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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 332

  • Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof en sélection officielle du 64ème Festival de Cannes

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    binochepanahi.jpgDécidément, cette sélection officielle 2011 ne cessera de me surprendre et de me réjouir. Après le passage de "The Artist" en compétition cette semaine, nous venons d'apprendre que deux films iraniens rejoignaient la sélection officielle de ce 64ème Festival de Cannes, l'un en séance spéciale (celui de Jafar Panahi, qui ne fera donc pas partie de la compétition composée de 20 films), l'autre à Un Certain Regard.

     Lors de la conférence de presse de sélection Gilles Jacob avait ainsi rappelé que Jafar Panhi était au "centre de leurs préoccupations", rappelons que le cinéaste iranien est condamné à 6 ans de prison et a interdiction de sortir de son pays. On se souvient de la chaise vide portant son nom l'an passé puisqu'il faisait partie du jury du Festival de Cannes 2010, et de la pancarte brandie par Juliette Binoche.

     Indéniablement cette projection sera un des (nombreux) temps forts de cette sélection 2011.

     Retrouvez ci-dessous le communiqué de presse du Festival à ce sujet:

    Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof, actuellement sous le coup d’une procédure judiciaire en Iran qui leur vaut une condamnation à six ans de prison et une interdiction de travailler de vingt ans envers laquelle ils ont fait appel, seront présents à Cannes avec deux films réalisés dans des conditions semi-clandestines et parvenus au Festival ces derniers jours.

    « Le fait d’être en vie et le rêve de garder le cinéma iranien intact nous encourage à dépasser les restrictions actuelles qui nous sont faites » a déclaré Jafar Panahi dans un message adressé au Festival le 5 mai.

    C’est ainsi que :

    Bé Omid é Didar (Au revoir) de Mohammad Rasoulof (Iran, 2011, 1h40) est sélectionné au Certain Regard et sera présenté le samedi 14 mai.

    Film de fiction interprété par Leyla Zareh, Fereshteh Sadreorafai, Shahab Hoseini et Roya Teymorian, Au Revoir raconte l’histoire d’une jeune avocate de Téhéran en quête d’un visa lui permettant de quitter le pays. Mohammad Rasoulof l’a réalisé au cours de l’hiver 2010/2011.

    In Film Nist (Ceci n’est pas un film) de Jafar Panahi et Mojtaba Mirtahmasb (Iran, 2011, 1h15) est sélectionné en Séance spéciale et sera présenté le vendredi 20 mai.

    Ce film raconte comment, depuis des mois, Jafar Panahi est en attente du verdict de la cour d’appel. Au travers la représentation d’une journée de sa vie quotidienne, Jafar Panahi et un autre cinéaste iranien, Mojtaba Mirtahmasb (réalisateur de documentaire et ancien assistant-réalisateur), nous proposent un aperçu de la situation actuelle du cinéma iranien.

    « Le film de Mohammad Rasoulof et les conditions dans lesquelles il a été fait, et ce journal de bord de Jafar Panahi des jours de sa vie d’artiste interdit de travailler, sont par leur existence même une résistance à la condamnation qui les frappe. Qu’ils les adressent à Cannes, en même temps, la même année, alors qu’ils connaissent le même sort, est un acte de courage en même temps qu’un merveilleux message artistique. Cannes est l’institution internationale qui les protège et les professionnels du cinéma venant du monde entier et réunis sur la Croisette s’uniront, nous en sommes sûrs, en une sorte de communauté fraternelle allant de soi. » déclarent Gilles Jacob et Thierry Frémaux.

     « Nos problèmes sont nos fortunes, dit aussi Jafar Panahi dans son message. La compréhension de ce paradoxe prometteur nous invite à ne pas perdre l’espoir et à poursuivre notre chemin. Les problèmes plus ou moins sérieux persistent partout dans le monde ; cependant, notre devoir nous incite à ne point céder et à chercher des solutions. »

     
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  • Concours – 10 films en DVD à gagner

    Comme, à l’approche du Festival de Cannes, le temps me manque, je vais vous proposer un concours très simple pour gagner 10 DVD, grâce à WeAreProducteurs (que vous pouvez retrouver sur Facebook, ici : http://www.facebook.com/Weareproducteurs et qui vous propose également de remporter une montée des marches. Un fan de la page en question aura ainsi la possibilité de recevoir une accréditation officielle pour la présentation du film de Radu Mihaileanu « La source des femmes » présenté en sélection officielle et en compétition. Le concours aura lieu sur la page Facebook les 11 et 12 mai. ) Je vous rappelle que vous pourrez me suivre en direct du Festival de Cannes sur mon blog dédié: http://www.inthemoodforcannes.com .

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    Règlement du concours pour remporter un des 10 DVD: Pour remporter un DVD, envoyez-moi le nom d’un film dont l’image figure ci-dessous (images un peu découpées…sinon ce serait trop facile) et que vous souhaitez gagner en DVD. Soyez rapides car les lots seront attribués en fonction de l’ordre d’arrivée des réponses. Si vous voulez multiplier vos chances, donnez plusieurs noms de films (ou tous si vous les trouvez tous, mais dans ce cas inscrivez votre ordre de préférence). Un DVD par foyer. Pour éviter les sites de concours qui reprennent automatiquement les réponses, dîtes-moi en plus en une phrase pourquoi vous souhaitez remporter ce film en particulier (ou ces films). Réponses à envoyer à inthemoodforcinema@gmail.com avec, pour intitulé de votre email « Concours DVD », sans oublier de joindre vos coordonnées pour l'envoi des DVD. Les gagnants seront contactés après la fin du Festival de Cannes, la semaine du 23 mai. Les critiques de 7 films sur les 10 figurent sur ce blog...

    Film n°1:

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    Film n°2:

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    Film n°3:

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    Film n°4:

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    Film n°5:

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    Film n°6:

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    Film n°7:

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    Film n°8:

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    Film n°9:

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  • Compétition officielle du 64ème Festival de Cannes: présentations détaillées des films (récapitulatif)

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    Chaque jour ou presque depuis la conférence de presse de sélection du 64ème Festival de Cannes, le 14 avril, je vous ai présenté en détails un des 20 films (19 au départ et 20 depuis que "The Artist" de Michel Hazanavicius est passé de hors compétition à compétition) de la compétition officielle (ou parfois hors compétition) sur inthemoodforcannes.com . Retrouvez ci-dessous les liens vers tous ces articles. Cliquez sur le nom du film qui vous intéresse pour en savoir plus. Vous pouvez également retrouver ces fiches et y accéder directement dans la colonne de droite du blog inthemoodforcannes.com. Elles seront remplacées au fur et à mesure par mes critiques.

    Je vous rappelle que vous pourrez me suivre en direct du festival du 11 au 22 mai sur inthemoodforcannes.com, inthemoodforcinema.com mais aussi sur http://twitter.com/moodforcannes , sur http://facebook.com/inthemoodforcannes  et sur des supports partenaires dont je vous parlerai prochainement. Retrouvez également tous les détails des compléments de programmation sur inthemoodforcannes.com.

    COMPETITION

    HORS COMPETITION
     
    "Minuit à Paris" de Woody Allen (dossier spécial sur Woody Allen)
     
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  • Le film de la semaine - Critique - "Voir la mer" de Patrice Leconte

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    En général, les grands cinéastes se distinguent par la ressemblance de styles entre leurs différents films qui, d’une scène ou même juste d’un plan, permettent de reconnaître leurs signatures, sans aucun doute. Patrice Leconte est l’exception qui confirme à la règle, car, à l’inverse, même si on retrouve des ressemblances ou des thématiques communes dans ses différents films, ils ont surtout pour point commun de ne pas en avoir… A chaque fois, Patrice Leconte nous embarque dans un nouvel univers, dans un nouveau style. Difficile d’imaginer que c’est le même cinéaste qui a réalisé « Monsieur Hire », « Ridicule », « La Fille sur le pont » (bijou scénaristique et de mise en scène, avec sa musique et ses métaphores envoûtantes), « La Veuve de Saint-Pierre », « Dogora », des films très différents les uns des autres. Je ne cite pas ceux-là par hasard, ce sont ceux que je préfère (d’ailleurs en bonus, retrouvez ma critique de « Ridicule », ci-dessous) et j’avais aussi beaucoup aimé des films comme « Une chance sur deux », qui n’avait pas eu le succès escompté mais qui jouait avec beaucoup d’humour sur le statut de stars de ses protagonistes, ou « L’homme du train », au succès encore plus confidentiel, mais réussi. En fait, je crois que les deux seuls qui me semblent détoner dans sa filmographie et que je n’ai pas aimés  sont « Les Bronzés 3 » dans lequel les personnages étaient devenus mesquins ou vraiment médiocres et « La Guerre des Miss », peut-être le film de trop. Deux ans plus, tard, je me demandais donc bien à quoi pourrait ressembler ce nouveau film intitulé « Voir la mer ».

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    « Voir la mer », c’est d’abord l’histoire de deux frères, Clément (Clément Sibony) et Nicolas (Nicolas Giraud). Ils habitent à Montbard, en Bourgogne et,  pour les vacances d’été, ont décidé d’aller voir leur mère à Saint-Jean-de-Luz qu’ils n’ont pas vue depuis longtemps. Clément vient de se séparer de sa petite amie et Nicolas, lors d’une soirée, rencontre Prudence (Pauline Lefevre)… qu’il retrouve le lendemain matin sur son pallier. Elle, Prudence, c’est la mèrE qu’elle n’a jamais vue. Elle va les accompagner sur les routes, partant tous finalement pour (re)voir la mer(e). Nicolas d’abord réticent en voyant ce périple entre frères ainsi troublé par une troisième présence va peu à peu tomber sous son charme…

    Que pouvait donc bien faire Patrice Leconte après tant de films et après les deux derniers qui témoignaient d’une certaine lassitude ? Repartir de zéro. D’ailleurs, il signe pour la première fois le scénario seul (à l’exception du « Parfum d’Yvonne » mais qui était une adaptation de Modiano.) Faire un film qui ressemble, non pas à un 28ème film, mais à un premier. Avec ce que cela implique de légèreté, de liberté, d’insouciance, de sincérité et de touchantes maladresses. Il aurait pu choisir une grosse production, mais non, il a finalement choisi ce qui réclamait le plus d’audace, un film simple avec trois acteurs principaux dont une actrice qui fait ses débuts au cinéma.

    De ce synopsis, il aurait pu tirer une histoire de jalousie, de rancœur, de cynisme sur les désillusions de l’existence, sur la duplicité. Il a choisi tout le contraire. Une parenthèse enchantée, hors du temps, hors de la réalité, cette réalité, dans laquelle, normalement, il faut choisir et transiger.  Prudence ne choisira pas entre Jules et Jim, pardon, Clément et Nicolas. Clément et Nicolas ne se déchireront pas, rongés par la jalousie et l’aigreur. Non. Dans leur motor-home d’occasion, ils vont simplement faire la route tous les trois, au gré de leurs envies, de leurs désirs. Désirs de liberté et désirs amoureux. La caméra de Patrice Leconte caresse l’épaule, les cheveux, le visage de Prudence, empreinte du regard ensorcelé des deux frères. C’est avant tout le film de la légèreté. Pas au sens péjoratif. Mais au sens d’insouciance, presque d’inconscience. Légèreté technique aussi puisque Patrice Leconte s’est entouré d’une petite équipe (14 personnes).

    Et puis il y a la découverte. Prudence, qui est d’ailleurs tout le contraire de son prénom, cette fille inattendue », attachante, libre, franche, une « femme aux cheveux courts », qui est « ce qui leur est arrivé de mieux dans la vie » incarnée par Pauline Lefevre, l’ex miss Météo de Canal + qui fait ses premiers pas au cinéma et qui apporte au film son indéniable charme lumineux, et sa justesse. Elle rappelle un peu le personnage de « La Fille sur le pont » qui portait elle aussi un prénom tout aussi charmant qu’improbable, Adèle. Là aussi un road movie. Un film sur la chance (mais là aussi finalement, la chance de la bonne rencontre) et sur le cirque que rappelle parfois aussi la musique de « Voir la mer », une bo d’ailleurs très réussie.

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     Les deux garçons eux aussi sont pleins de charme : Nicolas qui ne semble pas encore totalement sorti de l’enfance, avec son regard enfantin, naïf, avec ses tshirts d’adolescent, Clément, d’abord plus méfiant vis-à-vis de Prudence car un peu blessé par la vie. Seul le personnage de Max (l’ex jaloux –un peu trop- grandiloquent de Prudence) incarné par Gilles Cohen vient troubler cette quiétude et apporter une note dissonante, entièrement assumée par une musique de cirque.

    Encore une fois, Patrice Leconte a décidé de ne pas tenir compte des critiques (et il a bien raison !), de faire comme ses personnages, (ou plutôt ses personnages reflètent-ils sont état d’esprit ou ce que à quoi il aspire) qui suivent leurs envies sans se soucier du regard des autres ou du lendemain, trois grands enfants attachants que les aigris trouveront sans doute « naïfs ». Tant pis pour eux. C’est cela aussi le cinéma, nous donner à voir des personnages autres, presque « irréels ».

    C’est néanmoins un peu exagérer que de dire que ce film a des airs de premier film car pour célébrer ainsi l’éclat et l’éternité fugace de la jeunesse, sans doute faut-il l’avoir déjà passée et en avoir éprouvé la cruelle nostalgie. C’est aussi exagérer que de dire que ses films n’ont aucune ressemblance. On retrouve cette rencontre providentielle qui change le cours d’un destin, ces êtres un peu paumés mais attachants… et une photographie comme toujours remarquable, baignée d'une lumière d'été à la fois douce et incandescente (signée ici Jean-Marie Dreujou également comme dans « La Fille sur le pont »).

    Allez voir cette parenthèse enchantée et rafraîchissante, ce road movie sentimental, solaire, tendrement sensuel, empreint d'une douce candeur, et découvrez un « premier » film plein de charme (qui fait surgir l’émotion  le temps d’un « si Maman si » ) qui nous ferait presque croire à la possibilité de « vivre au jour le jour » ou en tout cas nous en donnerait envie; un jeune cinéaste dont on ne peut croire que le titre de son livre « J’arrête le cinéma » reflète réellement ce qu’il désire. Ce serait bien dommage qu’il s’arrête là. Sa (nouvelle) carrière ne fait que commencer. Vivement le second film  (déjà tourné : « Le magasin des suicides » dont la date de sortie n’est pas encore fixée) de ce jeune cinéaste, libre et insouciant, et qui nous donne envie de l’être, ou de voir la mer et la mère peut-être simplement,…et dans une époque où le cinéma se complait parfois un peu trop dans la morosité, le réalisme et le cynisme (souvent les trois en même temps, imaginez…), cela fait beaucoup de bien.

     Sortie en salles : le 4 mai 2011

    Critique de "Ridicule" de Patrice Leconte

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    1780. Le Marquis Grégoire Ponceludon de Malavoy (Charles Berling),  issu d'une famille d'ancienne noblesse provinciale, ingénieur de formation, cherche désespérément à assécher son marécageux pays des Dombes, ravagé par une épidémie. En dernier recours, il décide de gagner Versailles pour solliciter l'aide de Louis XVI. Muni d'une lettre de recommandation, il se rend tout d'abord chez Madame de Blayac (Fanny Ardant) mais son mari qu'il était venu voir vient de décéder. Agressé sur la route non loin de Versailles, il est secouru et recueilli par le Marquis de Bellegarde (Jean Rochefort).  Ce dernier cherche d'abord à le dissuader d'aller à la cour, si frivole et impitoyable, avant de céder devant son insistance.  Là, il retrouve Madame de Blayac et fait la connaissance des courtisans et notamment de l'Abbé de Vilecourt (Bernard Giraudeau).  Dans le même temps, il rencontre Mathilde (Judith Godrèche) la savante fille du Marquis de Bellegarde qui doit épouser un vieux et riche noble...

    En sélectionnant ce film pour l'ouverture du Festival de Cannes 1996, Gilles Jacob a fait preuve d'un redoutable cynisme, certainement involontaire, tant les personnages de « Ridicule » sont d'une troublante modernité, et pourraient appartenir à des univers beaucoup plus contemporains que celui de la cour de Louis XVI, qu'ils soient médiatiques, politiques ou cinématographiques. Jusqu'où aller pour réaliser ses objectifs aussi nobles (dans les deux sens du terme) soient-ils ? Jusqu'où aller sans compromettre ses principes ni se compromettre ?

    Pour les courtisans de « Ridicule », les joutes verbales sont les cruelles, sauvages et violentes armes d'une guerre dont le ridicule est le terrible signe de reddition. L'autre n'est alors qu'un faire-valoir et qu'importe si pour briller, sauver la face, il faut l'anéantir en le ridiculisant. Pour Jean Rochefort «  C'est un western dons lequel on a remplacé les colts par des mots d'esprit ». La vive mise en scène de Patrice Leconte souligne ainsi ces échanges verbaux assénés comme des coups mortels, dégainés  sans la moindre vergogne avec pour seul souci de leurs auteurs de rester dans les bonnes grâces de la cour et du roi. Le bel esprit est alors un poison violent et vénéneux qui contamine et condamne quiconque souhaite s'en approcher. Menace constante et fatale qui plane au-dessus de chaque courtisan : le ridicule. Le langage devient l'arme de l'ambition et du paraître car « le bel esprit ouvre des portes » mais « la droiture et le bel esprit sont rarement réunis ».

    Derrière l'éclat de Versailles, derrière la blancheur à la fois virginale et cadavérique dont s'enduisent les corps et les visages se cache une cruelle noirceur, un narquois sursaut de vie,  derrière le raffinement une vulgarité indicible, un mal qui les ronge de l'intérieur comme la cour est progressivement rongée par son pathétique bel esprit, bientôt par les Lumières, une cour qui se prévaut du bel esprit de Voltaire tout en rejetant l'Esprit des Lumières qui lui sera fatal. C'est le crépuscule d'une époque annonciatrice de la Révolution. La cour parade et brille de toute sa paradoxale noirceur mais le désenchantement et le déclin la guettent. Epoque de contradictions entre les Lumières et ses découvertes scientifiques et un monde qui périclite. Portrait d'un monde qui se sait déclinant et refuse pourtant de mourir. A tout prix. Madame de Blayac incarne la conscience de ce déclin qu'elle tente de masquer par une cruauté désenchantée consciente de ses vanités et de sa vanité.

    Les savoureux et cruels dialogues, ces jeux dangereux voire mortels font penser au cynisme des « Liaisons dangereuses » de Choderlos de Laclos ou aux bons mots de Guitry. Le scénario est ainsi signé Rémi Waterhouse et inspiré des écrits de la Comtesse de Boigne.

    De twitter et ses phrases lapidaires avec lesquelles certains se réjouissent de faire preuve d'un pseudo bel esprit a fortiori si c'est au détriment d'autrui, des critiques cinématographiques (qui ont d'ailleurs tellement et injustement malmené Patrice Leconte) qui cherchent à briller en noircissant des pages blanches de leur fiel, des couloirs de chaînes de télévision dont l'audience justifie toute concession à la morale et parfois la dignité, de la Roche de Solutré hier à la Lanterne de Versailles aujourd'hui, de ces comiques ravis de ternir une réputation d'un mot cruel, prêts à tuer pour et avec un bon mot pour voir une lueur d'intérêt dans les yeux de leur public roi, que ne ferait-on pas pour briller dans le regard  du pouvoir ou d'un public, fut-ce en portant une estocade lâche, vile et parfois fatale. L'attrait du pouvoir et des lumières (médiatiques, rien à voir avec celles du XVIIIème) est toujours aussi intense, l'esprit de cour bel et bien là, bien que celle de Versailles ait été officiellement déchu il y a plus de deux siècles.

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    Le choix des comédiens principaux est aussi pour beaucoup dans cette réussite de Jean Rochefort, partagé entre ces deux mondes, à Charles Berling dont c'est ici le premier grand rôle qui y apporte son prompt et fougueux esprit, à Bernard Giraudeau, baroque et pathétique au nom si parlant d'abbé Vilecourt, en passant par Fanny Ardant cruelle, lucide et donc malgré tout touchante sans oublier Judith Godrèche d'une attendrissante candeur et obstination.

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    Pour son premier film en costumes, à partir d'un excellent scénario, Patrice Leconte a réalisé un film d'une réjouissante modernité, à la mise en scène duale et aussi élégante que les courtisans qui traversent son film sont inélégants, un film mordant aussi cruel que raffiné qui  s'achève en faisant tomber les masques de la cour et triompher les Lumières. Alors laissez-vous aller au plaisir coupable des bout rimés,  bons mots, saillies drôlatiques et autres signes du bel esprit de cette cour de Versailles, tellement intemporelle et universelle.

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  • Critique d'"Inglourious basterds" de Quentin Tarantino, à ne pas manquer, ce soir, sur Canal + décalé

    Ce soir, à 20H45, sur Canal + décalé, ne manquez pas le chef d'oeuvre de Quentin Tarantino "Inglourious basterds" dont vous pouvez retrouver ma critique ci-dessous, publiée suite à la projection du Festival de Cannes 2009.

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    Photos ci-dessus, coulisses du Grand journal, Festival de Cannes 2009 (par inthemoodfocannes.com)
      

    Pitch : Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l’exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa ( Christoph Waltz). Shosanna (Mélanie Laurent) s’échappe de justesse et s’enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d’une salle de cinéma. Quelque part, ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement  sanglantes contre les nazis. « Les bâtards », nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l’actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark (Diane Krüger) pour tenter d’éliminer les dignitaires du troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l’entrer du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle.

     

    De ce film, très attendu et seul film américain de cette compétition officielle 2009, je n’avais pas lu le pitch, tout juste vu la bande-annonce qui me faisait craindre une grandiloquence maladroite, un humour douteux, voire indécent sur un sujet délicat. Je redoutais, je pensais même détester ce film et ne m’attendais donc pas à ce que la première séquence (le film est divisé en 5 chapitres qui correspondent aux parcours de 5 personnages) me scotche littéralement à l’écran dès la première seconde, à ne plus pouvoir m’en détacher jusqu’à la dernière ligne du générique.

     

    L’un des premiers plans nous montre une hache dans un univers bucolique que la caméra de Tarantino caresse, effleure, esquisse et esquive : finalement ce simple plan pourrait résumer le ton de ce film, où la menace plane constamment, où le décalage est permanent, où toujours le spectateur est sur le qui-vive, la hache pouvant à chaque instant venir briser la sérénité. Cette première séquence dont nous ne savons jamais si nous devons en rire, ou en frissonner  de plaisir (parce qu’elle est jubilatoire à l’image de tout ce film, une première séquence au sujet de laquelle je ne vous en dirai pas plus pour maintenir le suspense et la tension incroyables qui y règne) ou de peur, est sans nul doute une des plus réussies qu’il m’ait été donné de voir au cinéma.

     

     Chaque séquence au premier rang desquelles la première donc recèle d’ailleurs cette même ironie tragique et ce suspense hitchcockien, le tout avec des plans d’une beauté, d’une inventivité sidérantes, des plans qui sont ceux d’un grand cinéaste mais aussi d’un vrai cinéphile (je vous laisse notamment découvrir ce plan magnifique qui est un hommage à « La Prisonnière du désert » de John Ford )  et d’un amoureux transi du cinéma. Rien que la multitude  de références cinématographiques mériterait une deuxième vision tant l’admiration et la surprise lors de la première empêchent de toutes les distinguer.

     

     Oui, parce que « Inglourious Basterds » est aussi un western. « Inglourious Basterds » appartient en réalité à plusieurs genres… et à aucun : western, film de guerre, tragédie antique, fable, farce, comédie, film spaghetti aussi. En fait un film de Quentin Tarantino .  (« Inglourious Basterds » est inspiré d’un film italien réalisé par Enzo G.Castellari). Un genre, un univers qui n’appartiennent qu’à lui seul et auxquels il parvient à nous faire adhérer, quels qu’en soient les excès, même celui de réécrire l’Histoire, même celui de se proclamer chef d’œuvre avec une audace et une effronterie  incroyables. Cela commence ainsi comme un conte  (« il était une fois »), se termine comme une farce.

     

    Avec quelle facilité il semble passer d’un ton à l’autre, nous faire passer d’une émotion à une autre, comme dans cette scène entre Mélanie Laurent et Daniel Brühl, dans la cabine de projection, une scène  qui, en quelques secondes, impose un souffle tragique poignant, époustouflant, d’un rouge éblouissant. Une scène digne d’une tragédie antique.

     

    Il y a du Hitchcock dans ce film mais aussi du Chaplin pour le côté burlesque et poétique et du Sergio Leone pour la magnificence des plans, et pour cet humour ravageur, voire du Melville aussi pour la réalisation, Meville à qui un autre cinéaste (Johnnie To) de cette compétition se référait d’ailleurs. Voilà, en un endroit tenu secret, Tarantino, après les avoir fait kidnapper et fait croire à leurs disparitions au monde entier, a réuni Chaplin,  Leone, et Hitchcock et même Melville et Ford, que l’on croyait morts depuis si longtemps et leur a fait réaliser ce film qui mêle avec brio poésie et sauvagerie, humour et tragédie.

     

    Et puis, il y a en effet le cinéma. Le cinéma auquel ce film est un hommage permanent, une déclaration d’amour passionnée, un hymne vibrant à tel point que c’est le cinéma qui, ici, va sauver le monde, réécrire la page la plus tragique de l’Histoire, mais Tarantino peut bien se le permettre : on pardonne tout au talent lorsqu’il est aussi flagrant. Plus qu’un hommage au cinéma c’est même une leçon de cinéma, même dans les dialogues : « J’ai toujours préféré Linder à Chaplin. Si ce n’est que Linder n’a jamais fait un film aussi bon que « Le Kid ».  Le grand moment de la poursuite du « Kid ». Superbe . »  Le cinéma qui ravage, qui submerge, qui éblouit, qui enflamme (au propre comme au figuré, ici). Comment ne pas aimer un film dont l’art sort vainqueur, dans lequel l’art vainc la guerre, dans lequel le cinéma sauve le monde ?

     

     

    Comment ne pas non plus évoquer les acteurs : Mélanie Laurent, Brad Pitt, Diane Krüger, Christoph Waltz, Daniel Brühl y sont magistraux, leur jeu trouble et troublant procure à toutes les scènes et à tous les dialogues (particulièrement réussis) un double sens, jouant en permanence avec le spectateur et son attente. Mélanie Laurent qui a ici le rôle principal excelle dans ce genre, de même que Daniel Brühl et Brad Pitt qui, depuis « L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford », le chef d’œuvre d’Andrew Dominik ne cesse de prendre de l’épaisseur et nous surprendre.

     

    Que dire de la BO incroyable qui, comme toujours chez Tarantino, apporte un supplément de folie, d’âme, de poésie, de lyrisme et nous achève…

      

    Quentin Tarantino avec ce septième long-métrage a signé un film audacieux, brillant, insolent, tragique, comique, lyrique, exaltant, décalé, fascinant, irrésistible, cynique, ludique, jubilatoire, dantesque, magistral. Une leçon et une déclaration d’amour fou et d’un fou magnifique, au cinéma.  Ce n’est pas que du cinéma d’ailleurs : c’est un opéra baroque et rock. C’est une chevauchée fantastique. C’est un ouragan d’émotions. C’est une explosion visuelle et un ravissement permanent et qui font passer ces 2H40 pour une seconde !

     

     Bref, il se pourrait bien qu’il s’agisse d’un chef d’œuvre…  A contrario de ses « bâtards sans gloire », Tarantino mérite indéniablement d’en être auréolé ! « Inglourious Basters » était le film le plus attendu de ce festival 2009. A juste titre.

     

    Note a posteriori: Christoph Waltz a obtenu le prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2009 pour ce film.

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    Photo ci-dessus, Christoph Waltz lors de la conférence de presse du film "De l'eau pour les éléphants"

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  • Avant-première – Critique de « Beginners » de Mike Mills et lancement d’Orange CineDay

    A l’occasion du lancement d’Orange Cinéday à l’hôtel Royal Monceau, avait lieu une projection en avant-première de « Beginners », le second long métrage de Mike Mills.

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    Présentation d’Orange Cinéday :

    Voilà qui devrait réjouir tous les cinéphiles … Orange Cinéday permet ainsi à tous les clients d’Orange d’inviter la personne de leur choix au cinéma. A partir du mai, Orange permettraà ses clients de partager une séance de cinéma avec la personne de leur choix. Chaque mardi, tout au long de l’année, ils bénéficieront ainsi d’une place de cinéma offerte pour une place achetée pour le même film, à la même séance, entre amis, en couple ou en famille. Pour cela, il suffira aux clients Orange de commander leur code Cinéday à partir du mercredi précédant la séance de leur choix jusqu’au mardi inclus pour une séance le jour même. Pour le client mobile Orange, il lui faudra ainsi envoyer « cine » par SMS au 20000 (sms au tarif habituel) ou de se connecter à l’application Cinéday sur un mobile Android ou iphone. Pour le client internet, il lui faudra se connecter sur www.cineday.fr . Le mardi, ils pourront se rendre dans l’un des cinémas partenaires munis de leur code et de bénéficier ainsi d’une place offerte à l’achat de leur place. Par ailleurs, depuis le site Cinéday (www.cinedat.fr) et depuis les pages Facebook d’Orange l’internaute pourra créer une carte vocale personnalisée pour inviter ses amis au cinéma, il pourra aussi participer à un jeu pour gagner des avant-premières de films réservées aux clients Orange, et répondre à des mini-sondages drôles et décalés sur l’actualité du cinéma. L’actualité cinéday sera également disponible sur le compte twitter Orange_cinema . Ce concept a été initié au Royaume Uni en 2004, « Orange Wednesdays » puis déployé dans 8 autres pays. Je vous rappelle qu’Orange est partenaire du Festival de Cannes (partenaire officiel exclusif télécoms et nouveaux médias), je vous en reparlerai prochainement sur inthemoodforcannes.com .

    Critique de « Beginners » de Mike Mills

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    « Beginners » est le second long-métrage de Mike Mills qui a surtout réalisé de nombreux clips. Il a travaillé notamment avec Moby, Yoko Ono et le groupe Air. C’est surtout une des bonnes surprises de ce début d’année.

     Oliver (Ewan McGregor), illustrateur a Los Angeles, collectionne les ex et les déceptions amoureuses. Quand son père, Hal (Christopher Plummer), tire sa révérence après avoir fait son coming-out a 75 ans et rejoint avec entrain la communauté homosexuelle, Oliver se penche sur ses relations familiales et ses échecs sentimentaux. Et il hérite d’un chien philosophe et bavard. La dépression guette. Jusqu’au jour où il rencontre Anna (Mélanie Laurent)…

    Voilà un film qui, contrairement à ce que pourrait laisser supposer son sujet, fait beaucoup de bien. Parce qu’il n’est pas dans la surenchère, pas dans l’esbroufe, pas même dans le suspense mais parce qu’il nous parle de l’essentiel avec douceur et fantaisie. Nous savons d’emblée qu’Hal a perdu son père et nous suivons son chemin pour accepter son deuil (par des flashbacks, il revit les derniers jours de ce dernier tandis qu’évolue son histoire avec Anna), se délester du poids du passé sans pourtant le (re)nier (ainsi Oliver ne se sépare jamais du chien de Hal, élément à la fois de comédie puisque ce chien «lui  parle » mais aussi constante réminiscence du père et de son absence si présente).

     Alors que cela aurait facilement pu donner un film plombant sur le poids du père et du passé, sur l’acceptation du deuil, Mike Mills parvient à y instiller de la poésie et de la légèreté et c’est là la marque d’un grand talent que de, nous aussi, nous confronter aux drames de l’existence et peu à peu nous embarquer vers la lumière.

     Le père c’est donc celui d’Oliver, Hal (fantastique Christopher Plummer), un père décédé mais si présent et celui d’Anna qui n’est qu’une présence encombrante, que rappelle une sonnerie de téléphone. Hal, condamné et qui vit dans l’instant, et celui d’Anna bien vivant et qui ne songe qu’à mourir. Tous les deux vont devoir affronter ce passé, ces pères très différemment omniprésents, et se délester du poids du père pour aller vers l’avenir. Leur rencontre est déjà tout un programme et à l’image du film, en apparence burlesque mais finalement très profonde, mélancolique et poétique : lui déguisé en Freud et elle en sorte de Charlot, personnage burlesque muet lui posant des questions  par écrit et devinant sa tristesse qui affleure, parce que, sans doute, faisant écho à la sienne.

    Le caractère personnel de l’histoire  (Inspiré de faits réels, le père de Mike Mills a ainsi annoncé son homosexualité à 75 ans, 5 ans avant sa mort) fait sans doute qu’il a trouvé ce ton juste, touchant, drôle, tendre, lucide et surtout jamais larmoyant. Ce sont aussi le portrait d’une génération qui, certes n’a pas vécu les drames de l’Histoire, mais doit faire avec les blessures des parents qui les ont affrontés ou au contraire en ont refoulé le douloureux souvenir, des blessures (re)léguées,  une génération qui a hérité de la mélancolie, et la difficulté de vivre sa propre histoire.

    La véritable alchimie entre Ewan McGregor et Mélanie Laurent contribue à ce que jamais l’attention (et la tension) ne se relâche  et surtout Mélanie Laurent ne cesse de s’améliorer et est parfaite dans ce personnage en apparence si solaire étreint par la mélancolie.  Un rôle qui lui va à merveille, de même que celui qu’elle incarne dans « Et soudain tout le monde le manque ». Réalisatrice, chanteuse, actrice et accessoirement maîtresse de cérémonie du 64ème Festival de Cannes, quoiqu’en disent ses détracteurs, elle mène sa carrière avec courage, détermination, déjà une belle forme de talent. En tout cas une artiste à part entière. Ce « petit » film est un concentré de pudeur, de tendresse, de fantaisie, de burlesque et surtout un grand et bel hymne à la vie…

    Un film à l’image de la vie et qui donne surtout envie de la croquer à pleine dents, de se dire qu’aujourd’hui n’est que le premier jour du reste de notre vie. A voir.

    Date de sortie : 15 juin 2011

     

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  • Partenariat - Inthemoodforcinema.com vous recommande le cinéma Nouvel Odéon

    odéon.jpgJe vous annonce aujourd'hui un nouveau partenariat pour inthemoodforcinema.com avec un cinéma que j'affectionne tout particulièrement, de ces cinémas art et essai qui subsistent dans le quartier latin mais qui surtout ont su se renouveler et se moderniser tout en conservant leur convivialité.

     C'est le cas du cinéma Nouvel Odéon (ancien Racine Odéon racheté en 2009 par Haut et Court) entièrement renouvelé. Chaque mois, je vous ferai donc part ici des avant-premières, évènements et de la programmation de ce cinéma (vous la retrouverez également dans les colonnes du blog) ainsi que de mes critiques des films à l'affiche de ce cinéma.

     Le Nouvel Odéon présente la particularité d'avoir des sièges numérotés, comme au théâtre, de réserver en ligne, de choisir votre emplacement et d'imprimer votre billet chez vous.

    Le Nouvel Odéon est désormais accessible de plain-pied depuis la rue et équipé d'un élévateur menant à l’espace de dégustation: il est ainsi l'un des rares cinémas du quartier latin accessible aux personnes à mobilité réduite.

    Le Nouvel Odéon possède également un club, "Les Amis du Nouvel Odéon" afin de faire vivre aux spectateurs toute une palette d'expériences, au-delà du film : avant-premières, tarifs réduits, expositions, théâtre, tels sont les avantages du Club Odéon auquel vous pouvez adhérer sur le site officiel du cinéma (http://www.nouveodeon.com ).

    L'ancien hall d'entrée du cinéma a été entièrement repensé par Matali Crasset pour en faire un espace de vie lumineux, ouvert odeon2.jpgvers l’extérieur. Un comptoir de dégustation y a été aménagé, ainsi qu'un petit salon en mezzanine, où vous pourrez passer un moment convivial entre amis.

    Le Nouvel Odéon organise également tous les trimestres des soirées exceptionnelles, avant-premières ou rencontres avec des artistes. L'occasion de prolonger la discussion autour d’un bon verre, d'un café ou d’un encas…

     Le dimanche matin, c’est le rendez-vous des enfants au Nouvel Odéon! Chaque dimanche matin, à 10h30 et 11h30, le Kid Odéon vous propose une sélection de court, moyen et long-métrages destinés aux jeunes spectateurs et à leur famille. Pour toutes ces séances, des réhausseurs sont mis à disposition des jeunes spectateurs à l'entrée de la salle.

    Ciné Conte :

    Une fois par mois, la séance de 10h30 est suivie d'une session de contes animée par la conteuse Violaine, en partenariat avec la Maison des Contes et des Histoires.

    Ciné Concert :

    Le dernier dimanche du mois, la séance de 10h30 est suivie d'un concert interprété par les élèves du Conservatoire de Musique du 6ème arrondissement.

    Actuellement à l’affiche « Les rêves dansants, sur les pas de Pina Bausch », « Pina »,  « Les chaussons rouges »,  « Popeye et les mille et une nuits »

    Cinéma Le Nouvel Odéon

    6 rue de l'école de médecine

    75006 PARIS

    Site internet : http://www.nouvelodeon.com

    Twitter : @NouvelOdeon

    Facebook :

    Métro: Odéon ou Cluny La Sorbonne.

    Bus: 63, 86

     

     

     

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire