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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 186

  • GRACE DE MONACO d'Olivier Dahan en ouverture du 67e Festival de Cannes

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    Après "The Great Gatsby" de Baz Luhrmann l'an passé, c'est donc "Grace de Monaco" d'Olivier Dahan qui ouvrira le Festival de Cannes 2014. Voilà qui promet une ouverture fastueuse et glamour. Le film sera donc projeté en avant-première mondiale le 14 mai 2014. Vous pourrez bien entendu suivre cette édition 2014 sur mes différents sites et blogs en direct: http://inthemoodlemag.com, http://inthemoodforfilmfestivals.com, http://inthemoodforcinema.com et bien entendu sur http://inthemoodforcannes.com. Ci-dessous, en bas de cet article, retrouvez mon compte rendu de l'ouverture du Festival de Cannes 2013 en attendant la version 2014.

    Voici le communiqué de presse du Festival de Cannes à ce sujet:

    Le film évoque un moment de la vie de l’actrice américaine Grace Kelly (incarnée par Nicole Kidman) devenue Grace de Monaco lorsqu’elle épousa le Prince Rainier III (Tim Roth) en 1956, ce qui fut qualifié de mariage du siècle. Elle était alors une immense star de cinéma, tournant avec les plus grands (John Ford, Alfred Hitchcock, Fred Zinnemann), adulée dans le monde entier et couronnée d’un Oscar. Six ans plus tard, alors qu’il lui est parfois difficile d’endosser sa fonction, Alfred Hitchcock lui propose de revenir à Hollywood pour jouer dans son nouveau film, Marnie. Au même moment, la France menace de taxer, voire d’annexer Monaco, ce petit pays dont elle est devenue la monarque. Est-elle encore une actrice ? Est-elle vraiment la Princesse de Monaco ?…

     

    Produit par Pierre-Ange Le Pogam, Uday Chopra et Arash Amel, qui a également écrit le scénario, Grace de Monaco voit Nicole Kidman interpréter le rôle de Grace et Tim Roth celui du Prince Rainier. Ils sont accompagnés de Frank Langella, Parker Posey, Jeanne Balibar, Sir Derek Jacobi et Paz Vega, qui joue Maria Callas. Le film a été tourné en Scope 2.35 et en pellicule Kodak 35mm. Le directeur de la photographie est le français Eric Gautier et le tournage, d’une durée de 16 semaines, a eu lieu à Monaco, dans le sud de la France, ainsi qu’à Paris, Vintimille, Gand et Bruxelles.

     

    Né en 1967 à La Ciotat, Olivier Dahan est le réalisateur de La Môme/La Vie en rose (2007) qui valut à Marion Cotillard l’Oscar de la meilleure actrice en 2008. Grace de Monaco sortira le jour de l’ouverture du Festival, mercredi 14 mai, en France et dans de nombreuses villes du monde. La Cérémonie d’ouverture sera retransmise dans les salles qui le désirent, grâce à l’amabilité de Canal+.

     

    Grace de Monaco (2014). Une production Stone Angels et YRF Entertainment. Co-production TF1 Films Productions, Gaumont, Lucky Red, OD Shots, Ufilm, en association avec Silver Reel - Ufund. Distribution France : Gaumont. Ventes Internationales : Lotus Entertainment.

    Ouverture du 66ème Festival de Cannes et critique de GATSBY LE MAGNIFIQUE de Baz Luhrmann

     

     

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    Chaque année, au fur et à mesure que les jours avancent et que la clôture du Festival de Cannes se rapproche, la barrière entre la fiction et la réalité s’amenuise, transformant chaque journée et chaque seconde en une troublante, délicieuse, enivrante et perturbante confusion… Cette année, pour cette 66ème édition qui s’annonce décidément exceptionnelle à tous points de vue, cette vertigineuse et grisante sensation s’est emparée de moi dès le premier jour avec, en film d’ouverture, « Gatsby le magnifique » de Baz Luhrmann, nouvelle adaptation de l’intemporel roman de Francis Scott Fitzgerald,  miroir de Cannes, de la mélancolie et de la solitude, sans doute, de quelques uns, derrière le faste, la fête, les éblouissements.

    Mais avant cela, il y a eu cette musique, dans le Grand Théâtre Lumière qui annonce la cérémonie d’ouverture et, qui, pour la 13ème année consécutive, sans que mon enthousiasme soit entamé (bien au contraire) a réussi à me faire frissonner d’impatience et de plaisir.  Avant, il y a eu la voix douce d’Audrey Tautou qui, dans une élégante robe blanche, simple et raffinée, à son image, le souffle à peine coupé, de sa voix à la fois fragile et assurée, a présenté la cérémonie. Enthousiaste, resplendissante, glamour, pétillante Audrey Tautou qui, contrairement à d’autres lors de précédentes éditions, a eu la bonne idée d’écrire son texte elle-même…et j’en tremblais pour elle devant le public sans doute le plus difficile qui soit dans cette salle en effet vertigineuse. Le prestige de l’évènement ne lui a en rien fait perdre ses moyens. Elle nous a rappelé, avec justesse, les beaux paradoxes cannois, que derrière « son air frivole », c’est la « plus fervente manifestation du 7ème art », que le festival est là pour nous « offrir du rêve » et aussi « nous faire voir la vérité ». Elle nous a aussi parlé d’émotions, de cœurs entrainés, charmés, renversés etc, de ses premières émotions cinématographiques. Et puis il y a eu la standing ovation à Steven Spilerbg, la présentation de son éclectique et splendide jury, l’aperçu des films de la sélection qui m’ont rappelé pourquoi j’aimais Cannes et le cinéma. Et pourquoi je les aimais à la folie.

    A peine le temps de comprendre que tout cela était réel, quoique pas tout à fait en apparence, que déjà Gatsby nous emportait dans son tourbillon mélancolique et festif (certains, certainement, songeant déjà à leurs « tweets grincheux », trop rarement joyeux). Je redoutais beaucoup cette adaptation, appréciant beaucoup celle de Jack Clayton (Robert Redford étant pour moi à jamais Gatsby) et aimant inconditionnellement ce sublime roman qui évite toujours soigneusement la mièvrerie et assume le romantisme effréné et exalté (mais condamné) de son personnage principal. Je redoutais surtout que Baz Luhrmann ne dénature totalement le roman en voulant le vulgariser.

    Le  film a été projeté en 3D. C’était la deuxième fois dans l’histoire du Festival après « Up » (« Là-Haut ») de Pete Docter, en  2009, que le film d’ouverture faisait l’objet d’une projection en relief.

    Printemps 1922. L’époque est propice au relâchement des moeurs, à l’essor du jazz et à l’enrichissement des contrebandiers d’alcool… Apprenti écrivain, Nick Carraway (Tobey Maguire » quitte la région du Middle-West pour s’installer à New York. Voulant sa part du rêve américain, il vit désormais entouré d’un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby (Leonardo DiCaprio), qui s’étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy ( Carey Mulligan) et de son mari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble. C’est ainsi que Nick se retrouve au coeur du monde fascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leurs amours et de leurs mensonges.

    Dans l’adaptation de Clayton (rappelons que le scénario de cette précédente adaptation était écrit par Coppola), je me souviens de la magnificence crépusculaire de la photographie et de la langueur fiévreuse qui étreignait les personnages et nous laissaient entendre que tout cela s’achèverait dans le drame. Ici, c’est plus implicite même si de la fête émane toujours une certaine mélancolie. C’est d’ailleurs ce qui semble avoir déçu une grande partie des festivaliers hier qui s’attendaient sans doute à une joyeuse flamboyance…et, c’est selon moi, au contraire, toute la réussite de cette adaptation que de retranscrire la flamboyance de l’univers de Gatsby sans dissimuler totalement la mélancolie et même la tristesse qui affleurent dans cette débauche festive. L’amertume dissimulée derrière l’apparente légèreté. La mélancolie et le désenchantement derrière la désinvolture.

    Là aussi, Jay Gatsby n’apparaît qu’au bout de vingt minutes, voire plus.  Nous nous trouvons alors dans la même situation que Nick qui ne le connaît que par sa réputation : on dit qu’il « a tué un homme » et qu’il n’apparaît jamais aux fêtes somptueuses qu’il donne dans une joyeuse décadence.

    « Gatsby le magnifique » est à la fois une critique de l’insouciance cruelle et de la superficialité de l’aristocratie que symbolise Daisy, c’est aussi le portrait fascinant d’un homme au passé troublant, voire trouble et à l’aura romantique dont la seule obsession est de ressusciter le passé et qui ne vit que pour satisfaire son amour inconditionnel et aveugle. (Je me souvenais de la magnifique scène où Jay et Daisy dansaient dans une pièce vide éclairée à la bougie, dans le film de Clayton,  moins réussie ici). Face à lui Daisy, frivole et lâche, qui préfère sa réputation et sa richesse à Gatsby  dont la réussite sociale n’avait d’autre but que de l’étonner et de poursuivre son rêve qui pour lui n’avait pas de prix. Gatsby dont par bribes la personnalité se dessine : par sa manie d’appeler tout le monde « vieux frère », par ses relations peu recommandables. Pour Daisy, la richesse est un but (même si elle me parait moins frivole que dans le roman de Fitzgerald et que dans l’adaptation de Clayton). Pour Jay, un moyen (de la reconquérir). Elle qui ne sait que faire des 30 années à venir où il va falloir tuer le temps.

    Gatsby est une histoire de contrastes. Entre le goût de l’éphémère de Daisy et celui de l’éternité de Gatsby. Entre la réputation sulfureuse de Gatsby et la pureté de ses sentiments. Entre la fragilité apparente de Daisy et sa cruauté. Entre la douce lumière d’été et la violence des sentiments. Entre le luxe dans lequel vit Gatsby et son désarroi. Entre son extravagance apparente et sa simplicité réelle. Entre la magnificence de Gatsby et sa naïveté. Et tant d’autres encore. Des contrastes d’une douloureuse beauté dans le roman, et dans l’adaptation de Clayton dont la mise en scène (trop rare) est la réussite du film de Luhrmann (comme ces plans de Gatsby seul sur son ponton) davantage que les fastueuses et non moins réussies scènes de fête qui ne comblent pas le vide de l’existence de Gatsby.

    C’est à travers le regard sensible et lucide de Nick qui seul semble voir toute l’amertume, la vanité, et la beauté tragique de l’amour, mélancolique, pur et désenchanté, que Gatsby porte à Daisy que nous (re)découvrons cette histoire tragique. Bien que le connaissant par cœur, j’en suis ressortie avec l’irrésistible envie de relire encore et encore le chef d’œuvre de Fitzgerald, une nouvelle fois bouleversée par cette histoire d’amour absolu, d’illusions perdues, de bal des apparences, de solitude, de lâcheté, de cruauté (oui, il y a tout cela dans Gatsby) et avec l’irrésistible envie de  me laisser dangereusement griser par l’atmosphère de chaleur écrasante, d’extravagance et d’ennui étrangement mêlés dans une confusion finalement criminelle.

    Mia Farrow interprétait Daisy entre cruauté, ennui, insouciance et même folie. La Daisy de Carey Mulligan est moins déjantée, presque moins pitoyable. Si Gatsby restera pour moi à jamais Robert Redford, Leonardo DiCaprio, une fois de plus, excelle, et est un Gatsby bouleversant, énigmatique, mélancolique, fragile, charismatique, avec ce sourire triste, si caractéristique du personnage. Il incarne magnifiquement celui qui est pour moi un des plus beaux personnages de la littérature. Le talent de Leonardo Di Caprio n’est plus à prouver : que ce soit dans « Les Noces rebelles« , « Inception » ,  « Shutter Island« ou, plus récemment dans « Django unchained »  , il crève invariablement l’écran et prouve aussi son intelligence par ses judicieux choix de rôles.

    Ont participé à la B.O du film: Lana Del Rey, Beyoncé x André 3000, Florence + The Machine, will.i.am, The xx, Fergie + Q Tip + GoonRock, et The Bryan Ferry Orchestra … Ces anachronismes et cette volonté de moderniser un roman et des sentiments de toute façon intemporel  restent ici (heureusement) mesurés.

    Un film, comme celui de Clayton, empreint de la fugace beauté de l’éphémère et de la nostalgie désenchantée que représente le fascinant et romanesque Gatsby auxquelles Baz Luhrmann ajoute une mélancolique flamboyance. Il n’a pas dénaturé l’essence du roman, en choisissant justement de modérer ses envolées musicales.

    Relisez le magnifique texte de Fitzgerald, ne serait-ce que pour « La poussière empoisonnée flottant sur ses rêves » ou cette expression de « nuages roses » qui définit si bien le ton du roman et du film et revoyez l’adaptation de Jack Clayton …mais ne passez pas non plus à côté de celle-ci qui ne déshonore pas la beauté de ce roman bouleversant sur l’amour absolu, la solitude et les illusions perdues derrière le faste et la multitude, et qui ici, et en particulier hier soir, prenait une étrange résonance devant tous ces acteurs qui, sans doute, connaissent ses rêves inaccessibles (ou les rêves accomplis qui ne guérissent ni l’amertume ni la solitude) et de cruelles désillusions, la mélancolie et la solitude dans la fête et la multitude, peut-être même celui qui incarne Gatsby dont le nom toute la journée, n’a cessé d’être murmuré et hurlé sur la Croisette et qui, peut-être, s’est parfois senti comme Gatsby, dans une troublante confusion (nous y revenons) entre la fiction et la réalité.  Belle mise en abyme pour une ouverture et un film d’ouverture mêlant flamboyance, grand spectacle, mélancolie… à l’image de Cannes. Vivement la suite !

     

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  • Palmarès des Prix Lumières 2014

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    Demain, je complèterai avec d'autres photos et mes commentaires sur ce (beau) palmarès et cette soirée qui fut pour moi redoutée après des semaines (mois) loin de la vie parisienne, et peut-être de la vie tout court, mais une soirée qui fut finalement douce et conviviale entourée de belles personnes. La suite demain. En attendant, retrouvez le palmarès de cette 19ème cérémonie des Prix Lumières (remis par la presse étrangère aux films français et francophones) ci-dessous.

    C'est "La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2" d'Abdellatif Kechiche qui a triomphé en remportant les 4 catégories dans lesquelles le film était nommé, un palmarès qui préfigure sans doute celui des César.


      Guillaume Gallienne a également été doublement primé, pour "Les Garçons et Guillaume, à table !" .

    Roman Polanski peut ajouter un nouveau Prix Lumières à sa collection avec celui du scénario pour « La Vénus à la fourrure ».

    Et « Grand Central » a également été doublement récompensé puisque Léa Seydoux l’a été pour « La Vie d’Adèle » mais aussi pour le film de Rebecca Zlotowski, le film ayant aussi reçu un prix spécial du jury.

    Je vous propose également quelques critiques de films en lice:

     

    « Grand Central » de Rebecca Zlotowski

    « Renoir » de Gilles Bourdos

    « Le Passé » d’Asghar Farhadi

    « La Vénus à la fourrure » de Roman Polanski

    « Elle s’en va » d’Emmanuelle Bercot

    « Les Garçons et Guillaume, à table! » de Guillaume Gallienne

    "Marius de Daniel Auteuil

    Palmarès complet   
       
    Meilleur film 

    La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2 de Abdellatif Kechiche
     
    Prix spécial du jury 

    Grand Central de Rebecca Zlotowski
     
    Meilleur réalisateur

    Abdellatif Kechiche pour La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2
     
    Meilleur scénario 

    David Ives et Roman Polanski pour La Vénus à la fourrure
     
    Meilleure actrice

    Léa Seydoux dans Grand Central et La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2
     
    Meilleur acteur 

    Guillaume Gallienne dans Les Garçons et Guillaume, à table !
     
    Meilleur espoir féminin

    Adèle Exarchopoulos dans La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2
     
    Meilleur espoir masculin 

    Raphaël Personnaz dans Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier et dans Marius de Daniel Auteuil
     
    Prix Heike Hurst du meilleur premier film

    Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne
     
    Meilleur film francophone (Hors de France) 

    Les Chevaux de Dieu de Nabil Ayouch (France, Maroc, Belgique)
     
    Prix spécial de la Commission supérieure technique de l’image et du son ( meilleur directeur photo )

    Thomas Hardmeier (AFC) pour L' Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet de Jean-Pierre Jeunet

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  • Palmarès des Prix Lumières 2014 en direct

    Demain soir, je serai en direct de la cérémonie des Prix Lumières 2014 pour vous faire vivre la cérémonie en direct (sur twitter : @moodforcinema). Le palmarès sera bien sûr publié ici dès demain soir. Vous trouverez également en bas de cet article les résultats du concours qui ont permis à 10 d'entre vous de remporter leurs pass et, ci-dessous, le programme de la soirée et les nommés ainsi que les différents liens pour tout savoir sur la cérémonie.

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    Chaque année, je vous parle de cette cérémonie qui eut lieu pendant plusieurs années à la Mairie de Paris et qui se déroulera cette année à l’Espace Pierre Cardin, à 21H, le 20 janvier 2014 et qui récompense les meilleurs films français et francophones de l’année, des récompenses décernées par la presse étrangère et qui préfigurent souvent les résultats des César qui ont lieu un mois plus tard, devenant au fil des années un évènement incontournable et la première remise de prix majeure de la nouvelle année en France. 

    Organisés par l’Académie des Lumières qui a vu le jour en 1995 à l'initiative de Daniel Toscan du Plantier et du journaliste américain Edward Behr, les Prix Lumières récompensent le cinéma français et francophone. 
    À l'image des Golden Globe Awards décernés chaque année par l'Association de la presse étrangère de Hollywood, l'Académie des Lumières veut souligner le grand intérêt que porte au cinéma français la presse internationale largement représentée à Paris.

    « Quai d’Orsay » de Bertrand Tavernier est en tête des nominations avec 5 nominations devant « La vie d’Adèle » et « 9 mois ferme » avec 4 nominations.

     C'est Carole Bouquet qui présidera cette année la cérémonie.

    La cérémonie sera présentée par Patrick Fabre et Estelle Martin.

     La cérémonie rendra hommage aux cinéastes Georges Lautner et Patrice Chéreau.

     Les cinémas belge (et notamment Yolande Moreau) et tunisien seront également à l'honneur de cette 19ème cérémonie.

    C'est "Amour" de Michael Haneke qui, l'an passé avait reçu le prix du meilleur film.  Il nous faut donc patienter dix jours avant de savoir qui aura l'honneur de lui succéder entre  "9 mois ferme" d'Albert Dupontel, "Grand Central" de Rebecca Zlotowski, "La Vie d’Adèle – Chapitres 1 et 2" d'Abdellatif Kechiche, "L’ Ecume des jours" de Michel Gondry, "Quai d’Orsay" de Bertrand Tavernier, "Renoir" de Gilles Bourdos.

    Je vous ferai vivre cette cérémonie en direct (twitter : @moodforcinema , hashtag : #PDL2014, #PrixLumieres ) et bien entendu vous pourrez retrouver ici mon compte rendu complet et le palmarès détaillé ainsi que sur mes sites http://inthemoodlemag.com et http://inthemoodforfilmfestivals.com . Pour en savoir plus, vous pouvez également consulter le site officiel ou retrouver mes récits des cérémonies des années précédentes.

    Cérémonies précédentes:

    Cliquez ici pour retrouver mon compte rendu de la cérémonie 2011 des prix Lumières.

    Cliquez ici pour retrouver mon compte rendu de la cérémonie 2012 des prix Lumières.

    Cliquez ici pour retrouver mon compte rendu de la cérémonie 2013 des prix Lumières.

     

    Je vous propose également quelques critiques de films en lice:

     

    « Grand Central » de Rebecca Zlotowski

    « Renoir » de Gilles Bourdos

    « Le Passé » d’Asghar Farhadi

    « La Vénus à la fourrure » de Roman Polanski

    « Elle s’en va » d’Emmanuelle Bercot

    « Les Garçons et Guillaume, à table! » de Guillaume Gallienne

     

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    NOMINATIONS

    MEILLEUR FILM

    9 mois ferme de Albert Dupontel

    Grand Central de Rebecca Zlotowski

    La Vie d’Adèle – Chapitres 1 et 2 de Abdellatif Kechiche

    L’ Ecume des jours de Michel Gondry

    Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier

    Renoir de Gilles Bourdos

     

    MEILLEUR REALISATEUR

    Gilles Bourdos

    Albert Dupontel

    Michel Gondry

    Abdellatif Kechiche

    Bertrand Tavernier

    Rebecca Zlotowski

     

    MEILLEUR SCENARIO ORIGINAL OU ADAPTATION

    Le Passé de Asghar Farhadi

    Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier

    9 mois ferme Albert Dupontel

    La Marche de Nabil Ben Yadir

    La Vénus à la fourrure de Roman Polanski

    Arrêtez-moi de Jean-Paul Lilienfeld

     

    MEILLEURE ACTRICE

    Juliette Binoche dans Camille Claudel, 1915 de Bruno Dumont

    Catherine Deneuve dans Elle s’en va d’Emmanuelle Bercot

    Sandrine Kiberlain dans 9 mois ferme de Albert Dupontel

    Emmanuelle Seigner dans La Vénus à la fourrure de Roman Polanski

    Christa Theret dans Renoir de Gilles Bourdos

    Léa Seydoux dans Grand Central de Rebecca Zlotowski et La Vie d’Adèle – Chapitres 1 et 2 de Abdellatif Kechiche

     

    MEILLEUR ACTEUR

    Michel Bouquet dans Renoir de Gilles Bourdos

    Guillaume Canet dans Jappeloup de Christian Duguay

    Romain Duris dans L’ Ecume des jours de Michel Gondry

    Guillaume Gallienne dans Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne

    Thierry Lhermitte dans Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier

    Tahar Rahim dans Grand Central de Rebecca Zlotowski

     

    REVELATION FEMININE DE L’ANNEE

    Pauline Etienne dans La Religieuse de Guillaume Nicloux

    Adèle Exarchopoulos dans La Vie d’Adèle – Chapitres 1 et 2 de Abdellatif Kechiche

    Alice de Lencquesaing dans La Tête la première d’Amélie van Elmbt

    Miss Ming dans Henri de Yolande Moreau

    Vimala Pons dans La fille du 14 juillet de Antonin Peretjatko

    Marine Vacth dans Jeune & Jolie de François Ozon

     

    REVELATION MASCULINE DE L’ANNEE

    Pierre Deladonchamps dans L’ inconnu du lac de Alain Guiraudie

    Paul Hamy dans Suzanne de Katell Quillévéré

    Tewfik Jallab dans La Marche de Nabil Ben Yadir

    Vincent Macaigne dans La fille du 14 juillet de Antonin Peretjatko

    Raphaël Personnaz dans Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier et Marius de Daniel Auteuil

    Niels Schneider dans Désordres d’ Etienne Faure

     

    PRIX Heike Hurst du MEILLEUR PREMIER FILM

    Au-Delà Du Sang de Guillaume Tauveron

    Comme un lion de Samuel Collardey

    En Solitaire de Christophe Offenstein

    Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne

    La Tête la première d’Amélie van Elmbt

    Nous irons vivre ailleurs de Nicolas Karolszyk

     

    MEILLEUR FILM FRANCOPHONE HORS DE FRANCE

    Aujourd’hui de Alain Gomis (France, Sénégal)

    Les Chevaux de Dieu de Nabil Ayouch (France, Maroc, Belgique)

    Le Démantèlement de Sébastien Pilote (Québec)

    Dead Man Talking de Patrick Ridremont (Belgique, France, Luxembourg)

    Gabrielle de Louise Archambault (Québec)

    Le Repenti de Merzak Allouach (Algérie)

     
     Liens:
     
    - Site officiel des Prix Lumières : http://www.academielumieres.com/bienvenue.ws 
    -Page Facebook des prix Lumières : https://www.facebook.com/lesprix.lumières
    -Le site WordPress des Prix Lumières : http://prixlumieres2014.wordpress.com/
    -Le compte twitter officiel des Prix Lumières: @PrixLumieres

     

                        Réponses au concours "Gagnez 10 invitations pour la cérémonie des Prix Lumières 2014"

     

    1. Quel est le titre de ce (très beau film) dont est extrait ce (sublime) plan d'un cinéaste à qui la cérémonie des Lumières 2011 a rendu hommage?

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    "The Ghost writer" de Roman Polanski

    2. Qui a obtenu le prix Lumières de la Révélation masculine en 2013?

    Ernst Umhauer

    3. Où se déroulait la cérémonie des Lumières 2013?

    A la Gaîté Lyrique

    4. Quel évènement historique s'est déroulé il y a trois ans à l'heure même à laquelle avait lieu la cérémonie des Lumières?

    La chute du président tunisien Ben Ali

    5. Comment s'appelait le court-métrage d'un grand cinéaste projeté lors de l'édition 2011 et de quel grand cinéaste s'agissait-il?

    "Deux hommes et une armoire (Two men and a wardrobe) de Roman Polanski

     

     

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  • Concours: gagnez vos pass pour le Festival du Film Asiatique de Deauville 2014

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    Comme chaque année, j'ai le grand plaisir de vous faire gagner vos pass pour le Festival du Film Asiatique de Deauville, un rendez-vous festivalier devenu incontournable, pour moi bien sûr mais aussi désormais pour les cinéphiles et passionnés de cinéma asiatique, un festival qui a gagné en qualité, renommée et festivaliers au fil des années pour constituer désormais un évènement cinématographique essentiel de l'année. 

    Cette 16ème édition aura lieu du 5 au 9 mars 2014. Son affiche (que vous pouvez découvrir ci-dessus) a été dévoilée avant-hier. Vous pouvez également retrouver toutes les informations sur le festival sur www.deauvilleasia.com, sur la page Facebook officielle et sur twitter ( @deauvilleasia). Vous pouvez par ailleurs d'ores et déjà acquérir vos pass, ici: http://badgecid.com .   Comme chaque année, je vous ferai vivre le festival en direct de l'ouverture à la clôture sur mes différents sites et principalement sur Inthemoodforfilmfestivals.com, Inthemoodfordeauville.com, Inthemoodlemag.com et Inthemoodforcinema.com mais aussi sur twitter (@moodforcinema, @moodfdeauville, @moodforfilmfest). Je vous informerai bien entendu de la programmation ici dès qu'elle sera dévoilée.

     Avant de vous parler de cette édition 2014, je vous propose un petit retour sur l'édition 2013, l'occasion aussi pour moi de vous parler de mon amour inconditionnel pour ce festival et la ville qui l'accueille. Quelques réponses aux questions du concours pourraient bien se trouver parmi les lignes à venir...

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    L'an passé, un soleil insolent irradiait les planches tandis que, au CID, les spectateurs effectuaient une plongée dans la noirceur d’une société asiatique souvent oppressée par une crise décidément bel et bien mondiale, du moins pour ce qui concernait les films en compétition qui ne furent pas moins passionnants justement parce qu’ils mettaient en lumière cette face sombre et souvent ignorée ou en tout cas masquée par d’autres (ir)réalités.

    Vous pourrez retrouver mon compte rendu complet et détaillé du Festival du Film Asiatique de Deauville 2013 en cliquant ici.

     Parmi ces films qui mettaient en lumière une face sombre de l'Asie à l'image des trois exemples très différents cités ci-dessous, il y eut notamment le film philippin « APPARITION »  de Vincent SANDOVAL qui a reçu le prix du public, un film qui se déroule dans un lieu en apparence hors du temps, un récit tragiquement universel sur la barbarie, la lâcheté, l’oppression.  Un cri dans le silence, vibrant, notamment grâce à des interprètes exceptionnelles et une réalisation maîtrisée qui joue habilement du clair obscur, de la blancheur et de la noirceur, un défi relevé en 8 jours seulement.

    Le grand prix décerné à "I.D" de Kamal K.M était une plongée dans l’envers du décor de Bollywood et de l’Inde mais surtout le reflet pertinent d’une société mondialisée (et car mondialisée) individualiste.  

     Le prix de la Critique, décerné à TABOOR de Vahid VAKILIFAR (Iran) était non moins sombre et passionnant même s'il avait décontenancé les spectateurs. Je me souviens encore de son premier (long) plan d’une beauté et d’une singularité étranges et marquantes : un homme revêt une combinaison métallique dans une roulotte tapissée d’aluminium. La scène s’étire en longueur et nous laisse le temps d’appréhender la composition de l’image, d’une fascinante étrangeté, une fascinante étrangeté qui ne cessera ensuite de croître. Tout semble rare, dans ce film : les dialogues, les personnages…et même le scénario. Malgré tout, la fascination opère pour cet univers et ce personnage entre la science-fiction et une réalité métaphorique bien sûr impossible à traiter frontalement dans un pays soumis à la censure, la surveillance et l’oppression. Tout est à la fois banal et étrange, quotidien et irréel comme cette viande qui cuit longuement filmée (et qui aura fait fuir plus d’un spectateur) qui prend soudain un tout autre sens. Un film radical et « absurde » dans un pays dont l’Etat l’est lui-même au point sans doute de ne pas se reconnaître dans cet univers carcéral, répétitif, cloisonné, oppressant, dans cette société qui étouffe, déshumanise, condamne à l’isolement, au silence, à se protéger des « radiations », d’un ennemi invisible mais bel et bien là. Le temps s’étire (longs couloirs, tunnels, longs plans fixes) quand il est dicté par une force supérieure qui « irradie », invisible et redoutable, et réduit l’être humain à être cette machine silencieuse et désincarnée. Un film qui s’achève par un plan splendide d’un homme dans la lumière qui se détache de la ville et la surplombe loin de « la violence du monde extérieure » rappelant ainsi le beau discours du réalisateur avant la projection qui avait dédié le film à son père « qui a toujours su préserver sa belle nature de la violence du monde extérieur ».  Un film qui ne peut laisser indifférent, une qualité en soi. Un prix de la critique prévisible pour le film visuellement le plus inventif, opaque et radical, et malin.

    Vous pourrez retrouver la suite de mon compte rendu de l'édition 2013 du Festival du Film Asiatique de Deauville en cliquant ici.

     

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    9 films étaient ainsi l'an passé projetés dans le cadre de la compétition et autant de regards, d’univers différents que de nationalités malgré cette noirceur commune et un instructif voyage dans la société, la culture et le cinéma asiatiques. Seuls, égarés, broyés par la crise, la solitude, oppressés, perdus dans la multitude, les personnages des films de cette compétition étaient tous en errance sous ou en quête d’ une identité et d’un ailleurs souvent inaccessible.

    L'édition 2013 fut aussi marquée par deux hommages et par la venue de deux grands cinéastes: Wong Kar Wai et Sono Sion (comme vous le verrez sur mes vidéos ci-dessous).

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    Le plus beau film de cette édition 2013 fut pour moi "The Land of hope" de Sono Sion, d'ailleurs même pour moi le plus beau film de l'année 2013 toutes nationalités et catégories confondues, un film dont la beauté mélancolique et poétique fait écho à celle de Deauville qui ne cessera jamais de me surprendre et ravir. Un film porté par un cri de révolte et l’énergie du désespoir, plus efficace que n’importe quelle campagne anti-nucléaire et surtout l’œuvre d’un poète, un nouveau cri d’espoir vibrant et déchirant qui s’achève sur un seul espoir, l’amour entre deux êtres, et une lancinante litanie d’un pas, qui, comme l’Histoire, les erreurs et la détermination de l’Homme, se répètent, inlassablement. Un film d’une beauté désenchantée, d’un romantisme désespéré (cette scène où le couple de vieux paysans danse au milieu du chaos est à la fois terriblement douce et violente, sublime et horrible, en tout cas bouleversante), d’un lyrisme et d’une poésie tragiques avec des paraboles magnifiquement dramatiques comme cet arbre -et donc la vie- qui s’embrasent mais aussi un travail sur le son d’une précision et efficacité redoutables. Vous pourrez retrouver la critique complète de ce film que je vous recommande plus que vivement dans le compte rendu précité.

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    Si j'aime le cinéma asiatique, j'aime aussi passionnément la ville qui lui sert de décor et sa douce mélancolie qui lui fait judicieusement écho. Je ne connais pas d’endroits, ou si peu, dont la beauté soit aussi agréablement versatile, dont les couleurs et la luminosité lui procurent une telle hétérogénéité de visages. Oui, Deauville a mille visages. Loin de l’image de 21ème arrondissement de Paris à laquelle on tendrait à la réduire (qu’elle est aussi, certes), ce qui m’y enchante et ensorcelle se situe ailleurs : dans ce sentiment exaltant que procurent sa mélancolie étrangement éclatante et sa nostalgie paradoxalement joyeuse. Mélange finalement harmonieux de discrétion et de tonitruance. Tant de couleurs, de visages, de sentiments que j’éprouve la sensation de la redécouvrir à chaque fois. Bien sûr, je la préfère très tôt le matin, mystérieuse, presque déserte, qui émerge peu à peu des brumes et de l’obscurité nocturnes, dans une âpre luminosité qui se fait de plus en plus évidente, incontestable et enfin éblouissante. Ou le soir, quand le soleil décline et la teinte de couleurs rougeoyantes, d’un ciel incendiaire d’une beauté insaisissable et improbable et que je m’y laisse aller à des rêveries et des espoirs insensés. A l’image des êtres les plus intéressants, Deauville ne se découvre pas forcément au premier regard mais se mérite et se dévoile récompensant le promeneur de sa beauté incendiaire et ravageuse aux heures les plus solitaires, avec des couleurs aux frontières de l’abstraction, tantôt oniriques, tantôt presque inquiétantes.

     Mais plutôt que d'effectuer une nouvelle déclaration d'amour à Deauville je vous propose quelques liens à ce sujet:

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    -Mon article sur "Une journée idéale à Deauville" avec de nombreux bons plans et bonnes adresses (dont les quelques phrases ci-dessus sont extraites)

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    -Mon recueil de 13 nouvelles romantiques et cruelles sur le cinéma "Ombres parallèles" publié à compte d'éditeur aux Editions Numeriklivres qui comprend plusieurs nouvelles qui se déroulent à Deauville, ville à laquelle la couverture rend d'ailleurs hommage. Un roman qui vous pouvez acquérir directement en cliquant ici mais aussi sur fnac.com, chapitre.com, Amazon, iBookstore Apple, Numeriklire.net, Cultura, Google play etc.

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    Image ci-dessus, Ouest-France de septembre 2013

     

    org7.jpg-Mon roman "Les Orgueilleux" qui a pour cadre le Festival du Cinéma Américain de Deauville et qui est aussi une déclaration d'amour à Deauville, également publié à compte d'éditeur aux Editions Numeriklivres et que vous pouvez acquérir directement en cliquant là (j'en profite pour vous dire qu'il fait partie du Calendrier de l'Après de mon éditeur et est à 1,49 € au lieu de 4,99€ jusqu'à fin janvier) mais aussi sur fnac.com, chapitre.com, Amazon, iBookstore Apple, Numeriklire.net, Cultura, Google play etc . Vous pouvez aussi retrouver mon interview à ce sujet dans le magazine "L'ENA hors les murs" (magazine des anciens élèves de l'ENA) en cliquant ici.

    Le roman et le recueil de nouvelles font partie de la collection e-LIRE de mon éditeur Numeriklivres défini par celui-ci comme "un écrin pour des bijoux littéraires" et j'en profite pour vous annoncer que j'aurai l'honneur d'être sur le stand de mon éditeur au Salon du Livre de Paris 2014 avec ces deux ouvrages.

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    Le Festival du Film Asiatique de Deauville 2014 se déroulera comme chaque année au CID de Deauville (cf photo ci-dessous).

     

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    CONCOURS

    Cette année comme les années précédentes, 16 pass sont en jeu. Ils seront ainsi répartis

    1er et 2ème prix: 4 pass (1 pour le 6, 1 pour le 7, 1 pour le 8, 1 pour le 9)

    3ème et 4ème prix: 2 pass (1 pour le 8, 1 pour le 9)

    5ème et 6ème prix : 2 pass (1 pour le 6, 1 pour le 7)

    soit 6 gagnants qui se répartiront les 16 pass.

    Vous pouvez participer jusqu'au 25 février 2014 à minuit. Vos réponses sont à envoyer à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email "Concours Festival du Film Asiatique de Deauville 2014". N'oubliez pas de me communiquer vos coordonnées (nom, prénom, email, numéro de téléphone). Les gagnants seuls seront contactés, par email après le 25 février.  Pour faire partie des heureux gagnants, répondez correctement aux 10 questions suivantes. Les réponses ont toutes un lien avec Deauville et/ou le cinéma asiatique et/ou le Festival du Film Asiatique de Deauville. Bonne chance à tous!

    1. Donnez-moi le titre du film dont est extraite l'image ci-dessous.

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    2. Citez le précèdent film du réalisateur du film dont est extraite l'image ci-dessous.

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    3. Quel est le rapport entre le film dont est extraite l'image ci-dessous et un des films primés au Festival du Film Asiatique de Deauville 2013.

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    4. De l'affiche de quelle édition du Festival du Film Asiatique de Deauville est découpée l'image ci-dessous?

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    5. De quel film est extraite l'image ci-dessous?

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    6. Comment se nomme le film dont est extraite l'image ci-dessous?

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    7. 2 indices pour découvrir un film. Quel est ce film?

    -Primé au Festival du Film Asiatique de Deauville.

    -En se référant au titre du film, Woody Allen aurait pu dire, pour paraphraser une citation qu'il affectionne... "..., c'est long, surtout vers la fin".

    8. Qui a reçu le nouveau prix créé lors du Festival du Film Asiatique de Deauville de l'an passé?

    9. En quelle année le Festival de Deauville a-t-il rendu hommage à ce cinéaste?

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    10. Que représente le Festival du Film Asiatique de Deauville pour vous?

     

  • Oscars 2014: les nominations complètes

     

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    Les nominations pour la 86ème cérémonie des Oscars viennent d’être dévoilées par l’acteur australien Chris Hemsworth qui a révélé la liste des nommés. La 86ème cérémonie des Oscars sera retransmise en direct le dimanche 2 mars sur ABC et c’est l’animatrice Ellen DeGeneres qui sera la maîtresse de cérémonie.

     Avec 10 nominations, « Gravity » d’Alfonso Cuaron et « American Bluff » de David O’Russell figurent en tête de ces nominations puis « 12 Years a Slave » de Steve McQueen  avec 9 citations.

    « La Vie d’Adèle » n’est pas nommée à  l’Oscar du meilleur film étranger (je me réjouis en revanche de la présence de "La Grande Bellezza"de Paolo Sorrentino, grand oublié du palmarès cannois 2013), en revanche la comédienne Julie Delpy  est pour la deuxième fois nommé à l’Oscar du meilleur scénario adapté pour « Before Midnight ».  Les directeurs de la photographie Philippe Le Sourd et Bruno Delbonnel sera quant à eux nommés pour « The GrandMaster » et « Inside Llewyn Davis« . Le court-métrage « Avant que de tout perdre », de Xavier Legrand and Alexandre Gavras est en lice pour l’Oscar du meilleur court métrage. « Moi, moche et méchant 2″, coréalisé par Pierre Coffin et « Ernest et Célestine » de Benjamin Renner, Stéphane Aubier et Vincent Patar sont nommés dans la catégorie film d’animation. Alexandre Desplat sera nommé pour la 6ème fois à l’Oscar de la meilleure musique pour « Philomena ».

     Cate Blanchett (pour l’excellent « Blue Jasmine » de Woody Allen) se retrouve  face à  Amy Adams ( pour « American Bluff »), Sandra Bullock ( pour « Gravity »), Judi Dench ( pour « Philomena ») et l’habituée de la cérémonie Meryl Streep ( 17ème nominations pour « Un été à Osage County » !).

     Leonardo DiCaprio remportera-t-il enfin la statuette tant convoitée (pour ma part, j’avoue que j’aurais préféré qu’il l’obtienne pour « Les Noces rebelles » ou « Shutter island »  ou « The great Gatsby » pour se référer à un film de l’année)? Il se retrouve ainsi face à Chiwetel Ejiofor (« 12 Years a Slave ») et Matthew McConaughey (« Dallas Buyers Club ») Christian Bale (« American Bluff ») et Bruce Dern (« Nebraska »).

    Je déplore par ailleurs qu'il y ait si peu de nominations pour le magnifique "All is lost" de J. Chandor et notamment que Robert Redford ne soit pas nommé comme meilleur acteur.

     

    Meilleur film

    "American Bluff" de David O'Russell

    "Capitaine Phillips" de Paul Greengrass

    "Dallas Buyers Club" de Jean-Marc Vallée

    "Gravity" d'Alfonso Cuaron

    "Her" de Spike Jonze

    "12 Years a Slave" de Steve McQueen

    "Nebraska" d'Alexander Payne

    "Philomena" de Stephen Frears

    "Le Loup de Wall Street" de Martin Scorsese

     

    Meilleur réalisateur

    David O. Russell pour "American Bluff"

    Alfonso Cuaron pour "Gravity"

    Alexander Payne pour "Nebraska"

    Steve McQueen pour "12 Years a Slave"

    Martin Scorsese pour "Le Loup de Wall Street"

     

    Meilleure actrice

    Amy Adams dans "American Bluff"

    Cate Blanchett dans "Blue Jasmine"

    Sandra Bullock dans "Gravity"

    Judi Dench dans "Philomena"

    Meryl Streep dans "Un été à Osage County"

     

    Meilleur acteur

    Christian Bale dans "American Bluff"

    Bruce Dern dans "Nebraska"

    Leonardo DiCaprio dans "Le Loup de Wall Street"

    Chiwetel Ejiofor dans "12 Years a Slave"

    Matthew McConaughey dans "Dallas Buyers Club"

     

    Meilleur acteur dans un second rôle

    Barkhad Abdi dans "Capitaine Phillips"

    Bradley Cooper dans "American Bluff"

    Michael Fassbender dans "12 Years a Slave"

    Jonah Hill dans "Le Loup de Wall Street"

    Jared Leto dans "Dallas Buyers Club"

     

    Meilleure actrice dans un second rôle

    Sally Hawkins dans "Blue Jasmine"

    Jennifer Lawrence dans "American Bluff"

    Lupita Nyong'O dans "12 Years a Slave"

    Julia Roberts dans "Un été à Osage County"

    June Squibb dans "Nebraska"

     

    Meilleur scénario original

    "American Bluff" par Eric Warren Singer et David O. Russell

    "Blue Jasmine" par Woody Allen

    "Dallas Buyers Club" par Craig Borten et Melisa Wallack

    "Her" par Spike Jonze

    "Nebraska" par Bob Nelson

     

    Meilleur scénario (adaptation)

    "Before Midnight" par Richard Linklater, Julie Delpy et Ethan Hawke

    "12 Years a Slave" par John Ridley

    "Le Loup de Wall Street" par Terence Winter

    "Philomena" par Steve Coogan

    "Capitaine Phillips" par Billy Ray

     

    Meilleur film d'animation

    "Les Croods" de Chris Sanders et Kirk DeMicco

    "Moi, moche et méchant 2" de Chris Renaud et Pierre Coffin

    "Ernest et Célestine" de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier

    "La Reine des Neiges" de Chris Buck et Jennifer Lee

    "Le Vent se lève" d'Hayao Miyazaki

     

    Meilleur film documentaire

    "The Act of Killing - L'acte de tuer"

    "Cutie and the Boxer"

    "Dirty Wars"

    "The Square"

    "20 Feet from Stardom"

     

    Meilleur film en langue étrangère

    "Alabama Monroe" de Felix Van Groeningen (Belgique)

    "La Grande Bellezza" de Paolo Sorrentino (Italie)

    "La Chasse" de Thomas Vinterberg (Danemark)

    "L'image manquante" de Rithy Panh (Cambodge)

    "Omar" d'Hany Abu-Assad (Palestine)

     

    Meilleure musique de film

    "La Voleuse de livres"

    "Gravity"

    "Her"

    "Philomena"

    "Dans l'ombre de Mary - La promesse de Walt Disney"

     

    Meilleure chanson originale

    "Alone Yet Not Alone" de "Alone Yet Not Alone"

    "Happy" de "Moi, moche et méchant 2"

    "Let It Go" de "La Reine des neiges"

    "The Moon Song" de "Her"

    "Ordinary Love" de "Mandela : Un long chemin vers la liberté"

     

    Meilleure photographie

    "The Grandmaster"

    "Gravity"

    "Inside Llewyn Davis"

    "Nebraska"

    "Prisoners"

     

    Meilleur montage

    "American Bluff"

    "Capitaine Phillips"

    "Dallas Buyers Club"

    "Gravity"

    "12 Years a Slave"

     

    Meilleurs effets spéciaux

    "Gravity"

    "Le Hobbit : la Désolation de Smaug"

    "Iron Man 3"

    "Lone Ranger, Naissance d'un héros"

    "Star Trek Into Darkness"

     

    Meilleurs décors

    "American Bluff"

    "Gravity"

    "Gatsby le Magnifique"

    "Her"

    "12 Years a Slave"

     

    Meilleurs costumes

    "American Bluff"

    "The Grandmaster"

    "Gatsby le Magnifique"

    "The Invisible Woman"

    "12 Years a Slave"

     

    Meilleurs maquillages et coiffures

    "Dallas Buyers Club"

    "Bad Grandpa"

    "Lone Ranger, Naissance d'un héros"

     

    Meilleur son (montage)

    "All is Lost"

    "Capitaine Phillips"

    "Gravity"

    "Le Hobbit : la Désolation de Smaug"

    "Du sang et des larmes"

     

    Meilleur son (mixage)

    "Capitaine Phillips"

    "Gravity"

    "Le Hobbit : la Désolation de Smaug"

    "Inside Llewyn Davis"

    "Du sang et des larmes"

     

    Meilleur court métrage documentaire

    "CaveDigger"

    "Facing Fear"

    "Karama Has No Walls"

    "The Lady in Number 6: Music Saved My Life"

    "Prison Terminal: The Last Days of Private Jack Hall"

     

    Meilleur court métrage d'animation

    "Feral"

    "Get a Horse!"

    "Mr. Hublot"

    "Possessions"

    "Room on the Broom"

     

    Meilleur court métrage de fiction

    "Aquel No Era Yo"

    "Avant que de tout perdre"

    "Helium"

    "Pitääko Mun Kaikki Hoitaa?"

    "The Voorman Problem"

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  • Suivez les nominations pour les Oscars 2014 en direct ici

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  • Festival International du Premier Film d'Annonay 2014: le programme

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    Cliquez ici pour découvrir le programme sur mon site http://inthemoodforfilmfestivals.com .

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