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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 246

  • Sortie Ultimate Edition ( Blu-ray + DVD Warner) de "Casablanca" de Michael Curtiz

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    A l’occasion de la sortie par Warner d’une Ultimate Edition (Blu-ray et DVD) de « Casablanca », ce 21 novembre 2012, je vous propose ci-dessous ma critique du chef d’oeuvre de Michael Curtiz, et accessoirement un de mes films de prédilection à l’origine de ma passion pour le cinéma, à voir et revoir sans modération et pour en savoir plus sur cette édition, rendez-vous sur le site de Warner, ici.

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    Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai revu ce classique du cinéma américain que j’ai revu hier soir pour la énième fois, toujours avec le même plaisir, la même émotion alors que je connais le déroulement de l’intrigue et les répliques par cœur. Indéniablement la marque des grands films. Nous surprendre et nous émouvoir encore et encore avec ce que l’on connaît.

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    On ne présente plus « Casablanca » ni Rick Blaine (Humphrey Bogart), le mystérieux propriétaire du bigarré Café Américain. Nous sommes en 1942, à Casablanca, là où des milliers de réfugiés viennent et échouent des quatre coins de l’Europe, avec l’espoir fragile d’obtenir un visa pour pouvoir rejoindre les Etats-Unis. Casablanca est alors sous le contrôle du gouvernement de Vichy. Deux émissaires nazis porteurs de lettres de transit sont assassinés. Ugarte (Peter Lorre), un petit délinquant, les confie à Rick alors qu’il se fait arrêter dans son café. C’est le capitaine Renault (Claude Rains), ami et rival de Rick, qui est chargé de l’enquête tandis qu’arrive à Casablanca un résistant du nom de Victor Laszlo (Paul Henreid). Il est accompagné de sa jeune épouse : la belle Ilsa (Ingrid Bergman). Rick reconnaît en elle la femme qu’il a passionnément aimée, à Paris, deux ans auparavant…

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    Casablanca est un film qui contient plusieurs films, plusieurs histoires potentielles esquissées ou abouties, plusieurs styles et tant de destins qui se croisent.

    Plusieurs films d’abord. Casablanca est autant le portrait de cette ville éponyme, là où tant de nationalités, d’espoirs, de désespoirs se côtoient, là où l’on conspire, espère, meurt, là où la chaleur et l’exotisme ne font pas oublier qu’un conflit mondial se joue et qu’il est la seule raison pour laquelle des êtres si différents se retrouvent et parfois s’y perdent.

    C’est ensuite évidemment l’histoire de la Résistance, celle de la collaboration, l’Histoire donc.

    Et enfin une histoire d’amour sans doute une des plus belles qui ait été écrite pour le cinéma. De ces trois histoires résultent les différents genres auxquels appartient ce film : vibrante histoire d’amour avant tout évidemment, mais aussi comédie dramatique, film noir, mélodrame, thriller, film de guerre.

    Peu importe le style auquel il appartient, ce qui compte c’est cette rare alchimie. Cette magie qui, 70 ans après, fait que ce film est toujours aussi palpitant et envoûtant.

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    L’alchimie provient d’abord du personnage de Rick, de son ambiguïté. En apparence hautain, farouche individualiste, cynique, velléitaire, amer, il se glorifie ainsi de « ne jamais prendre parti », de « ne prendre de risque pour personne » et dit qu’ « alcoolique » est sa nationalité ; il se révèle finalement patriote, chevaleresque, héroïque, déterminé, romantique. Evidemment Humphrey Bogart avec son charisme, avec son vieil imper ou son costume blanc (qui reflètent d’ailleurs le double visage du personnage), sa voix inimitable, sa démarche nonchalante, ses gestes lents et assurés lui apporte un supplément d’âme, ce mélange de sensibilité et de rudesse qui n’appartient qu’à lui. Un personnage aux mille visages, chacun l’appelant, le voyant aussi différemment. Auparavant surtout connu pour ses rôles de gangsters et de détectives, Humphrey Bogart était loin d’être le choix initial (il fut choisi après le refus définitif de George Raft) tout comme Ingrid Bergman d’ailleurs (Michèle Morgan, notamment, avait d’abord été contactée), de même que le réalisateur Michael Curtiz n’était pas le choix initial de la Warner qui était William Wyler. On imagine désormais mal comment il aurait pu en être autrement tant tous concourent à créer cette alchimie…

    Ensuite cette alchimie provient évidemment du couple qu’il forme avec Ingrid Bergman qui irradie littéralement l’écran, fragile, romanesque, nostalgique, mélancolique notamment grâce à une photographie qui fait savamment briller ses yeux d’une tendre tristesse. Couple romantique par excellence puisque leur amour est rendu impossible par la présence du troisième personnage du triangle amoureux qui se bat pour la liberté, l’héroïque Victor Laszlo qui les place face à de cruels dilemmes : l’amour ou l’honneur. Leur histoire personnelle ou l’Histoire plus grande qu’eux qui tombent « amoureux quand le monde s’écroule ». L’instant ou la postérité.

    Et puis il y a tous ces personnages secondaires : Sam (Dooley Wilson), le capitaine Renault, … ; chacun incarnant un visage de la Résistance, de la collaboration ou parfois une attitude plus ambiguë à l’image de ce monde écartelé, divisé dont Casablanca est l’incarnation.

    Concourent aussi à cette rare alchimie ces dialogues, ciselés, qui, comme le personnage de Rick oscillent entre romantisme noir et humour acerbe : « de tous les bistrots, de toutes les villes du monde c’est le mien qu’elle a choisi ». Et puis ces phrases qui reviennent régulièrement comme la musique de Sam, cette manière nonchalante, presque langoureuse que Rick a de dire « Here’s looking at you, kid » .

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    Et comme si cela n’était pas suffisant, la musique est là pour achever de nous envoûter. Cette musique réminiscence de ces brefs instants de bonheur à Paris, entre Rick et Ilsa, à « La Belle Aurore » quand l’ombre ne s’était pas encore abattue sur le destin et qu’il pouvait encore être une « belle aurore », ces souvenirs dans lesquels le « Play it again Sam » les replonge lorsque Ilsa implore Sam de rejouer ce morceau aussi célèbre que le film : « As time goes by » ( la musique est signée Max Steiner mais « As time goes by » a été composée par Herman Hupfeld en 1931 même si c’est « Casablanca » qui l’a faîte réellement connaître).

    Et puis il y a la ville de Casablanca d’une ensorcelante incandescence qui vibre, grouille, transpire sans cesse de tous ceux qui s’y croisent, vivent de faux-semblants et y jouent leurs destins : corrompus, réfugiés, nazis, collaborateurs… .

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    Des scènes d’anthologie aussi ont fait entrer ce film dans la légende comme ce combat musical, cet acte de résistance en musique (les partisans des Alliés chantant la Marseillaise couvrant la voix des Allemands chantant Die Wacht am Rhein, et montrant au détour d’un plan un personnage changeant de camp par le chant qu’il choisit) d’une force dramatique et émotionnelle incontestable. Puis évidemment la fin que les acteurs ne connaissaient d’ailleurs pas au début et qui fut décidée au cours du tournage, cette fin qui fait de « Casablanca » sans doute une des trois plus belles histoires d’amour de l’histoire du cinéma. Le tournage commença ainsi sans scénario écrit et Ingrid Bergman ne savait alors pas avec qui son personnage partirait à la fin, ce qui donne aussi sans doute à son jeu cette intrigante ambigüité. Cette fin( jusqu’à laquelle l’incertitude est jubilatoire pour le spectateur) qui rend cette histoire d’amour intemporelle et éternelle. Qui marque le début d’une amitié et d’un engagement (le capitaine Renault jetant la bouteille de Vichy, symbole du régime qu’il représentait jusqu’alors) et est clairement en faveur de l’interventionnisme américain (comme un autre film dont je vous parlais récemment), une fin qui est aussi un sacrifice, un combat pour la liberté qui subliment l’histoire d’amour, exhalent et exaltent la force du souvenir (« nous aurons toujours Paris ») et sa beauté mélancolique.

    La réalisation de Michael Curtiz est quant à elle élégante, sobre, passant d’un personnage à l’autre avec beaucoup d’habileté et de fluidité, ses beaux clairs-obscurs se faisant l’écho des zones d’ombre des personnages et des combats dans l’ombre et son style expressionniste donnant des airs de film noir à ce film tragique d’une beauté déchirante. Un film qui comme l’amour de Rick et Ilsa résiste au temps qui passe.

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    Le tout concourant à ce romantisme désenchanté, cette lancinance nostalgique et à ce que ce film soit régulièrement classé comme un des meilleurs films du cinéma mondial. En 1944, il fut ainsi couronné de trois Oscars (meilleur réalisateur, meilleur scénario adapté, meilleur film) et l’American Film Institute, en 2007, l’a ainsi classé troisième des cents meilleurs films américains de l’Histoire derrière l’indétrônable « Citizen Kane » et derrière « Le Parrain ».

    Le charme troublant de ce couple de cinéma mythique et le charisme ensorcelant de ceux qui les incarnent, la richesse des personnages secondaires, la cosmopolite Casablanca, la musique de Max Steiner, la voix de Sam douce et envoûtante chantant le nostalgique « As time goes by », la menace de la guerre lointaine et si présente, la force et la subtilité du scénario (signé Julius et Philip Epstein d’après la pièce de Murray Burnett et Joan Alison « Everybody comes to Rick’s »), le dilemme moral, la fin sublime, l’exaltation nostalgique et mélancolique de la force du souvenir et de l’universalité de l’idéalisme (amoureux, résistant) et du combat pour la liberté font de ce film un chef d’œuvre…et un miracle quand on sait à quel point ses conditions de tournage furent désastreuses.

    La magie du cinéma, tout simplement, comme le dit Lauren Bacall : « On a dit de Casablanca que c’était un film parfait évoquant l’amour, le patriotisme, le mystère et l’idéalisme avec une intégrité et une honnêteté que l’on trouve rarement au cinéma. Je suis d’accord. Des générations se plongeront dans le drame du Rick’s Café Américain. Et au fil du temps, le charme de Casablanca, de Bogey et de Bergman continuera à nous ensorceler. C’est ça, la vraie magie du cinéma ».

    Un chef d’œuvre à voir absolument. A revoir inlassablement. Ne serait-ce que pour entendre Sam (Dooley Wilson) entonner « As time goes by » et nous faire chavirer d’émotion …

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  • Avant-première "L'Odyssée de Pi" et master class d'Ang Lee en direct

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    Ce lundi soir, j'aurai le plaisir de découvrir "L'Odyssée de Pi" d'Ang Lee en avant-première et de suivre sa master class en direct. Je m'en réjouis d'autant plus que c'est un des cinéastes que j'apprécie le plus, notamment au regard du caractère éclectique de sa filmographie mais aussi parce qu'il est lié au souvenir de l'inoubliable projection de "Tigre et dragon" au Festival du Cinéma Américain de Deauville il y a plus de 10 ans (le film avait été projeté en avant-première dans une ambiance incroyable: la projection était ponctuée d'applaudissements etc). Pas de panique, si vous n'avez pas eu la chance d'être invités, vous pourrez également suivre la master class en direct sur internet:

    Cet événement sera retransmis en DIRECT dès 22h00 sur les environnements suivants :
     
     
     
     
     
     
    Sortie en salles le 19 Décembre 2012.
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    Synopsis :
    Après le succès mondial de Tigre et Dragon et l’Oscar® du meilleur réalisateur pour Le Secret de Brokeback Mountain, le cinéaste Ang Lee signe avec L’Odyssée de Pi un grand film d’aventure fantastique pour Noël 2012, en adaptant l’œuvre de Yann Martel, l’un des romans les plus encensés de ces dernières années.
    Après une enfance passée à Pondichéry en Inde, Pi Patel, 17 ans, embarque à bord d’un cargo avec sa famille pour rejoindre le Canada, où l’attend une nouvelle vie.
    Mais son destin est bouleversé par un naufrage spectaculaire en pleine mer. Il se retrouve seul survivant à bord d'un canot de sauvetage. Seul, ou presque... Richard Parker, splendide et féroce tigre du Bengale est aussi du voyage.
    L’instinct de survie des deux naufragés leur fera vivre une odyssée hors du commun au cours de laquelle Pi devra développer son ingéniosité et faire preuve d’un courage insoupçonné pour survivre à cette aventure incroyable.
    Pour suivre L’Odyssée de Pi :
    Sur Twitter avec #LOdysseeDePi

    Vous pourrez également découvrir ce film en avant-première 3D , dans des conditions exceptionnelles. A bord d’un canot de sauvetage, à l’instar de Pi, le héros du film, vous vivrez au plus près son incroyable histoire de survie. Cet événement se déroulera dans un lieu d’exception classé monument historique : la piscine Pailleron à Paris.

    Un événement en collaboration avec la Mairie de Paris, le dimanche 9 décembre à 19h00

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  • Critique - "Entre ses mains" d'Anne Fontaine sur D8 à 20H50

    Ce soir, sur D8, à 20H50, ne manquez surtout pas "Entre ses mains" d'Anne Fontaine. Retrouvez mes quelques commentaires publiés lors de la sortie du film ci-dessous.

    Fascination. Voilà probablement le terme qui définirait le mieux le dernier film d’Anne Fontaine. Celle qu’exerce sur Claire (Isabelle Carré), assureur, Laurent, le singulier vétérinaire (Benoît Poelvoorde), venu déclarer un sinistre. Celle qu’exerce sur le spectateur ce film troublant et son duo d’acteurs étonnants.

     C’est bientôt Noël, c’est à Lille et un tueur en séries sévit depuis quelques jours. Leur rencontre se déroule a priori dans un cadre anodin mais peu à peu la quotidienneté va laisser la place à l’étrangeté d’une relation magnifiquement tragique…

    Progressivement, la caméra vacille et bascule avec Claire dans l’inéluctable, l’inénarrable. Progressivement elle va se retrouver aussi fragile qu’un animal blessé entre ses mains. Des mains qui soignent. Des mains qui tuent peut-être. Des mains qui hypnotisent.

     Poelvoorde incarne ici ce fauve face à son animalité, ce prédateur de femmes, qui comme les lions qu’il soigne fascinent et effraient. Telle est aussi Claire, (parfaite Isabelle Carré) fascinée et effrayée, blonde hitchcockienne dans l’obscurité tentatrice et menaçante, tentée et menacée. Guidée par une irrépressible attirance pour cet homme meurtri, peut-être meurtrier. Cet homme qui ne cherche pas le bonheur. Juste l’instant. Comme celui de leurs mains qui se frôlent ; de leurs silences et leurs fêlures qui les rapprochent, hors de leur tragique ou quotidienne réalité.

     Encore une fois Anne Fontaine explore l’irrationalité du désir avec subtilité et avec un salutaire anticonformisme.

    Benoît Poelvoorde, bouleversant, bouleversé, sidérant, exprime avec nuance l’ambivalence de ce personnage qui tue et donne à Claire le sentiment d’être vivante, qui devrait nous répugner et dont nous comprenons pourtant, (grâce au jeu des deux comédiens et grâce une subtile mise en scène centrée sur les silences et les regards) l’irrépressible sentiment qu’il inspire à Claire qui se met à chanter, à danser. A exister.

     Anne Fontaine dissèque brillamment chaque frémissement, chaque tremblement dans cette tranquille ville de Province soudainement en proie à la violence comme la tranquille Claire est en proie (la proie aussi) à celle de ses désirs.

    Les regards hésitants, égarés, déstabilisants, déstabilisés, de Poelvoorde, expriment une pluralité de possibles, l’impensable surtout. L’amour impossible est ici en effet amour impensable. Un film effroyablement envoûtant, dérangeant. Captivant. Fascinant, définitivement.

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  • Chasse au trésor la RATP pour la sortie du film "Le Hobbit : un voyage inattendu"

     

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    A l’occasion du lancement de maRATP et de la sortie du film Le Hobbit : Un Voyage Inattendu, la RATP invite les franciliens à participer à « Une aventure Inattendue avec maRATP ».

     Du 23 au 30 novembre, les franciliens sont ainsi invités par maRATP à participer à la grande quête qu’elle organise sur les traces du Hobbit Bilbon Sacquet. La RATP a choisi la sortie de l’un des films les plus attendus de l’année « Le Hobbit : Un Voyage Inattendu » pour accompagner le lancement de maRATP et faire découvrir ses tout nouveaux services destinés à faciliter les déplacements en ville des franciliens. Pour les non-initiés, rappelons que Le Hobbit Bilbon Sacquet est l’un des personnages secondaires de la trilogie du Seigneur des Anneaux.

     Dans ce nouveau film dédié cette fois à ses aventures, Bilbon sera entraîné dans une quête au sein d’une troupe de 13 compagnons pour reprendre le Royaume perdu des nains d’Erebor, conquis longtemps auparavant par le dragon Smaug. Le principe de la quête organisée par la RATP est simple : retrouver les 13 compagnons qui dévoileront chacun une étape de l’itinéraire permettant de retrouver Le Hobbit Bilbon Sacquet.

    Dissimulés sur les sites Internet de la RATP et de ses partenaires, sur certains blogs (dont Inthemoodforcinema.com, très bientôt, soyez attentifs!) et médias, les compagnons pourront être retrouvés grâce à de précieux indices distillés tout au long du jeu. Pour être prévenus en temps réel de la découverte d’un nouvel indice, les participants pourront configurer leur « Alertes Aventure », grâce au nouveau service d’Alertes Trafic maRATP disponible sur www.ratp.fr/maratp, et sur l’application mobile gratuite RATP.

    Pour participer à « Une Aventure Inattendue avec maRATP » il suffit de s’inscrire sur www.ratp.fr/maratp. Tout inscrit au jeu participera automatiquement à un grand tirage au sort final, pour remporter notamment un voyage en Nouvelle-Zélande (lieu de tournage du film aux paysages époustouflants), et de nombreux autres cadeaux. Mais plus les participants trouvent de compagnons, plus ils augmentent leurs chances de gagner ! Et pour les aventuriers les plus rapides à rassembler les 13 compagnons, une surprise supplémentaires est prévue… alors à vos Alertes Aventures pour ne pas manquer un seul indice !

    Concernant la partie événementielle à la station Auber (du 26 au 30 novembre) : A l’occasion de la sortie au cinéma le 12 décembre du film LE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDU, Warner Bros. Pictures présentera des décors inspirés de Cul-de-Sac, le célèbre village de Bilbon Sacquet, du 26 novembre au30 novembre 2012 dans la salle d’échanges de la station Auber à Paris. - Une construction réalisée à taille réelle des Hobbits sur un espace de 150m² et supervisée par Dan Hennah, chef décorateur de la trilogie de Peter Jackson, présentera trois maisons permettant aux visiteurs de découvrir l’univers pittoresque des Hobbits, des photos et présentation des personnages de l’aventure. - Une carte géante de la Terre du Milieu sera également disponible au sol, permettant aux visiteurs de s’immiscer dans l’univers de Bilbon et de situer les différentes contrées que parcourt le Hobbit lors de son voyage. - Le jeu vidéo « Légo® Seigneur des AnneauxTM » édité par Warner Bros. Interactive sera disponible sur des bornes interactives. L’occasion sera donc donnée aux petits comme aux grands d’essayer ce tout dernier jeu qui sortira le 23 novembre. Et pour prolonger l’expérience de la quête « Une Aventure Inattendue avec maRATP » , la RATP invite les aventuriers à se faire photographier aux côtés de Gandalf et Bilbon Sacquet intégrés dans un « photo-stand », les plus téméraires pourront également se faire caricaturer à la manière Hobbit.

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  • Suivez et soutenez mon projet à partir d'aujourd'hui sur My Major Company!

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    Oyez, oyez, chers amis lecteurs d'Inthemoodforcinema! C'est ma bonne nouvelle du jour:  mon recueil de nouvelles romantiques et cruelles sur le cinéma est sur le célèbre site My Major Company!

     Son succès dépendra des premiers échos et surtout contributions qu'il recevra les premiers jours!  Je compte donc sur vous, plus que jamais, cette fois tout particulièrement, et je vais vous expliquer la marche à suivre, très simple, ci-dessous.

     Si je me (re)lance dans l'aventure avec My Major Company, c'est justement parce que c'est My Major Company en qui j'ai confiance et parce que j'ai déjà eu le plaisir de publier plusieurs fois des textes sur leur site et de gagner un concours de nouvelles avec eux en début d'année.

    Concernant le contenu de mon projet, vous saurez tout sur ma page My Major Company en question.

    Pour accéder à la page pour découvrir mon projet, c'est en cliquant  ici, vous pouvez aussi y accéder directement en cliquant sur le visuel ci-dessus.

                                                    Comment soutenir le projet:

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    -et/ou en le partageant via twitter

    -et /ou évidemment et surtout en contribuant. Pour que mon projet puisse voir le jour, la jauge doit atteindre 5000 euros en 3 mois. Non seulement les contributions vont de 1 euro à 500 euros mais en plus à chaque fois vous recevrez des contreparties en fonction de votre mise (les contreparties sont expliquées sur ma page) et par ailleurs vous pourrez récupérer votre mise à tout moment et évidemment si la jauge n'est pas atteinte.

    -en exportant le visuel du projet et en le publiant sur votre site/blog, ce qui permettra à vos lecteurs de contribuer directement (vous trouverez le code sur ma page MyMajorcompany) .

    Si vous voulez suivre le projet au jour le jour, vous pouvez aussi le suivre sur le compte consacré à celui-ci sur twitter @parallelshadows (http://twitter.com/parallelshadows ) et sur Facebook http://facebook.com/ombresparalleles . Vous pouvez aussi vous abonner à ma page My Major Company pour recevoir régulièrement les informations le concernant.

    Un grand merci d'avance pour votre soutien...! N'hésitez pas à partager, contribuer...et à me donner votre avis.

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  • Critique - "Louise Wimmer" de Cyril Mennegun, à 22H35, sur Canal plus, ce soir

     

     

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    Je vous avais parlé de mon enthousiasme pour ce film, « Louise Wimmer » de Cyril Mennegun, suite au Festival international des jeunes réalisateurs de Saint-Jean de Luz 2011 dans le cadre duquel il était sélectionné en compétition. Depuis, le film a obtenu pas mal de récompenses. Il reste pour moi un des meilleurs films de l'année et je vous recommande vivement de le découvrir ce soir, sur Canal plus (il sera ensuite rediffusé plusieurs fois). Retrouvez ma critique, ci-dessous.

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    Synopsis « officiel » : "Après une séparation douloureuse, Louise Wimmer a laissé sa vie d’avant loin derrière elle. A la veille de ses cinquante ans, elle vit dans sa voiture et a pour seul but de trouver un appartement et de repartir de zéro. Armée de sa voiture et de la voix de Nina Simone, elle veut tout faire pour reconquérir sa vie."-

    Louise Wimmer c’est une femme comme il y en a tant d’autres, que nous croisons sans le savoir, qui se drapent dans leur fierté pour dissimuler leurs malheurs. Son histoire se déroule par bribes, de judicieuses ellipses qui renforcent le caractère universel du sujet, dramatiquement actuel.

    Nous devinons qu’elle s’est retrouvée à la rue suite à une séparation, ce que tout son entourage ignore. Au lieu d’en faire une femme pitoyable, Cyril Mennegun dresse le portrait une femme noble et fière et même au départ un peu antipathique que le spectateur au fil du récit, l'accompagnant dans ses échecs révoltants, prend en empathie.  Corinne Masiero incarne magistralement Louise Wimmer dont le visage âpre marqué par la vie  en devient beau tant Cyril Mennegun la filme avec justesse, empathie, et dignité. Elle dévore l’écran, nous happe, tant elle donne corps et âme à cette femme qui ressemble à la fois à tant d’autres et aucune autre.

    Je partage l’émotion qui a submergé le délégué général du festival de Saint-Jean de Luz quand il a dû interviewer le réalisateur et son actrice juste après la projection. Une belle leçon d’humanité (mais qui, surtout ne se donne pas des airs de leçon). Sans oublier la musique de Nina Simone symbole de liberté et d’emprisonnement aussi puisque c’est la seule musique que Louise peut écouter et qui évoque la même beauté rude et douloureuse que celle de son personnage.

    Cyril Mennegun est avant tout réalisateur de documentaires et son expérience nourrit prodigieusement son film qui exhale de troublants accents de réalisme, sa caméra ne quittant pas cette femme. Un film plein de vie, de violence dramatiquement quotidienne aussi, empreint d’un regard jamais complaisant.

    Cyril Mennegun a ainsi raconté que c'est après avoir croisé, lors du tournage d'un documentaire, une femme qui s'appelait Corinne et vivait dans sa voiture, mais qu'il n'a "jamais pu filmer" et qu'il a "perdu assez vite", qu'est née l'idée du film, une histoire semble-t-il aussi proche de ce qu’a pu vivre la comédienne (que Cyril Mennegun dit avoir découverte dans un téléfilm diffusé un soir à la télévision). "Ce film est empreint de ce qu'elle est » a-t-il ainsi déclaré.

    Un film plein de vie et, comme elle et son incroyable interprète principale (Corinne Masiero), âpre et lumineux. Ce fut le premier grand choc cinématographique de cette année 2012, à découvrir absolument. La découverte d’un cinéaste qui rappelle les plus grands cinéastes du réalisme social britannique et d’une comédienne qui porte ce film magnifiquement bouleversant et tristement universel, et qui s’achève sur une note d’espoir d’une beauté aussi simple que ravageuse.

     

     

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  • Critique - "Comme des frères" de Hugo Gélin : le film de la semaine et la comédie de l'année

    Cliquez sur l'affiche ci-dessous pour lire ma critique de "Comme des frères" de Hugo Gélin, sans aucun doute, la "comédie mélancolique" de l'année pour laquelle Pierre Niney vient d'ailleurs d'être d'être nommé comme révélation pour le César du meilleur espoir masculin 2013.

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