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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 308

  • "The Artist" de Michel Hazanavicius, film d'ouverture du Festival Lumière de Lyon 2011, ce soir

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    Après Cannes (où il était présenté en compétition et où Jean Dujardin a reçu un prix d'interprétation amplement mérité), après Deauville où il était projeté en avant-première lors de la soirée du palmarès, ce sont les festivaliers lyonnais qui vont avoir le plaisir de découvrir le film de Michel Hazanavicius, en avant-première, ce soir, Halle Tony Garnier, à 20H, en ouverture du Festival Lumière 2011. Je serai au festival à partir de demain, je vous en reparle cet après-midi. En attendant, ne manquez pas la projection de ce soir (en présence de Jean Dujardin, Bérénice Béjo et Michel Hazanavicius) et retrouvez ma critique du film, ci-dessous.

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    Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse des lauréats du Festival de Cannes 2011.

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    Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse des lauréats du Festival de Cannes 2011.

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    Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse du Festival de Cannes 2011 du film "The Artist".

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    Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse du Festival de Cannes 2011 du film "The Artist".

    C’était un dimanche matin de mai 2011, le début du Festival de Cannes encore, en projection presse. Pas encore vraiment l’effervescence pour le film qui obtint la palme d’or mais un joli bruissement d’impatience parmi les regards déjà las, ou obstinément sceptiques. 1H40 plus tard, la salle résonnait d’applaudissements, pendant dix minutes, fait rare en projection presse. Le soir même, je suis retournée le voir en projection officielle. L’émotion fut la même, redoublée par la présence de l’équipe du film, terriblement émue elle aussi par les réactions enthousiastes du public, par les rires tendres, par cette cavalcade d’applaudissements qui a commencé lors de la dernière scène et ne s’est plus arrêtée pour continuer pendant un temps qui m’a paru délicieusement long. Un beau, rare et grand moment du Festival de Cannes.

    Le pari était pourtant loin d’être gagné d’avance. Un film muet (ou quasiment puisqu’il y a quelques bruitages). En noir et blanc. Tourné à Hollywood. En 35 jours. Par un réalisateur qui jusque là avait excellé dans son genre, celui de la brillante reconstitution parodique, mais très éloigné de l’univers dans lequel ce film nous plonge. Il fallait beaucoup d’audace, de détermination, de patience, de passion, de confiance, et un peu de chance sans doute aussi, sans oublier le courage -et l’intuition- d’un producteur (Thomas Langmann) pour arriver à bout d’un tel projet. Le pari était déjà gagné quand le Festival de Cannes l’a sélectionné d’abord hors compétition pour le faire passer ensuite en compétition, là encore fait exceptionnel.

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    Le film débute à Hollywood, en 1927, date fatidique pour le cinéma puisque c’est celle de l’arrivée du parlant. George Valentin (Jean Dujardin) est une vedette du cinéma muet qui connait un succès retentissant…mais l’arrivée des films parlants va le faire passer de la lumière à l’ombre et le plonger dans l’oubli. Pendant ce temps, une jeune figurante, Peppy Miller (Bérénice Béjo) qu’il aura au départ involontairement  placée dans la lumière, va voir sa carrière débuter de manière éblouissante. Le film raconte l’histoire de leurs destins croisés.

    Qui aime sincèrement le cinéma ne peut pas ne pas aimer ce film qui y est un hommage permanent et éclatant. Hommage à ceux qui ont jalonné et construit son histoire, d’abord, évidemment. De Murnau à Welles, en passant par Borzage, Hazanavicius cite brillamment ceux qui l’ont ostensiblement inspiré. Hommage au burlesque aussi, avec son mélange de tendresse et de gravité, et évidemment, même s’il s’en défend, à Chaplin qui, lui aussi,  lui surtout, dans « Les feux de la rampe », avait réalisé un hymne à l'art qui porte ou détruit, élève ou ravage, lorsque le public, si versatile, devient amnésique, lorsque le talent se tarit, lorsqu’il faut passer de la lumière éblouissante à l’ombre dévastatrice. Le personnage de Jean Dujardin est aussi un hommage au cinéma d’hier : un mélange de Douglas Fairbanks, Clark Gable, Rudolph Valentino, et du personnage de Charles Foster Kane (magnifiques citations de « Citizen Kane ») et Bérénice Béjo, avec le personnage de Peppy Miller est, quant à elle, un mélange de Louise Brooks, Marlène Dietrich, Joan Crawford…et nombreuses autres inoubliables stars du muet.

    Le cinéma a souvent parlé de lui-même… ce qui a d’ailleurs souvent produit des chefs d’œuvre. Il y a évidemment « La comtesse aux pieds nus » de Mankiewicz, « La Nuit américaine de Truffaut », « Sunset Boulevard » de Billy Wilder, enfin « Une étoile est née » de George Cukor et encore « Chantons sous la pluie » de Stanley Donen et Gene Kelly auxquels « The Artist », de par son sujet, fait évidemment penser. Désormais, parmi ces classiques, il faudra citer « The Artist » de Michel Hazanavicius. Ses précèdents films étaient d'ailleurs déjà des hommages au cinéma. On se souvient ainsi des références à "Sueurs froides" ou "La Mort aux trousses" d'Hitchcock dans "OSS 117 : Rio ne répond plus".

    Hazanavicius joue ainsi constamment et doublement la mise en abyme : un film muet en noir et blanc qui nous parle du cinéma muet en noir et blanc mais aussi qui est un écho à une autre révolution que connaît actuellement le cinéma, celle du Numérique.

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    Le mot jubilatoire semble avoir été inventé pour ce film, constamment réjouissant, vous faisant passer du rire aux larmes, ou parfois vous faisant rire et pleurer en même temps. Le scénario et la réalisation y sont pour beaucoup mais aussi la photographie (formidable travail du chef opérateur Guillaume Schiffman qui, par des nuances de gris, traduit les états d’âme de Georges Valentin), la musique envoûtante (signée Ludovic Bource, qui porte l’émotion à son paroxysme, avec quelques emprunts assumés là aussi, notamment à Bernard Herrmann) et évidemment les acteurs au premier rang desquels Jean Dujardin qui méritait amplement son prix d’interprétation (même si Sean Penn l’aurait également mérité pour « This must be the place »).

    Flamboyant puis sombre et poignant, parfois les trois en même temps, il fait passer dans son regard (et par conséquent dans celui du spectateur), une foule d’émotions, de la fierté aux regrets,  de l’orgueil à la tendresse, de la gaieté à la cruelle amertume de la déchéance.  Il faut sans doute beaucoup de sensibilité, de recul, de lucidité et évidemment de travail et de talent pour parvenir à autant de nuances dans un même personnage (sans compter qu’il incarne aussi George Valentin à l’écran, un George Valentin volubile, excessif, démontrant le pathétique et non moins émouvant enthousiasme d’un monde qui se meurt). Il avait déjà prouvé dans « Un balcon sur la mer » de Nicole Garcia qu’il pouvait nous faire pleurer.  Il confirme ici l’impressionnant éclectisme de sa palette de jeu et d'expressions de son visage.

     Une des plus belles et significatives scènes est sans doute celle où il croise Peppy Miller dans un escalier, le jour  du Krach de 1929. Elle monte, lui descend. A l’image de leurs carrières. Lui masque son désarroi. Elle, sa conscience de celui-ci, sans pour autant dissimuler son enthousiasme lié à sa propre réussite. Dujardin y est d’une fierté, d’une mélancolie, et d’une gaieté feinte bouleversantes, comme à bien d’autres moments du film. Et je ne prends guère de risques en lui prédisant un Oscar pour son interprétation, ou en tout cas un Oscar du meilleur film étranger pour Hazanavicius.  Bérénice Béjo ne démérite pas non plus dans ce nouveau rôle de « meilleur espoir féminin » à la personnalité étincelante et généreuse, malgré un bref sursaut de vanité de son personnage. Il ne faudrait pas non plus oublier les comédiens anglo-saxons : John Goodman, Malcolm McDowell et John Cromwell (formidablement touchant dans le rôle du fidèle Clifton).

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    Il y aura bien quelques cyniques pour dire que ce mélodrame  est plein de bons sentiments, mais Hazanicius assume justement ce mélodrame. « The Artist » est en effet aussi une très belle histoire d’amour simple et émouvante, entre Peppy et Georges mais aussi entre Georges et son cabot-in Uggy : leur duo donne lieu à des scènes tantôt drôles, tantôt poétiques, tantôt touchantes, et là encore parfois au trois en même temps. Hommage aussi à ce pouvoir magique du cinéma que de susciter des émotions si diverses et parfois contradictoires.

    Michel Hazanavicius  évite tous les écueils et signe là un hommage au cinéma, à sa magie étincelante, à son histoire, mais aussi et avant tout aux artistes, à leur orgueil doublé de solitude, parfois destructrice. Des artistes qu’il sublime, mais dont il montre aussi les troublantes fêlures et la noble fragilité.

    Ce film m’a éblouie, amusée, émue. Parce qu’il convoque de nombreux souvenirs de cinéma. Parce qu’il est une déclaration d’amour follement belle au cinéma. Parce qu’il ressemble à tant de films du passé et à aucun autre film contemporain. Parce qu’il m’a fait ressentir cette même émotion que ces films des années 20 et 30 auxquels il rend un vibrant hommage. Parce que la réalisation est étonnamment inspirée (dans les deux sens du terme d’ailleurs puisque, en conférence de presse, Michel Hazanavicius a revendiqué son inspiration et même avoir « volé » certains cinéastes). Parce qu’il est burlesque, inventif, malin, poétique, et touchant.  Parce qu’il montre les artistes dans leurs belles et poignantes contradictions et fêlures.

    Il ne se rapproche d’aucun autre film primé jusqu’à présent à Cannes…et en sélectionnant cet hymne au cinéma en compétition puis en le  primant,  le Festival de  Cannes a prouvé qu’il était avant tout le festival qui aime le cinéma, tous les cinémas, loin de la caricature d’une compétition de films d’auteurs représentant toujours le même petit cercle d’habitués dans laquelle on tend parfois à l’enfermer.

     « The Artist » fait partie de ces films qui ont fait de cette édition cannoise 2011 une des meilleures de celles auxquelles j’ai assisté, pour ne pas dire la meilleure…avec des films  aussi différents et marquants que  « This must be the place » de Paolo Sorrentino, « Melancholia » de Lars von Trier, « La piel que habito » de Pedro Almodovar.

     Un film à ne manquer sous aucun prétexte si, comme moi, vous aimez passionnément et même à la folie, le cinéma. Rarement un film aura aussi bien su en concentrer la beauté simple et magique, poignante et foudroyante. Oui, foudroyante comme la découverte  de ce plaisir immense et intense que connaissent les amoureux du cinéma lorsqu’ils voient un film pour la première fois, et découvrent son pouvoir d’une magie ineffable, omniprésente ici.

    Sortie en salles : le 12 octobre 2011. Un dernier petit conseil : ne regardez pas la bande-annonce (dont je n’ai pas peur de dire qu’elle m’a émue, comme le film), pour conserver le plaisir de la découverte.

    En bonus :

    - Ma critique de « La Comtesse aux pieds nus » de Mankiewicz

    -Ma critique de « OSS 117 : Rio ne répond plus » de Michel Hazanavicius

    -Ma critique d’ « Un balcon sur la mer » de Nicole Garcia

    -Ma critique des « Feux de la rampe » de Charlie Chaplin

     

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  • Critique de "Munich" de Steven Spielberg, ce soir à 20H35 sur France 2

    France 2 diffusera ce soir "Munich" de Steven Spielberg, un film à ne pas manquer.

    Cliquez ici pour retrouver ma critique  de "Munich" publiée en 2006.

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  • Festival du Film Britannique de Dinard 2011 : le programme complet, jury et informations pratiques

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    -Depuis ma participation au jury du Festival du Film Britannique de Dinard (en 1999!), j'y retourne et vous en parle chaque année avec plaisir.  Cette année, étant intervenante au Festival Lumière de Lyon, je ne pourrai probablement y venir qu'une journée ou deux. En attendant, je vous invite à découvrir une programmation qui, plus que jamais, ferait pâlir d'envie les plus grands festivals (catégorie à laquelle Dinard peut d'ailleurs s'enorgueillir d'appartenir désormais).

     Comme toujours, dans cette programmation 2011, de belles découvertes en perspective, le meilleur du cinéma britannique mais aussi les incontournables du festival comme la leçon d'image, l'atelier de scénario etc.

    -Découvrez ci-dessous en détails les avant-premières, la compétition (toujours de grande qualité), l'hommage à John Hurt (en sa présence!), l'hommage à Harold Pinter etc . Et retrouvez la grille de programmation complète en cliquant ici.

    -Retrouvez également ci-dessous les liens vers mes articles sur d'autres éditions du festival. Retrouvez également mon texte publié dans "Flashback", le livre des 20 ans du festival en cliquant ici.

     

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    LE JURY 2011:

     

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    Le grand intérêt de ce festival est sa compétition officielle, toujours de qualité. Découvrez le programme 2011, ci-dessous.

     

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    Les organisateurs ont pour ambition de faire découvrir au public de Dinard une cinématographie britannique particulière. Ainsi, après l'Irlande en 2010, le Festival s'ouvre à l'Ecosse en 2011 avant le Pays de Galles en 2012.

    AVANT-PREMIERES « So Scottish ! »

    You Instead (2011) de David Mackenzie

    Avec Luke Treadaway, Natalia Tena, Matthew Baynton

    The Edge of Dreaming (2011) documentaire de Amy Hardie

    Jig (2011) documentaire de Sue Bourne

    Perfect Sense (2011) de David Mackenzie

    Avec Ewan McGregor, Eva Green

    + 10 courts métrages écossais en partenariat avec The Edinburgh College of Art

    HOMMAGE A JOHN HURT en sa présence

    1984 (1984) de Michael Radford

    Avec John Hurt, Richard Burton, Rozanna Hamilton

    Elephant Man (1980) de David Lynch

    Avec John Hurt, Anthony Hopkins, Anne Bancroft

    The Field (1990) de Jim Sheridan

    Avec John Hurt, Richard Harris, Sean Bean

    The Hit (1984) de Stephen Frears

    Avec John Hurt, Terence Stamp, Tim Roth

    Amour et Mort à Long Island (1997) de Richard Kwietniowski

    Avec John Hurt, Jason Priestley, Fiona Loewi

    Shooting Dogs (2005) de Michael Caton-Jones

    Avec John Hurt, Hugh Dancy

    44-Inch Chest (2009) de Malcolm Venville

    Avec Ray Winstone, Ian McShane, John Hurt, Tom Wilkinson

    Lou (2011) de Belinda Chayko

    Avec John Hurt, Emily Barclay, Lily Bell- Tindley

    The Plague Dogs (1982) Film d’animation de Martin Rosen

    Avec les voix de John Hurt, Christopher Benjamin et James Bolam

    HOMMAGE A HAROLD PINTER (1930-2008)

    En présence de Lady Antonia Fraser

    L’Auteur de Vous partez déjà? Ma vie avec Harold Pinter (Editions Baker Street) échangera avec Philippe Pilard.

    Le Gardien (1963) de Clive Donner

    Avec Donald Pleasance, Alan Bates, Robert Shaw...

    The Servant (1963) de Joseph Losey

    Avec Dirk Bogarde, Sarah Miller, Wendy Craig...

    Le Mangeur de citrouilles (1964) de Jack Clayton

    Avec Anne Bancroft, Peter Finch, James Maron...

    Accident (1967) de Joseph Losey

    Avec Dirk Bogarde, Stanley Baker, Jacqueline Sassard...

    Le Messager (1970) de Joseph Losey

    Avec Julie Christie, Edward Fox, Alan Bates ...

    Le Dernier nabab (1976) de Elia Kazan

    Avec Robert de Niro, Tony Curtis, Robert Mitchum ...

    La Maîtresse du lieutenant français (1981) de Karel Reisz

    Avec Meryl Streep, Jeremy Irons, Hilton Mac Roe

    Le Limier (2007) de Kenneth Brannagh

    Avec Michael Caine, Jude Law, Harold Pinter

    LA LECON D’IMAGE

    «A quoi sert la musique de film? Quels sont les pouvoirs du son sur l’image? » Débat et rencontre en présence d’invités.

    SEANCE "J'écoute le cinéma"

    Le public, installé dans des transats, sur la digue de l’Ecluse face à la mer, pourra écouter « Les grandes partitions classiques britanniques »

    L'ATELIER DE SCENARIO FRANCO-BRITANNIQUE

    8 jeunes scénaristes français et britanniques participeront à l’atelier organisé par l’association Regards Croisés. Ils présenteront leur projet devant un panel de producteurs français et britanniques.

    COMPETITION NFTS / FEMIS

    Deux écoles de cinéma prestigieuses viendront s'affronter au Festival par courts métrages interposés. La NFTS (National Film and Television School) et la FEMIS (Ecole Nationale des Métiers de l'Image et du Son) présenteront chacune trois courts métrages et concourront pour le Prix du meilleur court-métrage

    Le célèbre agent devenu producteur Dominique Besnehard donnera également une Master class, le 8 octobre à 10H30.

     Site officiel du Festival du Film Britannique de Dinard : http://www.festivaldufilm-dinard.fr/

    Sachez enfin que la place de cinéma ne coûte que 5,50 euros...une raison de plus pour ne pas vous priver de ce festival convivial proposant chaque année une sélection de qualité.

     

    Agenda

     

    Festival Dinardais : du 2 au 4 octobre

     

    En partenariat avec VOCABLE :

     

    Festival des scolaires : du 3 au 7 octobre

     

    Festival du Film Britannique : du 5 au 9 octobre

     

    Accueil pendant le Festival

     

    Palais des Arts et du Festival

     

    2, boulevard Wilson

     

    35800 Dinard

     

    T. : + 33 (0) 2 99 88 19 04

     

    Lieux des projections

     

    Cinéma les 2 Alizés

     

    2, bd Albert 1er (2 salles)

     

    Palais des Arts et du festival

     

    2, bd Wilson (1 salle)

     

    Salle Stephan Bouttet

     

    Rue Sadi Carnot (1 salle)

     

    Salle Alfred Hitchcock

     

    Structure amovible, parking Raphaël Veil (1 salle)

     

    Hébergement

     

    Office de Tourisme

     

    2, boulevard Féart

     

    35800 Dinard

     

    T. : + 33 (0) 2 99 46 94 12

     

    Accès

     

    Par la route : Paris - Rennes - Dinard

     

    Par le train : Paris - Dinard par St-Malo

     

    Par avion : Aéroport de Dinard - Pleurtuit ou Rennes

     

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU FILM BRITANNIQUE DE DINARD 2011 Pin it! 2 commentaires
  • Programme et jury des 13èmes Rencontres Internationales du Cinéma des Antipodes de Saint-Tropez, du 10 au 16 octobre 2011

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    Parfaite et complexe alliance entre cinéma de divertissement et un cinéma plus social, le Festival du cinéma des Antipodes dont ce sera cette année la 13ème édition, se déroulera à Saint-Tropez, du 10 au 16 octobre.

     Inthemoodforcinema.com a le plaisir d’en être partenaire (le concours pour gagner des invitations pour l’ouverture est prolongé, cliquez ici pour savoir comment gagner vos places).

     Un festival encore malheureusement méconnu à la programmation pourtant particulièrement riche et qui remplit pleinement l'objectif qui doit être celui d'un festival de cinéma: nous faire voyager, découvrir d'autres horizons, d'autres cinématographies, d'autres univers et talents, sans oublier de nous faire découvrir une réalité sociale parfois plus âpre.

     Vous pourrez ainsi effet y découvrir le meilleur des films australiens et néo-zélandais, du 10 au 16 octobre 2011, un cinéma qui, d’après son président Bernard Bories, rimera « avec diversité, singularité, dureté, poésie, humour, sensibilité, découverte et grands espaces. »

    Je vous propose de découvrir la programmation complète et le jury ci-dessous.

    Film d’ouverture :

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    THE TENDER HOOK

    Australie / 2007 / 98 min / 35 mm / couleur / VOSTF / Historique

    Réalisation : Jonathan Ogilvie

    Interprétation : Rose Byrne, Hugo Weaving, Matthew Le Nevez, Pia Miranda, Luke Carroll

    En présence de Jonathan Ogilvie

    The Tender Hook est l'histoire d'Iris, une ravissante jeune femme, prise au piège d'un triangle amoureux dangereux dans les années 20 à Sydney. Iris refuse de s'impliquer dans les affaires de son amant anglais, McHeath, mais tombe amoureuse d'Art, un jeune boxeur et le nouveau protégé de McHeath. Jaloux, McHeath devient violent tandis qu’Art reste fidèle à lui-même. Le désir d'Iris va les conduire vers un destin inattendu et destructif.

    Film de clôture

     

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    LOVE BIRDS

    Nouvelle Zélande / 2011 / 101 min / 35 mm / couleur / VOSTF / comédie

    Réalisation : Paul Murphy

    Interprétation : Rhys Darby, Sally Hawkins, Bryan Brown, Emily Barclay

    La vie heureuse et sans histoire de Doug s'effondre quand sa fiancée Susan le laisse

    tomber sans explication après des années de vie commune. Effondré, il n'envisage pas de vivre sans elle mais, quand un canard sauvage s'écrase sur son toit, il doit oublier ses problèmes pour soigner l'oiseau blessé, une aventure inattendue qui va lui faire découvrir l'amour de sa vie. Pour aider son protégé, Doug s'adresse à Holly, vétérinaire et mère célibataire. La vie de Doug est transformée, plus riche et satisfaisante, mais aussi plus compliquée car il doit emmener le Canard partout avec lui !

     La compétition officielle

    La compétition officielle est composée de six films australiens et/ou néo-zélandais. Les projections ont lieu à partir du jeudi 13 octobre, en présence du jury officiel.

     HERE I AM

    Australie / 2011 / 91 min / 35 mm / couleur / VOSTF / Drame

    Réalisation : Beck Cole

    Interprétation : Shai Pittman, Marcia Langton, Quinaiha Scott, Bruce Carter, Pauline Whyman

    En présence de Beck Cole & Kath Shelper (sous réserve)

    Karen est une belle jeune femme au passé douloureux. Récemment sortie de prison, elle se retrouve à la rue, livrée à elle-même. Elle est décidée à prendre sa revanche sur la vie, mais elle ne sait vers qui se tourner. Elle finit par trouver refuge dans un foyer pour femmes. Grâce au soutien de ses nouvelles amies, Karen va entreprendre de se reconstruire et renouer le contact avec sa mère et sa fille. Elle devra affronter des vérités dérangeantes, mais elle n’abandonnera pas.

     LOU

    Australie / 2010 / 82 min/ 35 mm / couleur / VOSTF / Comédie Dramatique

    Réalisation : Belinda Chayko

    Interprétation : John Hurt, Lily Bell-Tindley, Emily Barclay, Jay Ryan, Damien Garvey

    En présence de Belinda Chayko

    Aussi rapidement que le père de Lou sort de sa vie, son grand-père, y fait irruption en semant le désordre dans la petite maison que Lou partage avec sa jeune maman et ses deux soeurs. Doyle, le grand-père atteint de la maladie d’Alzheimer, confond Lou avec sa propre femme. En entrant dans son drôle de jeu, Lou croit pouvoir utiliser Doyle contre sa mère. Sans s’y attendre, elle découvre ce que c’est qu’être aimée.

    MAD BASTARDS

    Australie / 2011 / 97 min / 35 mm / couleur / VOSTF / Road Movie

    Réalisation : Brendan Fletcher

    Scénario : Brendan Fletcher avec Greg Tait, Dean Daley-Jones, John Watson

    Interprétation : Dean Daley-Jones, Lucas Yeeda, Greg Tait, Ngaire Pigram, John Watson

    Sélection Officielle Festival de Sundance 2011

    TJ n’est pas un type vraiment fréquentable et Bullet, son fils de 13 ans, qu’il n’a jamais vu, semble vouloir suivre la même voie. Torturé par une colère qu’il ne parvient pas à maîtriser, TJ quitte les dérives et le chaos de la ville et part pour le Kimberley, dans le nord-ouest de l’Australie, dans l’espoir de découvrir qui il est et d’être un père pour son fils. Tex, le grand-père, n’a pas non plus eu une vie facile. A présent, policier respecté dans la localité isolée de Five Rivers, il oeuvre pour que les hommes de sa communauté n’aient pas à endurer ce qu'il a vécu. A travers l’histoire de trois générations d’hommes, « Mad Bastards » est un regard sans concession sur ce que devenir un homme signifie. Tourné avec la collaboration de communautés aborigènes, le film puise dans la riche tradition orale de la culture et de la vie aborigènes. Utilisant la musique du groupe The Pigram Brothers, originaire de Broome, véritable légende du Kimberley, Brendan Fletcher a réalisé un film à la fois âpre et poétique sur la force destructrice de la violence et le pouvoir rédempteur de la famille.

     MATCHING JACK

    Australie / 2010 / 103 min / 35 mm / couleur / VOSTF / Comédie Dramatique

    Réalisation : Nadia Tass

    Interprétation : Jacinda Barrett, Richard Roxburgh, James Nesbitt, Tom Russell, Kodi Smit- McPhee, Colin Friels

    Prix du Bel Age Cannes Cinéphiles 2011, Meilleur Film, Scénario, Réalisatrice au Festival International de Milan 2011

    En présence de Nadia Tass

    Une femme se bat contre la maladie de son fils et l'infidélité de son mari; mais après une rencontre lumineuse avec un marin Irlandais et son fils, sa vie s'en trouve chamboulée et l'emporte dans le tourbillon d'une histoire d'amour qui défie toutes les règles et explications.

    PREDICAMENT

    Nouvelle Zélande / 2010 / 98 min / 35 mm / couleur /VOSTF / Comédie

    Réalisation : Jason Stutter

    Interprétation : Jemaine Clement, Heath Franklin, Hayden Frost, Tim Finn

    Trois jeunes gens quelque peu inadaptés mettent en place un stratagème pour photographier et faire chanter de riches couples pris en flagrant délit d’adultère. Cedric, qui veut se venger des Bramwell (les promoteurs immobiliers ayant dépouillé sa famille) et troublé par la folie de son père qui construit une étrange tour devant leur maison, est prêt à passer à l’action. Lorsqu’ils se rendent compte qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter l’appareil photo indispensable, Cedric suggère la simple utilisation d’une ampoule flash afin de donner l’impression qu'un cliché a été pris. Mais les choses se compliquent : les garçons « photographient » par mégarde Maybelle, l’objet de ses fantasmes adolescents, et l’anxiété du jeune homme augmente à mesure qu’il découvre les sombres desseins de ses acolytes. Et lorsque le trio se trompe de victime, Cedric, tenaillé par le désir, contraint au chantage et peut-être même au meurtre, se retrouve dans une situation… très délicate.

     TOOMELAH

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    Australie / 2010 / 98 min / BetaSp / couleur / VOSTF / Drame

    Réalisation : Ivan Sen

    Interprétation : Daniel Connors, Christopher Edwards, Michael Conners, Dean Daley-Jones

    Sélection Un Certain Regard, Festival de Cannes 2011

    Dans une communauté Aborigène retirée, Daniel, 10 ans, aspire a devenir un "gangster". Un peu comme tous ces hommes qui lui servent de modèles. Il sèche les cours, provoque des bagarres et rend des petits services pour Linden, dealer et chef du gang local. Daniel devient petit à petit ce qu’il désire. Tout change lorsqu’un dealer rival sort de prison et que de violents affrontements s’en suivent. Linden et son gang se retrouvent en prison, Daniel, lui, soudainement seul et vulnérable. Fera-t-il le choix d’un meilleur futur?

     Le jury remettra le samedi 15 octobre les prix suivants :

    Le Grand Prix du jury des Antipodes

    Le prix révélation féminine des Antipodes

    Le prix révélation masculine des Antipodes

    Aux prix du jury s’ajoute le Prix du public, décerné au meilleur film.

    Le jury 2011

    Le jury sera présidé par la comédienne australienne Helen Buday.

    A ses côtés :

    Julie de Bona – comédienne

    Deborah Grall - comédienne

    Mathieu Delarive – comédien

    Isabelle Doval – réalisatrice

    Philip Mac Laren – écrivain

    Les courts métrages en compétition

    16 courts métrages répartis en 2 programmes seront présentés le mardi 11 octobre à

    9h30 et à 14h30.

    Un jury de lycéens de la région, dont le lycée du Golfe de Saint Tropez, sera chargé de décerner le prix Nicolas Baudin du court métrage qui sera remis le samedi 16 octobre lors de la cérémonie de clôture.

    - PROGRAMME 1 - 79 min / VOSTF

    08’ - The winter boy de Rachel House – 2010 (NZ)

    15’ - Choice Night de Christopher Dudman 2010 (NZ)

    08’ - Vostok Station de Dylan Pharazyn – 2010 (NZ)

    20’ - Deeper Than Yesterday de Ariel Kleiman 2010 (AUS)

    15’ - Go the dogs de Jackie van Beek 2011 (NZ)

    13’ - Ebony Society de Tammy Davis 2011 (NZ)

    - PROGRAMME 2 - 103 min / VOSTF

    20’ - Drowning de Craig Boreham 2010 (AUS)

    12’ - Kiss d’Alex Murawski 2011 (AUS)

    13’ - Pig de Tom McKeith - 2011 (AUS)

    15’ - Crystal Jam de Leonie Savvides 2011 (AUS)

    09’ - Meniscus de Maria-Elena Doyle 2010 (NZ)

    15’ - Ostia, La Notte Final de Craig Boreham 2008 (AUS)

    08’ - At the Formal de Andrew Cavanagh 2010 (AUS)

    11’ - Bear de Nash Edgerton 2011 (AUS)

    COURT MÉTRAGE D'OUVERTURE (HORS COMPETITION)

    Kitchen Sink d’Alison MacLean 1989 – 14’ – 35 mm (NZ)

    Des profondeurs de l'évier surgit un amour sombre et tendre.

    From the bowels of the kitchen sink, comes a dark and tender love.

    Les documentaires hors compétition

    KURU, THE SCIENCE AND THE SORCERY de Rob Bygott

    Australie / 2010 / 52 min / Vidéo / VOSTF

    Sélection Officielle FIFO 2011

    LA PREMIERE INTERVIEW de Dennis Tupicoff

    Australie / 2011 / 15 min / Vidéo / VF

    SOLO de David Michôd & Jennifer Peedom

    Australie - Nouvelle Zélande / 2008 / 60 min / Vidéo / VOSTF

    SOUS LE VENT DE L'USINE d’Anne Ptoiset & Laurent Cibien

    France / 2010 / 52 min / Vidéo / VF

    Sélection Officielle FIFO 2011

    THIS WAY OF LIFE de Thomas Burstyn

    Nouvelle Zélande / 2009 / 52 min / Vidéo / VOSTF

    Sélection Festival International du Film de Boulogne Billancourt 2011

    Les avant premières hors compétition

    ALEXANDRA’S PROJECT

    BENEATH HILL 60

    BLACK AND WHITE

    DR PLONK

    FACE TO FACE

    LES CONTES DES ANIMAUX

    LOVE BIRDS

    RUSSIAN SNARK

    SURVIVING GEORGIA

    THE TENDER HOOK

    TRIANGLE

     -Le festival s’ouvre aussi pour la première fois à la musique, en proposant pour l’ouverture un show case du groupe Belle Roscoe, duo frère-sœur originaire de Melbourne qui donneront le coup d’envoi au son de leurs mélodies rock-folk.

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    Pour clore cette semaine aux Antipodes, le groupe australien Koritni proposera un show case acoustique lors de la soirée de clôture.

    Le samedi 15 octobre à partir de 23h- Live en guitares acoustiques, avec des reprises de grands groupes australiens : Rose

    Tattoo, AC/DC, INXS…

    Infos pratiques :

    Bureau du festival

    Salle Jean Despas

    Place des Lices

    83990 Saint-Tropez

    Ouvert à partir du lundi 10 octobre à 10h

    Cinéma La Renaissance

    Place des Lices

    83990 Saint-Tropez

    L’accès en salles est gratuit et ouvert à tous publics, sauf indication particulière qui sera indiquée dans la grille des programmes. Les films d’ouverture et de clôture sont sur invitation uniquement.

    Distribution éventuelle en fonction des disponibilités

    Toutes les infos sur www.festivaldesantipodes.org

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    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU CINEMA DES ANTIPODES DE SAINT-TROPEZ 2 Pin it! 0 commentaire
  • Programme du 16ème Festival International des Jeunes Réalisateurs de Saint-Jean de Luz (2011)

     

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    En Octobre, le choix sera large pour les cinéphiles amateurs de festival entre Lyon, Dinard, Saint-Tropez mais aussi Saint-Jean de Luz qui, d'années en années, s'impose comme un rendez-vous incontournable. Avec notamment cette année au programme: le premier film réalisé par Mélanie Laurent (en ouverture) "Les Adoptés", "Forces spéciales" avec Diane Krüger et Benoît Magimel en clôture, et une programmation particulièrement riche que je vous invite à découvrir, ci-dessous. Un festival très accessible qui permet de découvrir les premiers et deuxièmes longs-métrages de réalisateurs.

     Mardi 11 octobre

     19h30  Cérémonie d'ouverture suivie du film "Les adoptés" de Mélanie LAURENT

     22h30  "Les adoptés" de Mélanie LAURENT

     Mercredi 12 octobre

     11h     "En secret" de Maryam KERSHAWAZ

     15h      "Bullhead" de Mikael ROSKAM

     17h15  "En secret" de Maryam KERSHAWAZ (rediffusion)

     20h      "Louise Wimmer" de Cyril MENNEGUN

     22h      "JC comme Jésus Christ" de Jonathan ZACAI

     Jeudi 13 octobre

     11h     "L'amour et rien d'autre" de Jan SCHOMBURG

     15h     "Oslo, 31 août" de Joachim TRIER

     17h15  "Bullhead" de Mikael ROSKAM (rediffusion)

     17h15  "Louise Wimmer" de Cyril MENNEGUN (rediffusion)

     20h      "Poulet aux prunes" de Vincent PARONNAUD et Marjane SATRAPI

     22h      "L'amour et rien d'autre" de Jan SCHOMBURG (rediffusion)

     Vendredi 14 octobre

     11h      "On the ice" de Andrew O MAC LEAN

    15h      "Une bouteille à la mer" de Thierry BINISTI

     17h15   "Oslo, 31 août" de Joachim TRIER (rediffusion)

     17h15   "Poulet aux prunes" de Vincent PARONNAUD et Marjane SATRAPI(rediffusion)

     20h       "De force" de Franck HENRY

     22h       "On the ice" de Andrew O MAC LEAN (rediffusion)

     Samedi 15 octobre

     11h       "Emilie jolie" de Philippe CHATEL et Francis NIELSEN

     11h       "De force" de Franck HENRY (rediffusion)

     11h       "Une bouteille à la mer" de Thierry BINISTI (rediffusion)

     14h30    Projection des courts métrages

    19h30    Cérémonie de clôture suivie du film "Forces spéciales" de Stéphane RYBOJAD

    Le jury du festival

     Présidente : 

      Catherine Jacob

     (Comédienne : Tatie Danielle, le bonheur est dans le pré...)

    Les réalisateurs :  

     - Stéphane BRIZE 

    (Je ne suis pas là pour être aimé, Mademoiselle Chambon)

    - Christian CARION

     (Joyeux Noël, l'Affaire Farewell...)

     Les comédiens :   

     - Virginie EFIRA

     (Comédienne de théâtre puis animatrice de télévision ...)

     - Myriam BOYER

     (Comédienne...)

     - Ludmila MIKAEL

     (Comédienne...)

     - Jimmy Jean Louis

     (Heroes, un baiser papillon...)

     Site officiel du festival: http://www.fijr-sj.com/

    Découvrez également mon article sur le Grand Hôtel Loreamar de Saint-Jean de Luz sur inthemoodforluxe.com.

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Concours - 10x2 places pour "Les Hommes libres" d'Ismaël Ferroukhi

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    Comme j’ai envie de défendre ce film qui sort en salles mercredi et dont vous pouvez retrouver ma critique, en cliquant ici, je vous propose de remporter 10x2 places pour le découvrir en salles. Pour faire partie des heureux gagnants, soyez parmi les 10 premiers à m’envoyer vos coordonnées à inthemoodforcinema@gmail.com, avec pour intitulé de votre email « Concours Les Hommes libres », et à me dire en une phrase quel est pour vous le meilleur film sur la résistance et pourquoi.

    Lien permanent Imprimer Catégories : CONCOURS Pin it! 0 commentaire
  • Critique - « Les Hommes libres » d’Ismaël Ferroukhi avec Tahar Rahim, Michael Lonsdale, Lubna Azabal, Mahmoud Shalaby

     

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    1942. Paris occupé (outragé, brisé, martyrisé).  Younes (Tahar Rahim), jeune émigré algérien vit du marché noir. Arrêté par la police française, il est contraint d’espionner la Mosquée de Paris dont les responsables et notamment le Recteur, Si Kaddour Ben Ghabrit (Michael Lonsdale), sont soupçonnés de délivrer de faux-papiers à  des Juifs et à des résistants.  Sa rencontre avec le chanteur juif d’origine algérienne Salim Halali (Mahmoud Shalaby) dont la voix et la personnalité vont le toucher mais aussi avec la troublante résistante Leila (Lubna Azabal) vont le conduire à choisir son camp, au péril de sa vie. Younes va peu à peu s’éveiller au combat, celui de la liberté.

    En 2006, Rachid Bouchareb rendait hommage aux « Indigènes », soldats oubliés de la première armée française recrutée en Afrique. En 2009, avec « L’Armée du crime », Robert Guédiguian avait choisi de rendre hommage aux immigrés morts pour la France en relatant les destinées tragiques d'un groupe de jeunes juifs résistants et communistes (Hongrois, Polonais, Roumains, Espagnols, Italien, Arméniens) déterminés à combattre pour libérer la France.  Des films de qualités peut-être inégales mais en tout cas pareillement nécessaires à l’image du film d’Ismaël Ferroukhi qui se base sur des faits réels et rend lui aussi hommage à des combattants de la liberté et à cet aspect méconnu de la résistance au sein de la Mosquée de Paris.

    Les grands films sur la résistance ne sont finalement pas si nombreux et le cinéma n’a sans aucun doute pas fini de chercher à mettre en lumière cette période sombre de l’Histoire et ceux qui ont contribué à son dénouement. Si je devais vous en recommander un seul, ce serait sans doute « L’Armée des ombres » de Jean-Pierre Melville (cliquez ici pour lire mon article de « L’Armée des ombres » à « L’Armée du crime »)…même si des films comme ceux précités ou celui-ci apportent leur pierre à l’édifice. Bien que leur intérêt cinématographique soit discutable, leur intérêt historique est incontestable (ce fut aussi le cas de « La Rafle » de Rose Bosch dont les qualités cinématographiques étaient contestables mais qui n'en étaient pas moins un film nécessaire). D’autant plus incontestable dans une période d’exacerbation des communautarismes quand un film comme celui-ci montre des hommes qui les ont dépassés pour un combat plus grand : celui de la liberté.

    C’est aussi la rencontre entre deux générations d’acteurs (très belle idée que de confronter Michael Lonsdale et Tahar Rahim) portés par la même sincérité, le même enthousiasme et le même effacement devant le message que délivrent leurs personnages. Un message fort porté par un casting de choix. Mahmoud Shalaby au regard d’une intensité troublante. Tahar Rahim dont le jeu et le corps incarnent brillamment  ce jeune homme qui passe d’une relative inconscience au combat, qui dit que cette guerre n’est pas la sienne et fait son entrée en résistance et qui s’éveille, à la conscience, à l’amour, à la politique, à la liberté. Lubna Azabal (inoubliable dans « Incendies ») parfaite pour incarner cette « ombre » grave et mystérieuse. Michael Lonsdale au jeu ambigu à souhait mais dont se dégage toujours cette belle humanité, personnage complexe à l’image de cette période trouble, fréquentant des ministres de Vichy et des officiers allemands et dans le même temps délivrant de faux-papiers à des Juifs et des résistants.

    « Les hommes libres » n’est pas un film qui assène ou qui cherche à capturer le spectateur et à provoquer son émotion. Non, à l’image de ces hommes de l’ombre, il délivre son message tout en retenue évoquant tout aussi bien des évènements historiques comme la Rafle du Vel d’Hiv (scène forte qui montre toute la cruauté absurde et obscène où des papiers prouvant que vous êtes « Mahométans » vous font échapper à la mort, où des papiers classent des hommes dans une case qui les destine à la vie ou à la mort comme de vulgaires dossiers) que les sentiments sans vraiment les démontrer ou nommer.

    Sans doute pour des raisons budgétaires, mais aussi pour montrer cette vie invisible, le film ne quitte pratiquement pas la Mosquée et le Cabaret Oriental où vivent et résistent ces hommes de l’ombre.

    Qu’est-ce qu’être un homme libre ? Sans doute celui qui choisit son combat, celui de la liberté, fut-ce au péril de sa vie à l’image de ces « Hommes libres » auxquels le film rend un bel hommage. Un sujet en or, un film fait avec sincérité, porté par un casting de choix et une musique arabo-andalouse envoûtante, à l’intérêt historique incontestable. Dommage qu’il y ait parfois un problème de rythme et que la fin soit aussi brusque et que le scénario s’efface à ce point devant le sujet et le combat auxquels il rend hommage, mais finalement une belle manière de faire coïncider la forme et le fond que cette sobriété et cette modestie...devenues de plus en plus rare quand la mode est à un cinéma qui cherche à en mettre plein la vue pour masquer la vacuité du message. Je songe à un film récemment primé d’un prix de la mise en scène …mais il s’agit là d’un autre sujet.

    Et comme j’ai envie de défendre ce film, je vous propose de remporter 10x2 places pour le découvrir en salles. Pour faire partie des heureux gagnants, soyez parmi les 10 premiers à m’envoyer vos coordonnées à inthemoodforcinema@gmail.com, avec pour intitulé de votre email « Concours Les Hommes libres », et à me dire en une phrase quel est pour vous le meilleur film sur la résistance et pourquoi.

    Sortie en salles : le  28 septembre

    Lien permanent Imprimer Catégories : CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE EN 2011/2012 Pin it! 1 commentaire