Comme chaque année, vous pourrez suivre la 37ème cérémonie des César sur Canal plus, à 21H, ce vendredi 24 février, en direct. Et, comme je vous le disais il y a quelques jours, comme l’an passé, c’est en direct du Théâtre du Châtelet que j’aurai le plaisir de vivre la cérémonie et de vous la faire vivre sur mon compte twitter http://twitter.com/moodforcinema dès 19H.
Vous pouvez, en cliquant ici, retrouver également mon compte-rendu de la cérémonie 2011 vécue en direct du Châtelet.
Retrouvez ensuite mon compte-rendu 2010 avec mes vidéos de la soirée (Isabelle Adjani, Tahar Rahim, Marion Cotillard, Harrison Ford…) vécue en salle presse en cliquant ici.
Découvrez également le site officiel des César: http://www.academie-cinema.org/ et le site dédié de Canal plus: www.canalplus.fr/Cesar . Itélé mettra également les César à l'honneur avec une émission spéciale dès 20H10, coprésentée par Pascal Praud et Henry Chapier.
A PROPOS DE LA CEREMONIE DES CESAR 2012: présentation, César d'honneur, nominations...
C'est Antoine de Caunes qui présentera la cérémonie dont le président sera Guillaume Canet.
Cette cérémonie 2012 rendra hommage à Annie Girardot par la voix de sa fille.
L’affiche 2012 lui rend également hommage (voir ci-dessus, l’affiche), après Romy Schneider l’an passé, première à avoir eu le César de la meilleure actrice, Annie Girardot étant la deuxième en 1977. La photo de l’affiche est extraite du chef d’oeuvre de Visconti « Rocco et ses frères » dont vous pouvez retrouver ma critique en cliquant ici.
Un César d’honneur sera attribué à Kate Winslet, magistrale notamment dans « Les Noces Rebelles » de Sam Mendes (critique ici) et que vous avez pu voir en 2011 dans « Carnage » de Roman Polanski (critique, ici). C’est ce dernier qui lui attribuera son César.
« Polisse » est en tête avec 13 nominations (en particulier avec les nombreuses nominations, méritées, pour ses acteurs). Après ses 10 nominations aux Oscars, « The Artist« récolte le même nombre de nominations aux César, derrière la surprise de ces nominations, « L’exercice de l’Etat » de Pierre Schoeller qui récolte 11 nominations.
Des nominations qui devraient ravir autant le public que les critiques et les « professionnels de la profession » puisque sont nommés aussi bien des films au succès confidentiel qu’un immense succès en salles comme « Intouchables ». A l’exception de Mathieu Kassovitz -qui a fait entendre sa voix (avec beaucoup d'amertume) exprimant une colère totalement absurde, sans doute dictée par la frustration de ne récolter qu’une nomination, stigmatisant l’ensemble de la production française qui, au contraire de ses dires, a révèlé cette année son talent, son inventivité et sa diversité- ces nominations conviennent donc apparemment à tout le monde même si certains regrettent l’absence de « Donoma », de Vincent Lindon, « Tomboy » et « Les Adoptés »…
PRONOSTICS:
Difficile d’établir des pronostics tant le niveau est élevé cette année, et tant surtout les films nommés sont différents… « The Artist » a ainsi déjà récolté une pluie de récompenses (une trentaine !) dans le monde entier, selon moi méritées : Goya du meilleur film européen, 7 Bafta, 3 Golden Globes…sans oublier évidemment le prix d’interprétation reçu par Jean Dujardin à Cannes. Il me semble logique que des prix cinématographiques récompensent un film qui est un hommage au cinéma, à sa magie étincelante, à son histoire, et qui en concentre la beauté simple et magique, poignante et foudroyante, mais qui est aussi et avant un hommage tout aux artistes, à leur orgueil doublé de solitude, parfois destructrice. Des artistes qu’il sublime, mais dont il montre aussi les troublantes fêlures et la noble fragilité. Quelque chose me dit ( et me fait craindre) que (la France aimant manifester son exception, pas seulement culturelle), les votants de l'Académie récompensent d’autres films, et laissent ainsi de côté « The Artist » (dont je rappelle qu’il est favori aux Oscars qui se dérouleront ce 26 janvier) … à commencer par le plus grand succès français de tous les temps « Intouchables » faisant ainsi mentir tous ceux qui critiquent les César leur reprochant de bien souvent mépriser les succès en salles (on se souvient que certains avaient même « milité » pour que soit créé un prix de la meilleure comédie.) Voilà qui devrait les satisfaire. Si ce film est très drôle, certes, le nombre d’entrées en salles est déjà une récompense en soi et je pense que, indépendamment de sa drôlerie et de l’espoir qu’il peut apporter dans une période qui en est avide, cinématographiquement bien d’autres nommés le surpassent et largement ( ne serait-ce que d’un point de vue scénaristique puisque le film n’est pas avare de clichés, et ressemble parfois à une suite de sketchs, encore une fois certes très drôles), c’est pourquoi pour le scénario je lui préfère celui de « Polisse » (remarquable travail de documentation) et de « The Artist ». Le premier est un bel hommage à ces policiers de la BPM, à leur dévorant métier et leur dévouement, un constat effroyable sur la noirceur humaine aussi, et sa fin est bouleversante de beauté tragique et de lyrisme dramatique sans parler de l’interprétation à fleur de peau. Le film est extrêmement construit, les dialogues sont particulièrement efficaces et sans doute certains les trouveront trop écrits, en contradiction avec l’impression de réalisme auquel ils ne nuisent néanmoins pas. Chaque scène de chaque personnage, qu’il soit au premier ou au second plan, dit quelque chose du dénouement concernant ce personnage et il faut dire que Maïwenn et sa coscénariste Emmanuelle Bercot manient brillamment le film choral aidées par un brillant montage qui fait alterner scènes de la vie privée et scènes de la vie professionnelle, les secondes révélant toujours quelque chose sur les premières, ces deux familles se confondant parfois. Pialat, Tavernier, Beauvois, Marchal avaient chacun à leur manière éclairer une facette parfois sombre de la police. Il faudra maintenant compter avec le "Polisse" de Maïwenn. Quant au scénario de "The Artist", le terme jubilatoire pourrait avoir été inventé pour le qualifier tant il alterne admirablement entre rires et larmes et raconte avec originalité une histoire d'amour simple et émouvante.
Quelques films pourraient créer la surprise comme « L’Exercice de l’Etat » qui l’a d’ailleurs déjà créée avec ses 11 nominations. Il fait par ailleurs écho à l’actualité, ce qui pourrait plus ou moins consciemment sensibiliser les votants. Un brillant exercice de style ( avec un symbolisme parfois appuyé comme le début ou cette route que Saint-Jean remonte après son accident, comme tout homme politique qui « remonte la pente » parce que « ce qui ne [le] tue pas [le] rend plus fort »), démonstration implacable (mais contestable) du renoncement inéluctable à ses idéaux, de l’ambition dévorante et dévoreuse de l’homme (animal) politique. Le seul qui n’y renoncera pas est le très beau personnage de Michel Blanc (qui pour moi mérite indéniablement le César du meilleur second rôle même s’il y a fort à parier qu’il reviendra à Joeystarr qui a déjà reçu quelques récompenses pour son rôle dans « Polisse » ainsi que le prix Patrick Dewaere 2012) qui interprète une des plus belles scènes du film, lorsque celui-ci écoute le discours d’André Malraux sur Jean Moulin, presque avec ferveur, comme le témoignage d’un idéalisme révolu et qui sera broyé avec une ferme et impitoyable douceur. Reste un film passionnant, parfois aussi cruel et âpre, cynique ou réaliste, selon les points de vue. Une vision de l’exercice de l’Etat, contestable, mais indéniablement personnelle, et traitée avec rigueur et originalité.
Parmi les autres César que j’aimerais voir attribués : Clotilde Hesme pour « Angèle et Tony » (même si Naidra Ayadi est formidable dans « Polisse ») comme meilleur jeune espoir féminin.
Pour le meilleur jeune espoir masculin, je me réjouis de la nomination de Pierre Niney. Je vous avais dit ici tout le bien que je pensais de sa prestation et de « J’aime regarder les filles », le très réussi premier film de Frédéric Louf passé malheureusement un peu inaperçu, dans lequel il jouait le rôle principal pour lequel il est nommé. Vous pouvez retrouver mon interview de Pierre Niney en cliquant ici. Un film simple, touchant, drôle qui a la grâce des 18 ans de ses personnages, à la fois fragiles et résolus, audacieux, d’une émouvante maladresse, insouciants et tourmentés et qui incarnent à merveille les héros romantiques intemporels même si le film est volontairement très ancré dans les années 80, à l’image du tube de Patrick Coutin « J’aime regarder les filles » qui a donné son titre au film. Un film au romantisme assumé, imprégné de littérature, avec un arrière-plan politique, avec un air truffaldien. Je dois néanmoins admettre que Nicolas Bridet dans « Tu seras mon fils », Grégory Gadebois dans « Angèle et Tony , Guillaume Gouix dans « Jimmy Rivière », Dimitri Storoge dans « Les Lyonnais » sont également remarquables. Quel que soit le lauréat, espérons que son prix mettra en avant son film, tous ceux cités n’ayant pas eu le succès mérité, a fortiori « J’aime regarder les filles ».
Pour la meilleure adaptation, l’Académie écartera-t-elle d’emblée « L’ordre et la morale » après les dires de Mathieu Kassovitz, pour le moins virulents, à son encontre, sachant que si celui-ci osait venir, il partagerait sans doute à nouveau son amertume? En tout cas, j’ai eu un vrai coup de cœur pour « La Délicatesse » que j’aimerais voir récompensée dans cette catégorie. Un délicieux film d’une gravité légère à déguster sans modération, l’histoire d’une renaissance lumineuse qui fera du bien tous ceux qui ont été touchés par le deuil, à tous ceux qui ne croient plus à la beauté foudroyante des hasards et coïncidences et des rencontres singulières, qui ne croient plus que le bonheur réside là où on ne l’attend pas. Ce film m’a totalement charmée, aussi rare (et précieux) que la délicatesse qu’il met en scène, avec le même charme progressif et non moins ravageur.
Pour la meilleure musique, mon cœur balance entre Alex Beaupain (dont je vous rappelle au passage qu’il sera dans le jury du prochain Festival du Film Asiatique de Deauville) et Ludovic Bource pour « The Artist » même si M est aussi un sérieux concurrent avec la musique de "Un Monstre à Paris".
Pour la photo, il me paraîtrait absurde que « The Artist » ne l’obtienne pas, tant elle est essentielle, notamment les nuances de gris qui traduisent magnifiquement les états d’âme de George Valentin, mais aussi parce qu'elle est l'élément central dans la reconstitution d’une époque, dans les influences assumées ("Citizen Kane" etc).
Pour le montage, j’hésite entre « Polisse » et « La guerre est déclarée » (n’oublions pas que ce dernier a raflé tous les prix dans les festivals où il est passé :Paris Cinéma, Cabourg etc), ces deux films étant remarquablement montés, a fortiori le premier qui tire la force de son dénouement qui apparaît comme une issue aussi tragique qu'inextricable, justement grâce à l'ingéniosité du montage qui, comme je le disais plus haut, fait également alterner brillamment scènes de la vie privée et de la vie professionnelle, les premières éclairant les secondes et réciproquement.
Pour le meilleur réalisateur et le meilleur film, difficile de pronostiquer tant les films en lice sont différents et ont tous des qualités. Est-ce qu’un film comme « Le Havre » pourrait créer la surprise ou même un film comme "Pater" qui avait ravi la critique même si le combat attendu est entre les trois films qui ont récolté toutes les récompenses cette année: "The Artist", "La guerre est déclarée", "Intouchables"?
Pour la meilleure actrice, j’aimerais beaucoup que le prix revienne à Marina Foïs pour « Polisse »…même si quelque chose (le quelque chose n’est pas un argument, me direz-vous, appelons ça une forme d’intuition forte de ces dernières éditions) me dit qu’il reviendra à Ariane Ascaride. J'espère également que le prix de la meilleure actrice dans un second rôle reviendra à Karole Rocher dans Polisse mais, là encore, rien n'est moins sûr.
Pour le prix du meilleur acteur, c’est pour moi incontestablement Jean Dujardin qui le mérite. Son personnage est bien sûr un hommage au cinéma d’hier : un mélange de Douglas Fairbanks, Clark Gable, Rudolph Valentino, et du personnage de Charles Foster Kane (magnifiques citations de « Citizen Kane ») mais surtout flamboyant puis sombre et poignant, parfois les trois en même temps, il fait passer dans son regard (et par conséquent dans celui du spectateur), une foule d’émotions, de la fierté aux regrets, de l’orgueil à la tendresse, de la gaieté à la cruelle amertume de la déchéance. Il faut sans doute beaucoup de sensibilité, de recul, de lucidité et évidemment de travail et de talent pour parvenir à autant de nuances dans un même personnage (sans compter qu’il incarne aussi George Valentin à l’écran, un George Valentin volubile, excessif, démontrant le pathétique et non moins émouvant enthousiasme d’un monde qui se meurt). Il avait déjà prouvé dans « Un balcon sur la mer » de Nicole Garcia qu’il pouvait nous faire pleurer. Il confirme ici l’impressionnant éclectisme de sa palette de jeu et d'expressions de son visage. Là aussi, je pense qu’il se verra ravir le prix par François Cluzet (acteur très apprécié du métier qui sera par ailleurs absent demain soir) ou Omar Sy qui a d’ailleurs ravi le prix du meilleur acteur à Jean Dujardin, notamment au prix Lumières (prix de la presse internationale en France). J'avoue également avoir trouvé Sami Bouajila sidérant dans "Omar m'a tueR", il y interprète Omar Raddad avec sobriété, sans jamais en faire trop, mais dans toute sa dignité bafouée, sa fragilité, presque sa candeur. Dans un regard ou un silence, il parvient ainsi à exprimer toute la détresse d’un homme, sans parler évidemment de la performance physique (perte de poids, apprentissage du marocain).
Pour le meilleur premier film, j’en ai vu 3 sur 5 « Angèle et Tony », « 17 filles », « La Délicatesse » et je dois dire que les trois m'ont enchantée, aussi différents soient leurs univers même si j'ai eu un énorme coup de coeur pour "La Délicatesse" dont je vous ai déjà parlé ci-dessus.
Pour le meilleur film étranger, je vote pour ce qui est selon moi le meilleur film de l’année « Mélancholia » (même si je confesse n’avoir pas encore vu « Une séparation » dont je pense qu'il a de fortes chances de l'obtenir). Un très grand film qui bouscule, bouleverse, éblouit, sublimement cauchemaresque et d’une rare finesse psychologique qui, des mois après l’avoir vu, me laisse le souvenir lancinant et puissant d’un film qui mêle savamment les émotions d’un poème cruel et désenchanté, d’un opéra et d’un tableau mélancoliques et crépusculaires.
Sans aucun doute, les surprises seront au rendez-vous : aucune récompense pour « The Artist » ? Des récompenses pour des films moins attendus comme « Le Havre » ? Des récompenses équitablement réparties ? Ou, exception confirmant la règle, de nombreuses récompenses pour un film au succès public comme « Intouchables » puisque celui-ci semble avoir touché les professionnels? A suivre demain soir à 21h!
J’espère en tout cas que « The Artist », "Polisse" mais aussi des plus petits films ("J'aime regarder les filles", "La Délicatesse"...) se verront récompensés afin de donner une seconde chance à ces derniers. Une cérémonie qui s’annonce en tout cas riche en suspense et dont les nominations reflètent le bel éclectisme de cette année cinématographique 2011.
Vous pourrez bien entendu retrouver ici et sur http://inthemoodlemag.com mes photos de la cérémonie, mon compte-rendu de celle-ci vécue de l’intérieur et mes réactions au palmarès. N’hésitez pas à laisser vos commentaires et pronostics à la suite de cet article.
Retrouvez toutes mes critiques de la majorité des films nommés en bas de cet article
NOMINATIONS COMPLETES:
Meilleur espoir féminin
NAIDRA AYADI dans « Polisse »
ADÈLE HAENEL dans « L’Apollonide, souvenirs de la maison close »
CLOTILDE HESME dans « Angèle et Tony »
CÉLINE SALLETTE dans « L’Apollonide, souvenirs de la maison close »
CHRISTA THÉRET dans « La brindille »
Meilleur espoir masculin
NICOLAS BRIDET dans « Tu seras mon fils »
GRÉGORY GADEBOIS dans « Angèle et Tony »
GUILLAUME GOUIX dans « Jimmy Rivière »
PIERRE NINEY dans « J’aime regarder les filles »
DIMITRI STOROGE dans « Les Lyonnais »
Meilleur scénario original
VALÉRIE DONZELLI, JÉRÉMIE ELKAÏM pour « La guerre est déclarée »
MICHEL HAZANAVICIUS pour « The Artist »
MAÏWENN, EMMANUELLE BERCOT pour « Polisse »
PIERRE SCHOELLER pour « L’exercice de l’Etat »
ERIC TOLEDANO, OLIVIER NAKACHE pour « Intouchables »
Meilleure adaptation
DAVID FOENKINOS pour « La délicatesse »
VINCENT GARENQ pour « Présumé coupable »
OLIVIER GORCE, ROSCHDY ZEM, RACHID BOUCHAREB, OLIVIER LORELLE pour « Omar m’a tuer »
MATHIEU KASSOVITZ, PIERRE GELLER, BENOÎT JAUBERT pour « L’ordre et la morale »
YASMINA REZA, ROMAN POLANSKI pour « Carnage »
Meilleure musique originale
ALEX BEAUPAIN pour « Les bien-aimés »
BERTRAND BONELLO pour « L’Apollonide, souvenirs de la maison close »
LUDOVIC BOURCE pour « The Artist »
–‐M–‐, PATRICE RENSON pour « Un Monstre à Paris »
PHILIPPE SCHOELLER pour « L’exercice de l’Etat »
Meilleur son
PASCAL ARMANT, JEAN GOUDIER, JEAN–‐PAUL HURIER pour « Intouchables »
JEAN–‐PIERRE DURET, NICOLAS MOREAU, JEAN–‐PIERRE LAFORCE pour « L’Apollonide, souvenirs de lamaison close »
OLIVIER HESPEL, JULIE BRENTA, JEAN–‐PIERRE LAFORCE pour « L’exercice de l’Etat »
NICOLAS PROVOST, RYM DEBBARH–‐MOUNIR, EMMANUEL CROSET pour « Polisse »
ANDRÉ RIGAUT, SÉBASTIEN SAVINE, LAURENT GABIOT pour « La guerre est déclarée »
Meilleure photo
PIERRE AÏM pour « Polisse »
JOSÉE DESHAIES pour « L’Apollonide, souvenirs de la maison close »
JULIEN HIRSCH pour « L’exercice de l’Etat »
GUILLAUME SCHIFFMAN pour « The Artist »
MATHIEU VADEPIED pour « Intouchables »
Meilleur montage
ANNE–‐SOPHIE BION, MICHEL HAZANAVICIUS pour « The Artist »
LAURENCE BRIAUD pour « L’exercice de l’Etat »
PAULINE GAILLARD pour « La guerre est déclarée »
LAURE GARDETTE, YANN DEDET pour « Polisse »
DORIAN RIGAL ANSOUS pour « Intouchables »
Meilleurs costumes
CATHERINE BABA pour « My little Princess »
MARK BRIDGES pour « The Artist »
CHRISTIAN GASC pour « Les femmes du 6e étage »
VIORICA PETROVICI pour « La Source des femmes »
ANAÏS ROMAND pour « L’Apollonide, souvenirs de la maison close »
Meilleurs décors
LAURENCE BENNETT pour « The Artist »
ALAIN GUFFROY pour « L’Apollonide, souvenirs de la maison close »
PIERRE-FRANÇOIS LIMBOSCH pour « Les femmes du 6e étage »
JEAN MARC TRAN TAN BA pour « L’exercice de l’Etat »
WOUTER ZOON pour « Le Havre »
Meilleur réalisateur
ALAIN CAVALIER pour « Pater »
VALÉRIE DONZELLI pour « La guerre est déclarée »
MICHEL HAZANAVICIUS pour « The Artist »
AKI KAURISMÄKI pour « Le Havre »
MAÏWENN pour « Polisse »
PIERRE SCHOELLER pour « L’exercice de l’Etat »
ERIC TOLEDANO, OLIVIER NAKACHE pour « Intouchables »
Meilleur film de court métrage
« L’ACCORDEUR » réalisé par Olivier Treiner
« LA France QUI SE LÈVE TÔT » réalisé par Hugo Chesnard
»J’AURAIS PU ÊTRE UNEPUTE » réalisé par Baya Kasmi
« JE POURRAIS ÊTRE VOTRE GRAND–‐MÈRE » réalisé par Bernard Tanguy
« UN MONDE SANS FEMMES » réalisé par Guillaume Brac
Meilleure actrice
ARIANE ASCARIDE dans « Les neiges du Kilimandjaro »
BÉRÉNICE BEJO dans « The Artist »
LEÏLA BEKHTI dans « La Source des femmes »
VALÉRIE DONZELLI dans « La guerre est déclarée »
MARINA FOÏS dans « Polisse »
MARIE GILLAIN dans « Toutes nos envies »
KARIN VIARD dans « Polisse »
Meilleur acteur
SAMI BOUAJILA dans « Omar m’a tuer »
FRANÇOIS CLUZET dans « Intouchables »
JEAN DUJARDIN dans « The Artist »
OLIVIER GOURMET dans « L’exercice de l’Etat »
DENIS PODALYDÈS dans « La conquête »
OMAR SY dans « Intouchables »
PHILIPPE TORRETON dans « Présumé coupable »
Meilleure actrice dans un second rôle
ZABOU BREITMAN dans « L’exercice de l’Etat »
ANNE LE NY dans « Intouchables »
NOÉMIE LVOVSKY dans « L’Apollonide, souvenirs de la maison close »
CARMEN MAURA dans « Les femmes du 6e étage »
KAROLE ROCHER dans « Polisse »
Meilleur acteur dans un second rôle
MICHEL BLANC dans « L’exercice de l’Etat »
NICOLAS DUVAUCHELLE dans « Polisse »
JOEYSTARR dans « Polisse »
BERNARD LE COQ dans « La conquête »
FRÉDÉRIC PIERROT dans « Polisse »
Meilleur film d’animation
« LE CHAT DU RABBIN » réalisé par Joann Sfar, Antoine Delesvaux
« LE CIRQUE » réalisé par Nicolas Brault
« LA QUEUE DE LA SOURIS » réalisé par Benjamin Renner
« LE TABLEAU » réalisé par Jean-François Laguionie
« UN MONSTRE À PARIS » réalisé par Bibo Bergeron
Meilleur film documentaire
« LE BAL DES MENTEURS » réalisé par Daniel Leconte
« CRAZY HORSE » réalisé par Frederick Wiseman
« ICI ON NOIE LES ALGÉRIENS » réalisé par Yasmina Adi
« MICHEL PETRUCCIANI » réalisé par Michael Radford
« TOUSAU LARZAC » réalisé par Christian Rouaud
Meilleur premier film
« 17 FILLES » réalisé par Delphine Coulin, Muriel Coulin
« ANGÈLE ET TONY » réalisé par Alix Delaporte
« LE COCHON DE GAZA » réalisé par Sylvain Estibal
« LA DÉLICATESSE » réalisé par David Foenkinos, Stéphane Foenkinos
« MY LITTLE PRINCESS » réalisé par Eva Ionesco
Meilleur film étranger « BLACK SWAN » réalisé par Darren Aronofsky
»LE DISCOURS D’UN ROI » réalisé par Tom Hooper
« DRIVE » réalisé par Nicolas Winding Refn
« LE GAMIN AU VÉLO » réalisé par Jean-Pierre Dardenne, Luc Dardenne
« INCENDIES » réalisé par Denis Villeneuve
« MELANCHOLIA » réalisé par Lars von Trier
« UNE SÉPARATION » réalisé par Asghar Farhadi
Meilleur film
« L’EXERCICE DE L’ETAT » produit par Denis Freyd, réalisé par Pierre Schoeller
« LA GUERRE EST DÉCLARÉE » produit par Edouard Weil, réalisé par Valérie Donzelli
« LE HAVRE » produit par Fabienne Vonier, réalisé par Aki Kaurismäki
« INTOUCHABLES » produit par Nicolas Duval Adassovsky, Yann Zenou, Laurent Zeitoun, réalisé parEric Toledano, OlivierNakache
« PATER » produit par Michel Seydoux, réalisé par Alain Cavalier
« POLISSE » produit par Alain Attal, réalisé par Maïwenn
« THE ARTIST » produit par Thomas Langmann, réalisé par Michel Hazanavicius