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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 248

  • Avant-première- Critique d’ « After » de Géraldine Maillet avec Raphaël Personnaz, Julie Gayet…

    Cliquez sur l'affiche pour accéder à ma critique en avant-première du premier long-métrage de Géraldine Maillet "After" avec Raphaël Personnaz et Julie Gayet.

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  • Critique de « Jack Reacher » de Christopher McQuarrie avec Tom Cruise, Rosamund Pike, Robert Duvall

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    Il est rare que je perde du temps ici à vous parler des films que je n’ai pas aimés mais quand je me dis que cela peut vous éviter de perdre votre précieux temps, je me dévoue à cette tâche basse et facile

    Le film est tiré d’un roman de Lee Child intitulé "Folie Furieuse" ("One Shot" en anglais). Il s’agit du neuvième tome de la saga « Jack Reacher ». Le neuvième volet fut le plus vendu, à pas moins de 60 millions d’exemplaires dans le monde.

    Un homme armé fait retentir six coups de feu. Du haut d’un immeuble où il domine le quartier, où les passants ne sont plus que des cibles à sa portée, il tue cinq personnes. Il est arrêté. Toutes les preuves l’accusent, et l’accusent avec un peu trop d’évidence. Lors de son interrogatoire, le suspect ne prononce qu’une phrase : «Trouvez Jack Reacher. »

    Les dix premières minutes, entièrement muettes, sont assez palpitantes, quoique recourant à un ressort assez malsain où les futures victimes deviennent des cibles aussi faciles à abattre que dans un jeu vidéo, où le spectateur est finalement complice de ce massacre qui en rappelle d’autres, réels ceux-là. Mais passons sur ce jugement de valeur qui serait bassement moraliste, je vous l’accorde.

     Il sera rapidement mis fin au pseudo-suspense énoncé par le titre (qui en fait le titre le plus inadéquat de l’année) puisque Jack Reacher est « introuvable sauf s’il le décide » et qu’il le décide au bout de dix minutes de film, non sans que son arrivée triomphale n’eut été précédée de plans de dos pour ménager l’apparition de la star, héros ou anti-héros (à vous de voir) qui est « Un genre de flic. Il se fout des preuves. Il se fout de la loi. Il veut juste que justice soit faite. »

    Jack Reacher est un justicier sans morale, viril, irrésistible, impitoyable, misogyne, il a une mémoire d’éléphant (comme tout le reste, c’est amené avec une ridicule grandiloquence) qui, à la demande de l’avocate du présumé coupable (qui est aussi la fille du procureur et qui tombe forcément immédiatement sous le charme de Jack Reacher) va partir en quête de la vérité sur laquelle le spectateur est constamment en avance, ce qui annihile tout début de commencement de suspense. Bref, le film tourne autour de Jack Reacher mais n'a rien à voir avec "Drive", un film auquel l'affiche et certaines scènes semblent d'ailleurs faire référence.

    C’est un hommage aux films d’action des années 1970, me rétorquera-t-on (oui, j’aime bien faire les questions et les réponses). La photographie de Caleb Deschanel, hommage aux films d’actions des années 1970 m’a laissée de marbre mais est d’ailleurs peut-être le seul atout du film. Certes, certaines scènes ridicules sont censées être irrésistibles (comme lorsque le décor abat les adversaires de Jack Reacher) et il faut prendre tout cela au second degré (enfin, j’ose l’espérer). Mais cela n’empêche que je me suis prodigieusement ennuyée, et si l’ennui n’est pas forcément un critère de bonne ou mauvaise qualité, c’est plus ennuyeux pour un film qui se qualifie de thriller.

    Au terme d’hommage je préfère donc celui de caricature : personnage féminin stupidement enamouré qui bave devant le torse nu de Jack, flic corrompu, méchants très méchants et vicieux, scénario abscons (rappelons que c’est ici la seconde réalisation de Christopher McQuarrie -dont le nom est d'ailleurs quasiment invisible sur l'affiche au contraire de celui de Tom Cruise, caractéristique des films d'auteurs...-, collaborateur de Bryan Singer sur de nombreux scénarii et notamment auteur du scénario de « Usual suspect » ou encore de « Walkyrie » avec un certain Tom Cruise) avec forcément, au dénouement, le face-à-face final sans oublier pour m’achever une métaphore basse et méprisable sur le cancer «  ces cellules qui augmentent inexorablement », genre de métaphores dont les médias abusent également et qui a le don de m’horripiler, argument totalement subjectif et sans lien avec le film, je vous l’accorde à nouveau mais qui, finalement, témoigne une nouvelle fois des ficelles faciles auxquelles le scénariste recourt. Le slogan de l'affiche qui s'applique au héros est "Pas de règles. Pas de limites". Il semblerait que ce soit aussi celui du scénario: pas de règles et pas de limites dans la caricature...

     Le film est produit par Paul Wagner ( à qui le dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville a rendu hommage) et par Tom Cruise à qui cette dernière est associée dans une société de production depuis 1993, c’est ce dernier qui a confié la réalisation à Christopher McQuarrie qui lui a évidemment donné le « beau » rôle.  Ne manquez pas non plus l’apparition du grand cinéaste Werner Herzog dont on se demande ce qu’il est allé faire dans cette galère…et vous obtiendrez le film le plus dispensable de l’année (avec « Nous York », dans un autre genre) ou alors laissez vos neurones et votre sens critique au vestiaire. Si vous aimez Tom Cruise, je vous conseillerais plutôt de revoir les « Mission impossible », cinéma de divertissement jubilatoire et plutôt malin, au contraire de ce film qui cherche avant tout à exploiter un filon. La preuve en ayant choisi d’adapter l’épisode de la saga Jack Reacher qui s’est le plus vendu et avec une fin qui appelle une suite (évidemment).

     

    Sortie en salles : le 26 décembre 2012

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  • Le Prix Louis-Delluc 2012 est décerné à ...

    Découvrez ma critique du prix Louis-Delluc 2012 en cliquant sur l'affiche:

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  • Nominations pour les Golden Globes 2013: Marion Cotillard, Audiard et Intouchables nommés

    Retrouvez les nominations complètes pour les Golden Globes 2013, catégorie cinéma, sur mon site In the mood for film festivals, en cliquant sur l'image ci-dessous.

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  • Critique de "Coeurs" d'Alain Resnais, à 20H45, le 13 décembre 2012, sur Ciné plus Emotion

    Alors que le meilleur film de l'année 2012 est pour moi "Vous n'avez encore rien vu" d'Alain Resnais, ce soir, sur Ciné plus Emotion, sera projeté "Coeurs" dont vous pouvez retrouver ma critique ci-dessous. Retrouvez également mes critiques de "Vous n'avez encore rien vu" et "On connaît la chanson" en cliquant ici.

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     « Cœurs » est un film de 2006. Le film choral était alors à la mode. Alain Resnais, cinéaste emblématique de la modernité, ne suit pas les modes mais les initie, encore. Malgré le temps, sa modernité n’a pas pris une ride et de ce point de vue du haut de ses 80 ans et quelques, mais surtout du haut de ses innombrables chefs d’œuvre (Hiroshima, mon amour, L’année dernière à Marienbad, Nuit et brouillard, On connaît la chanson, Smoking, no smoking, Je t’aime, je t’aime et tant d’autres), il reste le plus jeune des cinéastes. Coeurs est l’adaptation de Private fears in public places, une pièce de théâtre de l’auteur anglais Alain Ayckbourn dont Alain Resnais avait déjà adapté en 1993 une autre de ses œuvres, pour en faire Smoking, No smoking.

    Ce film, choral donc, croise les destins de six « cœurs en hiver » dans le quartier de la Grande Bibliothèque, quartier froid, moderne et impersonnel, sous la neige du début à la fin du film. La neige, glaciale, évidemment. La neige qui incite à se presser, à ne pas voir, à ne pas se rencontrer, à fuir l’extérieur. C’est donc à l’intérieur qu’il faut chercher la chaleur. Normalement. A l’intérieur qu’on devrait se croiser donc. Alors, oui, on se croise mais on ne se rencontre pas vraiment.

    C’est probablement d’On connaît la chanson que se rapproche le plus ce film, en particulier pour la solitude des personnages. Le dénouement est pourtant radicalement différent et avec les années qui séparent ces deux films la légèreté s’est un peu évaporée. Ainsi, dans On connaît la chanson les personnages chantent. Là, ils déchantent plutôt. Ils sont en quête surtout. En quête de désirs. De désir de vivre, surtout, aussi. Même dans un même lieu, même ensemble, ils sont constamment séparés : par un rideau de perle, par la neige, par une séparation au plafond, par une cloison en verre, par des couleurs contrastées, par des cœurs qui ne se comprennent plus et ne battent plus à l’unisson. Non, ces cœurs-là ne bondissent plus. Ils y aspirent pourtant.

    Le coeur se serre plus qu’il ne bondit. A cause des amours évanouis. Des parents disparus. Du temps passé. Ils sont enfermés dans leur nostalgie, leurs regrets même si la fantaisie et la poésie affleurent constamment sans jamais exploser vraiment. La fantaisie est finalement recouverte par la neige, par l’apparence de l’innocence. L’apparence seulement. Chaque personnage est auréolé de mystère. Resnais a compris qu’on peut dire beaucoup plus dans les silences, dans l’implicite, dans l’étrange que dans un excès de paroles, l’explicite, le didactique. Que la normalité n’est qu’un masque et un vain mot.

    Comme toujours chez Resnais les dialogues sont très et agréablement écrits. La mise en scène est particulièrement soignée : transitions magnifiquement réussies, contrastes sublimes et saisissants des couleurs chaudes et froides, jeu sur les apparences (encore elles). Rien d’étonnant à ce qu’il ait obtenu le Lion d’Argent du meilleur réalisateur à Venise.

    De la mélancolie, Alain Resnais est passé à la tristesse. De l’amour il est passé à la tendresse. Celle d’un frère et d’une sœur qui, à la fin, se retrouvent, seuls, enlacés. Sur l’écran de télévision qu’ils regardent, s’inscrit alors le mot fin. Espérons qu’elle ne préfigure pas la croyance du réalisateur en celle du cinéma, peut-être sa disparition sur le petit écran du moins. Peut-être la fin des illusions du cinéaste.

    En suivant les cœurs de ces personnages désenchantés, leurs « cœurs en hiver », Alain Resnais signe là un film particulièrement pessimiste, nostalgique, cruel parfois aussi. On en ressort tristes, nous aussi, tristes qu’il n’ait plus le cœur léger. Un film qui mérite néanmoins d’être vu. Pour ses acteurs magistraux et magistralement dirigés. Pour la voix de Claure Rich vociférant. Pour le vibrant monologue de Pierre Arditi. Pour le regard d’enfant pris en faute de Dussolier. Pour la grâce désenchantée d’Isabelle Carré. Pour la fantaisie sous-jacente de Sabine Azéma. Pour l’égarement de Lambert Wilson. Pour la voix chantante de Laura Morante soudainement aussi monotone que les appartements qu’elle visite. Pour et à cause de cette tristesse qui vous envahit insidieusement et ne vous quitte plus. Pour son esthétisme si singulier, si remarquablement soigné. Pour la sublime photographie d’Eric Gautier. Pour sa modernité, oui, encore et toujours. Parce que c’est une pierre de plus au magistral édifice qu’est l’œuvre d’Alain Resnais.

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  • Critique "Les Bêtes du sud sauvage" de Benh Zeitlin: le film du mois

    Aujourd'hui vous pourrez découvrir en salles "Les Bêtes du sud sauvage" de Benh Zeitlin qui, parmi une pluie de récompenses, a reçu la caméra d'or du dernier Festival de Cannes , le Grand Prix et le Prix Cartier du dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville. Retrouvez ma critique de ce poème universel d'une beauté âpre et flamboyante en cliquant sur l'affiche ci-dessous.

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  • Critique de "Playtime" de Jacques Tati, ce jeudi 13 décembre, à 19H30 à La Cinémathèque Française

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    Profitez de sa projection ce jeudi, à 19H30, à la Cinémathèque Française, pour (re)découvrir l'un des chefs d'œuvre de Jacques Tati, un film d'une étonnante modernité et clairvoyance : « Playtime ».

    « Playtime », tourné entre 1964 et 1967 et sorti en 1967, est organisé en six séquences qui nous emmènent successivement à Orly, dans un dédale de bureaux, au salon des arts ménagers, dans des appartements ultramodernes, au royal garden et dans un manège urbain. Ces scènes sont reliées entre elles grâce à l'utilisation de deux personnages qui se croiseront au cours du récit : Barbara, une jeune touriste américaine en visite à Paris et M. Hulot (Jacques Tati), qui a un rendez-vous avec un personnage important.

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    Si le film a été un retentissant échec à sa sortie et un véritable gouffre financier pour Tati (il dut hypothéquer sa propre maison ainsi que les droits des « Vacances de Monsieur Hulot » et de « Mon oncle » ), il est aujourd'hui considéré comme un chef d'œuvre de l'histoire du cinéma qui a par ailleurs influencé de nombreux cinéastes : : de Truffaut (qui lui rend hommage dans « Domicile conjugal » reprenant le gag du fauteuil de « PlayTime ») à Lynch ou Kaurismaki. Prévu pour 2,5 millions de francs, le budget de Playtime est ainsi passé de 6 millions en 1964 à plus de 15 millions en 1967. Pour l'occasion Tati avait fait reconstituer une ville moderne entière « Tativille ».

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    Peut-être comme moi la première fois où je l'ai vu serez-vous déconcertés par le refus de la narration classique, par cette sollicitation permanente de l'ouïe et surtout du regard, par cette responsabilisation du spectateur mais le monde de Tati mérite un deuxième voyage, une deuxième chance et surtout un deuxième regard.

    « PlayTime » qui est pourtant sorti en 1967, il y a donc plus de 40 ans, pourrait ainsi avoir été réalisé aujourd'hui tant il reflète notre époque contemporaine : une époque avide de transparence, d'exhibition (« nous appartenons à une génération qui éprouve le besoin de se mettre en vitrine » disait-il déjà) et souvent aveugle à ce qui l'entoure. Une époque tonitruante et sourde. Une époque utra « communicationnel » et parfois tellement égocentrique voire égoïste. Une époque ouverte et cloisonnée. Une époque où les technologies compliquent parfois les rapports humains alors qu'elles devraient les faciliter. Une époque d'une modernité aliénante (de l'uniformisation de l'architecture au rôle de la télévision en passant par l'influence de la société de consommation), déshumanisante et parfois inhumaine. C'est tout ce que Tati savait déjà si bien tourner en dérision et envelopper dans un vaste manège parfois (contrairement à ce qu'on pourrait croire) plus désenchanté qu'enchanté, en tout cas enchanteur. Le premier plan sur l'immeuble gigantesque, en contre-plongée est ainsi le reflet, à la fois inquiétant et fascinant, de ce que représente la modernité pour Tati.

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    Quelle clairvoyance, quand il y a plus de 40 ans, Tati nous montre une société aseptisée, uniformisée, qui perd son identité et sa convivialité mais qui perd aussi la notion d'intimité (même si ici la transparence est un leurre, au propre comme au figuré), des vies standardisées, une société monochrome, un monde moderne qui aliène dans lequel « la vedette est avant tout le décor ». Les corps et décors sont alors pareillement soumis à la standardisation et à la répétition. « Playtime » a ainsi été tourné en 70mm pour montrer la démesure de l'architecture par rapport à l'homme.

    Quel cinéaste arrive aujourd'hui à construire des plans (souvent des plans séquence et des plans d'ensemble) d'une telle richesse, d'une telle densité, d'une telle polysémie avec un tel travail sur le son, les couleurs, l'organisation en apparence désorganisée de l'espace, créant un univers tellement singulier à la fois absurde et clairvoyant, tendre et mélancolique ?

    PlayTime est un bijou burlesque, héritier de Keaton mais aussi de Chaplin avec ses objets métonymiques (canne, chapeau), d'une beauté inégalée et qui nous embarque dans son univers aussi gris que fantaisiste, aussi absurde que réaliste : Tati met ainsi en lumière les paradoxes de notre société par un cinéma lui-même en apparence paradoxal, mais savamment orchestré.

    Ah, la séquence du Royal Garden! Quelle lucidité. Quelle drôlerie ! Quel discernement ! Quelle folie savante et poétique ! Quel sens du détail ! 45 minutes d'une inventivité et d'une intelligence jubilatoires et incomparables ! Et quelle confiance accordée au spectateur qu'on cherche si souvent aujourd'hui à infantiliser et quelle confiance accordée à son regard qu'on cherche si souvent à dicter... Un tourbillon spectaculaire, une récréation savoureuse dont le spectateur fait partie intégrante.

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    Tati se fait chorégraphe et maître de ballet de son univers labyrinthique si particulier et fascinant, tout en folie, déplacement et transparence, avec ses mouvements qui épousent d'abord les lignes architecturales puis qui prennent leur liberté, leur envol et deviennent plus audacieux comme une invitation à ne pas se laisser emprisonner par les lignes du décor et donc à se désaliéner de la modernité dans laquelle Paris n'est plus qu'un reflet inaccessible et nostalgique. L'artiste prend alors le pas sur les lignes rectilignes et glaciales de l'architecture. Tati s'inspire lui-même de plusieurs peintres : Mondrian, Klee, Bruegel...Il tente alors de décloisonner et perturber l'espace.

    Au milieu de cette modernité intrigante, inquiétante, faîte de tant d'incongruités, le spectateur est en permanence sollicité, surtout responsabilisé. Tati nous déconcerte et nous ensorcelle, nous interpelle et nous responsabilise, donc, et nous invite à voir la poésie, certes parfois désespérée, qui se cache derrière (et parfois émane de) l'absurdité de la société et de l'existence modernes. Une invitation à un ballet de la modernité, lucide et ludique, d'une drôlerie burlesque et caustique, auquel vous pourrez assister au ciné club des Cinoches dimanche 13 juin à 21H.

    Le film a été restauré en 2002 pour plus de 800000 euros...

     

    FILMOGRAPHIE DE JACQUES TATI

    Né Jacques Tatischeff, le 9 octobre 1908 à Le Pecq (Yvelines ) et décédé le 5 novembre 1982 à Paris d’une embolie pulmonaire. Il a obtenu l’Oscar du meilleur film étranger pour « Mon Oncle » en 1959 et un César pour l’ensemble de son œuvre en 1977.

    En tant qu’acteur :

    Parade (1974), de Jacques Tati

    Trafic (1971), de Jacques Tati

    Playtime (1967), de Jacques Tati

    Mon oncle (1958), de Jacques Tati

    Les Vacances de M. Hulot (1953), de Jacques Tati

    Jour de fête (1949), de Jacques Tati

    Le Diable au corps (1947), de Claude Autant-Lara

    L'Ecole des facteurs (1947), de Jacques Tati

    Sylvie et le Fantôme (1945), de Claude Autant-Lara

    En tant que réalisateur :

    Parade (1974)

    Trafic (1971)

    Play Time (1967)

    Mon oncle (1958)

    Les Vacances de M. Hulot (1953)

    Jour de fête (1949)

    L'Ecole des facteurs (1947)

    Gai Dimanche (1936)

    Les Courts métrages de Jacques Tati

    En tant que scénariste :

    L'Illusionniste (2009), de Sylvain Chomet

    Parade (1974), de Jacques Tati

    Trafic (1971), de Jacques Tati

    Play Time (1967), de Jacques Tati

    Mon oncle (1958), de Jacques Tati

    Les Vacances de M. Hulot (1953), de Jacques Tati

    Jour de fête (1949), de Jacques Tati

    L'Ecole des facteurs (1947), de Jacques Tati

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