment beaucoup à celui qui incarne Hoover et qui tourne pour la première fois pour Eastwood : Di Caprio dont le maquillage n’est pour rien dans l’étonnante nouvelle métamorphose qui le fait devenir Hoover, avec sa complexité, son autorité, son orgueil, ses doutes qui passent dans son regard l’espace d’un instant, lorsque ses mots trahissent subitement son trouble et le font alors redevenir l’enfant en quête de l’amour de sa mère qu’il n’a finalement jamais cessé d’être derrière ce masque d’intransigeance et d’orgueil (très belle scène avec Noami Watts dans la bibliothèque du Congrès ou dans la suite avec Clyde, scènes au cours desquelles il passe d’une expression ou une émotion à une autre, avec une rapidité fascinante). Une nouvelle composition magistrale. Déjà dans « Shutter island », il était  habité par son rôle qui, en un regard, nous plongeait dans un abîme où alternaient et se mêlaient même parfois, angoisse, doutes, suspicion, folie, désarroi (interprétation tellement différente de celle des "Noces rebelles" mais tout aussi magistrale qui témoigne de la diversité de son jeu). Il n’avait pourtant obtenu l’Oscar du meilleur acteur pour aucun de ces deux films, il ne l’a d’ailleurs jamais obtenu. Est-ce possible que celui qui est sans doute le plus grand acteur actuel passe une nouvelle fois à côté ? J’avoue que mon cœur balance sachant que Jean Dujardin sera sans doute nommé face à lui pour « The Artist ». Vous pourrez aussi le retrouver bientôt dans une nouvelle adaptation du chef d’œuvre de Fitzgerald « Gatsby le magnifique » même si je vous recommande surtout la version de Jack Clayton.

    En nous racontant avec une maîtrise incontestable des codes du récit l’histoire d’un homme soucieux du secret, de la trace qu’il laissera, de sa et ses mémoire(s) (et de sa subjectivité), de ses zones d’ombre, Clint Eastwood, par-delà la personnalité complexe et passionnante de Hoover traite d’un sujet particulièrement personnel (un homme qui se penche sur son passé, pétri de contradictions entre le culte du secret et l’envie d’être dans la lumière ) et universel et actuel (la manipulation des médias, le désir avide de notoriété). La marque d’un grand cinéaste. Et enfin, il permet à celui qui est le meilleur acteur actuel d’explorer une nouvelle facette de son immense talent et de trouver là un nouveau rôle, complexe et passionnant, à sa démesure et qui le mènera peut-être, enfin, à l’Oscar tant mérité.

    Retrouvez également cet article sur mon blog "In the mood - Le Magazine": http://inthemoodlemag.com/2012/01/06/cinema-critique-de-j...

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  • Critique de A SINGLE MAN de Tom Ford, ce soir, à 20H50, sur Arte

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    Los Angeles, en 1962. Depuis qu'il a perdu son compagnon Jim (Matthew Goode) dans un accident, George Falconer (Colin Firth), professeur d'université Britannique, se sent incapable d'envisager l'avenir. Solitaire malgré le soutien de son amie Charley (Julianne Moore), George essaie en vain de « vivre comme avant ». Une série d'évènements et de rencontres vont l'amener à décider s'il peut y avoir une vie après Jim.

    J'ai abordé ce film sans en avoir vu la bande annonce, sans en connaître le sujet. Tout juste savais-je que le styliste Tom Ford en était le réalisateur, scénariste et producteur. En quelques secondes, en quelques plans, j'étais dans l'ailleurs universel de cet homme singulier, porté par le charme ensorcelant de l'univers visuel de Tom Ford. Un univers d'une rare élégance, tantôt sombre, tantôt lumineux à l'image des variations de couleurs sur lesquelles influe l'humeur de George (et par lesquelles Tom Ford a eu la judicieuse idée de remplacer le monologue intérieur du roman de Christopher Iserwood « Un homme au singulier » dont il s'est inspiré pour ce film ).

    L'intrigue se déroule en une journée, une journée à l'issue de laquelle George a décidé de se suicider. Le compte à rebours est lancé. Quelques heures pendant lesquelles chaque minute compte plus que toute autre. Ou le présent prend toute sa douloureuse et belle signification. Ou la beauté des choses simples de la vie prend une toute autre dimension. La beauté des visages et des corps. La beauté des fleurs. La beauté des objets. La beauté des regards. Ceux des autres ou celui apposé sur le monde qui les et nous entoure.

    Les ralentis langoureux, la musique languissante (de Shigeru Umebayashi  mais aussi de  Abel Korzeniowski) nimbent ce single man, ce et ceux qui l'entourent d'une sensualité et d'une poésie envoûtantes qui rappellent celles de Wong Kar Wai (référence assumée puisque Shigeru Umebayashi est son compositeur). La solitude de George (mais aussi celle de Charley), la menace d'une guerre nucléaire en pleine crise des missiles de Cuba, la destinée de cette journée fatale renforcent la beauté fugace de chaque instant et de chaque rencontre. A l'image des personnages, nous sommes immergés dans la beauté sensuelle de l'instant.  Chaque rencontre évoque la beauté évanescente du possible, d'un désir.

    A single man est le film d'un artiste, et cela saute aux yeux dès les premiers plans. Un artiste, qu'il soit styliste ou cinéaste, est en effet quelqu'un qui vous embarque dans son univers qui lui ressemble et le singularise tout en apportant à cette histoire singulière des accents d'universalité. Le deuil, la solitude, le temps qui passe, autant de sujets universels en plus de la beauté plastique pleinement assumée qui rend caduque toute critique de superficialité puisque cette beauté devient argument artistique. Que ce soit celle de Julianne Moore, désespérément glamour ou des jeunes hommes à la beauté fatale ou trompeusement lisse (à l'image du film) que croise George. Que ce soit celle d'un plan de regards, ceux que George croise ou celui de l'affiche de « Psychose ».

     Tom Ford y apporte son style, de la classe, une incontestable élégance  pour nous faire appréhender la beauté du monde, un monde entre la ravageuse sensualité de Gucci et la sobre élégance de Saint-Laurent pour lesquels Tom Ford a travaillé. La sublime photographie  d'Eduard Grau, la musique et les costumes évidemment soignés complètent le tableau et la reconstitution subtile et magnifiée d'une époque.

    Un (premier) film incontestablement personnel d'une touchante et rare naïveté, un voyage sensoriel et sensuel d'un pessimisme lumineux et d'une beauté sombre, élégante, troublante avec comme guide l'excellent Colin Firth (qui a reçu pour ce film la Coupe Volpi de l'interprétation masculine au dernier Festival de Venise). Laissez-vous (em)porter... vous ne le regretterez pas !

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  • 39ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE : programme complet détaillé et commenté!

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    Une 39ème édition au programme enthousiasmant: retour sur mes 20 années de Festival de Deauville!

    Ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville aura pour moi une saveur toute particulière, tout d’abord parce que ce sera mon 20ème (!). Que de souvenirs! (Que des bons souvenirs, d’ailleurs.) Que de moments exaltants! Que de belles rencontres cinématographiques, à commencer par celle avec ce lieu et ce festival, très jeune, une rencontre qui a sans aucun doute modifié le cours de mon existence. Un vrai coup de foudre pour ce festival et pour Deauville.

    Ce Festival du Cinéma Américain de Deauville  a exacerbé ma passion pour le cinéma, l’a transformée en doux mal incurable. Je l’ai expérimenté (et savouré) d’une multitude de manières, adolescente comme simple public d’abord (peu importaient les files d’attente –jusqu’à 5h !- ce fut l’occasion de créer des amitiés cinéphiles) mais aussi, comme jurée cinéphile (il y a 13 ans déjà !), accréditée public, vip, presse (peu importe d’ailleurs, quel que soit le statut, le festival est très accessible et permet une vraie immersion cinématographique)…mais toujours et depuis la première fois en restant tout le festival pour en avoir une vue aussi exhaustive que possible.

    Chaque fois, ce furent de belles découvertes cinématographiques (quelle bonne idée que d’avoir institué la compétition de films indépendants en 1995, l’occasion de découvrir tant de pépites que je vous fais chaque année partager ici), de passer des films indépendants aux derniers blockbusters, de voir des monstres sacrés du cinéma américain, d’apprendre et de s’enrichir avec les master classes, et puis de rêvasser en arpentant les planches dont la mélancolie joyeuse et envoûtante ne me lasse jamais.

     Et s’il est de bon ton d’être blasée, je revendique d’y aller chaque année, avec la même curiosité et le même enthousiasme, cette année plus que jamais.

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     Deauville, festival indissociable de ma passion pour le cinéma, ses prémisses autant que son exacerbation; où les dédales de mon existence ont pris un autre chemin et finissent toujours par me ramener: aujourd’hui encore. Depuis 1994, le rendez-vous est délicieusement immuable pour moi. Que de souvenirs engrangés ! Deauville c’est Hollywood et Sundance à la fois, depuis l’instauration de la compétition de films indépendants en 1995. Ce sont les blockbusters et les films indépendants.

    Deauville, c’est un tapis rouge auquel sied mieux le noir et blanc nostalgique. Terre de contrastes et paradoxes. C’est Al Gore qui vient présenter son sidérant  documentaire contre le réchauffement climatique et dire des « vérités qui dérangent ». Ce sont aussi les films au dénouement desquels flotte glorieusement et insolemment la bannière étoilée.

     Deauville, c’est la discrétion et la tonitruance. C’est Cannes sans l’exubérance.  Ce sont les premiers balbutiements de jeunes cinéastes et la consécration de leurs aînés. C’est Kirk Douglas qui marche difficilement mais non moins majestueusement sur la scène du CID. C’est James Coburn et son flegme légendaire qui envoûtent le Salon des Ambassadeurs. C’est Laurent Bacall qui vient accompagnée de Nicole Kidman.

    Le cinéma d’hier y côtoie celui d’aujourd’hui et l’un et l’autre s’enrichissent mutuellement. Deux époques se rencontrent, deux Amérique aussi.  C’est ainsi Gus Van Sant qui vient présenter « Gerry », la quintessence du film indépendant, non moins sublime. C’est aussi Sylvester Stallone qui vient présenter son dernier film. C’est un festival qui satisfait à la fois les amateurs de cinéma d’action et les cinéphiles les plus exigeants, les spectateurs et les « professionnels de la profession ».

    Ce sont James Ellroy, Meryl Streep, George Clooney, Geena Rowlands ou tant d’autres qui stupéfient l’assistance lors de mémorables conférences de presse. C’est Cyd Charisse qui esquisse quelques pas de danse sur la scène du CID. Ce sont des soirées interminables à refaire le monde du cinéma sous les étoiles dans la villa Canal plus-Orange-Cartier, selon les époques et les sponsors, et pas seulement les étoiles de la bannière. C’est Paul Haggis qui y gagne ses premiers galons de réalisateur en remportant le grand prix du festival avec « Collision ».

     Ce sont Steve Buscemi ou Charlie Kaufman qui y donnent de passionnantes leçons de cinéma. C’est Joel Grey qui entonne avec grâce quelques notes dans un CID silencieusement attentif. C’est le charismatique Al Pacino qui ne peut retenir ses larmes d’émotion, instant inoubliable.  Ce sont les applaudissement effrénés pendant la projection de « Tigre et Dragon » d’Ang Lee. Ce sont Clint Eastwood, Tom Hanks, Morgan Freeman, Harrison Ford, Steven Spielberg, Sydney Pollack et tant d’autres prestigieux invités habitués des Planches. C’est la présence d’un trio inoubliable et inégalable : Spielberg-Lucas-Coppola. Ce sont Tom Di Cillo, Jonathan Nossiter, Karyn Kusama, John Cameron Mitchell… qui ont vu leurs films présentés en compétition officielle, couronnés.

     Ce sont les derniers feux de l’été, souvent les plus brillants et intenses, qui auréolent les Planches d’une luminosité incomparable comme sortie d’un songe d’une nuit d’été. Deauville, c’est ainsi aussi le prix Michel d’Ornano qui récompense le meilleur traitement de scénario de long-métrage d’un jeune scénariste français.

    C’est encore  le prix littéraire Lucien Barrière.  Ce sont aussi les hommages qui ont amené à Deauville les plus grands noms du cinéma américain.  Ce sont les Docs de l’Oncle Sam pour découvrir un autre Amérique. Ce sont les Nuits Américaines pour bercer nos journées et nuits de classiques du cinéma américain. Depuis 4 ans ce sont aussi les séries américaines.

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    Ensuite, si cette édition a pour moi une saveur particulière, c’est parce que cette année est celle où mon roman « Les Orgueilleux«  qui se déroule intégralement dans le cadre de ce festival a été publié (j’en profite pour vous rappeler que, en partenariat avec mon éditeur Numeriklivres, jusqu’au 15 septembre 2013, les lecteurs du roman peuvent remporter une liseuse électronique Kobo en participant à ce concours), et celle où mon recueil de nouvelles « Ombres parallèles » (dont je vous dévoile la couverture en avant-première, quelques jours avant la sortie, ci-dessus) dont 2 se déroule à Deauville, sera également publié (quelques jours avant l’ouverture du festival, je vous en reparlerai). Je vous parle d’ailleurs de cette passion pour ce festival dans l’interview publiée sur le site de mon éditeur, ici, et  dans le magazine des anciens élèves de l’ENA  "L'ENA hors les murs", ici.

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    Et évidemment, ce festival aura une saveur particulière parce que, malgré les années écoulées, ce festival est un rendez-vous toujours aussi délectable, a fortiori après la formidable édition 2012 dont vous pouvez retrouver mon best of en cliquant ici et quelques images ci-dessous .

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     Photos ci-dessus : copyright blogs Inthemood – Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012

     Enfin, si cette édition 2013 a pour moi une saveur particulière, c’est parce que la programmation de cette 39ème édition s’annonce particulièrement enthousiasmante. Je suis d’ailleurs ravie de vous faire gagner vos pass pour cette édition, comme chaque année, en partenariat avec le CID (pour voir les modalités du concours, c’est en bas de cette page). Vous retrouverez plus bas, le programme complet, du moins ses grandes lignes puisque le programme complet sera annonce le 15 août et, ci-dessous, le programme en bref.

    Retrouvez également mon article sur Une journée idéale à Deauville, avec de nombreux bons plans, en cliquant ici.

    LE PROGRAMME 2013 EN BREF:

    Annonçons-le d’emblée : cette programmation 2013 devrait ravir tout le monde, les cinéphiles comme les simples amateurs de cinéma de pur divertissement, ceux qui veulent voir des stars et ceux qui veulent découvrir les dernières pépites du cinéma indépendant américain. Ce programme est le meilleur depuis plusieurs années et allie et concilie judicieusement films indépendants alléchants, avant-premières de grosses productions très attendues, hommages variés et prestigieux, sans oublier un jury éclectique, glamour et cinéphile.

    En bref:

    -une nouveauté cette année, Deauville legend qui honorera une personnalité disparue (Danny Kaye pour cette édition)

    - une compétition particulièrement éclectique avec 14 films dont deux films dont je peux déjà vous garantir qu’ils sont exceptionnels : « Ma vie avec Liberace » et surtout « All is lost » de J.C Chandor, mon coup de coeur du dernier Festival de Cannes dont je vous parle ici et dont je vous parlerai également à la fin du mois dans le journal de l’ENA.

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    -les Docs de l’Oncle Sam pour découvrir l’Amérique contemporaine, des documentaires souvent de grande qualité que je vous recommande

    -De beaux hommages, à : Gale Anne Hurd, Cate Blanchett, Nicolas Cage, John Travolta, Larry Clark en leur présence

    -Deauville Saison 4 qui accueillera, lors du week end de clôture, les séries télévisées et leurs créateurs.

    -Une journée dédiée aux professionnels le 2 septembre

    -le film corner dédié aux vendeurs et aux acheteurs

    -de belles Masterclasses dont une de Steven Soderbergh et une autre consacrée aux « Bêtes du Sud sauvage » de Benh Zeitlin, le lauréat de l’édition 2012 dont vous pouvez retrouver ma critique ici

    -des Premières exceptionnelles parmi lesquelles « Ma vie avec Liberace » en ouverture, en présence de ce dernier et de ses acteurs principaux, Michael Douglas et Matt Damon, mais aussi « Blue Jasmine » de Woody Allen que j’attends avec beaucoup d’impatience et beaucoup d’autres que je vous laisse découvrir ci-dessous comme « Le Transperceneige », film surprise de clôture signé Bong Joon Ho, en avant-première internationale.

    -comme toujours, le prix Michel d’Ornano qui récompense un premier film français, cette année l’excellent « Les Garçons et Guillaume, à table! » de Guillaume Gallienne et, comme toujours également, le prix littéraire Lucien Barrière

    -comme chaque année, deux jurys, l’un présidé par Vincent Lindon, l’autre, le jury Révélation Cartier par Valérie Donzelli

    -Seront également présents, en plus des personnalités précitées et celles auxquelles il sera rendu hommage: Channing Tatum et Jamie Foxx, Dakota Fanning …

     

    Retrouvez, plus bas, le programme et les jurys détaillés.

    Le Festival du Cinéma Américain de Deauville sur les réseaux sociaux

    Je vous rappelle que le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est http://festival-deauville.com, que le compte twitter officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est @DeauvilleUS (et @lpscinema) avec pour hashtag officiel #Deauville2013 et que vous pouvez accéder à sa page Facebook officielle en cliquant ici. Je vous recommande également celle de la ville de Deauville, @Deauvilletwitts sur twitter.

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    Pour ma part, je vous ferai suivre le festival en direct comme chaque année sur ce blog dédié http://www.inthemoodfordeauville.com  (sur lequel vous trouverez toutes mes archives sur le Festival du Cinéma Américain de Deauville) ainsi que sur http://www.inthemoodforcinema.com , et  surtout sur mon nouveau site consacré aux festivals de cinéma http://inthemoodforfilmfestivals.com sur lequel le Festival du Cinéma Américain de Deauville est à l’honneur à partir de maintenant, jusqu’en septembre. Vous pourrez aussi me suivre sur mon compte twitter principal @moodforcinema ainsi que sur celui que je consacre à Deauville @moodfdeauville et sur ma page Facebook principale http://facebook.com/inthemoodforcinema et a fortiori sur celle que je consacre à ce festival http://facebook.com/inthemoodfordeauville . Quant à mes écrits sur Deauville, vous pourrez en savoir davantage sur ma page Facebook « auteur »: http://facebook.com/inthemoodforwriting .

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    Avant d’en venir aux alléchantes annonces de cette conférence de presse du 19 juillet, petit récapitulatif de ce que nous savions déjà.

    Récapitulatif de ce que nous savions avant la conférence de presse du 19 juillet:

     -Vincent Lindon présidera le jury de ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

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    - C’est l’actrice réalisatrice Valérie Donzelli qui présidera le jury Révélation Cartier.

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    - « Ma vie avec Liberace » de Steven Soderbergh fera l’ouverture du festival,  vendredi 30 août 2013, en présence de ses interprètes exceptionnels, Michael Douglas et Matt Damon. Ayant eu le plaisir de découvrir ce film à Cannes (le grand oublié du palmarès), et même si je vous vous en reparlerai plus longuement, je vous le recommande d’ores et déjà, pour la réalisation inspirée de Soderbergh mais aussi et surtout pour les prestations exceptionnelles de Michael Douglas et Matt Damon.

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    -Steven Soderbergh donnera une master class (qui s’annonce passionnante!) le samedi 31 août

    -La ville de Deauville permettra au public de remettre son prix institué lors du dernier Festival du Film Asiatique de Deauville.

    - sur la très belle affiche 2013, on retrouve les couleurs de la bannière étoilée, les étoiles, les planches, le(s) parasol(s), référence à la paradoxale joyeuse mélancolie deauvillaise, référence aussi au cinéma d’hier que met également à l’honneur le festival, et évidemment à un classique du cinéma américain « Singing in the rain » de Stanley Donen et Gene Kelly.

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     -le Jury du Prix littéraire Lucien Barrière du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013, composé de Frédéric Beigbeder (écrivain, éditeur et journaliste), François Forestier (journaliste et écrivain), Adélaïde de Clermont-Tonnerre (journaliste et écrivain), Jean-Claude Lamy (journaliste et écrivain), Eric Neuhoff (journaliste et écrivain) et Gonzague Saint Bris (journaliste et écrivain), décernera ce prix le mardi 3 septembre à  RICHARD FORD  pour son roman  CANADA Éditions de l’Olivier.

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    - le prix Michel d’Ornano 2013  sera  attribué cette année à « LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE ! » écrit et réalisé par Guillaume Gallienne que j’ai déjà eu le plaisir de voir, dans le cadre du dernier Festival de Cannes, un film que je vous recommande déjà vivement, un petit bijou d’originalité, de sensibilité et de drôlerie dont je vous reparlerai.

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    FILM DE CLÔTURE

     

    « Snowpiercer » (Le Transperceneige) de Bong Joon Ho, film surprise de clôture du festival

    « Contrôler la Machine, c’est contrôler le Monde ! »

    2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosme futuriste de métal fendant la glace, s’est recréée une hiérarchie des classes contre laquelle une poignée d’hommes entraînés par l’un d’eux tente de lutter. Car l’être humain ne changera jamais…

    SNOWPIERCER, le Transperceneige, coproduit par Opus Pictures, est l’adaptation de la bande dessinée culte de Jacques Lob, Benjamin Legrand et Jean-Marc Rochette, Le Transperceneige.

    En clôture du Festival le samedi 7 septembre, le réalisateur présentera son film en avant-première internationale.

    Sortie en salles le 30 octobre.

    LES FILMS EN COMPETITION:

    A SINGLE SHOT

     
    A SINGLE SHOT  un film de David M. Rosenthal
     
    Synopsis:Dans la lumière bleu pâle de l’aube, John Moon quitte son mobile home avec son chien et son fusil. Après s’être frayé un chemin à travers les montagnes boisées sans tenir compte du panneau y interdisant la chasse et la pêche, il vise un cerf, le rate puis tire à nouveau. Peu de temps après, il trouve une jeune femme agonisant dans la boue, avec, à ses côtés, une lettre et des liasses de billets. À partir de cet instant, John Moon, de chasseur, est alors devenu proie…
     
     
    BLUE RUIN
     
    BLUE RUIN un film de Jeremy Saulnier
     

    Synopsis : Un vagabond solitaire voit sa vie bouleversée par une terrible nouvelle. Il se met alors en route pour la maison de son enfance afin d’accomplir sa vengeance…

     
    BREATHE IN
     
    BREATHE IN  un film de Drake Doremus
     
    Synopsis:  L’été touche à sa fin. Keith Reynolds, un professeur de musique, songe avec nostalgie à son passé d’artiste en devenir dans les rues de New York. Sa femme Megan et leur fille Lauren sont quant à elles en pleine effervescence à l’approche de la rentrée en terminale de la jeune fille. Keith ne semble pas partager leur enthousiasme, trouvant son seul échappatoire lors des soirées où il joue du violoncelle dans un prestigieux orchestre symphonique de Manhattan. Lorsque Megan décide d’accueillir chez eux Sophie, une lycéenne anglaise, dans le cadre d’un programme d’échange scolaire, Keith voit resurgir un aspect refoulé de sa personnalité au contact de la jeune fille…
     
    FRUITVALE STATION
     
    FRUITVALE STATION  un film de Ryan Coogler
     
     
    Synopsis: Le 1er janvier 2009 au matin, Oscar Grant, vingt-deux ans, croise des agents de police dans la station de métro Fruitvale près de San Francisco. Cette rencontre va transformer un inconnu en fait divers. Le film raconte les vingt-quatre heures qui ont précédé cet événement.
     
     
     
    LES AMANTS DU TEXAS
     
    LES AMANTS DU TEXAS un film de David Lowery
    Synopsis:  Bob et Ruth s’aiment, envers et contre tout. Et surtout contre la loi. Un jour, un braquage tourne mal et les deux amants sont pris dans une fusillade. Quand Bob est emmené par la police, Ruth a tout juste le temps de lui annoncer qu’elle est enceinte. Dès lors, Bob n’aura qu’une obsession : s’échapper de prison pour rejoindre sa femme et son enfant. Mais quand il y parvient, quatre ans plus tard, le rêve correspond mal à la réalité…
    LILY
     
    LILY  un film de Matt Creed
    Synopsis:  Son traitement du cancer du sein touchant à sa fin, Lily fait le point sur sa vie avec une clarté renouvelée. Errant dans les rues de New York remplies de souvenirs, elle voit sous un nouveau jour sa relation avec son compagnon plus âgé et ses sentiments à l’égard de son père, longtemps absent.
     
    SHÉRIF JACKSON
     
    SHÉRIF JACKSON  un film de Logan Miller  | Noah Miller

    Synopsis: Dans les plaines arides du Nouveau-Mexique, Sarah, une ancienne prostituée, découvre le corps sans vie de son mari, sauvagement assassiné par un fanatique religieux. Meurtrie, elle part en croisade vengeresse, mais c’est sans compter sur l’arrivée de l’extravagant shérif Jackson…

    SHORT TERM 12
     
    SHORT TERM 12  un film de Destin Cretton
     
    Synopsis:Grace, la vingtaine, est surveillante dans un foyer d’accueil pour adolescents en difficulté : le Short Term 12. Tourmentée par un sombre passé, elle n’en reste pas moins passionnée par son travail et s’occupe des jeunes pensionnaires avec le plus grand soin. Lorsque Jayden, une adolescente douée mais très perturbée, est admise dans l’établissement, Grace doit alors affronter ses propres démons…
     
    STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS
     
    STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS  un film de Sam Fleischner
     
    Synopsis:  Ricky est un adolescent autiste qui vit à Far Rockaway, dans le Queens. Alors que sa famille tente de surmonter les effets de la crise économique, Ricky essaye de s’intégrer du mieux qu’il peut dans son école. Le jour où il est réprimandé pour avoir manqué des cours, il s’enfuit dans le métro et entreprend une odyssée souterraine, se mêlant aux habitants disparates de ce lieu tandis que sa mère redouble d’effort pour le retrouver. Pendant ce temps, témoin de ce chassé-croisé, l’ouragan Sandy se rapproche de la ville.
     
    THE RETRIEVAL
     
    THE RETRIEVAL  un film de Chris Eska
    Synopsis:À la veille de la guerre de Sécession, un jeune garçon est envoyé au nord du pays par un gang de chasseurs de primes afin de retrouver la trace d’un homme recherché par la justice.
     
    WE ARE WHAT WE ARE
     
    WE ARE WHAT WE ARE  un film de Jim Mickle
     
    Synopsis:  Les Parker, sont connus dans le village pour leur grande discrétion. Derrière les portes closes de leur maison, le patriarche, Frank, dirige sa famille avec rigueur et fermeté. Après le décès brutal de leur mère, Iris et Rose, les deux adolescentes Parker, vont devoir s’occuper de leur jeune frère Rory. Elles se retrouvent avec de nouvelles responsabilités et n’ont d’autre choix que de s’y soumettre, sous l’autorité écrasante de leur père, déterminé à perpétuer une coutume ancestrale à tout prix. Une tempête torrentielle s’abat sur la région, les fleuves débordent. Les autorités locales commencent à découvrir des indices qui les rapprochent du terrible secret des Parker…
     

    BLUE CAPRICE d’Alexandre Moors 1er Film

     

    INTERPRÉTATION Isaiah Washington, Tequan Richmond, Tim Blake Nelson, Joey Lauren Adams, Leo Fitzpatrick, Cassandra Freeman

    Synopsis : À Antigua, dans les Caraïbes. Lee, un jeune garçon abandonné par sa mère, erre dans les rues et sur les plages quasi désertes de l’île. Il y fait la rencontre de John, lequel devient immédiatement pour l’adolescent la figure paternelle et protectrice qui lui manque, celui qui peut l’aider à perfectionner son anglais comme le ramener avec lui aux États-Unis. Mais John est un homme colérique et violent, nourrissant une haine des plus profondes envers son ex-femme – qui, contre lui, a réussi à obtenir la garde de leurs enfants –, soumettant Lee à ses coups de gueule ou l’obligeant même à lui prouver son attachement pour lui en commettant des actes illégaux…

     

    NIGHT MOVES de Kelly Reichardt

     

    Synopsis : Trois écologistes radicaux, Josh, Dena et Harmon, se retrouvent pour exécuter l’action la plus spectaculaire de leurs vies : l’explosion d’un barrage hydroélectrique, qui représente pour eux le symbole de la culture industrielle, destructrice des ressources naturelles…

    JURY de ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville:

     Président du jury : Vincent LINDON

    Lou DOILLON

    Jean ECHENOZ

    FAMKE JANSSEN

    Hélène FILLIÈRES

    Xavier GIANNOLI

    Pierre LESCURE

    Bruno NUYTTEN

    Rebecca ZLOTOWSKI

    JURY Révélation Cartier de ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville:

    Présidente du jury : Valérie DONZELLI

    Laurence ARNÉ

    Vincent LACOSTE

    Geraldine MAILLET

    WOODKID

    LES DOCS DE L’ONCLE SAM:

     

    DANCING IN JAFFA

     

     
    DANCING IN JAFFA
    un film de Hilla Medalia
    INEQUALITY FOR ALL
    INEQUALITY FOR ALL
    un film de Jacob Kornbluth
    OUR NIXON
    OUR NIXON
    un film de Penny Lane
    SEDUCED AND ABANDONED
    SEDUCED AND ABANDONED
    un film de Kames Toback
     
    TWENTY FEET FROM FREEDOM
    TWENTY FEET FROM FREEDOM
    un film de Morgan Neville
     
    EVENEMENT : Carte blanche au duo Justice
     

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    Voici le communiqué de presse du Festival à ce sujet qui confirme une édition décidément exceptionnelle. Retrouvez le programme complet sur http://inthemoodforfilmfestivals.com .

     Depuis 2011, le Festival offre une Carte blanche à des personnalités du monde des arts et des lettres qui fera découvrir et partager, à travers une sélection de films de son choix, sa préférence de cinéma, son Amérique personnelle.

     Après deux premières éditions animées par des créateurs de mode, le Festival est heureux de confier cette année une Carte blanche au duo français de musique électro  Justice.

     « En musique comme en cinéma, les américains ont une science du divertissement qui nous touche énormément, dans le fond comme dans la forme. Nous avons sauté sur l’occasion de programmer cette carte blanche pour partager notre amour décomplexé pour ce cinéma avec lequel nous avons grandi, en choisissant des illustrations de cet art de l’Entertainment, qui ont forgé nos fantasmes d’enfants puis d’adolescents des années 80/90.» Justice

     Le duo sera présent le mercredi 4 septembre à Deauville  pour présenter sa sélection, annoncée très prochainement.

     

    DEAUVILLE SAISON 4

    DEAUVILLE SAISON 4 accueillera une nouvelle fois les séries télévisées et leurs créateurs lors du week-end de clôture. Au programme, de nombreuses AVANT-PREMIÈRES, des SÉRIES INÉDITES et des RENCONTRES autour de l’écriture. La programmation de Deauville Saison 4 s’attachera à confronter, analyser et rapprocher les différentes passerelles entre l’écriture européenne et la plume made in USA.

     
    BATES MOTEL
    BATES MOTEL
    un film de Tucker Gates
    ONCE UPON A TIME
    ONCE UPON A TIME
    un film de Mark Mylod   | Greg Beeman
    THE FOLLOWING
    THE FOLLOWING
    un film de Marcos Siega
     
    MASTER CLASS VINCE GILLIGAN, créateur de la série BREAKING BAD
     

    Vince Gilligan sera à Deauville les vendredi 6 et samedi 7 septembre

     

    AVANT-PREMIÈRE : LA MALÉDICTION D’EDGAR

     

    A l’occasion du 50ème anniversaire de l’assassinat de JFK, l’avant-première d’une fiction documentée mêlant images d’archives et fiction. Une forme singulière d’écriture télé.

    CRÉATION Marc Dugain

    RÉALISATION Marc Dugain en collaboration avec Véronique Lagoarde-Ségot

    De 1960 à 1963, la présidence de John F. Kennedy incarne tout ce que l’inoxydable patron du FBI exècre. Face à l’Amérique libre, catholique et Technicolor du clan Kennedy, celle traditionaliste, protestante et conservatrice de J. Edgar Hoover est menacée. Clyde Tolson, le bras droit et l’amant d’Hoover, est le dernier survivant de cette lutte acharnée au sommet du pouvoir. En 90 minutes, entre fiction et images d’archives, ce témoin privilégié nous raconte Hoover, le stratège politique, et perce comme jamais la personnalité énigmatique d’Edgar, l’homme rongé par sa malédiction au moment le plus critique de son parcours exceptionnel.

     

    Fort du succès de ses trois premières éditions, Deauville Saison 4 poursuit cette année son exploration des mécanismes d’écriture scénaristique en organisant une table ronde qui confrontera les méthodes de travail de scénaristes du petit et du grand écran.

     

    Cette année, auteur, scénaristes de longs métrages et scénaristes de séries télévisées questionneront la transversalité de leurs écritures : de la page à l’écran, du grand au petit, du documentaire à la fiction, du genre au transgenre. Un dialogue riche qui confrontera les points de vue, les esthétiques et les intentions.

     

    Cette rencontre, animée par STÉPHANE FOENKINOS*, réunira :

    MARC DUGAIN,

    FABRICE GOBERT ,

    ÉRIC OVERMYER,

    FRANK SPOTNITZ,

     

    PREMIERES DU 39ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE

    BLUE JASMINE
    BLUE JASMINE
    un film de Woody Allen
    JOE
    JOE
    un film de David Gordon Green
     
    KILLING SEASON
    un film de Mark Steven Johnson
    MA VIE AVEC LIBERACE
    MA VIE AVEC LIBERACE
    un film de Steven Soderbergh
    PLANES
    PLANES
    un film de Klay Hall
    RUSH
    RUSH
    un film de Ron Howard
    VERY GOOD GIRLS
    VERY GOOD GIRLS
    un film de Naomi Foner-gyllenhaal
    WHITE HOUSE DOWN
    WHITE HOUSE DOWN
    un film de Roland Emmerich
    WRONG COPS
    WRONG COPS
    un film de Quentin Dupieux
     
     
    LE MAJORDOME
     
    LE MAJORDOME
    un film de Lee Daniels
     
    LOVELACE
    LOVELACE
    un film de Rob Epstein  | Jeffrey Friedman
     
    NO PAIN NO GAIN
    NO PAIN NO GAIN
    un film de Michael Bay
    PARKLAND
    PARKLAND
    un film de Peter Landesman
    SUNLIGHT JR.

     

    SUNLIGHT JR.
    un film de Laurie  Collyer
    SUSPECT
    SUSPECT
    un film de Scott Walker
    THE NECESSARY DEATH OF CHARLIE COUNTRYMAN
    THE NECESSARY DEATH OF CHARLIE COUNTRYMAN
    un film de Fredrik Bond
    THE WAIT
    THE WAIT
    un film de M. Blash
    UPSTREAM COLOR

    HOMMAGES

     Gale Anne Hurd

     Cate Blanchett

    Larry Clark (avec une intégrale de ses films)

    Nicolas Cage

    John Travolta, en leur présence

     et une nouveauté cette année, Deauville legend qui honorera une personnalité disparue (Danny Kaye pour cette édition)

    MASTERCLASSES

    LEÇON DE CINÉMA STEVEN SODERBERGH  - Samedi 31 août

    Dans le cadre de la présentation de son nouveau film MA VIE AVEC LIBERACE, le réalisateur Steven Soderbergh donne une Leçon de cinéma, animée par le réalisateur & scénariste Nicolas Saada (ESPION(S), 2009). Steven Soderbergh succède ainsi à Darren Aronofsky, Neil LaBute, James Foley, Edward Burns, Scott McGehee, David Siegel, Jonathan Nossiter, Charlie Kaufman, Andy Garcia, Terry Gilliam, Roger Avary et William Friedkin l’année dernière.

    MASTERCLASS « LES BÊTES DU SUD SAUVAGE » – Jeudi 5 septembre

    Masterclass exceptionnelle animée par Christopher Vogler autour de l’analyse filmique des BÊTES DU SUD SAUVAGES de Benh Zeitin, Grand Prix du Festival l’an dernier.

    EVENEMENT- TWEET ME IF YOU CAN

     Analyse et étude comparative de l’usage des réseaux sociaux par le top des acteurs français et américains au box-office.

    Présentation de l’étude le 7 septembre à 17H, salon Lexington du CID

    INFORMATIONS PRATIQUES

    ACCUEIL, INFORMATIONS & POINTS DE VENTES

    Centre International de Deauville (C.I.D)

    Les Planches – 1 avenue Lucien Barrière 14801 DEAUVILLE

    Tél. : 02 31 14 14 14 email@congres-deauville.com

    www.festival-deauville.com

    Facebook Festival du Cinéma Américain de Deauville / Twitter #Deauville2013

    HORAIRES D’OUVERTURE

    Accueil – Informations – Retrait Accréditations – Achat Pass

    vendredi 30 août / 15h-19h

    du samedi 31 août au dimanche 8 septembre / 9h ou 30 mn avant la 1e séance du jour – 19h ou 30 mn avant la dernière séance du jour

    LIEUX DU FESTIVAL

    Les salles de projection

    C.I.D / Auditorium Michel d’Ornano / 1 497 places – 1 avenue Lucien Barrière / 02 31 14 14 14

    C.I.D / Salle Lexington / 220 places – Pour les masterclasses uniquement – Entrée libre – Accréditations et Pass Festival prioritaires

    Cinéma du Casino / 460 places – Rue Edmond Blanc / 02 31 88 07 09

    Morny Club / 271 places – 23 rue du Général de Gaulle / 08 92 68 72 27

    Les autres lieux :

    Les Terrasses du Festival

    Au coeur du Festival, sous la tente officielle ou au Bar du Festival !

    Photocalls et conférences de presse : sur la terrasse à l’arrière du C.I.D en front de mer / Horaires mentionnés dans le Programme des projections

    Le Bar du Festival

    Pour un moment de détente et d’échange !

    du samedi 31 août au samedi 7 septembre / 10h – 18h

    Dimanche 8 septembre : 10h-13h

    SÉANCES

    L’accès aux projections est autorisé pour tous les publics sauf indication particulière mentionnée dans le Programme des projections. 89

    Séance bleue : en journée dans les 3 lieux de projection du Festival et en soirée au Casino et au Morny Club / accessible sur simple présentation du pass ou de l’accréditation à l’entrée de la salle

    Séance rouge : séance en soirée au C.I.D uniquement / accessible après retrait préalable d’une carte d’accès à présenter à l’entrée du C.I.D.

    Les modalités d’accès aux séances bleues et rouges sont identiques pour le détenteur d’une accréditation professionnelle ou d’un pass payant.

    Selon le pass acheté ou l’accréditation obtenue, suivre en journée comme en soirée, la signalétique Pass ou Accréditations présente à l’entrée du lieu de projection.

    Le Pass Festival / 150 euros Tarif réduit (-26 ans / demandeur d’emploi*) / 100 euros Valable du samedi 31 août au dimanche 8 septembre inclus et dans toutes les salles de projection du Festival. Strictement nominatif, avec photo et non cessible, il donne accès, sur simple présentation à l’entrée de la salle, à toutes les séances bleues inscrites sur le programme des projections. Pour assister aux séances rouges en soirée au C.I.D, il doit impérativement être accompagné d’une carte d’accès à retirer au préalable (cf. CARTE D’ACCES). Le catalogue officiel est remis gracieusement pour tout achat d’un pass Festival. Pour +1 euro supplémentaire : accès à toutes les séances du programme « Les Nuits américaines ».
    Le Pass Journée / 30 euros Tarif réduit (– 26 ans / demandeur d’emploi *) / 15 euros Valable pour les séances d’une même journée (à compter du samedi 31 août au dimanche 8 septembre inclus) et dans toutes les salles de projection du Festival. Strictement nominatif et non cessible, il donne accès, sur simple présentation à l’entrée de la salle, à toutes les séances bleues d’une même journée inscrites sur le Programme des projections. Pour assister aux séances rouges en soirée au C.I.D, il doit impérativement être accompagné d’une carte d’accès à retirer au préalable (cf. CARTE D’ACCES). Pour 1 euro supplémentaire : accès à toutes les séances du programme « Les Nuits américaines ».
    Le Pass Les Nuits américaines / 10 euros Ou tarif spécial : +1 € supplémentaire avec tout autre pass acheté. Nominatif et non cessible. Donne accès, dans la limite des places disponibles, aux Nuits américaines.
    Le catalogue officiel / 10 euros L’affiche du Festival / 5 euros Le catalogue officiel + l’affiche du Festival / 12 euros En vente à l’Accueil du C.I.D et à l’Office de Tourisme de Deauville
    * sur présentation d’un justificatif en cours de validité au moment de l’achat
    POINTS DE VENTES

     Avant le Festival : Accueil administration du C.I.D / Office de Tourisme de Deauville / Pré-réservations sur www.badgecid.com / www.fnac.com / www.ticketnet.com www.billetreduc.com Pendant le Festival : Banques Accueil & Ventes Pass – Entrée principale du C.I.D
  • LE TRANSPERCENEIGE de Bong Joon-Ho, film de clôture du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013

     

    « Snowpiercer » (Le Transperceneige) de Bong Joon Ho sera donc le film surprise de clôture du festival tant attendu! Pour l'occasion, sous le communiqué de presse (ci-dessous), retrouvez ma critique de "Mother", film de Bong Joon-Ho pour lequel j'avais d'ailleurs eu le plaisir d'interviewer ce dernier en 2010.

    « Contrôler la Machine, c’est contrôler le Monde ! »

    2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosme futuriste de métal fendant la glace, s’est recréée une hiérarchie des classes contre laquelle une poignée d’hommes entraînés par l’un d’eux tente de lutter. Car l’être humain ne changera jamais…

    SNOWPIERCER, le Transperceneige, coproduit par Opus Pictures, est l’adaptation de la bande dessinée culte de Jacques Lob, Benjamin Legrand et Jean-Marc Rochette, Le Transperceneige.

    En clôture du Festival le samedi 7 septembre, le réalisateur présentera son film en avant-première internationale.

    Sortie en salles le 30 octobre.

     

    CRITIQUE de MOTHER de BONG JOON-HO

     

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    Mother. Voilà un titre bien ambitieux mais de la part de Bong Joon-ho dont c'était le quatrième long-métrage et qui avait, avec « Memories of murder », affirmé sa marque et son talent, on pouvait (légitimement) s'attendre à un film à la hauteur de cette ambition.

    Mother (Kim Hye-Ja) est ici une veuve qui élève seule son fils unique Do-joon (Won Bin), sa raison d'être mais aussi son inquiétude perpétuelle, ce dernier étant intellectuellement déficient et particulièrement naïf. Lorsqu'une jeune fille est retrouvée morte, Do-joon est immédiatement accusé. Sa mère décide de mener l'enquête pour prouver son innocence.

    Dès le premier plan qui met en scène la mother du titre éponyme,  Bong Joon-Ho nous envoûte, nous intrigue, nous charme, nous provoque, nous inquiète.  La mère danse de manière languissante, poétique et décalée, dans un champ de blé. La caméra, fluide et presque sensuelle, se rapproche et tournoie. Bong Joon-Ho nous annonce qu'il va mener la danse, à n'en pas douter peu conventionnelle, et qu'au centre de cette danse se trouvera la mère. Valse visuelle et des genres que Bong Joon-Ho ne cessera de conduire avec brio jusqu'au dernier plan.

    Oubliant cette scène qui aurait dû résonner comme un avertissement, comme une promesse d'inattendu,  Bong Joon-ho nous oriente d'abord vers la comédie. Teintée d'humour noir certes. Et puis c'est le meurtre. Et la comédie dévie vers le thriller, progressivement,  Bong Joon-ho instillant intelligemment de l'étrangeté menaçante dans des scènes quotidiennes alors à la tonalité décalée, par l'effet d'un savant sens du montage, de l'ellipse, du gros plan, du cadrage et par des plans d'une beauté redoutable.

    Là où souvent les ruptures de ton et le mélange des genres ralentissent et alourdissent une intrigue, ici, ils la densifient au contraire, marques du style unique de leur auteur. Comme la mère dans le premier plan,  Bong Joon-Ho nous enserre dans son univers nous embarquant avec elle dans son sentiment maternel, inconditionnel, qui se heurtera à la folie de la vulgarité ordinaire. Celle de la justice. Ou de la police incompétente. Avant, elle-même, de sombrer dans sa folie maternelle synonyme d'amour inconditionnel.    Bong Joon-Ho relativise ainsi cette  folie, les scènes de folie étant cadrées avec plus d'inquiétante fantaisie que les scènes quotidiennes, ce qui est folie aux yeux du monde étant normalité dans le regard d'une mère prête à tout pour sauver son fils.

    Pour parvenir à ce film captivant, il fallait aussi une actrice exceptionnelle comme l'est Kim Hye-Ja, avec son regard tantôt compatissant, tantôt inquiétant, tantôt déterminé, tantôt coupable souvent tout à la fois, mais aussi un sens aigu du suspense que le « simple » écoulement d'eau d'une bouteille parvient à faire culminer par la minutie de la mise en scène et l'ingéniosité  du découpage.

     Bong Joon-Ho fait ainsi danser et s'entrelacer subtilement tragédie du souvenir et bonheur de l'oubli, violence et amour inconditionnel, humour noir et folie,  culpabilité suffocante et soleil rédempteur symbolisé par la beauté vertigineuse du dernier plan qui  achève de nous emporter nous rappelant la promesse envoûtante et poétique de la danse initiale. Promesse tenue au-delà de nos espérances pour ce film hybride, palpitant, étonnant, poignant qui n'épargne ni les travers de la société coréenne ni les ombres et forfaits d'un inconditionnel amour maternel (pléonasme ?) pour mieux encore en exalter la force renversante.

    « Mother » a été présenté dans la section « Un Certain Regard » du Festival de Cannes 2009

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  • CRITIQUE de L'AUTRE DUMAS de Safy Nebbou (ce soir, sur France 2)

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    Auguste Maquet (Benoît Poelvoorde)  est «  le nègre » du célèbre écrivain Alexandre Dumas père (Gérard Depardieu) (co ?)auteur notamment des « Trois mousquetaires », de « La Reine Margot », du « Comte de Monte Christo ». Alors qu'ils se trouvent à Trouville,  une jeune femme, Charlotte Desrives (Mélanie Thierry) venu pour rencontrer Dumas afin de faire libérer son père républicain emprisonné prend Maquet pour Dumas.  Maquet se laisse passer pour Dumas afin de séduire celle dont il est immédiatement tombé amoureux. Pendant ce temps, à Paris, la révolution de 1848 se prépare...

    Quel passionnant sujet que l'imposture ici basée sur cette histoire vraie du célèbre écrivain et de celui qui vécut dans son ombre. De la part de celui qui avait signé le poignant « Cou de la girafe », on s'attendait au meilleur.

    La grande réussite revient d'abord au casting avec Benoît Poelvoorde qui, après « Entre ses mains »  et « Coco avant Chanel » prouvait une nouvelle fois qu'il est aussi exceptionnel dans la comédie que le drame. II incarne à la perfection cet écrivain introverti et austère en lequel combattent l'admiration, la fascination et l'envie de la lumière de celui dans l'ombre duquel il vit : le fantaisiste, bouillonnant Dumas. Maquet dont on égratigne le nom face à Dumas que l'on célèbre. Depardieu irradie mais n'en fait jamais trop alors que la personnalité fantasque et extravertie de Dumas aurait pu s'y prêter. Et puis il y a les seconds rôles : Mélanie Thierry (juste en jeune révolutionnaire déterminée et virevoltante), Dominique Blanc (qui elle aussi vit dans l'ombre de Dumas) et Catherine Mouchet (l'épouse insouciante de Maquet) toujours aussi parfaites.

    Maquet face à Dumas, c'est l'artisan besogneux face au génie  inspiré. Leur face-à-face interroge le mécanisme complexe de la création. Maquet n'atteindra jamais les fulgurances de Dumas mais Dumas ne peut écrire sans Maquet.

    Alors que la bande-annonce me faisait attendre un drame, le ton est en réalité celui de la tragi-comédie romanesque, voire rocambolesque, à la manière d'un feuilleton de Dumas. En toile de fond la révolution de 1848 qui apporte ce qu'il faut d'Histoire indissociable de cette du grand écrivain qui s'en est toujours largement inspiré.

    Et puis il y a les mots, ceux de Dumas et ceux de Gilles Taurand  (L'Autre Dumas est avant tout une adaptation de la pièce de théâtre "Signé Dumas", écrite par Cyril Gely et Eric Rouquette et jouée en 2003, mise en scène par Jean-Luc Tardieu. ), même si cette adaptation est très contemporaine dans la langue comme dans la forme, alerte et pas empesée comme on aurait pu le craindre avec un film d'époque, même si certaines répliques sont parfois un peu trop théâtrales mais après tout celles de Dumas l'étaient aussi, et c'est là aussi une manière de lui rendre hommage ainsi qu'à celui qui vivait et écrivait dans son ombre et contribuait ainsi à sa lumière, et de lui en apporter enfin un peu. ( Lors d'un procès qui eut lieu en 1858, Maquet revendiqua la paternité des principaux chefs d'oeuvre de Dumas. Si le tribunal lui accorda 25% des droits d'auteur, il lui refusa en revanche la co-signature.)

    Peut-être pas le film magistral que l'on aurait pu attendre de Safy Nebbou sur un aussi riche sujet (un peu comme si Auguste Maquet n'avait pas encore rencontré Dumas, il lui manque cette petite flamme pour transformer la bonne idée en idée géniale) mais un très bon divertissement servi par des premiers et seconds rôles excellents. 

    Lien permanent Imprimer Catégories : A VOIR A LA TELEVISION : CRITIQUES DE FILMS Pin it! 0 commentaire
  • Réponses au concours "Gagnez vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville"

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    Vous trouverez, ci-dessous, les réponses au concours vous permettant de remporter vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013. Je vous rappelle que cette 39ème édition aura lieu du 30 Août 2013 au 8 septembre 2013. Vous avez été très nombreux à participer et aussi très nombreux à trouver toutes les bonnes réponses... J'aurais aimé pouvoir offrir des pass à tous, ce n'est malheureusement pas possible. Je vous remercie d'avoir participé. Vous trouverez de nombreux autres concours dans la rubrique "Concours" de ce blog. Comme chaque année, je vous ferai vivre le festival en direct de l'ouverture à la clôture sur mon site http://inthemoodforfilmfestivals.com et sur http://inthemoodfordeauville.com  

    Vous pouvez retrouver mon compte-rendu de  la formidable édition 2012, ici .

     

     

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     Photos ci-dessus : copyright blogs Inthemood – Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012

    Je vous rappelle que le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est http://festival-deauville.com, que le compte twitter officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est @DeauvilleUS (et @lpscinema) avec pour hashtag officiel #Deauville2013 et que vous pouvez accéder à sa page Facebook officielle en cliquant ici. Je vous recommande également celle de la ville de Deauville, @Deauvilletwitts sur twitter.

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    Pour ma part, je vous ferai suivre le festival en direct comme chaque année sur ce blog dédié http://www.inthemoodfordeauville.com  (sur lequel vous trouverez toutes mes archives sur le Festival du Cinéma Américain de Deauville) ainsi que sur http://www.inthemoodforcinema.com , et  surtout sur mon nouveau site consacré aux festivals de cinéma http://inthemoodforfilmfestivals.com sur lequel le Festival du Cinéma Américain de Deauville est à l’honneur à partir de maintenant, jusqu’en septembre. Vous pourrez aussi me suivre sur mon compte twitter principal @moodforcinema ainsi que sur celui que je consacre à Deauville @moodfdeauville et sur ma page Facebook principale http://facebook.com/inthemoodforcinema et a fortiori sur celle que je consacre à ce festival http://facebook.com/inthemoodfordeauville .

     En attendant l’édition, 2013, vous pouvez également retrouver mon best of de l’édition 2012 en cliquant ici avec de nombreuses critiques, photos, vidéos. Un tout petit aperçu ci-dessus.

     

    CLIQUEZ ICI POUR LIRE MON ARTICLE DETAILLE SUR LE PROGRAMME DE L’EDITION 2013

     

    CLIQUEZ ICI POUR LIRE MON ARTICLE SUR UNE JOURNEE IDEALE A DEAUVILLE AVEC DE NOMBREUX BONS PLANS

     CONCOURS - REPONSES

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    Pour la 6ème année consécutive, j’ai donc eu le plaisir de vous faire gagner vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013 (  grâce au Centre International de Deauville).

     

    REPONSES :

    1. Comment s’appelle le personnage féminin principal du (magnifique) film dont est extraite l’image suivante?

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    Cette image est extraite du film qui fut le grand vainqueur de l'année 2012, "Les Bêtes du Sud sauvage" de Benh Zeitlin dont le personnage féminin principal se prénomme Hushpuppy. Retrouvez ma critique en cliquant ici.

     

    2.  En quelle année le réalisateur du film dont l’image a été découpée ci-dessous est-il venu à Deauville pour la dernière fois ? Quel est ce réalisateur?

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    Il s'agit d'une image extraite de "Lincoln" de Steven Spielberg dont vous pouvez retrouver ma critique, ici. Steven Spielberg est venu à Deauville en 2004 pour la dernière fois.

     

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    3. De quel classique du cinéma américain est extraite l’image ci-dessous?

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    Il s'agit d'une image extraite du film "Les Ensorcelés" de Vincente Minelli dont vous pouvez retrouver la critique, ici.

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    4. Si je vous dis à propos de la photo ci-dessous « il n’y en eut que trois », à quels films pensez-vous?

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    Cette image est extraite du film "Géant", un des trois films tournés par James Dean: « Géant » , « La fureur de vivre » et « A l’est d’Eden ».

     

    5. Quel est le film américain ci-dessous dont a été extraite une image légèrement modifiée?

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    Il s'agit d'une image de "Little miss sunshine" de Jonathan Dayton.

    concours, cinéma, Deauville, Festival du Cinéma Américain de Deauville, Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013

     

    6.  Quel rapport entre les deux images suivantes extraites de deux films différents (la première découpée et l’autre intacte) et le 39 ème Festival du Cinéma Américain de Deauville?

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    Cette image est extraite du film "Mademoiselle Chambon" de Stéphane Brizé dont vous pouvez retrouver la critique ici. Vincent Lindon est l'acteur principal de ce film.

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    Il s'agit bien d'une image de "Vincent, François, Paul et les autres" de Claude Sautet dans lequel Vincent est incarné par Yves Montand. Vincent Lindon joua dans l'excellent "Quelques jours avec moi" de Claude Sautet.

    Vincent Lindon était le point commun. Il sera le président du jury de cette 39ème édition.

     

    7. Quel acteur est à droite sur cette photo (dont cet élément sur la photo ci-dessous devrait aisément vous faire trouver le titre du film dont il s’agit)?

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    Il s'agit d'Humphrey Bogart dans "Le Faucon maltais".

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    8. Ce fut un de mes grands coups de coeur du Festival du Cinéma Américain de Deauville ces dernières années. De quel film est extraite l’image ci-dessous?

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    Cette image est extraite du film "Elle s'appelle Ruby" de Jonathan Dayton et Valérie Faris dont vous pouvez retrouver la critique, ici.

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    9. L’année 1995 a marqué un tournant dans l’histoire du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Pourquoi? Donnez-moi le nom du film qui en a été le « symbole ».

    C'est en 1995 que débuta la compétition de films indépendants. C'est le film "ça tourne à Manhattan" de Tom DiCillo qui reçut le Grand Prix.

    10. En une phrase, quels sont pour vous les atouts de ce festival, que vous connaissez si vous y êtes déjà allé ou que vous imaginez dans le cas contraire?

    Si vous voulez connaître quelques uns des atouts de ce festival retrouvez mes deux articles suivants:

    CLIQUEZ ICI POUR LIRE MON ARTICLE DETAILLE SUR LE PROGRAMME DE L’EDITION 2013

     

    CLIQUEZ ICI POUR LIRE MON ARTICLE SUR UNE JOURNEE IDEALE A DEAUVILLE AVEC DE NOMBREUX BONS PLANS

     

     11. Regardez cette photo. Quel est le nom du personnage principal du roman éponyme (mais qui n’a aucun lien avec le film dont est extraite l’image ci-dessous) dont je vous ai parlé dans cette page?

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    Il s'agit d'une image extraite du film "Les Orgueilleux" d'Yves Allégret qui est aussi le titre de mon roman se déroulant dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Le personnage principal se nomme Martin Rastello Et si vous n'avez pas gagné à ce concours, j'en profite pour vous rappeler que je fais actuellement gagner une liseuse électronique Kobo aux lecteurs du roman, ici. J'en profite aussi pour vous annoncer que dans quelques jours sortira mon recueil de nouvelles "Ombres parallèles" (également publié chez Numeriklivres) dont plusieurs se déroulent dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville.

  • Rentrée du Cinéma BNP Paribas 2013 : gagnez vos contremarques sur ce blog!

     

    DETAILS DE L'OPERATION

     

    C'est une opération qui, je pense, ravira les amoureux de cinéma qui ont envie de profiter pleinement de cette rentrée cinématographique, une opération à laquelle je suis ravie de participer ici. Ainsi, la séance de cinéma sera à 3,50 € avec une contremarque BNP Paribas, partout en France, à toutes les séances, pour tous les publics, du 11 au 17 septembre 2013 ! Les détenteurs de contremarques BNP Paribas pourront ainsi bénéficier de manière exclusive, pendant 7 jours, d’un tarif unique de 3,50 euros* la séance.

    A partir de ce 14 août, 200 000 contremarques sont à gagner (dans la limite des stocks disponibles) sur www.bnpparibas.net/cinema, sur Facebook (www.facebook.com/bnpparibas.net) mais aussi sur Inthemoodforcinema.com puisque j'ai le plaisir de participer à l'opération. Par ailleurs, plus de 130 000 contremarques seront offertes directement par les agences BNP Paribas aux clients et prospects à travers toute la France.

    BNP Paribas est partenaire des événements populaires tels que La Fête du Cinéma ou Le Printemps du Cinéma. BNP Paribas reconduit ainsi l’opération La Rentrée Cinéma BNP Paribas lancée en 2011, qui aura lieu dans la France entière, du 11 au 17 septembre 2013.

    Cette opération s’inscrit dans la continuité des aitions menées par BNP Paribas depuis plus de 20 ans en faveur du cinéma dont la banque est l’un des principaux soutiens en France.

     

    *Tarif unique de 3,50 € la séance sur remise d’une contremarque de cinéma BNP Paribas, dans toutes les salles participant à l’opération, à toutes les séances et pour tous les publics du 11 au 17 septembre 2013 inclus. Conditions sur www.bnpparibas.net/cinema (hors majoration pour les films en 3D, en Imax et séances spéciales).

    A PROPOS DE BNP PARIBAS ET DU CINEMA

    En 2007, BNP Paribas est devenu le partenaire exclusif des événements majeurs du cinéma organisés dans l’ensemble des salles françaises : Le Printemps du Cinéma, La Fête du Cinéma et la Rentrée du Cinéma. En 2011, BNP Paribas a lancé pour la première fois l’opération La Rentrée Cinéma BNP Paribas, avec le soutien de la FNCF.

    Le Groupe est devenu en 2010 partenaire du cinéma Le Trianon et a confirmé cette année son engagement en faveur du 7ème art en Seine Saint-Denis jusqu’en 2014. Ce partenariat l’aide à la fois à jouer un rôle unique dans la pédagogie auprès des jeunes, et à rester un haut lieu d’animation et de culture pour tous les passionnés. Dans le domaine du court-métrage, BNP Paribas est également le partenaire du Mobile Film Festival qui fait la part belle aux créateurs réalisant un film d’une minute avec un mobile et s'associe à Banlieuz'art, un concours qui permet à des jeunes d'Ile-de-France de réaliser leur court-métrage. BNP Paribas soutient aussi l'association Les Toiles Enchantées, présidée par Alain Chabat, qui a pour mission de favoriser l’accès à la culture et au divertissement et de permettre aux jeunes enfants hospitalisés de voir gratuitement les films récemment sortis en salles. Par ailleurs, le groupe apporte son soutien à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes, au Festival cinéma Télérama, au Grand Lyon Film Festival, et à l’Académie des César. BNP Paribas participe également à la restauration de films anciens et soutient par ailleurs une manifestation qui se déroule dans 450 salles en Belgique, les BNP Paribas Fortis Film days. En Italie, BNL est le principal partenaire du Festival International du film de Rome. BNP Paribas a par ailleurs contribué à la restauration de plusieurs autres films, dont 4 films de Charlie Chaplin : « Les Temps Modernes », « Le kid », « La ruée vers l'or » et « Le cirque ». En 2012, BNP Paribas est devenu partenaire de la restauration de Parade (1974), le seul film de Jacques Tati qui n’ait jamais été restauré depuis sa sortie. En 2013, BNP Paribas est heureux de soutenir la restauration et la numérisation du film «Les Demoiselles de Rochefort».

    LA WEBRADIO CINEMA DE BNP PARIBAS : JE VOUS LA RECOMMANDE!

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    Par ailleurs, BNP Paribas a lancé en 2012 «Séance Radio» , la webradio et l'application iPhone/Androïd/Facebook de tous les cinémas. «Séance Radio» propose aux fans de cinéma, 24h/24 et 7 jours sur 7, de revenir sur les richesses de l'univers cinématographique mondial, à travers diverses chroniques exclusivement dédiées au cinéma et un contenu musical composé de bandes originales de films : www.seanceradio.com, @seanceradio.

    Pour en savoir plus : www.bnpparibas.com/cinema

    Suivez également les autres blogs/sites inthemood: http://inthemoodlemag.com, http://inthemoodforfilmfestivals.com, http://inthemoodforhotelsdeluxe.com, http://inthemoodforluxe.com, http://inthemoodfordeauville.com, http://inthemoodforcannes.com

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