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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 236

  • Programme et conférence de presse du 15ème Festival du Film Asiatique de Deauville

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    Nous savions déjà que la Chine serait cette année le pays à l'honneur du Festival du Film Asiatique de Deauville et j'en profite pour vous rappeler que je vous permets également de remporter vos pass pour le festival, ici.

    La conférence de presse du festival aura lieu le lundi 18 février à 11h30 au CID de Deauville. C'est à cette occasion que l'ensemble de la sélection sera dévoilée.

    Quelques éléments de la programmation viennent de nous être dévoilés, et non des moindres. Déjà une bonne raison d'aller au festival que vous pourrez bien entendu suivre, ici, sur http://inthemoodforfilmfestivals.com  et bien sûr sur mon blog consacré à Deauville http://www.inthemoodfordeauville.com , en direct, comme chaque année du 6 au 10 mars 2013.

    Je vous rappelle par ailleurs que, cette année, à l'initiative de la ville de Deauville, le festival s'enrichira d'un prix du public.

    -Retrouvez mon compte-rendu complet de l’édition 2012 du Festival du Film Asiatique de Deauville, en cliquant ici.

    Voici le 1er communiqué de presse du festival pour cette édition 2013:

    Fidèle à sa volonté d’accompagner les talents, soit en les révélant, soit en présentant leur travail, le Festival du Film Asiatique de Deauville projettera, hors compétition, les dernières oeuvres des cinéastes qu’il a honorés. Aussi, seront présentés à Deauville cette année :

    SHOKUZAI de Kiyoshi Kurosawa (Japon)

    Une sublime épopée de cinq heures sur la vie des femmes japonaises. Kiyoshi Kurosawa, à qui le Festival du Film Asiatique de Deauville a rendu hommage l’année dernière, s’est imposé ces dernières années comme l’une des figures incontournables du renouveau du cinéma japonais, notamment avec les films CURE, KAÏRO, ou encore TOKYO SONATA.

    PIETA de Kim Ki-duk (Corée du Sud)

    OEuvre choc sur la rédemption, Lion d’Or du Meilleur Film à la 69e Mostra de Venise, le film marque le retour du cinéaste sud-coréen sur le devant de la scène internationale. Le Festival du Film Asiatique de Deauville a rendu hommage à Kim Ki-duk en 2004 en proposant aux festivaliers une rétrospective intégrale de son oeuvre. PIETA sortira le 10 avril 2013 sur les écrans français.

    CAUGHT IN THE WEB de Chen Kaige (Chine)

    Le cinéaste chinois a longtemps été considéré comme l’un des gardiens de l’héritage culturel chinois, en réalisant de grandes oeuvres historiques et notamment le film ADIEU MA CONCUBINE, Palme d’Or du Festival de Cannes en 1993 qui révéla l’actrice Gong Li. Avec son dernier opus, Chen Kaige prouve qu’il peut également être un observateur acéré de la complexité du monde moderne, en explorant le sujet de l’omniprésence d’internet dans nos vies contemporaines. Le Festival du Film Asiatique de Deauville lui a rendu hommage en 2006. 2

    MEKONG HOTEL d’Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande)

    Apichatpong Weerasethakul, qui s’est imposé en quelques années comme l’une des figures de proue du cinéma thaïlandais, a remporté en 2007 au Festival du Film Asiatique de Deauville le Lotus du Meilleur Film pour SYNDROMES AND A CENTURY. Il est également récompensé par la Palme d’Or au Festival de Cannes 2010 pour son film ONCLE BOONMEE (CELUI QUI SE SOUVIENT DE SES VIES ANTÉRIEURES). Avec MEKONG HOTEL, le cinéaste filme, entre documentaire et fiction, entre réalisme et onirisme, un hôtel situé près du fleuve Mékong, qui marque la frontière entre la Thaïlande et le Laos.

    THY WOMB de Brillante Ma. Mendoza (Philippines)

    Brillante Ma. Mendoza, cinéaste philippin singulier, captivant et prolifique, avec déjà une dizaine de longs-métrages à son actif depuis 2005, a reçu un hommage en 2010 au Festival du Film Asiatique de Deauville. Il a également été récompensé par le Prix de la Mise en scène au Festival de Cannes 2009 pour KINATAY. Son dernier film, THY WOMB est une réflexion poétique sur le mariage et la maternité.

    Enfin, ce panorama ne serait pas complet sans la dernière oeuvre du maître du cinéma hongkongais

    Tsui Hark qui propose avec DRAGON GATE : LA LÉGENDE DES SABRES VOLANTS (Chine) une relecture du classique L’AUBERGE DU DRAGON réalisé par King Hu en 1966.

     

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  • César 2013 : un César d'honneur pour Kevin Costner

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    Voici le communiqué de presse au sujet du César d'honneur 2013 qui sera décerné à KEVIN COSTNER et, en bonus, en bas de cet article, ma vidéo d'Harrison Ford à qui avait été décerné un César d'honneur, en 2010. Retrouvez également mon compte-rendu  de la conférence de presse, la liste des films nommés et mes critiques de la majorité d'entre eux.

    7 Oscars pour Danse avec les loups dont ceux de Meilleur Film et Meilleur Réalisateur, des Golden Globes et de nombreuses récompenses internationales, des personnages mythiques pour Robin des Bois, Princes des voleurs ou Bodyguard avec Whitney Houston, des réalisateurs de légende, Clint Eastwood pour Un Monde Parfait, Brian de Palma pour Les Incorruptibles, Oliver Stone pour JFK et tant de films qui nous ont fait rêver... L'Académie des Arts et Techniques du Cinéma est fière et heureuse d'annoncer qu'elle remettra un César d'Honneur à MonsieurKevin Costner pour l'ensemble de sa carrière d'acteur-réalisateur-producteur et pour sa fabuleuse contribution à l'histoire du Cinéma, le 22 février 2013 lors de la 38ème Nuit des César au Théâtre du Châtelet.

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  • Création du prix du public de la ville de Deauville pour les festivals de cinéma de Deauville

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    Moi qui ai eu la chance de faire plusieurs fois partie de jurys dans les deux Festivals de Deauville (du Cinéma Américain et du Film Asiatique) et notamment deux fois de jurys de cinéphiles, je me réjouis de la création de ce prix du public de la ville de Deauville, indissociable du septième art à tant d'égards, et lieu éminemment cinématographique.

    Le premier prix du public de la ville de Deauville sera donc décerné le 10 mars pour le 15ème Festival du Film Asiatique de Deauville que je vous ferai suivre en direct ici comme chaque année (ainsi que sur Inthemoodforfilmfestivals.com ) et pour lequel je vous fais par ailleurs gagner des pass, ici, également comme chaque année.

    Retrouvez, ci-dessous, le communiqué de presse au sujet de ce prix du public de la ville de Deauville:

    Les palmarès du Festival du Film Asiatique et du Festival du Cinéma Américain s’enrichissent en 2013 d’un nouveau prix, à l’initiative de la Ville de Deauville : LE PRIX DU PUBLIC DE LA VILLE DE DEAUVILLE, attribué à l’un des films de la compétition ayant obtenu la majorité des votes des spectateurs en salle. Coup d’envoi de ce nouveau prix le 6 mars dans les salles des festivals de Deauville.

    Depuis leur création, les Festivals de cinéma de Deauville sont ouverts au public et renouvellent chaque année leur offre par la mise en place de tarifs attractifs et l’accessibilité à une programmation foisonnante. Les festivals de cinéma de Deauville privilégient la rencontre avec les réalisateurs et les acteurs par des master-classes ; explorent la création cinématographique, du cinéma d’auteur aux films grand public ; rendent des hommages aux personnalités majeures du cinéma, producteurs, réalisateurs, acteurs, scénaristes… ; projettent des documentaires ou des séries télé. Près de 160 films sont présentés à Deauville chaque année. En 2012, 77000 festivaliers ont poussé les portes de ses salles de cinéma. Ils sont désormais appelés à donner leur avis et une chance supplémentaire à un film d’être diffusé et recommandé.

    Ville de tournages - cinquante long-métrages s’y sont déroulés depuis 1919 – Deauville s’implique depuis 36 ans pour permettre à tous de découvrir en avant-première la production cinématographique étrangère. Lieu de reconnaissance des jeunes réalisateurs en devenir, elle poursuit en dehors des grands rendez-vous festivaliers, sa relation au cinéma tout au long de l’année par des cycles et rétrospectives et accueille depuis deux ans un jeune cinéaste américain – Asa Mader - en résidence d’écriture pour un projet de film dont le tournage débutera à Deauville en septembre prochain.

    MODE D’EMPLOI

    A chaque séance d’un film en compétition, un bulletin de vote accessible à tous est remis aux spectateurs en début de séance. Les appréciations sont graduées de 1 à 5. Les bulletins sont dépouillés à l’issue du Festival. Le film en compétition qui a rassemblé le plus grand nombre d’appréciations positives, aupro-rata des entrées de sa séance sera le lauréat.

    Le Prix du Public de la Ville de Deauville sera remis au réalisateur, lors de la soirée de proclamation du palmarès.

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  • Concours - Gagnez 2x2 places pour l'avant-première de "Syngué sabour – Pierre de patience", ce 7 février 2013 à 19h45 au Publicis en présence du réalisateur Atiq Rahimi

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    C’est au Festival International des Jeunes Réalisateurs de Saint-Jean-de-Luz que j'ai découvert ce sublime film : « Syngue Sabour, pierre de patience», réalisation franco-afghane d’Atiq Rahimi (primé en 2004 à Saint-Jean-de-Luz pour « Terres et cendres ») et  qui, en 2012, a reçu le Chistera du meilleur film avec cette adaptation de son roman (scénario écrit avec l’aide de Jean-Claude Carrière) couronné du Goncourt en 2008, un roman qui était son quatrième livre mais le premier écrit en français, peut-être une manière d’instaurer une distance et de se mettre dans la peau de cette femme courageuse qui va révéler ses peurs , ses désirs, se dévoiler.

    « Syngué sabour » signifie en persan « pierre de patience ». On raconte ainsi que jadis existait une pierre magique à laquelle on pouvait se confier, qui délivrait ainsi des souffrances et des peines. Alors qu’à l’extérieur la guerre fait rage, c’est la sienne, de rage, que va exprimer cette jeune afghane. Son Syngué sabour à elle, c’est son mari, un combattant paralysé, condamné au silence, à l’inertie, après qu’une balle se soit logée dans sa nuque sans pour autant le tuer. Alors, sans savoir s’il entend ou comprend, elle lui parle, elle lui parle de plus en plus, et ne vient même bientôt plus que pour cela tandis qu’autour d’elle c’est le chaos.

    Sa confession sans retenue, sans pudeur même, va peu à peu la libérer de ses secrets, libérer son corps et la libérer de toutes ces conventions sociales et religieuses dans lesquelles elle était enfermée.

    Bouleversant et magnifique portrait de femme qui s’’émancipe, sublimée par la photographie et les mots « enragés » de désirs et liberté de l’auteur, c’est aussi une magnifique leçon de courage et un hymne à la liberté.

     Atiq Rahimi n’a pas pu être présent à la cérémonie du Festival de Saint-Jean-de-Luz mais  avait tenu à envoyer le message suivant « Je remercie le Festival pour l’honneur qui m’est fait, écrit-il. Mais je maudis la guerre qui m’a inspiré cette histoire ».

    CONCOURS

    J'ai donc le plaisir de vous faire gagner 2x2 places pour la projection du film en avant-première qui aura lieu le jeudi 7 février 2013 à 19h45 au Publicis Cinémas (129, av. des Champs-Elysées - 75008 Paris) en présence du réalisateur Atiq Rahimi. La projection sera suivie d’un cocktail. Comme le temps imparti est très court, il me faut vos réponses au plus tard ce soir à 18H avec les noms des 2 personnes qui assisteront à la projection - Réponses à envoyer à inthemoodforcinema@gmail.com avec "Concours " dans l'intitulé de votre email.

    1/ Comment se nomme l'actrice principale?

    2/ 3 Français, notamment, ont travaillé sur le film à des postes clefs. Qui sont-ils?

    3/ Quel prix littéraire a remporté le roman d'Atiq Rahimi dont le film est l'adaptation

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  • Critique - "Le Discours d'un roi" de Tom Hooper, ce soir, à 20H45 sur Ciné + premier

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    Le roi en question, c’est George VI (Colin Firth), à la fois fragile et colérique, qui n’avait d’ailleurs pas vocation à le devenir puisque c’est sont frère Edouard VIII (Guy Pierce) qui était destiné au trône à la mort de leur père. Seulement Edouard VIII préféra abdiquer pour vivre son amour avec une femme, Wallis Simpson, à la réputation légère (du moins pour un monarque) car notamment divorcée deux fois, histoire à laquelle est d’ailleurs consacré le prochain film de Madonna W.E, dont la rumeur court qu’il pourrait être présenté dans le cadre du prochain Festival de Cannes. George VI que toute la famille royale appelle « Bertie » va donc devoir surmonter son handicap, un bégaiement qui l’empêche de s’exprimer en public. Pour cela, il pourra compter sur le soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et sur l’aide d’un thérapeute du langage aux méthodes peu orthodoxes, Lionel Rogue (Geoffrey Rush). Alors qu’il mène cette guerre contre lui-même, une autre guerre beaucoup moins intime se fait de plus en plus menaçante…

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    A priori, cela s’annonçait donc comme un énième biopic avec reconstitution historique spectaculaire de rigueur et c’est sans doute d’abord le choix de prendre le contrepied de ce à quoi nous aurions pu nous attendre qui fait de ce film une grande réussite. Tom Hooper et son scénariste David Seidler ont ainsi fait le judicieux choix de l’intime, de l’histoire sans nier son implication sur l’Histoire mais vue telle que la voyait George VI, relativement lointaine. Le monde extérieur et ses rumeurs sont étouffés par l’atmosphère ouatée et non moins redoutable des allées du pouvoir.

    Plutôt que de filmer George VI comme un personnage historique distant, Tom Hooper le filme à portée d’homme avec ses angoisses et ses faiblesses. Il n’apparait alors pas comme le puissant lointain (éloigné de nous historiquement et humainement) mais comme un homme qui doit affronter ses faiblesses en lequel chacun peut se reconnaître. La caméra de Tom Hooper le suit au plus près de son visage, de ses doutes, de son angoisse qui s’amorce. Le jeu en nuances de Colin Firth et la caméra sensible de Tom Hooper qui l’enferme ans son cadre, (il est tantôt filmé à gauche ou à droite, à son image, en marge) comme il l’est dans son handicap, nous donne la sensation asphyxiante d’éprouver nous aussi son angoisse si bien que notre souffle est suspendu à ses lèvres hésitantes. La maîtrise du langage devient alors le véritable enjeu du suspense du film, haletant comme un thriller. Arrivera-t-il à prononcer ce fameux discours qui fera entrer le Royaume-Uni dans la guerre contre l’Allemagne nazie ?

    Un sujet qui n’a rien d’anachronique et qui est même particulièrement actuel à une époque (la nôtre) où le contenant, la forme, la communication priment sur le contenu et le message, où celui ou celle qui recevra le plus de suffrages ne sera pas forcément le ou la plus apte à gouverner mais le ou la plus apte à délivrer son message et à maîtriser la communication et le langage. Un ancien premier ministre français au phrasé si particulier en a ainsi souvent fait les frais revendiquant et regrettant lui-même que son message qu’il ne veut pas lapidaire, expéditif, ou résumable à un slogan ne puisse être développé dans des médias toujours plus avides d’images chocs que de pensées profondes. Un peu la génération twitter aussi qui recherche le choc de la formule et qui pousse souvent à l’exagération, quitte à piétiner quelques personnes voire la réalité au passage. Plutôt que le pouvoir des mots, c’est donc celui de la communication que doit donc maîtriser le monarque. Un pouvoir qu’il était d’autant plus urgent de détenir quand un dictateur outre-Rhin en faisait un des instruments de sa propagande et l’utilisait pour haranguer, galvaniser et endormir les foules.

    Sans tomber dans la psychologie de comptoir, le scénario montre habilement et par petites touches comment le poids de l’enfance et de l’Histoire (son père, ceux qui l’ont précédé, tous ceux dont les regards pèsent sur lui) sont responsables de son handicap. Mais, au-delà du combat personnel, c’est aussi une très belle histoire d’amitié entre deux hommes à la fois très différents et en quête de reconnaissance. Rogue demande constamment à être sur un pied d’égalité avec George VI, lui qui toujours à été à distance : du peuple, des autres, des mots. Prendre la parole c’est prendre sa place et exister. Le langage, dans le titre même, a d’ailleurs toute son importance : il ne s’agit pas du discours du roi mais d’un roi, qui n’a pas encore son identité propre, écrasé par le poids de l’Histoire et de ses prédécesseurs.

    La richesse des dialogues saupoudrés d’un humour so british participe amplement de la réussite du film. Il est vrai que le langage d’un film dont le sujet est justement le langage se devait d’être exemplaire mais ce n’était pas pour autant gagné d’avance.

    Enfin, le grand atout du film ce sont ses acteurs principaux : Colin Firth (absolument remarquable, ne forçant pas trop le trait comme c’est souvent le cas dans ces rôles à Oscars mais reflétant le bégaiement essentiellement par l’angoisse qu’il générait , Colin Firth d’ailleurs qui interprétait déjà pour moi un des meilleurs rôles de 2010 dans le très beau « A single man » de Tom Ford pour lequel il était déjà nommé à l’Oscar du meilleur acteur), Geoffrey Rush( impeccable en médecin peu conventionnel et malicieux ) et Helena Bonham Carter ( parfaite en future reine, à la fois cinglante et épouse aimante. )

    Si « Le discours d’un roi » n’est pas un film exceptionnel, c’est un beau film en raison du degré de raffinement de chacun des éléments qui le constituent (musique –du Français Alexandre Desplat, d’ailleurs très belle mais parfois un peu trop présente pour un film sur le langage même si elle en est une autre forme-, scénario, interprétation, mise en scène), un film à résonance universelle autant de par le combat qu’il met en scène (un homme, fut-il roi, qui surpasse ses faiblesses et ses peurs) que de par le langage qu’il emploie et dont il souligne le poids historique.

  • Concours - Festival du Film Asiatique de Deauville 2013 : gagnez vos pass!

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    Pour la 4ème année consécutive, en partenariat avec le CID de Deauville, j'ai le plaisir de vous faire gagner vos pass pour le Festival du Film Asiatique de Deauville dont ce sera cette année le 15ème anniversaire, de même que je le fais pour le Festival du Cinéma Américain, chaque année, deux festivals auxquels je suis fidèle depuis de très nombreuses années et quasiment depuis sa première édition pour le Festival du Film Asiatique de Deauville qui, d'années en années, ne cesse de grandir et s'améliorer. Il a ainsi désormais son public d'habitués tout comme son grand frère américain du mois de septembre. J'ai également eu deux fois le plaisir de faire partie de jurys différents au sein de ce Festival du Film Asiatique. Je crois donc pouvoir dire que je le connais particulièrement bien et vous le recommande donc en connaissance de cause. En plus d'une sélection toujours très diversifiée et alléchante, le mois de mars auquel se déroule le festival procure à Deauville une lumière particulière, cette douce mélancolie qui lui est propre et qui est encore plus singulière à cette période de l'année entre fin de l'hiver et prémisses du printemps. N'y voyez là aucune référence à un très beau film de Kim Ki Duk.

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    Nous savons pour l'instant seulement que le festival aura lieu du 6 au 10 mars 2013 et que la Chine sera le pays à l'honneur, avec une journée économique organisée le vendredi 8 mars.

    Pour suivre le Festival du Film Asiatique de Deauville et recevoir toutes les informations:

    -Mes blogs http://www.inthemoodfordeauville.com et http://inthemoodforfilmfestivals.com

    -Mon compte twitter consacré à Deauville (@moodfdeauville - http://twitter.com/moodfdeauville ), mon compte twitter consacré aux festivals de cinéma (@moodforfilmfest ) et mon compte twitter principal (@moodforcinema )

    -Ma page Facebook consacré aux festivals de Deauville: http://facebook.com/inthemoodfordeauville

    -Le compte twitter officiel du Festival du Film Asiatique de Deauville: @DeauvilleAsia

    -La page Facebook du Festival du Film Asiatique de Deauville (sur laquelle vous pourrez aussi gagner des pass pour le festival) : https://www.facebook.com/home.php#!/pages/Festival-du-Fil...

    -Le site officiel du Festival du Film Asiatique de Deauville : http://www.deauvilleasia.com/

    -Retrouvez mon compte-rendu complet de l'édition 2012 du Festival du Film Asiatique de Deauville, en cliquant ici.

    CONCOURS:

    Je mets aujourd'hui 12 pass en jeu pour ce Festival du Film Asiatique de Deauville 2013, soit 4 pass pour le vendredi 8 mars, 4 pass pour le samedi 9 mars et 4 pass pour le dimanche 10 mars. Les pass sont ainsi répartis:

    1er et 2ème lot : 1 pass pour le vendredi, 1 pass pour le samedi, 1 pass pour le dimanche

    3ème lot: 1 pass pour le vendredi et 1 pass pour le samedi

    4ème lot: 1 pass pour le samedi et 1 pass pour le dimanche

    5ème lot: 1 pass pour le vendredi

    6ème lot: 1 pass pour le dimanche

    Les lots seront attribués en priorité à ceux qui auront trouvé toutes les bonnes réponses aux 11 questions suivantes. En cas d'égalités, les lots seront attribués aux plus rapides dans l'ordre ci-dessus. Dans le cas où le nombre de lauréats ayant trouvé toutes les bonnes réponses serait inférieur au nombre de lots, les gagnants seront choisis parmi ceux ayant un maximum de bonnes réponses. Les réponses sont à envoyer avant le 1er mars, à minuit, à inthemoodforcinema@gmail.com avec, pour intitulé de votre email, "Concours Festival du Film Asiatique de Deauville 2013". N'oubliez pas de joindre vos coordonnées. Seuls les gagnants seront contactés. Les lots vous seront attribués directement sur place. L'hébergement et le transport ne sont pas pris en charge.

    1. Quel est le nom du film dont est extraite l'image ci-dessous?

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    2.

    De quel film est extraite cette image?

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    3. De quel film est extraite cette image?

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    4. De quel film est extraite cette image?

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    5. Quel est le nom de cette personnalité du cinéma asiatique?

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    6. De quel film est extraite l'image ci-dessous?

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    7. Chow/Chan: à quoi cela vous fait-il penser?

    8. Quel est ce lieu? De quel film est extraite cette image?

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    9. Quel est le nom du film dont est extraite l'image ci-dessous?

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    10. Afin de récompenser les fidèles lecteurs de mes blogs (les autres pourront aisément trouver la réponse sur mes blogs), en quelles années ai-je été membre de jurys du Festival du Film Asiatique de Deauville?

    11. En une phrase, pourquoi souhaitez-vous assister à ce festival en particulier?

    Lien permanent Imprimer Catégories : CONCOURS, FESTIVAL DU FILM ASIATIQUE DE DEAUVILLE 2013 Pin it! 1 commentaire
  • Jane Campion, présidente du jury de la Cinéfondation et des courts-métrages du Festival de Cannes 2013

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    Alors que je l'avais "pronostiquée" en Présidente du jury de la compétition officielle, c'est à la présidence du Jury des courts métrages et de la Cinéfondation que vient d'être nommée Jane Campion. Un excellent choix qui devrait satisfaire ceux qui, l'an passé, se plaignaient de l'absence de femmes réalisatrices dans la sélection officielle. A cette occasion, je vous proposerai bientôt ici la critique de "La leçon de piano", le film pour lequel cette dernière avait obtenu la palme d'or en 1993. Nous l'avions également retrouvée en compétition en 2009 avec "Bright star", récit des amours contrariées du jeune poète anglais John Keats et de sa voisine Fanny Brawne, porté par les mots de John Keats d’une mélancolie envoûtante, une photographie empreinte de cette retenue à la fois lumineuse et sombre pour évoquer l’amour douloureux des protagonistes et de leur passion qui les prive de liberté.

    Retrouvez, ci-dessous, le communiqué de presse officiel du Festival de Cannes à ce sujet.

    Jane Campion va présider le Jury des courts métrages et de la Cinéfondation du 66ème Festival de Cannes, succédant dans ce rôle à Jean-Pierre Dardenne, Michel Gondry, Hou Hsiao Hsien, Martin Scorsese ou John Boorman.
    Réalisatrice néo-zélandaise, Jane Campion est remarquée dès ses débuts : lauréate de la Palme d’or du court métrage en 86 pour Peel, elle capte l’intérêt de la critique internationale avec Sweetie, son premier long métrage en compétition au Festival de Cannes. Après Un ange à ma table, elle revient à Cannes avec La Leçon de piano qui remporte en 93 la Palme d'or plus un prix d’interprétation pour Holly Hunter.
    Son œuvre, dominée par des personnages de femmes intenses en quête de leur identité, s’enrichit de multiples variations avec Holy Smoke (Kate Winslet), Portrait of a Lady (Nicole Kidman) ou In the Cut (Meg Ryan). Son dernier film, Bright Star, biographie romancée du poète Keats et de sa muse est présenté en Compétition à Cannes, en 2009.

    Gilles Jacob, président du Festival de Cannes et de la Cinéfondation, a déclaré : « Jane est une enfant de Cannes. Je le sais pour avoir choisi ses trois premiers courts dont j’avais apprécié le style et la cohérence. Gamines naïvement perverses, ados refermées sur leur solitude, femmes ressassant leurs élans et leurs regrets : c’est l’univers au lyrisme ardant où Jane trace d’une main ferme ses portraits de groupe avec drame. Je suis heureux que l’histoire d’amour entre Lady Jane et le festival se poursuive aujourd’hui avec cette présidence. »


    Le Jury de la Cinéfondation et des courts métrages, composé de cinq personnalités du cinéma et de la littérature, devra choisir parmi les films d’écoles de cinéma de la Sélection Cinéfondation les trois premiers Prix. Le jury désignera également la Palme d’or du court métrage, remise lors de la cérémonie de Clôture du Festival, dimanche 26 mai 2013

    Retrouvez toute l'actualité du Festival de Cannes 2013 sur mes blogs http://www.inthemoodforcannes.com et http://inthemoodforfilmfestivals.com .

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